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  • SENEGAL- SOCIETE-COLLECTIVITES / Le Projet d’accompagnement des déplacés de retour en Casamance lancé officiellement à Ziguinchor

    SENEGAL- SOCIETE-COLLECTIVITES / Le Projet d’accompagnement des déplacés de retour en Casamance lancé officiellement à Ziguinchor

    Ziguinchor, 11 jan (APS) – La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a officiellement lancé, samedi, à Ziguinchor (sud) la phase pilote du Projet d’accompagnement des déplacés de retour en Casamance (PADC), exécuté par le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), pour accompagner le retour des personnes déplacées par le conflit armé dans leurs villages d’origine, a constaté l’APS.

    La phase pilote du Projet d’accompagnement des déplacés de retour en Casamance (PADC), prévu sur la période 2024-2025 , est financé à un coût global de 4.698.000.000 francs CFA.

    « Ce projet vise essentiellement à faciliter la réinstallation de nos compatriotes ressortissants de la Casamance qui ont été contraints par le conflit armé à quitter leur terre, leur maison, et souvent une partie d’eux-mêmes pour préserver leurs familles », a expliqué la ministre.

    Elle s’exprimait en marge de la cérémonie de lancement dudit projet, en présence du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

    Des autorités administratives et territoriales, des chefs de service, des notables, des chefs religieux et un important public, avaient également pris part à la cérémonie.

    « Le PADC vise également à contribuer à l’atteinte des objectifs stratégiques déclinés dans le Plan Diomaye pour la Casamance dont la finalité est, manifestement, la restauration voire le renforcement de l’équité sociale et territoriale favorisant le sentiment d’appartenance à une même nation et à entretenir la flamme de l’unité et de la cohésion nationale », a ajouté Maimouna Dièye.

    Elle a précisé que le PADC s’inscrit dans la continuité et la consolidation des actions du PUMA, initiées entre 2017 et 2023, pour accompagner la réinstallation des familles déplacées, des localités de Bissine, Mahmouda, Effock, Santhiaba Manjaque, Djirack et Youtou dans la région de Ziguinchor et celles de 23 villages, des communes de Djibanar, de Kaour, de Yarang balante et de Simbandi balante dans la région de Sédhiou.

    Maïmouna Dièye a indiqué que pour l’année 2025, le projet cible un total de 992 ménages des régions de Ziguinchor, de Sédhiou et de Kolda.  »Ils seront dotés de matériaux de construction, de latrines, d’équipements d’allègement de travaux et d’aménagement de périmètres maraichers et agricoles pour le développement d’activités génératrices de revenus, notamment à travers l’agriculture et des activités connexes », a-t-elle ajouté.

    « En somme, a-t-elle dit, le projet vise à contribuer au relogement des populations déplacées de retour par la fourniture de matériaux de construction d’habitats permanents, l’accès à des soins de santé de qualité, à l’eau potable, à la scolarisation, à la pratique de cultures vivrières et à l’écoulement de leurs produits, à l’accès aux services numériques et téléphoniques ainsi que le désenclavement, à travers la construction de pistes ».

    Maïmouna Dièye,  a souligné que les populations qui sont en train de revenir dans leurs localités respectives après des années d’absence, peuvent se sentir rassurées grâce aux activités du PADC dont la phase Pilote 2024-2025, est doté d’un financement total de quatre milliards six cent quatre-vingt-dix-huit millions (4 698 000 000) francs CFA.

    Elle a rappelé que ledit projet est né de la vision du chef de l’Etat qui a mis en place un plan ambitieux pour la Casamance, dénommé « le Plan Diomaye pour la Casamance », adopté  en conseil interministériel le 8 octobre 2024, pour un coût global de 53 milliards 629 millions  248 mille 187 FCFA.

    La ministre de la Famille et des Solidarités a en outre rappelé que  « le conflit casamançais a entrainé la désertion de nombreuses localités de cette partie du Sénégal avec des populations déplacées qui ont trouvé refuge dans d’autres contrées à l’intérieur du pays ou dans des localités des pays voisins ».

    « Suite à l’amélioration considérable des conditions de sécurité dans la zone, beaucoup d’entre elles (parfois absentes depuis plusieurs décennies) ont décidé de revenir sur leurs terres d’origine », a salué Maïmouna Dièye.

    La ministre de la Famille et des Solidarités a procédé à cette occasion à la réception de matériaux de construction d’habitats pour 133 ménages déplacés de retour à Ziguinchor et à la remise de trois ambulances médicalisées dont une pour l’Hôpital de la Paix de Ziguinchor, une pour la commune de Djibidione (région de Ziguinchor) et une autre pour la commune de Diaobé Kabendou (région de Kolda).

    La coordinatrice nationale du PUMA, Dr Ndeye Marième Samb, a indiqué que ce projet d’accompagnement, sincère s’inscrit dans  »la rubrique action humanitaire et de secours du PUMA ».

    « La composante réinstallation des personnes déplacées est d’un coût global à 4 milliards 698 millions de francs CFA. Nous comptons la dérouler avec des partenaires comme entre autres l’ANRAC , le comité régional de pilotage qui regroupe l’ensemble des administrations territoriales des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, les ONG , les communes concernées bref, l’ensemble des acteurs territoriaux », a-t-elle précisé.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    MNF/AB/MK

  • SENEGAL-RELIGION-ISLAM / Kaolack : le Gamou annuel de Taïba Niassène aura lieu le 18 janvier prochain (porte-parole)

    SENEGAL-RELIGION-ISLAM / Kaolack : le Gamou annuel de Taïba Niassène aura lieu le 18 janvier prochain (porte-parole)

    Kaolack, 11 jan (APS) – Le Gamou (pèlerinage) annuel de Taïba Niassène (centre), un événement religieux commémorant la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, dit Baye Niass (1900-1975), se tiendra le 18 janvier prochain, a-t-on appris du porte-parole du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé.

     »Cet évènement religieux, qui commémore la naissance de Baye Niass, doit être une occasion pour retourner aux enseignements du saint Coran et aux recommandations du prophète de l’Islam, comme enseigner par le guide de la Faydatou Tidjania », a dit vendredi le guide religieux Cissé, par ailleurs imam de la Grande mosquée de Médina Baye, lors d’un point de presse organisé en prélude de cet événement.

    Il a expliqué à cette occasion le sens et l’importance du Gamou annuel de Taïba Niassène, deuxième évènement religieux le plus important des disciples de la Faydatou Tidjania, un mouvement religieux porté sur les fonts baptismaux par El Hadji Ibrahima Niass.

     »Ce Gamou, sera célébré sous l’égide du khalife de la Faydatou Tidjania, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass. Il sera également un moment de dévotion, de promotion des bons comportements humains, de lecture du Coran et de rappel de la vie et l’œuvre du fondateur de Médina Baye », a indiqué l’imam.

    En perspectives des préparatifs de cet évènement religieux de dimension internationale, l’adjoint au gouverneur de Kaolack, chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, avait présidé, le 23 décembre dernier, un comité régional de développement (CRD) avec la participation des responsables du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF).

    ADE/MK/AB

  • SENEGAL-BUDGET-PLAIDOYER / Plaidoyer pour l’implication de la société civile dans l’élaboration budgétaire des structures publiques

    SENEGAL-BUDGET-PLAIDOYER / Plaidoyer pour l’implication de la société civile dans l’élaboration budgétaire des structures publiques

    Saly, 11 jan (APS) – Plusieurs acteurs de la société civile, des partenaires techniques et financiers ont plaidé à Saly (ouest), pour l’implication de la société civile au processus d’élaboration et de gestion budgétaire des structures de l’Etat, a constaté l’APS.

     »Nous avons noté que le public, les acteurs de la société civile ne sont pas impliqués suffisamment dans la gestion budgétaire, tant dans l’élaboration, l’exécution, que dans le contrôle », a souligné Cheikh Tidiane Cissé, directeur des programmes de l’ONG 3D.

    M. Cissé participait vendredi à un séminaire sur la méthodologie de l’enquête sur le budget ouvert (EBO).

     »Malgré les efforts du Sénégal pour améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques, il y a encore beaucoup de défis qui se présentent (…), en matière de participation du public au processus d’élaboration du budget, de mise en œuvre du budget, y compris les aspects liés aux discussions avec les populations », a relevé Mamadou Mansour Diagne, responsable des composantes à l’USAID, du projet appui finances publiques.

     »La gestion du budget doit être ouverte au public, pour qu’il puisse participer au processus budgétaire pour plus de transparence », a insisté Cheikh Tidiane Cissé.

    Selon lui, au-delà des « efforts » consentis par l’État, le budget ouvert  »reste à être institutionnalisé ».

    Un défi qui se pose d’autant plus que « le Sénégal s’est engagé sur les directives de l’Uemoa pour que la participation citoyenne constitue un élément important dans le code de transparence », a-t-il poursuivi.

    L’Enquête sur le budget ouvert (OBS) est une évaluation mondiale indépendante menée tous les deux ans par l’International Budget Partnership (IBP), pour jauger la transparence, la participation publique et la surveillance budgétaire des gouvernements.

    Selon Mamadou Mansour Diagne, la société civile sénégalaise a mené des plaidoyers dans le secteur des finances publiques, pour pousser nos gouvernants à s’ouvrir à des discussions en vue de sa participation à l’élaboration du budget.

    DOB/ADI/MK/AB

  • SENEGAL-GAMBIE-ARMEES-COOPERATION / Kolda : clôture de la deuxième patrouille conjointe des armées sénégalaises et gambiennes

    SENEGAL-GAMBIE-ARMEES-COOPERATION / Kolda : clôture de la deuxième patrouille conjointe des armées sénégalaises et gambiennes

    Kolda 11 jan (APS) – La deuxième patrouille mixtes conjointe des armées Sénégalaises et Gambiennes organisée le long des localités situées de part et d’autre de la frontière entre les deux pays, a pris fin vendredi à Vélingara, dans la région de Kolda, a-t-on appris du colonel Théodore Adrien Sarr, commandant de la zone militaire numéro 6.

     »Nous avons eu l’occasion de célébrer la clôture de la deuxième patrouille conjointe entre les forces armées sénégalaises et gambiennes, le long de la frontière entre les deux pays. Ces patrouilles, ont été également, l’occasion de mettre en œuvre le concept de sécurité collaborative qui a permis aux forces des deux pays, d’entrer en action dans les localités, à la frontière des deux pays »,  a déclaré le commandant de la zone militaire numéro 6.

    Il a magnifié l’organisation de ces patrouilles conjointes, le long de la frontière, une occasion qui a permis aux forces armées sénégalaises et gambiennes de visiter des villages et d’assurer la sécurité des populations.

     »La sécurité, est l’œuvre certes des forces de défense et sécurité mais reste aussi l’œuvre des populations », a-t-il rappelé, soulignant que ces patrouilles ont procuré, un sentiment de  »satisfaction totale » à la fin de la mission conjointe.

    Tirant un bilan satisfaisant de ces patrouilles militaires, le commandant de la zone militaire numéro 6, a exprimé son souhait d’élargir ces patrouilles conjointes à toutes les forces de défense et de sécurité des deux pays. 

    Il a indiqué en outre que des kits sanitaires ont été offerts aux populations frontalières.

    Les responsables des forces armées des deux pays ont réaffirmé à cette occasion leurs engagements de traduire en acte sur le terrain la volonté des plus hautes autorités sénégalaises et gambiennes.

    MG/AB/MK

  • SENEGAL-SOCIETE-SOCIAL / Crue du fleuve Sénégal : des kits scolaires et des denrées alimentaires offerts aux sinistrés de Guédé village

    SENEGAL-SOCIETE-SOCIAL / Crue du fleuve Sénégal : des kits scolaires et des denrées alimentaires offerts aux sinistrés de Guédé village

    Guédé village, 11 jan (APS) – La Fondation Marie Louise Mimran a offert, des denrées alimentaires et des kits scolaires d’une valeur de trois millions cinq cent mille francs CFA à des habitants de la commune de Guédé village, impactés par le débordement du fleuve Sénégal, en septembre dernier, a constaté l’APS.

     »Consciente des épreuves que traversent les populations lors de ces circonstances difficiles, la Fondation Marie Louise Mimran, portée par la Compagnie sucrière sénégalaise(CSS) a voulu manifester sa solidarité en apportant un don composé de denrées alimentaires et des kits scolaires aux populations victimes de la crue du fleuve Sénégal »,  a déclaré le représentant de la Fondation, Aby Houreyrata Dia, lors de la cérémonie de remise de cette donation.

     »Ce don est une occasion pour la Fondation, de répondre concrètement aux besoins essentiels des familles contraintes d’abandonner leurs domiciles et qui se retrouvent, aujourd’hui, sans ressource à cause de la montée des eaux du fleuve », a-t-il ajouté.

    Il a rappelé que la Fondation Marie Louise Mimran accorde une place particulière à l’éducation des enfants.  »C’est pour cela que des fournitures d’une valeur de 500 000 francs CFA ont été offertes aux élèves », a-t-il indiqué.

    Ce geste, selon M Dia, s’inscrit dans l’engagement constant de la Fondation MLM à  »soutenir les populations vulnérables et à les réconforter face à certaines situations pénibles qui surviennent dans leur vie quotidienne ».

    Thierno Mamadou Guèye, conseiller municipal à Guédé village, s’est réjoui de cet élan de solidarité dont cette fondation a fait montre et appelle ses responsables à perpétuer ces actions allant dans ce sens.

     »Ce don de la Fondation Marie Louise Mimran vient à son heure, nous l’apprécions à sa juste valeur et nous invitons ses responsables à nous accompagner davantage », a-t-il plaidé.

    OG/AT/MK

  • SENEGAL-SANTE-EVALUATION / Gestion des pandémies : le Sénégal « mieux outillé » qu’en 2023 pour réagir à des situations sanitaires exceptionnelles (officiel)

    SENEGAL-SANTE-EVALUATION / Gestion des pandémies : le Sénégal « mieux outillé » qu’en 2023 pour réagir à des situations sanitaires exceptionnelles (officiel)

    Saly, 11 jan (APS) – Le directeur de la Santé Ousmane Cissé a déclaré que le Sénégal est en ce moment « mieux outillé » qu’en 2023, pour faire face à des situations sanitaires exceptionnelles, ayant obtenu des scores supérieurs ou égaux aux recommandations de l’OMS relatives aux 19 indicateurs du Règlement sanitaire international (RSI).

    ‘’ Par rapport à 2023, nous sommes mieux outillés actuellement pour répondre à des situations sanitaires’’ , a dit Ousmane Cissé, vendredi à Saly (Ouest) .

    Le directeur de la Santé au ministère de la Santé et de l’Action sociale présidait la cérémonie de clôture d’un atelier d’évaluation annuelle multisectorielle des progrès du Règlement sanitaire international (RSI), selon l’outil e-SPAR au Sénégal.

    Cette rencontre s’est déroulée du lundi au vendredi, avec la participation de divers acteurs de la santé.

    L’outil e-SPAR compte 15 capacités et environ 35 indicateurs, dont 15 sur les 19 que contient le Règlement sanitaire international.

    ‘’Il y a des progrès, dans la mesure où l’OMS recommande d’avoir au minimum le score 3 [ sur une note variant de 1 à 5] et nous avons deux indicateurs de niveau 5, et 6 de niveau 4 et environ 11 de niveau 3’’, s’est félicité l’officiel.

    M. Cissé s’est réjoui ‘’des progrès qui ont été faits sur l’ensemble des éléments appréciés’’, toutefois, il précise qu’il reste ‘’d’autres progrès à faire encore pour qu’il n’y ait plus d’indicateurs de niveau 2, voire 3’’.

    ‘’Il y a des perspectives, avec un plan d’action pour booster les indicateurs qui sont au niveau 1 et 2 surtout au niveau 3 pour qu’à l’évaluation de 2026 que nous ayons moins d’indicateurs de niveau 1 et 2’’, a-t-il renseigné.

    DOB/ADI/AB

  • SENEGAL SOCIETE-MIGRATIONS / Kolda : les comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière installés

    SENEGAL SOCIETE-MIGRATIONS / Kolda : les comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière installés

    Kolda, 11 jan (APS) – Le contrôleur général de police, Modou Diagne, secrétaire permanent du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière, a procédé, vendredi, à Kolda (sud), à l’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière, dont le but est de permettre aux acteurs déconcentrés de participer à l’effort de lutte.

     »Nous sommes à Kolda pour procéder à l’installation des comités régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière (…) dans la volonté de territorialisation de la lutte contre la migration irrégulière afin de permettre à tous les acteurs déconcentrés de participer à cette lutte », a déclaré M. Diagne lors de la cérémonie d’installation.

    ce vendredi à Kolda (Sud) , Modou Diagne contrôleur général de police et secrétaire permanent du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière.

     »L’immigration irrégulière a démarré depuis plus d’une vingtaine d’années et a causé beaucoup de pertes en vies humaines chez la population, particulièrement les jeunes et maintenant les femmes et les enfants. Et, c’est pour apporter des réponses à ce fléau que les autres autorités ont mis en place ce cadre pour coordonner l’ensemble des actions de ces ministères et structures ayant pour compétence la surveillance de nos frontières », a t-il expliqué.

     »La lutte contre ce phénomène, a-t-il justifié, est la raison pour laquelle nous avons décentralisé les actions vers les régions ».

    M. Diagne a indiqué que  »pour  mettre en œuvre ces activités sur le terrain, une stratégie nationale a été élaborée et validée par les autorités et un plan d’action opérationnel triennal est assorti à cette stratégie pour aller vers la réduction drastique du fléau d’ici 2033 ».

     » Il y a aussi des plans opérationnels triennaux qui visent cinq axes concrets , la prévention ,la sensibilisation , l’accompagnement et la réinsertion des migrants de retour , la gestion de nos frontières , la répression », a-t-il ajouté, précisant que  » l’accent sera mis sur la prévention  et la sensibilisation pour donner la bonne information aux jeunes ».

    Le secrétaire permanent du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière a par ailleurs insisté sur nécessité de  »la qualification des jeunes à travers le développement d’activités de formation ».

    La région de Kolda est considérée comme étant une des régions pourvoyeuses de candidats à cette aventure périlleuse.

    MG/SKS/MK/AB

  •  SENEGAL-SANTE / Sédhiou : 115 cas d’hydrocèle confirmés pris en charge lors d’un camp de chirurgie gratuite

     SENEGAL-SANTE / Sédhiou : 115 cas d’hydrocèle confirmés pris en charge lors d’un camp de chirurgie gratuite

    Sédhiou, 11 jan (APS) – Cent quinze cas d’hydrocèle confirmés ont été pris en charge lors d’un camp de chirurgie gratuite de deux jours, organisé au centre hospitalier régional de Sédhiou, Amadou Tidiane Ba, pour faciliter l’accès aux soins des personnes souffrant de cette maladie, a indiqué son directeur, Ousmane Seck Dame.

    Organisé en en collaboration avec le Programme national d’élimination de la filariose lymphatique et de l’onchocercose du ministère de la Santé et de l’Action sociale, ce camp, a permis de consulter, jeudi et vendredi, environ 460 patients, dont 115 cas confirmés pris en charge, a dit le directeur du centre hospitalier régional de Sédhiou. 

     »Les cas de malades confirmés sont entièrement pris en charge dans ce camp chirurgical. Et au-delà de ce camp, leur prise en charge se poursuivra jusqu’à la fin de ce mois. Nous voulons à travers cette initiative toucher un maximum de personnes atteintes de la filariose lymphatique », a-t-il ajouté.

    Ousmane Seck Dame a estimé que cette initiative est un pas important vers un avenir plus sain pour les habitants de Sédhiou et montre l’engagement des autorités sanitaires à combattre les maladies tropicales négligées.

    Gayo Sy, coordonnateur du Programme national d’élimination de la filariose lymphatique et de l’onchocercose, a magnifié l’organisation de ce camp de chirurgie gratuite, initié pour traiter les cas d’hydrocèle liés à la filariose lymphatique.

     »Cette initiative vise à améliorer la prise en charge des cas d’hydrocèle et à réduire la morbidité associée à cette maladie handicapante », a-t-il indiqué, précisant que la lutte contre  »la filariose lymphatique est un long processus, impliquant la recherche et l’identification des cas au sein des ménages pour une prise en charge appropriée ».

    Il a indiqué que cette maladie, transmise par le moustique anophèle, est souvent associée aux zones endémiques de paludisme et peut être difficile à diagnostiquer à ses débuts.

     »Les adultes, les adolescents et les jeunes âgés de 18 à 20 ans sont les plus fréquemment touchés par cette maladie, bien que des cas chez des enfants de 7 à 8 ans aient également été diagnostiqués », a-t-il ajouté.

    M. Sy a rappelé que le principal objectif de ce programme est d’éliminer les maladies liées à la filariose lymphatique en trois étapes, notamment, interrompre la transmission, prendre en charge le vecteur et traiter les cas de morbidité liés à la maladie.

    Une hydrocèle est un accumulation de liquide dans la vaginale, la poche entourant les testicules. Elle peut être bénigne ou pathologique, et nécessite une chirurgie pour la traiter.

    OB/AB/MK

  • SÉNÉGAL-RELIGION-VISITE / Malick Ndiaye rend visite à la famille Al Kountiyou de Ndiassane

    SÉNÉGAL-RELIGION-VISITE / Malick Ndiaye rend visite à la famille Al Kountiyou de Ndiassane

    Ndiassane, 11 jan (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, a rendu visite, vendredi, à la famille Al Kountiyou de Ndiassane (Thiès, Ouest), un foyer religieux de la confrérie khadre situé à 4 km de Tivaouane.

    En compagnie d’une délégation de parlementaires, le président de l’Assemblée nationale a été reçu par le porte-parole de la famille Al Kountiyou, Khalifa Ababacar Kounta.

    A Ndiassane, le président de l’Assemblée nationale Malick Ndiaye a sollicité des prières pour la réussite du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, du premier ministre Ousmane Sonko et des membres de l’institution qu’il dirige, dans leurs missions respectives.

    Il a également demandé des prières pour le Sénégal, soulignant par la même occasion, le rôle de Ndiassane dans la stabilité qui caractérise le pays sur l’échiquier mondial.

    L’ancien cadre de Eramet Grande Côte, société exploitant des sables minéralisés dans le département de Tivaouane, a noté qu’après une rude quête du pouvoir, la gestion du régime actuel augure des « lendemains meilleurs pour le Sénégal ».

    Khalifa Ababacar Kounta, a au nom du Khalife Cheikh Sidy Moctar Kounta, remercié Malick Ndiaye pour cette visite jugée  »historique ».

    Selon lui, Malick Ndiaye a connu cette famille religieuse avant d’occuper la posture de deuxième personnalité de l’Etat du Sénégal.

    Il a noté que le Khalife de Ndiassane Cheikh Sidy Moctar Kounta le considérant comme son propre fils, a regroupé tous les membres de la famille du fondateur de Ndiassane Cheikh Bouh Kounta, pour partager avec eux cet honneur qui leur est fait.

    Khalifa Ababacar Kounta a par ailleurs formulé des prières pour que la mission de Malick Ndiaye à la tête de l’assemblée nationale durant cette 15-ème législature, connaisse un « total succès ».

     

    MKB/ADI/MK/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-GENRE / L’Académie de Thiès affiche un « fort taux » de scolarisation des filles (responsable)

    SENEGAL-EDUCATION-GENRE / L’Académie de Thiès affiche un « fort taux » de scolarisation des filles (responsable)

    Thiès, 10 jan (APS) – L’Académie de Thiès a un « fort taux » de scolarisation des filles, autant en zone rurale qu’en zone urbaine, a indiqué, vendredi, sa secrétaire générale Ndéye Khady Sow Diop.

    « Dans la région de Thiès, autant en zone rurale qu’en zone urbaine, les parents inscrivent maintenant massivement les filles à l’école », a renseigné, vendredi, la secrétaire générale de l’Inspection d’académie (IA) de Thiès, Ndèye Khady Sow Diop.

    ‘’Globalement, nous sommes une académie à fort taux de scolarisation des filles, avec un effectif assez élevé », a dit Khady Sow Diop à l’APS, au lendemain de la journée nationale de la scolarisation des filles.

    Citant le rapport national sur l’éducation (RNSE) de 2023, elle note que le taux brut de préscolarisation des filles est de ‘’23%’’ à Thiès, contre ‘’21,2%’’ au niveau national.

    A l’élémentaire, le taux de promotion des filles est de ‘’88,2%’’, le taux de redoublement de ‘’3,4%’’ et le taux d’abandon, de ‘’8,4%’’, dans l’Académie de Thiès.

    Au niveau du moyen, poursuit-elle, le taux de promotion chez les filles est de ‘’80%’’, celui de redoublement de ‘’8,4%’’ et le taux d’abandon, de  »11,6%’’.

     »Enfin, le secondaire enregistre un taux de promotion des filles de 72,5%, un taux de redoublement de 17,1% et un taux d’abandon de 10,4%’’, a détaillé Mme Diop.

    Elle explique cette évolution notée dans l’éducation des filles, par toute une politique qui a été mise en œuvre.

    ‘’Il y avait d’abord le programme de l’accès de tous et toutes, à l’école, pour qu’il y ait plus d’équité et d’égalité », à un moment où le constat était que « les parents inscrivaient à l’école plus de garçons que de filles », a relevé Mme Diop.

    L’inscription des filles était devenue « prioritaire » avec cette initiative d’accès universelle à l’éducation, dont la scolarisation des filles était un « programme-phare », a-t-elle dit.

    A cela, s’ajoutent les bureaux genre et les cellules genre, mis en place dans les établissements, ainsi qu’un programme de sensibilisation des parents aux enjeux de l’éducation des filles.

    Grâce à tous ces programmes, « le pari de l’accès à l’éducation des filles est gagné », dit-elle, déplorant le fait que leur maintien  »pose problème ».

    Mme Diop a relevé que même si les filles réussissent et « sont devant » dans les classes, en termes de qualité de l’admission, ‘’ce sont les garçons qui prennent le dessus’’.

    Il relève, par exemple, que sur les 10 meilleures élèves de l’IEF de Thiès, « il y a plus de garçons ».

    Elle impute cette situation aux mariages dits précoces, surtout en zone rurale.
    Célébrées à ‘’16 ans, 17 ans ou 18 ans, au mieux dès l’obtention du bac », ces unions « impactent sur le maintien, les résultats des filles à l’école’’, a-t-elle dit.

    BT/ADI/ASG/OID