Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-MEDIAS-AMBITIONS / L’APS veut mettre le maillage territorial au service de l’information régionale (DG)

    SENEGAL-MEDIAS-AMBITIONS / L’APS veut mettre le maillage territorial au service de l’information régionale (DG)

    Kaolack, 9 jan (APS) – Le maillage territorial est un  »avantage comparatif » que l’Agence de presse sénégalaise peut mettre au service de l’information régionale par une amélioration de la qualité de ses productions, a indiqué, jeudi, à Kaolack (centre) le directeur général de cette entreprise de média publique, Momar Diong.

    ‘’L’APS a ce dont beaucoup d’organes de presse ne dispose pas et qui constitue un avantage comparatif. Son maillage du territoire national et la disponibilité de bureaux régionaux partout au Sénégal doivent être mis à profit pour davantage mettre l’accent sur l’information régionale à travers des productions de qualité, qui vont au-delà d’un simple compte-rendu’’, a-t-il notamment déclaré.

    Installé dans ses nouvelles fonctions de directeur général de la SN-APS, il y a deux mois, M. Diong a entamé une visite de prise de contact avec les services relevant de sa responsabilité dans les régions de Thiès, Louga, Saint-Louis, Diourbel, Kaolack et Fatick.

    Il a d’abord visité le bureau régional de la SN-APS avant de s’entretenir avec le gouverneur de la région, de la Kaolack, Mohamadou Moctar Watt.

     »Nous comptons beaucoup sur votre appui, votre collaboration et votre éclairage. Ce qui nous permettra d’être toujours au top par rapport au traitement de l’information’’, a dit Momar Diong en s’adressant à l’autorité administrative.

    Se disant ‘’honoré’’ de cette visite de courtoisie, le gouverneur a prié pour la réussite de la mission du DG de la SN-APS à la tête de cette structure, estimant que c’est une ‘’excellente démarche’’ initiée par ce dernier, qui a voulu s’enquérir des conditions de travail de ses collaborateurs à l’intérieur du pays.

    Mohamadou Moctar Watt a salué la ‘’franche collaboration et la disponibilité ’’ des agents de l’APS.

    ‘’Aujourd’hui, le traitement de l’information dans ce pays pose véritablement problème, parce que nous avons, peut-être, une nouvelle génération de journalistes ou de gens qui se réclament comme tel et qui ont une certaine vision ou compréhension dans le traitement de l’information’’, a relevé M. Watt.

    Pour le gouverneur de Kaolack, il y a ce qu’on appelle la déontologie qui est propre à toutes les corporations, mais l’éthique, elle, est personnelle à chaque individu.

    ‘’Nous ne voulons pas d’ un traitement partisan de l’information, mais souhaitons que les informations soient rendues fidèlement’’, a-t-il fait savoir.

    M. Watt a relevé un  »contexte extrêmement difficile » où le sensationnel l’emporte sur le reste, avec l’irruption du numérique qui favorise le fait que chaque citoyen peut prétendre être une source d’informations.

     »Il vous [les journalistes] appartient de vous adapter par rapport à cette situation », a-t-il insisté.

    ADE/SBS/SKS/OID/ABB

  • SENEGAL-MIGRATION / Emigration irrégulière : aucun départ enregistré à Mbour depuis le 5 novembre (préfet)

    SENEGAL-MIGRATION / Emigration irrégulière : aucun départ enregistré à Mbour depuis le 5 novembre (préfet)

    Mbour, 9 jan (APS) – Le préfet du département de Mbour (ouest), Amadou Diop, a révélé, jeudi, que depuis le 5 novembre dernier, aucun départ de migrants irréguliers n’a été enregistré dans cette circonscription administrative.

    L’autorité préfectorale a noté, pour s’en féliciter, que « depuis le 5 novembre dernier, aucun départ n’a été enregistré dans le département de Mbour ».

    Amadou Diop présidait une réunion du Comité départemental de développement (CDD), marquant le démarrage des activités du Comité départemental de lutte contre l’émigration irrégulière, installé le 3 octobre dernier par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    « Cette rencontre avait pour but d’échanger sur ce qui a été fait depuis le 3 octobre, en termes de sensibilisation et d’arrestations », a expliqué le préfet.

    Il a évoqué « beaucoup de cas de départ déjoués depuis le chavirement de la pirogue de migrants au large de Mbour au mois de septembre dernier ».

    « C’est une bonne nouvelle, mais nous ne dormons pas aussi sur nos lauriers », a-t-il relevé, invitant les acteurs à « intensifier la sensibilisation auprès des populations ».

    Selon lui, plus de 150 candidats à l’émigration irrégulière ont été arrêtées à Mbour, entre octobre et novembre 2024.

    « Depuis le 3 (octobre), vous l’avez remarqué, plus de 150 personnes, candidats à l’émigration irrégulière ont été arrêtées, la majorité constituée d’étrangers mais aussi d’enfants mineurs », a dit Amadou Diop.

    Le département de Mbour, considéré comme une des principales zones de départ de migrants du pays, a été le théâtre, en septembre dernier, du naufrage d’une pirogue, causant au moins 46 morts.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Diourbel affiche un taux brut de scolarisation des filles plus important que celui des garçons

    SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Diourbel affiche un taux brut de scolarisation des filles plus important que celui des garçons

    Diourbel, 9 Jan (APS) – Le taux de scolarisation des filles est beaucoup important que celui des garçons dans les différents ordres d’enseignement de la région de Diourbel (centre), a t-on appris du Secrétaire général de l’Inspection d’académie, Modou Ndiaye.

    Dans un entretien avec des journalistes, M. Ndiaye a indiqué que le taux brut de scolarisation des filles plus important à tous les niveaux que celui des garçons.

    De même a-t-il poursuivi, l’indice de parité est en faveur des filles dans tous les ordres d’enseignement (préscolaire, élémentaire, au moyen et au secondaire).

    Pour Modou Ndiaye, cela prouve à suffisance qu’il y a des efforts importants qui sont en train d’être fait pour l’accès des filles à l’école mais également à leur maintien.

     »En dépit des facteurs et autres pesanteurs sociaux notamment, la pauvreté les mariages et les grosses précoces, les autorités académiques de la région sont en train de mener un travail de sensibilisation pour promouvoir l’éducation des filles », a-t-il assuré.

    Le secrétaire général de l’inspection d’académie de Diourbel a également salué le travail des organisations non gouvernementales et autres programmes qui accompagnent les filles dans la mise à disposition de serviettes hygiéniques, de fournitures et des frais de scolarité.

     »Conformément aux orientations de la tutelle, des observatoires de la vulnérabilité à la déperdition scolaire sont installés dans les écoles pour détecter et accompagner les éleveurs notamment les filles en difficultés », a fait savoir Modou Ndiaye.

    De plus, a-t-il souligné, l’inspection d’académie a instruit les chefs d’établissements à instaurer des observatoires de l’excellence qui visent à mettre l’accent sur l’accompagnement des filles dans les séries scientifiques.

    MS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / A Kolda, le maintien des filles à l’école reste un défi, selon une responsable de l’IA

    SENEGAL-SOCIETE / A Kolda, le maintien des filles à l’école reste un défi, selon une responsable de l’IA

    Kolda, 9 janvier (APS) – L’éducation et le maintien des filles à l’école restent un défi majeur dans la région de Kolda (Sud) face à l’existence d’un certain nombre de facteurs socioculturels, a soutenu, jeudi, la responsable du bureau genre à l’Inspection d’Académie, Awa Kandé Diao.

     »Nous sommes dans une région où l’éducation des filles et leur maintien à l’école restent un défi. Il y a des facteurs socioculturels qui constituent des obstacles, mais nous ne baissons pas les bras car notre objectif c’est d’avoir une société avec une éducation inclusive dans un environnement sain », a déclaré Mme Diao.

    Elle s’exprimait ainsi à l’occasion de la journée nationale de l’éducation des filles, célébrée ce jeudi.

     »Nous devons tous nous battre pour atteindre l’objectif du maintien des filles à l’école qui certes un défi à relever surtout face aux nombreux obstacles que sont les mariages et grossesses précoces, les tâches domestiques et également les problèmes de tutorat que rencontrent les jeunes surtout après la réussite pour le cycle moyen secondaire », a t-elle souligné.

    La responsable du bureau genre à l’IA de Kolda a également relevé  »la faiblesse dans l’accès des filles aux filières scientifiques, techniques et professionnelles et aux outils de communication ».

    « Nous avons des défis systématiques à relever et qui peuvent être des obstacles pour l’éducation de nos filles. Il y a la faiblesse de l’accès des filles aux filières scientifiques, techniques, professionnelles et les outils de la communication avec le phénomène de l’intelligence artificielle. Ce sont des domaines qui  peuvent être des clés pour l’autonomisation et l’intégration des filles dans ce monde en pleine mutation technologique », a  t-elle indiqué.

    Mme Diao a invité à une prise de conscience collective des acteurs de l’éducation pour gagner le pari de l’éducation et du maintien des filles à l’école.

    « Nous devons davantage unir nos efforts et avoir une prise de conscience collective mais surtout mener des actions concertées entre différents acteurs de l‘éducation pour gagner le pari du maintien des filles à l’école sans obstacles. L’’éducation des filles n’est pas seulement un droit fondamental mais  elle participe à atteindre l’objectif d’un développement durable dans nos pays », a t-elle souligné.

    MG/SKS/OID

  • SENEGAL-TRANSPORTS-FORMATION / Birkelane : plus de 450 jeunes formés en code et conduite automobile

    SENEGAL-TRANSPORTS-FORMATION / Birkelane : plus de 450 jeunes formés en code et conduite automobile

    Birkelane (Kaffrine), 9 jan (APS) – Plus de quatre cent cinquante jeunes du département de Birkelane, dans la région de Kaffrine (centre), ont été formés en code et conduite automobile à l’initiative de l’organisation  »Give One Project » (Donner un projet, en anglais).

     »Aujourd’hui, plus de 450 jeunes et des professionnels du département de Birkelane ont obtenu leurs permis de conduire après une formation sur le code de la route et en technique de conduite’’, a déclaré le secrétaire exécutif national de  »Give One Project », Sidi Kounta Diagne.

    Dans un entretien avec l’APS, il a précisé que cette formation s’est déroulée de 2018 à 2024.

     »Give one Project » est une organisation mondiale qui vise à engager les jeunes en tant que leader dans la création et la construction d’une communauté forte et saine.

    Les jeunes du département de Birkelane se rendaient à Kaffrine ou à Kaolack pour passer le permis de conduire, a rappelé Sidi Kounta Diagne.

    Une auto-école a été ouverte à Birkelane pour les besoins de cette formation sur place. Après cette étape, les bénéficiaires vont à Kaolack ou à Kaffrine pour l’obtention du permis de conduire.

    CTS/ADE/ADL/OID

  • SENEGAL-FOOTBALL-ENCADREMENT / Stade de Mbour : le nouveau directeur technique promet  des améliorations

    SENEGAL-FOOTBALL-ENCADREMENT / Stade de Mbour : le nouveau directeur technique promet des améliorations

    Mbour, 9 jan (APS) – Le nouveau directeur technique du Stade de Mbour, Baye Ibrahima Niasse, promet d’apporter les améliorations nécessaires au fonctionnement du club-fanion de la Petite-Côte, tout en respectant son identité.

    « C’est avec une immense fierté que je prends aujourd’hui mes fonctions en tant que directeur technique du Stade de Mbour », a réagi le technicien lors d’une cérémonie au cours de laquelle le nouveau DTN a été présenté au grand public.

    Il a remercié le président et le comité de direction pour la « confiance » qu’ils ont placée en lui.

    Baye Ibrahima Niasse, formé à l’AS Nancy-Lorraine, a évolué principalement au poste de milieu de terrain défensif. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2008 avec Neuchâtel Xamax en Suisse, où il a disputé 64 matchs de championnat et marqué 10 buts jusqu’en 2011. Niasse a par la suite joué dans divers clubs à travers le monde.

    Au Stade de Mbour, il promet de s’inscrire dans une « démarche de continuité, en respectant l’identité du club, tout en apportant des améliorations là où elles sont nécessaires ».

    « Mon objectif est de créer une synergie entre toutes les catégories d’équipes du club, afin que chaque joueur, du centre de formation à l’équipe première, s’inscrive dans un projet global et harmonieux », a-t-il déclaré.

    Selon  le président du Stade de Mbour, Moussa Mbaye, Baye Ibrahima Niasse « aura pour mission de moderniser »  les « approches » de son nouveau club, de « perfectionner » ses méthodes et de « travailler étroitement » avec le staff en place, « pour atteindre de nouveaux sommets ».

    M. Mbaye a rendu un hommage appuyé au directeur technique sortant du Stade de Mbour, dont le travail a permis, selon lui, de « poser les bases solides » sur lesquelles le club compte « continuer à bâtir » l’équipe.

    « Sous sa direction, nous avons terminé le premier tour de cette saison invaincus, avec une récolte impressionnante de 20 points, soit 75% des points possibles », a relevé Mbaye. Ce bilan, dit-il, « témoigne de l’excellence et de la détermination de toute l’équipe ».

    « Le football moderne évolue constamment, et il est essentiel de continuer à s’adapter et à innover », a-t-il ajouté.

    Le choix d’un nouveau directeur technique s’inscrit « dans une vision de performance durable, d’optimisation des résultats et de renforcement (des) ambitions » du club, a conclu Moussa Mbaye.

    DOB/ADI/BK

  • SENEGAL-MEDIAS-COLLECTIVITES / Thiès : le directeur général de l’APS demande au maire de l’aider à trouver un siège régional

    SENEGAL-MEDIAS-COLLECTIVITES / Thiès : le directeur général de l’APS demande au maire de l’aider à trouver un siège régional

    Thiès, 9 jan (APS) – Le directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Momar Diong, a demandé au maire de Thiès (ouest), Babacar Diop, de l’aider à trouver un siège régional à la société nationale qu’il dirige.

    ‘’En raison de l’envergure de la ville de Thiès, nous ne pouvons pas concevoir que l’Agence de presse sénégalaise n’y ait pas un siège’’, a-t-il dit à M. Diop, lors d’une visite effectuée à la mairie de Thiès, à l’occasion d’une tournée des bureaux régionaux de l’APS.

    Momar Diong déclare que sa deuxième ambition, après celle de doter l’agence d’information d’un siège national à Dakar, est de faire en sorte qu’elle dispose d’un siège régional à Thiès.

    Accompagné du directeur de l’information et des contenus de l’APS, Amadou Samba Gaye, du chef du département chargé des régions, Amadou Sarra Ba, d’autres responsables de l’agence de presse, M. Diong a été reçu par Babacar Diop à la mairie de Thiès. Il a rappelé que le bureau du maire avait été occupé par Léopold Sédar Senghor (1906-2001), premier président du Sénégal et ‘’premier maire élu de Thiès’’.

    Le conseiller technique chargé de la coopération à la direction générale de l’APS, Pape Ousmane Ngom, et le personnel du bureau de l’agence d’information à Thiès ont assisté à la rencontre, en présence du directeur de l’information de la mairie, Ousseynou Masserigne Guèye.

    Momar Diong a dit au maire avoir besoin d’un ‘’bâtiment visible’’ pour abriter le siège régional de l’APS, ce qui permettra à la société nationale qu’il dirige de ‘’marquer sa présence’’ dans cette ville et d’améliorer ses performances.

    ‘’Je vous assure d’une plus grande collaboration de l’APS avec l’institution que vous dirigez’’, a promis Momar Diong au maire de Thiès.

    Il l’a assuré en même temps de la disponibilité du personnel du bureau de Thiès à suivre les activités de la municipalité.

    Sans prendre un engagement formel, concernant la requête de l’Agence de presse sénégalaise, Babacar Diop a salué la visite de son directeur général, avec lequel il dit avoir eu ‘’des relations saines, de longue date’’.

    Il en a profité pour le féliciter d’avoir été nommé directeur général d’une ‘’institution aussi importante que l’APS’’.

    M. Diop dit avoir la conviction que l’APS fera de bonnes performances sous sa direction.

    Momar Diong a félicité Babacar Diop pour la récente inauguration de la statue Lat-Dior par le président de la République, à Thiès.

    M. Diop l’a assuré de son engagement au service de la ville de Thiès, dont il se veut le ‘’porte-parole’’ et l’‘’ambassadeur’’.

    La mairie de Thiès étant un démembrement de l’État, il a invité le président de la République à venir inaugurer cette statue représentant un héros national qui ‘’n’appartient plus à un terroir, ni à une famille mais à toute une nation’’.

    Cette inauguration a été très médiatisée, des médias internationaux continuant à la relayer, selon le maire.

    BT/ADI/BK/SMD/ESF

  • SÉNÉGAL-MEDIAS-STRATEGIE / Momar Diong souligne la place des bureaux régionaux dans la production de l’APS

    SÉNÉGAL-MEDIAS-STRATEGIE / Momar Diong souligne la place des bureaux régionaux dans la production de l’APS

    Tivaouane, 9 jan (APS) – Le directeur général de l’APS, Momar Diong, espère améliorer la production d’informations du média public qu’il dirige depuis deux mois, en misant sur un maillage du territoire national.

    Le directeur général de l’APS a réservé, mercredi, sa première sortie aux bureaux régionaux de Thiès, Louga et Saint-Louis, depuis sa prise de fonction le 8 novembre dernier.

    Cette tournée de prise de contact avec les correspondants régionaux, a permis au DG de l’APS de mieux appréhender la particularité de l’agence publique, caractérisée par sa présence sur la quasi-totalité du territoire national.

    Momar Diong considère que deux mois après son arrivée à la tête de l’APS, il était grand temps de rencontrer ses agents en service dans les régions.

    Le directeur général de l’APS s’est réjoui de commencer par Thiès, où le maire Babacar Diop l’a reçu avec sa délégation, en présence du chef du bureau régional, Alioune Diouf.

    Selon M. Diong, la première étape de sa tournée des bureaux régionaux concerne les zones nord et ouest du pays.

    « Les régions sont une composante essentielle dans ce que nous faisons », a dit le DG de l’Agence de presse sénégalaise, créée en 1959.

    Momar Diong a fait part de son souhait de trouver des solutions à l’ensemble des préoccupations notées durant cette première étape, parmi lesquelles, figure en bonne place, son ambition de doter Thiès d’un siège régional.

    Il a sollicité l’appui du maire de la capitale du rail, Babacar Diop, pour la réalisation de cette ambition.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-COMMERCE-PRECISIONS / Thiès : le marché bien approvisionné en sucre et en huile de palme (service du commerce)

    SENEGAL-COMMERCE-PRECISIONS / Thiès : le marché bien approvisionné en sucre et en huile de palme (service du commerce)

    Thiès, 9 jan (APS) – Le chef du service régional du commerce de Thiès (ouest), Khadim Ndiaye, a assuré mercredi que dans toute la région, le marché est bien approvisionné en sucre cristallisé et en huile de palme raffinée, deux produits qui feraient l’objet de pénurie selon une rumeur qui a enflé ces derniers jours.

    « Certains produits font actuellement l’objet d’un suivi particulier, à savoir le sucre cristallisé et l’huile de palme raffinée », a réagi M. Ndiaye, assurant que le relevé concernant ces deux produits montre un marché bien approvisionné sur l’étendue de la région.

    « Pour le sucre cristallisé, la disponibilité au niveau du marché montre des quantités importantes qui sont estimées aujourd’hui à 295,5 tonnes dans toute la région », renseigne le chef du service régional du commerce de Thiès.

    S’agissant de l’huile de palme, la quantité relevée sur le marché est estimée à « 228,64 tonnes », a-t-il ajouté, soulignant que « toutes les craintes de pénurie sont actuellement dissipées, aussi bien pour le sucre que pour l’huile ».

    Selon le responsable du service régional du commerce, les craintes de pénurie ont été « créées artificiellement par certains opérateurs économiques ».

    Le service régional du commerce de Thiès a effectué cet état des lieux suite aux rumeurs persistantes d’une supposée pénurie de certains produits de première nécessité sur le marché, surtout le sucre et l’huile de palme raffinée.

    « Nous avons des stocks qui peuvent satisfaire largement la demande », a-t-il encore rassuré.

    Concernant les prix applicables à ces deux produits, Khadim Ndiaye a affirmé qu’ils font l’objet d’une surveillance par ses agents, afin de veiller au respect des tarifs homologués.

    « Pour ce qui concerne le sucre, aucune spéculation ne sera tolérée, les stocks sont suffisants et les mesures qui avaient été prises par l’autorité restent toujours en vigueur », a-t-il rappelé.

    « Nous sommes en train de faire des contrôles au niveau de tous les stades de commerce, surtout pour ce qui concerne les détaillants, où nous avons constaté par nos équipes que les prix sont respectés par une très grande majorité des commerçants », a encore informé le chef de service.

    BT/ADI/AB/BK

  • SENEGAL-TRANSPORTS-COLLECTIVITE / A Sédhiou : les conducteurs de moto Jakarta déplorent le coût « exorbitant » des nouvelles mesures

    SENEGAL-TRANSPORTS-COLLECTIVITE / A Sédhiou : les conducteurs de moto Jakarta déplorent le coût « exorbitant » des nouvelles mesures

    Sédhiou, 8 jan (APS) – Le président de l’Union régionale des conducteurs de motos Jakarta de Sédhiou (sud), Pape Kéloutang Djignaly, a déploré, mercredi, le coût « exorbitant » des documents à fournir pour se conformer aux nouvelles mesures prises par les autorités étatiques pour améliorer la sécurité routière

     »Le fait d’obtenir les documents nécessaires coûte au minimum 300 000 FCFA, une somme exorbitante pour ces conducteurs dont la situation financière est précaire », a soutenu Pape Kéloutang Djignaly, par ailleurs vice-président de l’Union nationale des moto-taxis Jakarta du Sénégal.

    Lors d’un point de presse, il a affirmé que les frais cumulés, liés à l’obtention de la carte grise, ceux à payer aux service des mines, les coûts de la photocopie et de la légalisation des documents nécessaires pour le permis de conduire atteignent ce montant sont chers.

    De plus, a t-il dit, Sédhiou est la seule région où les conducteurs doivent payer cher pour se régulariser ; ce qui ajoute une charge supplémentaire à leurs dépenses quotidiennes.

    Kéloutang Djignaly a ainsi sollicité un accompagnement en termes de formation et d’encadrement pour les jeunes conducteurs de moto Jakarta.

    Il a également appelé le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) à les aider à obtenir des permis de conduire, un document coûteux, selon lui, pour des conducteurs qui gagnent en moyenne 2 000 FCFA par jour.

    Pour beaucoup de jeunes, cette activité constitue une alternative au chômage et à la migration irrégulière, a-t-il rappelé.

    Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a mis en demeure les conducteurs des deux-roues dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes de procéder à leur immatriculation au plus tard le 13 mars prochain.

    L’immatriculation des véhicules en question se fait gratuitement, selon un communiqué du même département ministériel.

    En attendant l’expiration du délai, les motifs de contrôle des deux-roues restent en vigueur, à l’exception de l’immatriculation, précise le ministère, qui a annoncé que ‘’le démarrage des immatriculations gratuites sera effectif à partir de la semaine du 6 janvier 2025’’.

    Des conducteurs de motos-taxis Jakarta de Sédhiou

    ‘’Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière’’, prévient le ministère.

    Selon le communiqué, cette mesure a été prise à la suite d’une séance de travail du même département ministériel, de celui chargé des Finances et du Budget et de hauts responsables des forces de défense et de sécurité.

    Une circulaire de la Primature, datée du 13 décembre 2024, portant sur des mesures strictes pour améliorer la sécurité routière dans tout le pays a été transmise aux ministères des Forces armées ; de l’Intérieur ; des Finances et des Infrastructures, en vue d’une application immédiate.  

    Parmi les mesures concernées figure en bonne place l’immatriculation obligatoire des motos de plus de 49 centimètres cubeUne période de gratuité de trois mois est prévue pour faciliter cette régularisation, à l’exception du coût des plaques d’immatriculation. Au-delà de cette période, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière, a prévenu le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.

    OB/SKS/OID/ABB