Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-FOOTBALL-SOCIAL / Kédougou : les entreprises minières invitées à soutenir les clubs de football

    SENEGAL-FOOTBALL-SOCIAL / Kédougou : les entreprises minières invitées à soutenir les clubs de football

    Kédougou, 14 jan (APS) – Mady Dangniokho, le secrétaire administratif d’Etincelle, une équipe féminine de football de Kédougou, a appelé les entreprises minières basées dans le sud-est du pays à ‘’accompagner’’ les clubs locaux de football.

    ‘’Je voudrais saisir cette opportunité pour exhorter les collectivités locales et les entreprises minières, notamment Endeavour Mining de Sabodala Pettowol Mining Company (PMC) et IamGold Boto, à accompagner les équipes de football de la région de Kédougou‘’, a-t-il lancé.

    Il a lancé cet appel lors de la remise, à l’équipe de football féminine Etincelle, de jeux de loisirs par l’entreprise Kédougou New Vision Services (KNVS).

    ‘’Nous avons réceptionné des jeux de loisirs de la part de KNVS qui joue sa partition pour le développement du football féminin au niveau de la région de Kédougou. Nous pensons qu’il faut mutualiser les moyens dans le domaine du football, surtout féminin pour le rayonnement de la région de Kédougou’’, a déclaré Mady Dangniokho.

    Le matériel sportif a été remis au club Etincelle de Kédougou, en présence du président de la ligue régionale de football, Sadio Cissokho.

    M. Dangniokho a invité la jeunesse de Kédougou à s’impliquer davantage dans la gestion du football féminin.

    ‘’Nous avons un seul club féminin à Kédougou, et aujourd’hui, toute la jeunesse doit le soutenir pour la promotion et le développement du football féminin dans toute la région’’, a-t-il ajouté.

    Il a invité les collectivités territoriales et les entreprises minières de la région de Kédougou à soutenir financièrement Etincelle, ou à travers un sponsoring.

    Etincelle de Kédougou évolue en deuxième division depuis la dernière saison du championnat.

    PID/ABD/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs au menu d’un CRD

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs au menu d’un CRD

    Kaffrine, 14 jan (APS) – La prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs dans la région de Kaffrine (centre) a été au centre d’une réunion, mardi, du comité régional de développement (CRD), qui a regroupé les différents acteurs concernés, a constaté l’APS.

    Libois Diatta, chef du service de la promotion du développement territorial de Kaffrine, rapporteur d’une étude présentée à cet effet, explique que la rencontre vise à amener les collectivités territoriales à mettre en place un ‘’plan d’aménagement harmonieux et durable’’ de leurs terroirs.

    Ce plan d’aménagement doit favoriser une bonne mise en œuvre des dispositions de la règlementation relative au parcours de bétail.

    L’adjointe au gouverneur de Kaffrine, Lala Camara, a recommandé davantage de respect des plans d’affectation et d’occupation des sols et l’implication des associations des chefs des villages, pour qu’ils soient plus alertes face aux conflits entre éleveurs et agriculteurs.

    Mme Camara préconise également la sensibilisation à travers des émissions radios et autres formats de communication communautaire, la délimitation du parcours de bétail et la mise en place de points d’eau pour les éleveurs.

    Le président de la Maison des éleveurs de Kaffrine, Samba Saloum Diallo, a insisté sur l’aménagement des forêts classées avec des forages fonctionnels à l’intérieur afin de faciliter l’abreuvement du bétail.

    Il a aussi mis l’accent sur la réglementation de la transhumance, l’accès au foncier et la nécessité d’affecter davantage d’espaces au cheptel.

    Les agriculteurs ayant pris part à la rencontre proposent l’organisation et la réglementation de la transhumance pour éviter d’éventuels conflits. 

    CTS/ADE/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / A Kaffrine, les hommes appelés à s’impliquer davantage dans la planification familiale

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / A Kaffrine, les hommes appelés à s’impliquer davantage dans la planification familiale

    Kaffrine, 14 jan (APS) – Le représentant du directeur régional de la santé de Kaffrine (centre), Ibrahima Diallo, souhaite plus d’implication des hommes dans la planification familiale pour réduire les décès maternels.

    « Le défi majeur aujourd’hui, pour réduire les décès maternels, c’est l’implication des hommes dans la planification familiale », a-t-il déclaré.

    Il intervenait lors d’une réunion sur la dissémination du Plan stratégique de la santé reproductive maternelle, néonatale, infantile des adolescents, des jeunes et de la nutrition 2024-2028 et du Plan d’action national budgétisé de planification familiale 2024-2028.

    « Les défis sont multiples, mais en ce qui concerne la planification familiale, nous sommes dans une région qui est très spécifique, parce que, dans la plupart du temps, les femmes demandent l’autorisation à leurs maris qui souvent refusent », a relevé Ibrahima Diallo.

    Selon le représentant du directeur régional de la santé de Kaffrine, un autre défi lié à la problématique de la planification familiale dans cette région concerne la fidélisation du personnel spécialisé et la disponibilité, de façon continue, des médicaments et autres intrants.

    Cette rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur en charge du développement, Lalla Camara, en présence des autorités administratives des départements de Malem-Hodar, Birkilane et Kaffrine.

     CTS/ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-ASSURANCE / Ziara de Léona Niassène : les services de l’Etat réaffirment leurs engagements

    SENEGAL-RELIGION-ASSURANCE / Ziara de Léona Niassène : les services de l’Etat réaffirment leurs engagements

    Kaolack, 14 jan (APS) – Les chefs des services régionaux de Kaolack (centre) ont réitéré, mardi, leurs engagements à tout mettre en œuvre pour assurer une bonne organisation de la 113ᵉ édition de la Ziara annuelle de Léona Niassène, prévue le 1ᵉʳ février prochain.

    Ils ont réaffirmé leurs engagements lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) tenue à la salle de conférences de la grande mosquée de Léona Niassène. La rencontre a été présidée par le gouverneur Mohamadou Moctar Watt, en présence du porte-parole de la cité religieuse et des membres du comité d’organisation de l’évènement.

    ‘’Nous avons prêté une oreille attentive aux attentes et doléances déclinées par les membres du comité d’organisation et un certain nombre d’assurances leur a été donné dans le sens de la réussite de cette manifestation extrêmement importante’’, a souligné le gouverneur de Kaolack.

    Du point de vue sécuritaire, dit-il, l’ensemble des diligences seront engagées par le commissaire centrale, Souleymane Ba, en rapport avec le commandant du groupe opérationnel du Groupement mobile d’intervention (GMI) de Kaolack. Elles doivent permettre que toutes les mesures soient mises en œuvre pour une bonne sécurisation de l’évènement

    ‘’La sécurité sera davantage renforcée à l’intérieur des limites de la commune de Kaolack. Au-delà, en matière de sécurité routière, il y aura l’implication de la Gendarmerie, parce que l’ensemble des axes routiers menant à la commune de Kaolack seront également jalonnés par des éléments de la Gendarmerie’’, a assuré Mohamadou Moctar Watt.

    Les participants à cette réunion ont abordé aussi les aspects liés à la santé et aux secours. Concernant ces deux questions, des assurances ont été données, notamment par la direction régionale de la santé, qui mettra en œuvre l’ensemble des mesures idoines pour mettre en place quatre postes médicaux avancés (PMA).

    L’enveloppe de deux millions de francs CFA débloquée pour l’achat de médicaments a été jugée ‘’insuffisante’’ par les membres du comité d’organisation qui souhaitent son augmentation.

    ‘’Pour cette année, nous allons adresser une correspondance à l’autorité ministérielle pour qu’il y ait une révision à la hausse de cette dotation-là’’, a promis le chef de l’exécutif régional.

    Il relève que la seule inquiétude qui a été exprimée concerne l’approvisionnement en eau du quartier de Léona Niassène.

    Il s’agit, selon le gouverneur, d’un problème ‘’assez sérieux’’ lié à la perte d’un forage’’. Selon lui, la qualité de l’eau, très salée, avait pris un ‘’sacré coup’’.

    C’est pourquoi la Sen’Eau a décidé de revoir son schéma de distribution pour que, quelques jours avant le démarrage de l’évènement, l’essentiel de la production soit dirigé vers Léona Niassène et ses environs, afin de satisfaire l’’’énorme besoin’’ en eau de cette ziara.

    ‘’Nous avons bon espoir que les choses se dérouleront tel que nous les attendons et qu’il n’y aura pas de difficultés particulières dans le sens de la réussite de cette ziara’’, a-t-il dit.

     L’autorité administrative a rassuré les membres du comité d’organisation sur les diligences à mettre en œuvre d’ici le 1er février, pour que les manquements éventuels puissent être corrigés.

     Le porte-parole de Léona Niassène, Serigne Cheikh Ahmed Babacar Niass, au nom du Khalife, Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa, a salué la ‘’démarche participative’’ du gouverneur Mohamadou Moctar Watt pour la ‘’bonne tenue’’ de cette réunion préparatoire.

    ‘’Nous sommes rassurés des engagements pris de part et d’autre pour la réussite de cet évènement d’une dimension internationale. L’espoir est permis quant à son bon déroulement. Nous appelons à l’unité du peuple sénégalais et invitons les nouvelles autorités à tenir compte des espoirs placés en elles’’, a-t-il lancé. 

    ADE/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Matam : des transformatrices sensibilisées sur l’hygiène et la sécurité sanitaire du lait

    SENEGAL-ELEVAGE / Matam : des transformatrices sensibilisées sur l’hygiène et la sécurité sanitaire du lait

    Matam, 14 jan (APS) – Des femmes membres de trois groupements d’intérêt économique (GIE) issus des départements de Matam, Kanel et Ranérou ont été sensibilisées, mardi, à l’hygiène et la sécurité sanitaire du lait, dans le cadre du projet ‘’FSIL Chaîne de valeur lait au Sénégal’’.

    « Cette formation fait suite aux analyses de leurs produits laitiers [sur lesquels] des prélèvements avaient été faits’’, a expliqué Younoussa Diallo, chercheur à l’Institut de technologie alimentaire (ITA).

    Il a souligné que l’ITA était venue ‘’partager les résultats de ces analyses avec les transformatrices pour les sensibiliser sur la qualité sanitaire de leurs produits’’  sur lesquels des échantillons avaient été pris. 

    M. Diallo intervenait au cours d’un atelier d’information et de partage avec les acteurs et parties prenantes de la filière lait de la région de Matam.

    Le projet ‘’FSIL Chaîne de valeur lait au Sénégal’’ porte sur le renforcement de la qualité et de la sécurité des produits laitiers, a-t-il rappelé.

    L’ITA, a-t-il expliqué, est partie du constat selon lequel beaucoup d’efforts sont consentis sur les aspects liés à la production, alors que celui ayant trait à la sécurité et à l’hygiène « était le parent pauvre de la chaîne de valeur ».

    « C’est pourquoi le projet a mis l’accent sur ces deux volets pour un peu aider les transformatrices à mieux fournir des produits de qualité aux consommateurs. Les résultats des produits issus de la région et reçus à l’ITA ont montré qu’il fallait outiller les transformatrices, pour qu’elles aient de bonnes pratiques et améliorent la qualité sanitaire des produits », a-t-il soutenu.

    Les participantes sont membres de GIE basés à Ourossogui, Sinthiou Bamambé et Ranérou.

    AT/SKS/ASG

  • SENEGAL- SANTE / Plus de 98.000 cartes d’égalité des chances produites (officiel)

    SENEGAL- SANTE / Plus de 98.000 cartes d’égalité des chances produites (officiel)

    Ziguinchor, 14 jan (APS) – L’Etat du Sénégal a délivré 98.126 cartes d’égalité des chances, a révélé, mardi, à Ziguinchor (sud), le directeur de la promotion de la protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty.

    ‘’Aujourd’hui, l’Etat du Sénégal a produit 98.126 cartes d’égalité des chances articulées à des programmes de filets sociaux telles les bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle et le système de transport », a indiqué M. Faty.

    Il s’exprimait lors d’un comité régional de développement (CRD) axé sur l’installation du comité régional multisectoriel de la gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance de Ziguinchor. La rencontre s’est déroulée en présence de l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du développement, Alsény Bangoura.

    « Avec l’appui des partenaires, tel que le projet d’amélioration de l’accès à l’économie numérique du Sénégal, le Sénégal compte produire à l’horizon 2029, 705. 000 cartes d’égalité des chances ou certificat de handicap », a annoncé Mamadou Lamine Faty.

    Selon lui, « la carte d’égalité des chances est un programme phare d’inclusion du handicap au Sénégal. Elle est instituée par la loi et réglementée par un décret’’.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire officiellement lancée

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire officiellement lancée

    Ndouloumadji, 14 jan (APS) – L’adjoint au gouverneur de Matam en charge du développement, Tafsir Baba Anne, a lancé officiellement, mardi, l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire dans cette région du nord-est, a constaté l’APS.

    « Je me félicite du lancement officiel de l’introduction de l’anglais dans la région de Matam. Nous avons assisté à un cours et avons constaté que les élèves sont très réceptifs. C’est une initiative majeure pour le système éducatif sénégalais », a-t-il dit.

    Tafsir Baba Anne s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de lancement officiel de l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire. La cérémonie a eu lieu à l’école maternelle de Ndouloumadji.

    L’autorité administrative soutient que cette innovation doit « être soutenue », expliquant que les élèves du préscolaire et de l’élémentaire sont ‘’très réceptifs et ont une capacité énorme de mémorisation’’.

    « Il a été choisi, dans chaque inspection d’éducation et de la formation (IEF), 11 classes, dix à l’élémentaire et une au préscolaire. C’est qui fait qu’au total nous avons trente-trois classes dans la région », a précisé l’inspecteur d’académie de Matam, Mamoudou Oumar Guèye.

    Pour les classes choisies dans le maternel, les cours seront dispensés le matin, alors que pour le primaire, ils se dérouleront l’après-midi.

    L’introduction de l’anglais a été également été lancée dans les deux autres IEF de la région de Matam : Kanel et Ranérou.

    AT/ASG

  • SENEGAL-INDUSTRIE-INVESTISSEMENTS / Vers l’accélération de la mise en œuvre de l’agropole centre

    SENEGAL-INDUSTRIE-INVESTISSEMENTS / Vers l’accélération de la mise en œuvre de l’agropole centre

    Diourbel, 14 jan (APS) – La coordonnatrice nationale du Programme national de développement des agropoles du Sénégal (PNDAS), Aïssatou Ndiaye, a proposé mardi la mise en place d’un comité régional de suivi rapproché de l’agropole centre, qui couvre les régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel.

    La mise en place de ce comité de suivi vise à accélérer la mise en œuvre de l’agropole centre, en vue de renforcer le tissu économique de la zone et de créer des emplois, a expliqué Mme Ndiaye.

    S’exprimant à la fin d’un atelier de partage et d’échange organisé à Diourbel sur la mise en œuvre du projet agropole centre, elle a insisté sur le rôle que les agropoles sont appelés à jouer dans la transformation économique du Sénégal.

    Le programme des agropoles vise l’amélioration des conditions de vie des populations et la promotion du secteur privé local, a-t-elle ajouté lors de cet atelier présidé par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Djibril Diop.

    Les autorités administratives des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel, ont aussi pris part à cet atelier, de même que des responsables de services techniques et des élus locaux.

    L’adjoint au gouverneur chargé du développement a invité les investisseurs locaux à s’approprier l’agropole centre pour mieux exploiter les potentialités des régions concernées.

    Djibril Diop s’est félicité de la mobilisation des collectivités territoriales, des services techniques et des organisations communautaires de base (OCB) pour la mise en œuvre de l’agropole centre, qui ambitionne de créer près de 130 mille emplois directs et plus de 200 mille emplois indirects.

    Le financement de l’agropole centre, évalué à 107 milliards de francs CFA, sera dégagé par l’État du Sénégal, la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement et l’agence Belge de développement.

    Une enveloppe de 14,7 milliards FCFA va revenir à la région de Fatick qui sera dotée de plusieurs plateformes agro-industrielles à Mbellacadiao Sokone, Djilor, Mbar et Patar Lia.

    Pour la région de Kaolack, l’agropole centre prévoit des plateformes agro-industrielles à Dya, Médina Sabakh, Mbadakhoune, Taiba Niassène, Nioro, Ngathie Naoudé et Gagnick, pour une enveloppe de 19,26 milliards FCFA.

    À Kaffrine, avec un budget de 14,3 milliards FCFA, il est prévu de mettre en place une plateforme agro-industrielle à Kahi et des plateformes départementales à Ida Mouride, Maka Yopp, Koungueul, Keur Mboucki et Malem Hodor.

    Concernant la région de Diourbel, il sera question de créer la plateforme agro-industrielle de Ndangalma et les plateformes agro-industrielles départementales de Mbacké, Ndoulo, Kael et Toki Gare.

    Chaque plateforme agro-industrielle coûtera un peu plus d’un milliard de francs CFA avec toutes les installations nécessaires.

    MS/BK/ASG

  • SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    Dialakoto (Tambacounda), 14 jan (APS) – Le directeur général de l’Agence d’électrification rurale (ASER), Jean Michel Sène, a mis en service lundi, dans la soirée, un réseau électrique alimentant sept villages de Dialakoto, une commune de l’arrondissement de Missirah, dans le département de Tambacounda.

    L’électrification de ces sept villages s’inscrit dans le cadre d’un programme d’urgence d’un montant de 1 milliard 420 millions francs CFA, a-t-il précisé.

    Ce montant a été ‘’financé par le budget consolidé d’investissement de l’Etat du Sénégal, et par l’ASER à travers l’Agence de redevance d’électrification rurale’’, a-t-il poursuivi.

    Il a précisé que ce budget consolidé d’investissement de l’Etat est destiné à ‘’électrifier 90 villages dont sept villages de la commune de Dialakoto (…) ‘’.

    Jean Michel Sène a salué la mise en service de ce réseau électrique qui entre dans la volonté de l’Etat de corriger les disparités entre les régions dans le domaine de l’électrification rurale.

    ‘’Nous travaillons dans un premier temps à équilibrer cette disparité qui existe entre les régions en terme d’électrification. Notre premier objectif, c’est de travailler dans les villages où le taux d’accès à l’électricité est faible pour les rapprocher de la moyenne nationale‘’, a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que le taux d’accès à l’électricité demeure faible dans la région de Tambacounda.

    ‘’Au niveau national, le taux d’électrification rurale tourne autour de 65%, et la région Tambacounda à un taux d’électrification rurale qui tourne autour de 18%. Donc, vous voyez la disparité qui existe par rapport au niveau national’’, a-t-il indiqué.

    Il a signalé que 594 villages ont été intégrés dans deux projets d’électrification rurale pilotés par l’ASER.

    Selon lui, sur les 2.037 villages que compte la région de Tambacounda, ‘’il n’y a que 386 villages qui sont électrifiés’’. ‘’Au niveau de l’ASER, nous avons deux projets dans lesquels nous avons intégré beaucoup de villages de Tambacounda, car on essaie de prioriser les villages de Tambacounda. On a intégré 594 villages de la région de Tambacounda », a-t-il précisé.

     »Il y a d’autres acteurs comme la Senelec, le PUMA, le PUDC et même l’OMVS qui interviennent dans la région de Tambacounda. Donc, quand tous ces projets iront à leur terme, nous serons à 67%. C’est dire qu’il y a encore des efforts à faire, parce qu’il va rester 723 villages à intégrer dans des projets‘’, a-t-il affirmé.

    Jean Michel Sène a affirmé par ailleurs sa volonté ferme de faire respecter les délais de livraison des infrastructures dans le cadre de l’exécution des projets.

    « Il ne suffit pas seulement d’intégrer des villages, mais il faut travailler à ce que les délais soient respectés, ça c’est un travail qui sera fait au sein de l’ASER en parfaite collaboration avec les entreprises qui exécutent les marchés’’, a-t-il dit.

    ABD/ASG/AB/ADL

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-AGRICULTURE / Foire internationale de Saint-Louis : la contribution de l’OLAC à la souveraineté alimentaire au menu d’un panel

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-AGRICULTURE / Foire internationale de Saint-Louis : la contribution de l’OLAC à la souveraineté alimentaire au menu d’un panel

    Saint-Louis, 14 jan (APS) –  ‘´La contribution de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) à la souveraineté alimentaire au Sénégal : enjeux et perspectives » est le thème phare d’un panel de la 5e édition de la Foire internationale de Saint-Louis, organisée par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de la vieille ville.

     »Nous avons assisté au panel organisé par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Saint-Louis. On a participé à travers une thématique qu’on a abordée sur la contribution de l’OLAC à la politique de souveraineté alimentaire  au Sénégal : enjeux et perspectives », a déclaré, lundi, la directrice de l’OLAC, Diarra Sow, à l’issue du panel.

     »Et qui parle de l’OLAC, sait que nous gérons tout ce qui est mobilisation des eaux de surface. Et qu’on ne peut pas parler d’une agriculture productive sans pour autant avoir une disponibilité de la ressource en eau », a-t-elle ajouté.

    Mme Sow a présenté dans son exposé, les différents projets exécutés par l’OLAC et qui ont pour objectif majeur de participer à la sécurité alimentaire prônée par les nouvelles autorités, notamment dans le référentiel des politiques publiques  »Sénégal vision 2050 ».

    La directrice de l’OLAC, accompagnée d’une forte délégation, a visité quelques stands de cette foire installée au cœur de la place Baya Ndar, ex-place Faidherbe.

    CGD/AMD/AB/SKS/ASG