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  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : le parc du Djoudj fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs (colonel)

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : le parc du Djoudj fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs (colonel)

    Saint-Louis, 16 jan (APS) – Le Parc national des oiseaux du Djoudj fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs en Afrique, a déclaré, mercredi, le colonel Ibrahima Guèye, Directeur des parcs nationaux du Sénégal.

    ´´Les oiseaux migrateurs, on le sait se déplacent de continent en continent. Cette journée de dénombrement international des oiseaux d’eau hivernants dans les zones humides, est une occasion de les compter au niveau de ces sites. Et le Djoudj, fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs en Afrique’´, a-t-il dit.

    Le Directeur des parcs nationaux du Sénégal (DPN), intervenait lors de la cérémonie officielle de la journée du Dénombrement international des oiseaux d’eau (DIOE), organisée cette année au Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD). 

     »Tous les moyens et efforts sont déployés ici, en ce moment crucial, pour ne pas justement rater le dénombrement des effectifs », a-t-il ajouté, en présence de plusieurs agents des parcs nationaux du Sénégal.

    Il a souligné que  »dans certaines parties du pays, le dénombrement des oiseaux d’eau peut durer jusqu’à six jours ».  »Actuellement, on est dans la phase de compilation des données », a-t-il précisé.

    L’oiseau parrain de cette édition est le dendrocygne fauve, une espèce d’oiseau appartenant à la famille des anatidés.

    Il a expliqué que  »le dendrocygne fauve, est un oiseau du Delta du fleuve Sénégal mais qu’on observe plus facilement dans la zone´´.

     »C’est pourquoi, nous l’avons choisi cette année pour s’intéresser de plus près à sa situation, voir quel est le souci réellement derrière la baisse progressive de ses effectifs », a-t-il ajouté.

     »Aujourd’hui, nous en avons vu que quelques espèces. Nous sommes en train de voir quel protocole mettre en place pour trouver les sources explicatives de la baisse des effectifs de cet oiseau », a-t-il indiqué.

    Par ailleurs, des fiches de présentation de l’oiseau parrain ont été élaborées pour faire connaître davantage cette espèce du Delta du fleuve Sénégal et partout sur le territoire national, a-t-il renseigné.

    Soulignant l’importance des oiseaux d’eau, il a relevé que  »leur présence, nous renseigne sur la qualité des habitats dits zones humides’´.

    Le colonel Guèye, a rappelé en outre que le Parc national des oiseaux du Djoudj, est un site Ramsar, c’est-à-dire une zone humide d’importance internationale consacrée par la convention Ramsar, depuis plusieurs années. 

     Il a assuré que ce parc renferme toutes les valeurs et remplit tous les critères qui permettent son inscription sur la liste des zones humides d’importance internationale, c’est-à-dire  de la Convention de Ramsar.

    Le directeur des parcs nationaux a évoqué au-delà de la diversité et de l’effectif des oiseaux migrateurs, la problématique de la conservation et restauration des zones humides surtout dans un contexte de changement climatique.

    Le Dénombrement international d’oiseaux d’eau (DIOE) est un programme de suivi des effectifs d’oiseaux d’eau, coordonné depuis 1967 par Wetlands International, bras technique de la Convention Ramsar sur les zones humides.

    Le dénombrement des oiseaux d’eau est effectué dans le monde dans plus de 150 pays.

    CGD/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Matam : une association s’implique dans le développement du sport scolaire

    SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Matam : une association s’implique dans le développement du sport scolaire

    Ourossogui, 15 jan (APS) – Près d’une centaine d’élèves de l’école 3 de Ourossogui ont été initiés, mercredi, à six disciplines sportives par l’association Matam Sports dont l’ambition est de développer le sport scolaire dans la région.

    « Notre objectif est de développer le sport scolaire dans la région de Matam. C’est pourquoi, nous avons réuni aujourd’hui près d’une centaine d’élèves de l’école 3 de Ourossogui pour les initier à diverses disciplines sportives », a expliqué Abdoulaye Aw Guèye, membre de ladite association.

    Il intervenait à l’occasion de la troisième édition de cette initiative dénommée « Le sport à l’école », une manifestation tenue au stade municipal de Ourossogui.

    Pour cette édition, les élèves ont été initiés à six disciplines, à savoir le football, le basketball, le handball, le badminton, le judo et le taekwondo, en collaboration avec des techniciens venus de Matam et Ourossogui.

    Le choix porté sur les écoles primaires s’explique par le fait que Matam Sports « veut permettre aux enfants de grandir avec la mentalité de sportif et d’avoir une ouverture ».

    « Nous avons porté notre choix sur les enfants parce qu’ils sont aussi le moteur du développement », a soutenu M. Guèye, précisant que les deux premières activités se sont tenues à Ranérou et Kanel.

    Younouss Diallo, directeur de l’école 3 de Ourossogui et représentant l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Matam, a salué cette initiative, qui participe, dit-il, au développement de la santé des enfants.

    « Ce sont des activités que les enfants ne pratiquent pas tous les jours dans les écoles faute de moyens matériels. C’est un complément des séances que se tiennent dans les établissements scolaires. Cela permet aux élèves de découvrir d’autres sports », a souligné M. Diallo.

    Matam Sports est une association fondée en 2017 par le basketteur Ibrahima Hamidou Thiam, par ailleurs président de la Ligue régionale de basketball de Matam.

    En dehors du sport, l’association s’active dans l’environnement et la santé.

    AT/BK/ADL

  • SENEGAL-SANTE / Sédhiou : des élus locaux sensibilisés sur la problématique de la santé de la mère et de l’enfant

    SENEGAL-SANTE / Sédhiou : des élus locaux sensibilisés sur la problématique de la santé de la mère et de l’enfant

    Sédhiou, 15 jan (APS) – La ville de Sédhiou a accueilli ce mercredi un atelier régional de deux jours à Sédhiou, dans l’objectif de sensibiliser et mobiliser les élus locaux autour de la problématique de la santé de la mère et de l’enfant, a constaté l’APS.

    La rencontre est organisée à l’initiative du Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer pour la santé au Sénégal (3CAP).

    Selon le secrétaire général du 3CAP, docteur Karim Diop, cet atelier destiné aux élus locaux a pour objectif de les pousser à redoubler encore d’efforts sur la santé des femmes et des enfants.

    La rencontre est le fruit d’un partenariat entre le 3CAP et l’Union des associations des élus locaux (UAEL), a-t-il dit.  Elle se veut  »un plaidoyer pour l’amélioration des conditions de santé des mères et des enfants dans la région de Sédhiou ».

    Il juge préoccupant de constater que 95% des décès maternels et infantiles se produisent encore dans les pays en développement.

    Selon lui, trop de mères et d’enfants continuent de mourir durant ou après la grossesse.

    Le secrétaire général du 3CAP estime que pour remédier à cette situation, il est impératif d’adapter les interventions aux réalités socio-culturelles locales, en collaboration avec les collectivités territoriales, les acteurs locaux de développement économique et social.

    Dr Karim Diop a recommandé aux élus locaux de mobiliser les communautés, notamment les associations sportives, les mouvements de jeunesse et les groupements de femmes, pour organiser des activités de don de sang et ainsi approvisionner les structures sanitaires locales.

    En plus, dit-il,  »le renforcement du personnel sanitaire qualifié et le développement de programmes de vaccination pour les enfants sont identifiés comme des mesures essentielles pour réduire les taux de mortalité maternelle et infantile’’.

    Malang Séni Faty, représentant de l’Union des associations des élus locaux (UAEL) et maire de Médina Wandifa, a souligné l’importance de ces actions coordonnées pour garantir la santé de la mère et de l’enfant à l’échelle nationale.

    Selon lui, le 3CAP apporte son soutien aux collectivités territoriales pour orienter les investissements vers la santé maternelle et infantile, dans le but de réduire les décès liés à la grossesse.

    Le maire de Médina Wandifa a affirmé que les élus locaux sont encouragés à investir dans des infrastructures, telles que les postes, cases et centres de santé, pour assurer une prise en charge adéquate.

    L’adjoint au gouverneur de Sédhiou chargé du développement, Ba Ousmane Danfakha, soutient que les maires et les présidents des conseils départementaux doivent être en première ligne pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant.

    OB/FKS/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-LEGISLATION / Thiès : lancement des consultations sur la révision de la Loi agro-sylvopastorale et halieutique

    SENEGAL-AGRICULTURE-LEGISLATION / Thiès : lancement des consultations sur la révision de la Loi agro-sylvopastorale et halieutique

    Thiès, 15 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Thiès, Saer Ndao, a lancé officiellement, mercredi, les consultations sur la révision de la loi agrosylvopastorale et halieutique (LOASPH), avec toutes les catégories d’acteurs concernées, a constaté l’APS.

     »Le Sénégal tire beaucoup de ses richesses de l’économie rurale, avec le secteur de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche », a fait remarquer le gouverneur, en présidant la cérémonie de lancement desdites consultations, dans les locaux des Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD).

    La Loi d’orientation agrosylvopastorale (LOASP), portant sur l’économie rurale, a été votée le 25 mai 2004 par l’Assemblée nationale et promulguée le 4 juin de la même année.

    Cette loi-cadre a permis une mise en cohérence de toutes les actions de développement agrosylvopastoral et halieutique et a assuré une lisibilité de la politique du pays dans ce domaine.

    Au bout de 20 ans, échéance fixée par les autorités, la révision de cette loi est engagée, en tenant compte des avis de l’ensemble des parties prenantes.

    En consultant tous les acteurs lors de cette rencontre, il s’agit d’adopter une « approche participative et inclusive », a relevé le gouverneur de Thiès.

    La révision de cette loi intervient dans un contexte marqué par l’avènement d’une agriculture dite moderne, avec les coopératives agricoles qui constituent un « lieu de prédilection de l’industrie agricole », a-t-il relevé.

    Saer Ndao a insisté sur les difficultés liées à l’application des lois, de quelque type qu’elles soient. « On a beau faire des lois, c’est dans l’exécution qu’il y a des difficultés », a-t-il souligné.

    Il considère que « c’est dans les comportements, les attitudes et les aptitudes entre les acteurs qui doivent partager cette loi, qu’il y a des difficultés ».

    Les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont une manifestation des problèmes en question, poursuit-il.

    Le président du comité du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Ndiakhaté Fall, a insisté sur l’importance de ces consultations qui permettent de revisiter la loi d’orientation.

    C’est une façon de les faire « participer activement au processus de développement économique et social du Sénégal, et particulièrement pour l’atteinte de la vision Sénégal 2050 », a-t-il fait valoir.

    Il soutient que l’agriculture au sens large, incluant l’élevage, la pêche et la foresterie sera « le cœur de (la Vision) Sénégal 2050 », le nouveau référentiel des politiques publiques.

    Pour y arriver, il faudra que les paysans puissent participer, « mais surtout prendre conscience de leurs responsabilités », a-t-il estimé.

    BT/ADI/ASG/ADL/BK

  • SENEGAL-LEGISLATION / La révision de la LOASPH doit intégrer des « mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers » (expert)

    SENEGAL-LEGISLATION / La révision de la LOASPH doit intégrer des « mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers » (expert)

    Kaolack, 15 jan (APS) – La révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique (LOASPH) doit intégrer des ‘’mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers’’, dans un processus participatif et inclusif, a indiqué le coordonnateur du projet ‘’Seen Suuf’’.

    ‘’Nous devons nous assurer que la révision de la LOASPH intègre des mécanismes efficaces pour sécuriser les droits fonciers, notamment en engageant un processus participatif et inclusif qui encadre et assure l’appropriation de la loi relative au domaine du foncier rural et son application’’, a notamment déclaré Mamour Dramé.

    M. Dramé intervenait mercredi, à Kaolack, à l’occasion des consultations citoyennes portant sur la révision et l’actualisation de la LOASPH.

    La rencontre de deux jours (15-16 janvier) se tient à la salle des délibérations du conseil départemental de Kaolack. Elle a été présidée par Mamadou Habib Camara, adjoint au gouverneur de cette région chargé du développement.

    Elle a enregistré la présence de 150 participants, dont des représentants d’organisations paysannes, de la société civile, des élus territoriaux.

    Mamour Dramé considère que ‘’pour garantir une participation active et efficace de tous les acteurs’’, il est nécessaire d’’’améliorer les procédures de sécurisation des terres dans nos communes’’.

    ‘’Cela implique de sensibiliser les populations sur la nécessité d’enregistrer et de légaliser leurs droits d’utilisation des terres. (…)’’, a-t-il déclaré. 

    Il a rappelé que la LOASPH a servi de cadre stratégique et réglementaire pour le développement de l’agriculture sénégalaise, depuis près de vingt ans.

    Cependant, elle nécessite aujourd’hui une révision pour mieux répondre aux défis actuels et aux aspirations des communautés, particulièrement celles vivant en milieu rural, a-t-il fait remarquer. 

    Mamour Dramé pense que les contributions des parties prenantes à ces consultations citoyennes sont ‘’cruciales’’ pour affiner et finaliser ce document, afin qu’il puisse répondre au mieux aux besoins de tous les acteurs impliqués dans le secteur.

    ‘’En travaillant ensemble, en tenant compte des défis fonciers et en intégrant les perspectives de tous les acteurs, nous pourrons bâtir une politique agrosylvopastorale et halieutique durable et équitable’’, a-t-il insisté.

    La rencontre va permettre d’aborder la question foncière, qui joue un ‘’rôle déterminant » dans la sécurisation des droits des agriculteurs et des éleveurs ainsi que dans la stabilité de leurs exploitations.

    ‘’La protection juridique de l’accès à la terre est une condition essentielle à la réduction de la pauvreté et de la faim dans les zones rurales’’, a martelé M. Dramé.

    Il a réitéré l’engagement de la coopération allemande, à travers le projet ‘’Seen Suuf’’, à accompagner l’Etat du Sénégal dans sa démarche d’amélioration de la gouvernance foncière, des ressources naturelles et des changements climatiques.

    Le projet Seen Suuf ou Projet d’appui à l’amélioration de la gestion foncière au Sénégal est mis en œuvre par l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ). 

    ADE/ASG/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bientôt six nouvelles classes au collège Ababacar Sy de Tivaoune

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bientôt six nouvelles classes au collège Ababacar Sy de Tivaoune

    Dakar, 15 janv (APS) – Le cours d’enseignement moyen (CEM), Ababacar Sy de Tivaouane (ouest) va obtenir du Japon un don de 44 millions de francs CFA pour la construction et l’équipement de six salles de classe de cet établissement.

    D’une valeur de 67.114 euros, soit environ 44 000 000 de francs CFA, le contrat relatif à ce don a été signé, mercredi, par Wally Sène, principal de l’établissement bénéficiaire, et le conseiller, chef de mission adjoint de l’ambassade du Japon à Dakar, Hirose Shinichi.

    En finançant la construction de six salles équipées chacune de 25 tables bancs dans l’enceinte de l’établissement, le Japon « répond à un besoin, pour ne pas dire une urgence », a déclaré Waly Sène.

    « Premier collège d’enseignement du département de Tivaouane, l’établissement est depuis plusieurs années confronté à un déficit de salles de classe. Ce qui impacte négativement sur les enseignements apprentissages avec un quantum réduit, des effectifs pléthoriques », a ajouté M. Faye.

    Le Japon, par cet appui, « souhaite renouveler les liens d’amitié et de coopération qui l’unissent au Sénégal », a indiqué le conseiller, chef de mission adjoint de l’ambassade nippone.

    Il a précisé que l’appui apporté par son pays au CEM Ababacar Sy de Tivaouane s’inscrit dans le cadre de l’assistance que le Japon apporte aux projets locaux contribuant à la sécurité humaine.

    Hirose Shinichi a ajouté que dans ce cadre, Tokyo s’engage à « fournir l’aide nécessaire pour appuyer les initiatives du peuple sénégalais et encourager une meilleure éducation ».

    ID/SC/ADL/SBS/BK/FKS

  • SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Mbacké : plus de 60 tonnes de produits périmés incinérés

    SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Mbacké : plus de 60 tonnes de produits périmés incinérés

    Mbacké, 15 jan (APS) – Le service départemental du commerce de Mbacké (centre) a procédé mercredi à l’incinération de plus de soixante tonnes de produits impropres à la consommation d’une valeur de 72 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    L’opération organisée à la décharge de  »Bakhiya », dans la commune de Touba, a été dirigée par l’adjoint au préfet de Mbacké, Amadou Sow, en présence du chef de service départemental du commerce, de représentants des commerçants et de forces de défense et de sécurité.

    Ces produits ont été retirés des circuits de distribution des différents marchés, pharmacies et grandes surfaces du département de Mbacké, a expliqué le chef service départemental du commerce de Mbacké, Moussa Sané.

    Il s’agit de produits alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques et d’autres types de produits contrefaits dont une bonne partie a été saisie lors d’évènements religieux organisés dans la circonscription.

    « C’est une saisie extrêmement importante parce que ces produits saisis constituent un véritable problème de santé publique », a souligné l’adjoint au préfet de Mbacké.

    Amadou Sow a salué « le travail remarquable » des agents du service départemental du commerce de Mbacké, tout en appelant les populations à signaler la présence, dans le marché local, de produits dont la date de péremption est dépassée.

    En outre, l’autorité administrative a plaidé pour la mise en place d’un magasin de stockage et le renforcement du personnel du service départemental du commerce pour mieux répondre aux besoins des populations.

    MS/SKS/ADL/BK

  • SENEGAL-JUSTICE / Affaire Flex’Eau à Paos-Koto : les 14 prévenus relaxés par le TGI de Kaolack

    SENEGAL-JUSTICE / Affaire Flex’Eau à Paos-Koto : les 14 prévenus relaxés par le TGI de Kaolack

    Kaolack, 15 jan (APS) – Le Tribunal de grande instance (TGI) de Kaolack (centre) a relaxé, mercredi, les 14 personnes arrêtées lors des manifestations ayant opposé des populations de la commune de Paos-Koto, dans le département de Nioro du Rip à des agents de  »Flex’Eau », a constaté l’APS.

    Vendredi dernier, des agents de cette société en charge de la gestion de l’eau dans la zone rurale de Kaffrine, ont buté sur une forte résistance des populations de cette commune, où ils étaient partis enlever les compteurs d’abonnés qui auraient refusé de payer leurs factures d’eau.

    Face à cette situation, ces agents ont fait appel à la gendarmerie qui a déployé ses agents à Paos-Koto.

    Trente-personnes personnes ont été arrêtées au terme des échauffourées. Les affrontements ont fait plusieurs blessés, dont deux gendarmes légèrement touchés.

    Après l’acheminement des personnes arrêtées à Nioro du Rip, sept d’entre elles ont été libérées, suivies de 13 autres personnes dont des mineurs et des élèves.

    Ce mercredi les 14 autres prévenus ont été jugés pour participation à une manifestation violente, rébellion et outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions.

    Ils ont été finalement relaxés par le TGI de Kaolack.

    ADE/ADL/ASG

  • SENEGAL-PECHE-DIVERS / Saint-Louis : trois pêcheurs portés disparus dans le chavirement d’une pirogue

    SENEGAL-PECHE-DIVERS / Saint-Louis : trois pêcheurs portés disparus dans le chavirement d’une pirogue

    Saint-Louis, 15 jan (APS) – Trois pêcheurs sont portés disparus dans le chavirement d’une pirogue à hauteur de la brèche de Saint-Louis (nord), a appris l’APS du Comité local de pêche artisanale (CLPA), mercredi.

    Le chavirement de deux pirogues survenu au même endroit, samedi, avait fait cinq morts, avait confié à l’APS Mamadou Sarr, chargé de communication du Comité local de pêche artisanale (CLPA). Les occupants d’une des embarcations habitaient Guet-ndar, un quartier de pêcheurs de la commune de Saint-Louis.

    Les deux pirogues ont rencontré des difficultés en traversant la brèche, avait expliqué M. Sarr, soulignant que quatre occupants de l’une d’elles étaient portés disparus. 

    Le corps de l’un des pêcheurs qui étaient à bord de l’autre pirogue a été retrouvé, avait ajouté le chargé de communication du CLPA, précisant que les victimes sont des habitants du Gandiol, un terroir situé au sud de Saint-Louis.

    Mamadou Sarr a déploré le non-respect des instructions du CLPA qui avait fait passer les consignes de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) concernant une houle dangereuse.

    AMD/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-TIC-REGULATION / Serigne Sidy Ahmad Sy « Dabakh » suggère la mise en place d’une autorité de régulation des réseaux sociaux

    SENEGAL-TIC-REGULATION / Serigne Sidy Ahmad Sy « Dabakh » suggère la mise en place d’une autorité de régulation des réseaux sociaux

    Diacksao (Tivaouane), 15 jan (APS) – Le marabout Serigne Sidy Ahmad Sy « Dabakh », fils de Mame Abdou Aziz Sy « Dabakh », ancien khalife des Tidianes, a suggéré aux autorités de mettre en place une autorité de régulation des réseaux sociaux, devenus le « lit d’invectives » contre d’honnêtes citoyens.

    Serigne Sidy Ahmad Sy « Dabakh », s’exprimant lors d’un point de presse avant le gamou de Diacksao, prévu samedi autour du hadith prophétique  »J’ai été envoyé pour parfaire les nobles valeurs », a alerté sur le risque de voir les réseaux sociaux “briser le tissu social », en constituant un “lit d’invectives ». Il a suggéré la mise en place d’une “autorité de régulation des réseaux sociaux ».

    Il a préconisé, pour accompagner cet organe, l’aménagement d’un dispositif réglementaire, pour “protéger les khalifes généraux, qui sont les pères spirituels du Sénégal, avec l’Eglise ». Cela, à l’image des dispositions pénales condamnant les cas d’offense aux plus hautes autorités.

    Avec la bénédiction du khalife général des Tidianes, Diacksao, un village de la commune de Koul, dans le département de Tivaouane (Thiès, Ouest), compte mettre à profit l’évènement religieux de ce samedi, pour “revisiter l’ensemble des valeurs du prophète de l’islam, afin d’en faire une large diffusion’’, a dit le marabout.

    ‘’À propos de l »émigration irrégulière des jeunes, j’invite les autorités, les jeunes et l’ensemble des organisations non gouvernementales à des concertations pour trouver des solutions structurelles pour l’emploi des jeunes », a-t-il poursuivi, déplorant que ce phénomène “continue d’emporter un nombre impressionnant de jeunes Sénégalais ».

    “Cette quête d’un hypothétique eldorado doit cesser, car la série d’accidents se poursuit toujours », insiste Serigne Sidy Ahmed Sy.

    Le marabout a, par ailleurs, plaidé pour la réalisation de la route Pire-Fass-Diacksao et d’une maternité, deux doléances chères aux populations de Diacksao et environs.

    Le seul poste de santé de la localité, date de 2015 et a été construit par la commune de Koul, avec le budget consolidé d’investissement (BCI), sous l’impulsion de son maire Modou Fall. Aujourd’hui, les populations évacuent leurs malades en urgence sur Pire ou Mékhé, relève Abdou Aziz Diop, petit fils de Elhadji Abdou Aziz Sy Dabakh.

    Cette année, la cérémonie officielle du Gamou de Diacksao aura lieu après la prière de Tisbar, la deuxième prière quotidienne musulmane.

    Serigne Sidy Ahmed Sy a invité les chauffeurs à la prudence et les disciples à une “attitude plus conforme à la quête d’une véritable adoration d’Allah ».

    Le staff du marabout a salué la tenue d’une réunion de sécurité au domicile du dignitaire de la famille Sy de Diacksao.

    Au menu de la journée du samedi, des séances de récitation du Saint Coran et de poèmes dédiés au prophète Mohamed (PSL), ainsi que de vulgarisation des enseignements d’El Hadji Malick Sy (1855-1922), figure de l’expansion de l’islam et de la tidjaniya au Sénégal.

    Diacksao est une cité religieuse fondée en 1904, année de naissance de Serigne Abdou Aziz Sy « Dabakh « , ancien khalife des Tidianes rappelé à Dieu en 1997, et dont le nom se confond à ce lieu de retraite qu’il avait choisi pour certains cas de médiation.

    MKB/ADI/OID