Catégorie : REGIONS

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  • SENEGAL-RELIGION / Kaolack : comité d’organisation et Etat visent une bonne organisation du pèlerinage des catéchistes

    SENEGAL-RELIGION / Kaolack : comité d’organisation et Etat visent une bonne organisation du pèlerinage des catéchistes

    Kaolack, 16 jan (APS) – Les services déconcentrés de l’Etat et le comité d’organisation du pèlerinage annuel des catéchistes travaillent d’arrache-pied pour une bonne organisation de cet évènement religieux prévu du 25 au 26 janvier, dans la commune de Ndiaffate, dans la région de Kaolack, a appris l’APS, jeudi, au terme d’une réunion du comité régional de développement (CRD).

    Cette rencontre était axée sur les préparatifs de la troisième édition de ce pèlerinage, qui se tiendra au sanctuaire marial de Ndiaffate, sur le thème : ‘’L’espérance ne déçoit point !’’.

    Selon l’abbé Adrien Papa Sarr, prêtre du clergé du diocèse de Kaolack, une correspondance a été transmise au gouverneur de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, pour solliciter l’aide des services de l’Etat dans la préparation et l’organisation de ce pèlerinage.

    ‘’Ce qui est ressorti de cette réunion donne à suffisance satisfaction par rapport aux engagements pris par les différents services de l’Etat’’, a-t-il dit, s’exprimant au nom du comité d’organisation.

    Il se dit sûr que les promesses seront tenues, ‘’chacun voulant faire de son mieux pour que ce pèlerinage soit une réussite pour notre église nationale et au niveau de Kaolack’’.

    Le religieux a magnifié cet engagement des parties prenantes pour le dialogue islamo-chrétien qui, à l’en croire, fait ses preuves au Sénégal, où chrétiens et musulmans cohabitent en parfaite symbiose.

    ‘’Nous sortons rassurés et encouragés par les promesses faites parce qu’il y a quelque chose qui se fait au Sénégal et qui mérite action de grâce par rapport à Dieu qui nous donne la force de l’accomplir’’, s’est-t-il réjoui.

    Les préoccupations du comité d’organisation pour un bon déroulement de ce pèlerinage tournent autour de la logistique, de l’hygiène, de l’assainissement, de la couverture sanitaire et sécuritaire de l’évènement. Celui-ci va regrouper dix-mille pèlerins, venus de toutes les localités du pays.

    Le choix du thème ‘’L’espérance ne déçoit point !’’, entre dans le cadre du jubilé qui célèbre l’espérance, a expliqué le prêtre. ‘’Dans notre foi chrétienne où l’espérance occupe une place importante, nous voulons la partager avec tout le monde’’, a-t-il poursuivi.

     Le gouverneur de région, Mohamadou Moctar Watt, a encouragé tous les chefs de service pour leur engagement et toute la responsabilité qui pèse sur eux. Il a assuré de son entière disponibilité à accompagner le comité d’organisation pour la réussite de ce pèlerinage.

    ADE/ASG/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Podor : des agents recenseurs de la commune formés aux techniques de recensement et de suivi 

    SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Podor : des agents recenseurs de la commune formés aux techniques de recensement et de suivi 

    Podor, 16 jan (APS)- Dix agents recenseurs de la mairie de Podor et des membres de la Commission fiscalité ont été formés, durant deux jours sur des techniques de recensement et de suivi par des experts de la Direction des collectivités territoriales (DCT) dans le but d’améliorer les performances de la municipalité en matière de gouvernance financière.

    ‘’Podor fait partie des 149 communes bénéficiaires de cette formation, dans le cadre d’un partenariat signé entre le Projet de promotion de gestion intégrée et de l’Economie des déchets solides du Sénégal (PROMOGED) et la Direction générale des impôts et des Domaines (DGID) pour les accompagner à améliorer leur système de gestion des impôts’’, a dit le formateur Albert Mbaye.

    M. Mbaye s’exprimait jeudi au terme de deux jours de formation, en présence de l’adjoint au préfet de Podor, Ousmane Sidibé.

    Présent à cette rencontre, le premier adjoint au maire, Assane Mbodj a fait savoir que la commune ambitionne de hisser Podor au rang des collectivités territoriales qui seront cités en exemple en matière de mobilisation des ressources.

    ‘’Avec cette formation les agents recenseurs seront bien outillés pour mener à bien leur travail’’, a dit Mame Mor Tacko Anne, géomaticien à la Direction des collectivités territoriales (DCT).

    De son coté, le président de la Commission des finances de la mairie, Nadjirou Sarr a signalé qu’à travers cette formation, la ville veut répondre à un besoin en matière de collecte des ressources financières pour faire de Podor, une collectivité viable, compétitive et porteuse de développement.

    Pour sensibiliser les populations, la commune compte organiser des foras dans les quartiers de la commune et animer des émissions à la radio.

    AHD/AT/SBS/ADL

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / « Il faut de la valeur ajoutée aux infrastructures du PUDC », dit le gouverneur de Kaolack

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / « Il faut de la valeur ajoutée aux infrastructures du PUDC », dit le gouverneur de Kaolack

    Kaolack, 16 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Mouhamadou Moctar Watt, a souligné jeudi la nécessité de créer des activités à valeur ajoutée à partir des infrastructures mises en place dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), pour mieux combattre la pauvreté en milieu rural.

    Il recevait des équipes du PUDC à la gouvernance de la ville, accompagnées d’une délégation burundaise en mission au Sénégal pour s’imprégner de la mise en œuvre de ce programme.

    « Pour combattre la pauvreté au niveau du monde rural, il faut nécessairement créer de la valeur ajoutée », ce qui  »passe nécessairement » par le développement d’activités de transformation, a dit le gouverneur de Kaolack.

    Les infrastructures sociales de base mises en place par le PUDC participent à éliminer les disparités entre la capitale et les régions, a-t-il relevé.

    « Il y a les équipements post-récolte qui sont mis à la disposition des femmes, il y a également l’accès à l’électricité et la question de l’eau qui est déterminante », a noté Mouhamadou Moctar Watt, évoquant les réalisations du PUDC.

    Il a insisté sur le développement des infrastructures routières.

    « Le PUDC réalise des pistes parce que si on veut développer les zones, il faut nécessairement assurer la connectivité de ces zones-là », a-t-il dit s’adressant à la délégation burundaise.

    Le gouverneur de la région de Kaolack a salué, à travers cette visite d’imprégnation,  « l’esprit de partage entre pays africains ».

    « Vous avez la chance de venir de l’extérieur. Donc, vous portez un regard critique sur ce que nous avons fait et vous capitalisez ce que vous trouverez de positif », a-t-il recommandé.

    Le chef de la délégation burundaise s’est dit satisfait de l’accueil de la partie sénégalaise et de l’esprit de partage ayant prévalu lors des échanges.

     »On ne sait pas si nous parviendrons à faire de même une fois de retour au Burundi, mais vous nous avez montré ce qu’un pays frère peut rapporter à la coopération Sud-Sud », a dit Frédéric Nimubona.

    MFD/SKS/SBS/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Un acteur agricole salue la tenue prochaine d’un Conseil supérieur d’orientation agrosylvopastorale et halieutique

    SENEGAL-ECONOMIE / Un acteur agricole salue la tenue prochaine d’un Conseil supérieur d’orientation agrosylvopastorale et halieutique

    Kaolack, 16 jan (APS) – Le président du Conseil d’administration du Cadre de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Nazirou Sall, a salué la tenue prochaine d’un Conseil supérieur d’orientation agro-sylvopastorale et halieutique, ‘’une première » au Sénégal.

    ‘’Nous avons discuté avec l’Etat du Sénégal qui a accepté, très rapidement, d’organiser le premier Conseil supérieur d’orientation agrosylvopastorale et halieutique qui est prévu par la loi dont le décret d’application existe depuis 2007’’, a-t-il notamment déclaré, mercredi, à Kaolack (centre).

    La rencontre, convoquée par le chef de l’Etat, le président Bassirou Diomaye Faye, est prévue entre fin février et début mars 2025, selon M. Sall, membre du Groupe de dialogue politique et social (GDPS), qui intervenait dans le cadre des consultations citoyennes portant sur la révision et l’actualisation de la LOASPA.

    Cette activité se tient sur deux jours (15-16 janvier), à la salle des délibérations du Conseil départemental de Kaolack, sous la présidence de Mamadou Habib Camara, adjoint au gouverneur de cette région chargé du développement, en présence de 150 représentants d’organisations paysannes, de la société civile, des élus territoriaux, du secteur privé, des institutions financières, des chercheurs et des médias.

    Selon lui, le gouvernement a accepté que les membres du GDPS fassent le tour de toutes les régions pour discuter des questions.

    ‘’Il y a la loi et son application (…) mais également d’autres éléments contenus dans le titre 2 de la loi et ayant trait à l’organisation, à la reconnaissance des métiers agricoles, des exploitations familiales et de leurs statuts et de la protection sociale’’, a-t-il souligné.

    Dans le cadre de cette loi, a t-il ajouté,  »les acteurs agro-sylvopastoraux et halieutiques veulent être reconnus pour pouvoir avoir des droits et des devoirs dans leur pays. Ce qui leur permettrait d’avoir une protection sociale et d’avoir, demain, une retraite, de pouvoir se soigner plus facilement ».

    Il est attendu de ce Conseil supérieur  des décisions fortes qui vont aider à fortifier le secteur agro-sylvopastoral et halieutique pour  »une souveraineté alimentaire », a fait valoir M. Sall, remerciant l’Etat du Sénégal qui a pris cette ‘’démarche inclusive’’.

    ADE/ADL/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau au menu d’un forum ouvert à Saint-Louis

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau au menu d’un forum ouvert à Saint-Louis

    Saint-Louis, 16 jan (APS) – Un forum de sensibilisation et de partage sur les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau a démarré, jeudi, à Saint-Louis (nord), à l’initiative de la cellule genre de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), a constaté l’APS.

    La rencontre a pour objectif de renforcer la compréhension des enjeux liés à l’accès à l’eau en intégrant les perspectives de genre et les spécificités des milieux urbains et ruraux, soulignent les organisateurs dans son document de présentation.

    « L’Office des lacs et cours d’eau à travers la cellule genre a organisé un forum sur une thématique assez intéressante au regard de ses perspectives sur l’ensemble du territoire national en termes de projet structurants de mobilisation des ressources en eau de surface », a déclaré la directrice de l’OLAC, Diarra Sow.

    Elle s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie d’ouverture de ce forum organisé au lycée technique André Peytavin de Saint-Louis.

    L’accès à l’eau, ajoute-t-elle, fait partie des Objectifs de développement durable (ODD), a rappelé Mme Sow non sans signaler que plusieurs composants des projets mis en œuvre par la structure qu’elle dirige laissent une place de choix à la dimension genre, par le biais notamment l’intégration des couches vulnérables, les femmes, les jeunes et les personnes âgées particulièrement.

    CGD/AKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Richard-Toll : des femmes formées à la saponification et à la javellisation

    SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Richard-Toll : des femmes formées à la saponification et à la javellisation

    Richard-Toll, 16 jan (APS) – Au total, soixante-huit femmes du Groupement d’intérêt économique (GIE) de Khar Yalla, un quartier de la commune de Richard-Toll (Saint-Louis Nord), ont reçu, jeudi, des attestations à la fin de formation en saponification et en javellisation.

     »Pendant trois jours, nous avons pu former soixante-huit femmes du Groupement d’intérêt économique de Khaar Yalla pour les accompagner dans des activités génératrices de revenus et leur permettre d’être autonomes’’, a expliqué l’une des formatrices, Ndèye Fall.

    L’objectif de la formation est de faire la promotion de l’artisanat au niveau local et de ‘’participer au développement socio-économique des femmes de la commune de Richard-Toll’’, a t-elle dit lors de la cérémonie de remise de attestations.

    A l’initiative du Centre de formation africain du Sénégal (CEFAS), cette activité vise aussi à ‘’accompagner les femmes dans les métiers de l’emploi et de la réinsertion sociale’’.

     »Notre objectif majeur est de faire de chaque femme, un pilier important du développement économique et de les faire contribuer à la promotion de l’entreprenariat féminin pour apporter un changement positif au niveau de la société, a indiqué Ndèye Fall.

    OG/AT/ADL/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Saint-Louis : les entreprises invitées à solliciter l’accompagnement du BME

    SENEGAL-ECONOMIE / Saint-Louis : les entreprises invitées à solliciter l’accompagnement du BME

    Saint-Louis, 15 jan (APS) – La directrice générale du Bureau de mise à niveau (BMN), Fatou Dyana Ba, a souligné, jeudi, à Sant-Louis (nord), la nécessité pour les entreprises à faire davantage d’efforts dans la l’organisation afin de bénéficier d’un accompagnement de la structure.

     »Les entreprises doivent faire des efforts dans l’organisation pour être accompagné par le BMN dont 60 pour cent des activités sont orientées vers des petites et moyennes entreprises », a-t-elle indiqué lors d’un panel consacré à la contribution de la mise à niveau à l’atteinte de la souveraineté alimentaire du Sénégal.

    Pour être accompagné, il suffit d’être transparent dans les états financiers en transmettant des informations justes à nos services qui les étudient avant de prendre une décision, a rappelé la directrice Du BME en citant l’exemple d’entreprises ayant bénéficié d’un encadrement dans Fatick et Kaolack, des régions du centre du pays.

    Elle n’a pas manqué de signaler que Mme Ba a signalé que dans le Nord des entreprises agricoles ont été accompagnées par le BMN qui leur a permis de moderniser leurs activités grâce à l’acquisition d’équipements.

    Aussi, lance-t-elle à nouveau aux entreprises évoluant à Saint-Louis de se rapprocher des services du BME pour solliciter un accompagnement et contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

    ‘’Ce sont les entreprises qui nous sollicitent et nous leur soumettons un cahier de charges qui n’est pas compliqué pour les accompagner’’, a fait savoir la directrice du BME à cette rencontre organisée à la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Saint-Louis dans le cadre de la cinquième foire de Saint-Louis.

    Durant leurs interventions, les entrepreneurs ont évoqué des contraintes liées à la production du riz. Ils ont notamment cité les difficultés d’accès à la terre, au financement, à l’eau, etc.

    AMD/SKS

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Mbour : des consommateurs signalent une tension sur le sucre et l’huile, le service du commerce rassure

    SENEGAL-CONSOMMATION / Mbour : des consommateurs signalent une tension sur le sucre et l’huile, le service du commerce rassure

    Mbour 16 jan (APS) – Des consommateurs, des commerçants et des membres d’associations consuméristes, interrogés par l’APS, ont alerté sur une tension concernant le sucre et l’huile, à Mbour, une situation née d’une ‘’baisse de stocks’’ qui a été  »corrigée », a rassuré le commissaire aux enquêtes économiques Mamadou Lamine Ndiaye, le chef de service départemental du commerce.

     »Tous les produits, notamment le sucre et l’huile, sont en hausse. On vendait le kilogramme à 600 francs Cfa mais présentement, nous l’achetons à 650 francs, il y en a même qui le vendent à 700 francs’’, a dit Fatoumata Sylla, une vendeuse de jus au marché central de Mbour.

    En plus de la hausse sur le prix, poursuit Fatoumata, ‘’on ne voit plus de sucre sur le marché, même les boutiques de quartiers n’en disposent pas. La situation est la même, concernant l’huile’’.

    Selon elle, ‘’les boutiquiers ont augmenté le prix’’, en vendant à 1.200 francs le litre qui coûtait auparavant 1.000 franc CFA.

    « ’C’est une situation alarmante pour les familles’’, signale-t-elle.

    ‘’Les prix auxquels nous achetons nous avaient obligé à vendre, c’est 19. 150 pour le bidon de 20 litres, mais là, ce bidon est à plus de 21.000 francs. Et là nous ne pouvons pas l’acheter à ce prix’’, déplore M. Dia, grossiste au marché central de Mbour.

    « Pour ce qui est du sucre, a relevé encore le commerçant, le prix au détail qui avait été homologué, était de 28.750 francs le sac, un tarif que nous n’avons pas le droit de dépasser, même si parfois, nous l’achetons au même prix chez le grossiste ».

    ‘’Ce qui explique tout le problème’’, a-t-il commenté.

    Sur les quatre boutiques visitées par l’APS au quartier Grand Mbour, une seule dispose de sucre et en petite quantité.

    ‘’Les commerçants font tout pour créer des pénuries artificielles et généralement, c’est pour augmenter les prix surtout à l’approche du Ramadan’’, regrette Serigne Ba, qui représente à Mbour, SOS Consommateur, une association consumériste dirigée par l’avocat Me Massokhna Kane.

    Pour cet acteur de la société civile, ‘’l’État doit prendre les décisions idoines pour protéger les consommateurs contre les commerçants véreux, et revoir la politique de contrôle des prix’’’.

    Le Commissaire aux enquêtes économiques Mamadou Lamine Ndiaye, le chef de service départemental du commerce de Mbour, a expliqué à l’APS que cette tension était liée à une ‘’baisse de stocks’’.

    Toutefois, il a rassuré qu’elle ‘’a été corrigée grâce à la collaboration » avec les commerçants, grossistes, demi-grossistes.

    ‘’A l’heure où je vous parle, on a un stock de sucre très important qui nous permet d’approvisionner correctement le marché. Pas plus tard que ce matin (mercredi), deux commerçants ont déclaré avoir reçu 40 tonnes de sucre chacun. Ce qui fait 80 tonnes, largement suffisant pour le moment pour approvisionner le marché au niveau du département’’, a rassuré le chef de service départemental du commerce de Mbour.

    M. Ndiaye a écarté toute pénurie d’huile sur le marché, en ce moment.

    ‘’Le marché est très bien approvisionné. Les quantités que nous avons nous permettent de satisfaire très largement le marché et ce matin (mercredi), nous avons fait un relevé de stocks de 79 mille litres disponibles’’, a-t-il dit.

    Il a souligné, par ailleurs, que le service qu’il dirige travaille avec ses partenaires pour que l’huile reste disponible sur le marché et à un prix moindre pour les consommateurs.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE-BILAN / Mbour : 22 personnes tuées dans des accidents impliquant des motos en 2024

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE-BILAN / Mbour : 22 personnes tuées dans des accidents impliquant des motos en 2024

    Mbour, 16 jan (APS) – Les accidents impliquant des véhicules à deux roues ont fait au moins 22 morts dans le département de Mbour (Ouest), en 2024, a appris l’APS, mercredi de l’adjudant-major, Jean Pierre Ndiaye, adjoint au commandant des sapeurs-pompiers de Mbour.

    ‘’Pour l’année 2024, nous avons enregistré 1.050 sorties. (Il y a eu) 1.422 victimes assistées et 22 décès impliquant les accidents de moto’’, a dit Jean-Pierre Ndiaye lors d’une réunion d’information sur la décentralisation des activités de régularisation des deux-roues.

    Selon lui, ‘’les motos Jakarta ont fait le plus de dégâts’’.

    ‘’Ces chiffres alarmants appellent notre vigilance et notre réaction, pour arrêter cette hécatombe’’, a réagi Ngagne Ba, directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès.

    L’adjudant-major Jean-Pierre Ndiaye a insisté sur la sensibilisation des conducteurs, sur l’importance du port du casque, du permis de conduire et de l’assurance.

    ‘’L’usage des casques est formel et c’est une question non négociable’’, a-t-il précisé. 

    Le directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès a annoncé le démarrage du processus d’immatriculation des cyclomoteurs, mercredi prochain à Mbour.

    Comme partout à travers le monde, les autorités sénégalaises, déploient tous les moyens en leur possession, pour lutter contre cette « tragédie », à travers des politiques et stratégies, visant à « limiter les accidents de manière générale et ceux des deux-roues, particulièrement’’, a indiqué Ngagne Ba.

    Pour M. Ba, ces « chiffres alarmants » réconfortent le gouvernement dans la pertinence de sa décision de généraliser l’immatriculation des deux- roues et de renforcer le contrôle, à travers une circulaire du Premier ministre.

    La rencontre présidée par le préfet de Mbour, Amadou Diop, a regroupé les différents services déconcentrés de l’Etat dans le département, les élus territoriaux et les associations de conducteurs de mototaxis.

    Elle a permis d’échanger avec les acteurs locaux sur le processus d’immatriculation des deux- roues, en vue d’une meilleure compréhension des nouvelles mesures.

    Ngagne Ba a promis, dans le même sillage, de remonter les doléances des conducteurs de deux-roues, qui ont porté principalement sur le prolongement de la durée du processus et la facilitation de l’acquisition des documents requis pour l’immatriculation de leurs motos.

    DOB/ADI/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-FORMATION / Bakel: remise de diplômes à 12 jeunes formés par le CFP2

    SENEGAL-FORMATION / Bakel: remise de diplômes à 12 jeunes formés par le CFP2

    Bakel, 16 jan (APS) – Douze jeunes du département de Bakel (est) ont reçu, mercredi, des diplômes en installation et maintenance de système photovoltaïque, réparation d’appareils électroniques et menuiserie métallique et aluminium, après une formation qui a duré 48 jours.

    Ces jeunes ont été formés par le centre de formation professionnel (CFP2) de Bakel grâce à un financement du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel dans sa phase 2 (Praps-2 Sénégal).

    « Il s’agit de la remise de diplômes à 8 jeunes formés en installation et maintenance des systèmes photovoltaïques, à 3 jeunes formés en réparation d’appareils électroniques, et 1 en menuisier métallique et aluminium », a expliqué Mamadou Badji, directeur du CFP2 de Bakel.

    Ces diplômés, choisis sur la base du registre national unique (RNU), ont bénéficié de la composante 4 du Praps-2 qui privilégie, l’inclusion sociale et économique des jeunes et des femmes pasteurs et agro-pasteurs.

    « Les lauréats vont également bénéficier de deux jours de formation en entrepreneuriat, pour qu’ils puissent avoir des notions sur la  gestion d’entreprise. Après, on va doter chacun de kits de démarrage d’activités leur permettant d’être opérationnels dans leurs métiers », a ajouté Alfred Diouf, chef d’antenne du Praps-2 de Kanel.

    Il a indiqué également que ce projet contribue à la résilience des populations au Sahel. Au Sénégal, le projet intervient dans 10 départements.

    « Aujourd’hui, nous voulons que ces jeunes qui sont opérationnels dans le système de l’emploi, puissent aider à la sensibilisation pour que les gens puissent s’approprier la formation professionnelle et technique », a indiqué M. Diouf.

    Le parrain de cette promotion, Mame Birame Bodian, chef de service départemental de l’élevage, a invité les bénéficiaires à utiliser les connaissances acquises aux bénéfices des populations.

    AND/ABD/OID/ASB