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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROGRAPHIE / Matam : un appareil de prélèvement de données hydrologiques installé à Diamel

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROGRAPHIE / Matam : un appareil de prélèvement de données hydrologiques installé à Diamel

    Diamel, 8 jan (APS) – La Division hydrologie de la Direction de la gestion, de la planification des ressources en eau (DGRPE) a installé, mercredi, à Diamel, une station hydrométrique automatique qui va transmettre des données en temps réel dans le cadre du suivi normal des bassins fluviaux du Sénégal.

    « L’installation de cet appareil entre dans le cadre du suivi normal de la gestion des ressources en eau au niveau des bassins fluviaux du Sénégal. Il vient renforcer les efforts des échelles luminométriques et va permettre de connaître les niveaux d’eau dans les différents cours », a expliqué Elimane Abdoul Fall, chef de la Division Hydrologie au sein de la DGPRE,  à l’occasion de l’installation de cette station, à Diamel, dans la commune de Matam.

    Elle permet, selon Fall, à travers les données reçues par la Division de l’Hydrologie, de maximiser et de renforcer les connaissances de l’autorité en matière de ressources en eau, afin de favoriser un développement durable.

    « Ce dispositif va nous permettre de recueillir les données hydrologiques sur le bras du fleuve Diamel, comme nous envisageons d’installer des appareils automatiques un peu partout au Sénégal », a-t-il précisé.

    Elimane Abdoul Fall a par ailleurs indiqué que la donnée en hydrologie est  »un élément essentiel à partir duquel on fait les prévisions et les planifications ». Elle permet aussi de juguler avec les modélisations, les formes extrêmes de l’écoulement que sont les étiages et les crues

    Ce qui permet de prévenir et d’anticiper sur les risques d’inondations et les sécheresses sévères.

    Selon lui, cette station est  »un outil d’aide à décision pour les autorités et permet d’anticiper sur les risques majeures comme les inondations ».

    La côte d’alerte du niveau du fleuve à Matam est de 8 mètres. Actuellement, elle à un niveau très bas, à savoir 2 mètres 29.

    Au mois d’octobre dernier, le niveau était de 8 mètres 90. Une situation qui avait causé des inondations dans des localités longeant le fleuve Sénégal.

    AT/MK/OID

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Matam : dix jeunes de la commune formés dans divers métiers

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Matam : dix jeunes de la commune formés dans divers métiers

    Matam, 8 jan (APS) – Dix jeunes de la commune de Matam vont bénéficier d’une formation d’une durée de neuf mois dans divers métiers, dans le cadre d’un partenariat entre la collectivité territoriale et l’Association Matam à Cœur pilotée par la ville de Firminy, en France.

    « Dans le cadre du partenariat entre la commune de Matam et l’Association Matam à Cœur, dix jeunes, dont 5 garçons et autant de filles vont bénéficier d’une formation en électricité, froid et climatisation, couture et restauration », a indiqué, mercredi, Ousmane Bâ, Conseiller municipal en charge de l’Education et de la formation à la commune de Matam.

    Dans un entretien accordé à l’APS, M. Bâ a signalé que les jeunes seront formés par le Centre de formation professionnelle de Matam pendant neuf mois.

    Ousmane Bâ, par ailleurs référent de la Coopération entre les deux communes, a expliqué que les dix bénéficiaires sont issus de cinq quartiers de la commune notamment Diamel, Nawel, Gourel Serigne, Tantadji et Soubalo.

    « Pour la sélection, nous avons travaillé sur des critères inclusifs en choisissant deux personnes vivant avec un handicap. La vulnérabilité fait aussi fait partie des critères », a souligné le conseiller municipal.

    Il a fait savoir qu’un comité de quartier a été installé pour le choix des deux bénéficiaires dans chaque quartier.

    Firminy est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes, jumelée à Matam.

    Dans le cadre de cette coopération, Matam a bénéficié de trois projets financés par les partenaires de Firminy, notamment la construction d’une crèche, la réfection des toilettes de l’école élémentaire de Diamel et la formation qualifiante de ces dix jeunes.

    AT/OID

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / Tambacounda : le gouverneur invite les chefs de service à mettre le citoyen au cœur de l’action publique

    SENEGAL-ADMINISTRATION / Tambacounda : le gouverneur invite les chefs de service à mettre le citoyen au cœur de l’action publique

    Tambacounda, 8 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, a invité, mercredi, les différents service de l’Etat présents dans cette circonscription administrative à mettre le citoyen au cœur de l’action publique dans la mise en œuvre des projets et programmes.

    « Nous devons mettre le citoyen, c’est-à-dire les populations, au cœur de nos actions. Puisque ce citoyen est à la fois acteur et bénéficiaire de nos actions, nous ne pouvons donc rien réussir sans le citoyen » a-t-il déclaré lors de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au gouverneur.

    Tous les chefs de service ont pris part à la rencontre. 

     »Il agit pour nous représentants de l’État dans la région, quand je dis nous, je parle de tous les services, je parle des ONG et des coordinateurs des projets et programmes, nous avons tous un rôle important à jouer pour donner corps à la vision du Président de la République qui est de faire du Sénégal un pays souverain en tout », a ajouté Guedji Diouf.

    « Nous devons nous adosser à des valeurs sûres tels que la probité, sincérité dans nos actions, la loyauté, l’humilité et la justice, nous devons être juste dans tout ce que nous devons faire » a-t-il dit.

    Le gouverneur a invité les chefs de service à surtout impliquer les femmes dans la mise en œuvre des politiques publiques.

    « Les femmes constituent une priorité dans les politiques de l’Etat du Sénégal. Nous devons prendre en compte les préoccupations des femmes, les rendre plus autonomes, préserver les droits des femmes; c’est des questions fondamentales que nous tous nous devons prendre en compte dans la région de Tambacounda », a-t-il expliqué. 

    Le chef de l’exécutif régional a rappelé aux différents services la nécessité de nouer une bonne collaboration avec les autorités religieuses et les collectivités territoriales pour réussir leur mission de service public.

    ABD/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-REGULATION / Immatriculation motos « Jakarta » : les conducteurs de Tambacounda veulent un allègement des procédures

    SENEGAL-TRANSPORT-REGULATION / Immatriculation motos « Jakarta » : les conducteurs de Tambacounda veulent un allègement des procédures

    Tambacounda, 8 jan (APS) – Le président de l’association des conducteurs de motos-taxis « Jakarta » de Tambacounda (ASCOJA), Mohamed Ndiaye, sollicite des pouvoirs publics l’allègement des procédures d’immatriculation de ces deux roues, dans le cadre des mesures annoncées pour l’assainissement et l’organisation de ce secteur des transports.

    « C’est une mesure que nous devons saluer avant tout, parce que le transport de personnes par les motos doit être organisé et recardé au même titre que les autres secteurs […] », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    « Nous ne pouvons pas refuser cette mesure, car l’État veut juste réorganiser le secteur, le structurer, l’assainir et identifier les jeunes qui s’y activent, mais nous demandons aux autorités de revoir cette décision. Nous ne voulons pas un rapport de force avec l’État, mais un allègement de la procédure », a-t-il dit en langue nationale wolof.

    Selon, ce natif de Camp Navétane, un quartier de la commune de Tambacounda, pour réorganiser le secteur, l’État doit consulter, au préalable, les acteurs concernés.

    La décision des pouvoirs publics de structurer le secteur « est bonne, mais elle risque d’être très dure pour les usagers, car la plupart des conducteurs de motos sont des cas sociaux », a-t-il soutenu.

    « Certains conducteurs de motos sont des jeunes qui voulaient à un moment donné prendre les pirogues, mais l’alternance |politique] » survenue à l’issue de la présidentielle de mars dernier « a suscité beaucoup d’espoir chez eux, donc l’État doit éviter de prendre des mesures impopulaires qui peuvent aggraver leur situation », a déclaré Mohamed Ndiaye.

    Le président de l’association des conducteurs de motos-taxis « Jakarta » de Tambacounda estime que pour mieux réorganiser et structurer le secteur, les procédures d’immatriculation devraient être gratuites.

    « Nous voulons la gratuité de l’immatriculation, car on nous demande déjà de payer 28.000 francs CFA pour la plaque, on nous dit que cette plaque est gérée par une société privée, mais je pense que l’État a les moyens de la subventionner pour rendre cela accessible aux usagers », a-t-il relevé.

    Selon lui, il y a encore « plus compliqué », car pour avoir un permis de conduire, un des documents nécessaires pour l’immatriculation, « il faut avoir 180.000 francs CFA ou 160.000 F, voire 140.000 », en fonction des catégories, « sans parler de l’assurance de la moto qui coûte 30.000 francs et de la quittance mensuelle qui s’élève à 3. 000 francs CFA ».

    Mohamed Ndiaye affirme que la plupart des conducteurs de motos-taxis sont dans l’incapacité de s’acquitter de telles sommes.

    « Dites-moi seulement comment quelqu’un qui doit verser 2000 F par jour au propitiatoire de la moto qu’il conduit, acheter de l’essence et assurer la dépense quotidienne à la maison, peut-il mobiliser une telle somme ? », s’interroge-t-il.

    Il s’y ajoute que certains de ses camarades ont, dit-il, des difficultés pour fournir tous les documents requis.

    « On nous demande également des documents difficiles à fournir comme l’acte de vente, car il y a des conducteurs qui ont acheté des motos il y a huit ans de cela » par exemple, et ne peuvent plus retrouver celui qui le leur avait vendu. « Au regard de tout cela, conclut-il, je pense que l’État doit alléger [l’impact des mesures annoncées] ».

    ABD/BK/SMD

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Arachide : la quantité collectée en un mois dépasse celle de toute la précédente campagne

    SENEGAL-AGRICULTURE / Arachide : la quantité collectée en un mois dépasse celle de toute la précédente campagne

    Kaffrine, 8 jan (APS) – Les opérateurs privés prenant part à la commercialisation (2024-2025) des récoltes ont collecté 3.998 tonnes de graines d’arachide dans la région de Kaffrine (centre) en un mois, contre 3.607 tonnes pour toute la durée de la campagne de l’année dernière (2023-2024), a appris l’APS du directeur du développement rural de cette région, Mamadou Badiane.

    « Concernant la campagne de commercialisation agricole, qui a démarré officiellement le 5 décembre dernier, la quantité collectée au niveau régional est de 3.998 tonnes d’arachide, contre 3.607 tonnes à la fin de la campagne de commercialisation de l’année dernière », a-t-il annoncé.

    Les 3.607 tonnes de la précédente campagne ont été achetées par les opérateurs privés entre décembre 2023 et avril 2024, soit quatre mois, a précisé Mamadou Badiane.

    Cette année, seuls seize points de collecte ont été ouverts dans la région, a-t-il dit, rappelant que 127 points avaient été prévus.

    Six se trouvent dans le département de Koungheul, autant dans celui de Kaffrine, les départements de Birkelane et Malem Hodar ayant respectivement un et trois points de collecte.

    Selon Mamadou Badiane, les graines collectées dans la région sont acheminées vers les usines de la SONACOS, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal, en vue de leur transformation en huile.

    Cette année, le prix plancher du kilogramme d’arachide est de 305 francs CFA. L’année dernière, il était fixé à 280 francs.

    Selon le directeur régional du développement rural de Kaffrine, l’État n’a pas encore payé la totalité de la dette contractée auprès des opérateurs privés depuis 2023, ce qui explique le non-fonctionnement de nombreux points de collecte.

    En raison de la commercialisation des graines d’arachide dans les marchés hebdomadaires aussi, certains points de collecte ne fonctionnent pas, a expliqué M. Badiane.

    « Les agriculteurs doivent réserver des semences et éviter de tout vendre, consommer ou transformer », a-t-il affirmé en guise de conseil.

    CTS/ADE/SMD/ESF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Thiès : l’école de Sinthiou Yoro Sadio veut s’équiper davantage pour de meilleurs enseignements

    SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Thiès : l’école de Sinthiou Yoro Sadio veut s’équiper davantage pour de meilleurs enseignements

    Thiès, 8 jan (APS) – L’école élémentaire de Sinthiou Yoro Sadio, une localité « semi-urbaine » située à la périphérie de la ville de Thiès (ouest), ambitionne de trouver des solutions au manque criant d’équipements auquel elle se trouve confrontée, en vue d’améliorer la qualité de ses enseignements.

    Le problème de matériel de reprographie, pour l’impression de masse des épreuves et autres supports pédagogiques, a notamment été au cœur des échanges entre le nouveau directeur de l’école, Yaya Diatta, et les parents d’élèves, mardi.

    Cette réunion de restitution fait suite à la participation de M. Diatta à un forum des acteurs scolaires à Fandène.

    Lors de ce forum, le Programme d’apprentissage des mathématiques à l’élémentaire (PAME), une initiative appuyée par la coopération japonaise, a été présenté aux parents.

    Ce programme propose des outils de simplification de l’apprentissage des mathématiques, matière qui constitue souvent le point faible des élèves au primaire.

    Ces supports incluent des livres, des vidéos à projeter en classe. D’où la nécessité d’un vidéoprojecteur.

    Il prévoit aussi le recrutement, par les comités de gestion d’écoles, d’au moins trois facilitateurs, pour encadrer les élèves en maths, trois jours de la semaine, en dehors des heures de cours, à l’aide d’un guide confectionné à cet effet.

    Vu l’insuffisance des ouvrages didactiques produits par le PAME, il a été prévu de pallier ce manque par la reprographie.

    L’un des engagements issus de ce forum a été d’appuyer la reprographie et de sensibiliser les parents à faire faire à leurs enfants des exercices à la maison.

    Selon le directeur, l’école de Sinthiou Yoro Sadio a besoin de matériel de reprographie, à savoir une imprimante et une photocopieuse neuve et de qualité.

    La photocopieuse, dont elle dispose, est « vieillissante » et tombe souvent en panne. « Le grand problème, c’est la reprographie », a insisté Yaya Diatta.

    Il a saisi l’occasion pour sensibiliser les parents, regroupés notamment au sein du comité de gestion de l’école (CGE), aux défis auxquels la structure scolaire est confrontée, pour améliorer ses enseignements et, par ricochet, ses résultats.

    Vu que le mode d’enseignement a changé, les appareils de reprographie sont devenus nécessaires pour une bonne qualité des apprentissages.

    Les enseignants ont parfois besoin d’imprimer des images à des fins pédagogiques.

    Toutes les écoles qui n’en ont pas, doivent aller jusqu’au centre-ville pour démultiplier les centaines de copies de leurs épreuves de composition, de test ou devoir.

    Ce qui coûte beaucoup d’argent, a noté M. Diatta.

    L’école a besoin d’un soutien matériel et moral

    Le maître de CM2, Mamadou Cissokho, dit avoir réclamé à chaque élève une somme forfaitaire de 2.000 FCFA, pour toute l’année, pour couvrir les frais de reprographie. Ce qui est loin de suffire.

    La sécurité est une autre préoccupation de l’école, qui a vu son portail arraché et une fenêtre endommagée, au retour des vacances de Noël. C’est que l’école n’a pas de vigile.

    L’école a besoin du « soutien matériel et moral » de la communauté, dont elle est l’émanation, a plaidé le chef d’établissement.

    Il a indiqué que plusieurs correspondances ont déjà été adressées à des personnalités, pour le moment sans grandes retombées.

    Le président du comité de gestion d’école, Idrissa Ba, a salué la tenue de cette rencontre, estimant qu’elle est au bénéfice exclusif des élèves et des parents.

    À l’image de plusieurs intervenants, il a vanté le travail abattu par l’équipe pédagogique qui mérite, pour cela, d’être soutenue.

    Il a exhorté les parents à s’impliquer davantage et de « ne pas tout attendre de l’État ».

    À l’issue de cette réunion, les parents, venus en grand nombre, se sont engagés à verser des contributions d’au minimum 1.000 FCFA, pour aider l’école à se doter de matériel de reprographie.

    Située non loin de la route conduisant à l’autoroute Ila Touba, l’école élémentaire de Sinthiou Yoro Sadio, naguère un village d’éleveurs peuls, a connu une urbanisation exponentielle ces dernières années.

    La population a explosé et de très belles constructions poussent comme des champignons.

    Cependant, même si l’école, créée en 2004, « grandit très vite, son rythme de transformation n’est pas proportionnel à celui du quartier qui l’abrite ».

    De plus en plus de populations viennent habiter le quartier, souhaitant y transférer leurs enfants, signale le chef d’établissement.

    Avec ses six classes pour un effectif de 273 élèves, l’école envisage de s’agrandir, pour recevoir la demande sans cesse croissante. Cette année, elle a dû refuser des transferts, faute de place, rapporte le directeur.

    L’école est « en haut du tableau » dans le département, avec 100 % de réussite à l’entrée en 6ᵉ et plus de 94% au CFEE, se réjouit-il.

    Même s’il dépend administrativement de la commune de Fandène, Sinthiou Yoro Sadio, devenu un sous-quartier de Keur Massamba Guèye, est, de fait, rattaché à Thiès. Il est à une dizaine de minutes de route du centre-ville.

    « Géographiquement, nous sommes de Thiès, il n’y a pas de raison que nous ne bénéficions pas des mêmes conditions d’études que les autres écoles de la ville. Nous avons de l’électricité, seuls les équipements nous font défaut’, dit Yaya Diatta, qui soutient que son établissement est une « école semi-urbaine » et non une « école de brousse ».

    Cette rencontre qui avait surtout ciblé les parents de candidats au CFEE et à l’entrée en 6ᵉ, avait aussi abordé les questions d’état civil et d’encadrement à la maison.

    Selon Yaya Diatta, le nombre de candidats sans pièce d’état civil a été résorbé jusqu’à trois, même si le défaut de ce document ne les empêchera pas de participer aux examens.

    Le directeur a dit espérer un « avenir meilleur » pour cette école, qui peut compter sur une équipe pédagogique « dynamique, travailleuse et engagée ».

    ADI/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / Diourbel : pose de la première pierre de trois salles de classe du lycée de Ndoulo

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / Diourbel : pose de la première pierre de trois salles de classe du lycée de Ndoulo

    Ndoulo, 8 jan (APS) – L’adjoint au sous préfet de Ndoulo, Alboury Ndao, a procédé, mardi à la pose de la première pierre de trois salles de classe du lycée de cette collectivité territoriale, située dans le département de Diourbel (centre).

    « (….) Ce projet de construction de trois salles de classe vise à accompagner, le projet de société que les nouvelles autorités ont lancé, à savoir le référentiel Sénégal vision 2050 », a expliqué Abibou Cissé, président de l’association Diaspora action Sénégal, initiatrice de ce projet.

    Ce projet estimé à 40 millions de francs CFA, est financé par le Groupe Altrad solidarité, a indiqué M. Cissé, ajoutant que la réception des  travaux est prévue en juin 2025.

    Le secrétaire général de l’inspection d’académie de Diourbel, Modou Ndiaye, a soutenu que la construction de ces salles de classe permettra véritablement d’améliorer l’environnement et le cadre d’apprentissage des élèves de cet établissement.

    Il a précisé que le volet construction constitue le levier numéro 2 du ministère de l’Education nationale.

    Selon lui,  »la disponibilité des infrastructures pédagogiques suffisantes va impacter positivement sur les enseignements apprentissage et améliorer les performances scolaires des élèves ».

     »La construction de ces salles de classe vient à point nommé car le lycée de Ndoulo est confronté à un manque criard de salles de classe, non sans compter le manque de manuels scolaires, de salle informatique et des table-bancs », a soutenu, pour sa part, la présidente du gouvernement scolaire, Khady Gaye.

    MS/MK/SBS/AB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Casamance: plus de 6 milliards de francs CFA de recettes douanières en 2024 (officiel)

    SENEGAL-ECONOMIE / Casamance: plus de 6 milliards de francs CFA de recettes douanières en 2024 (officiel)

    Ziguinchor, 7 jan (APS) – Le service régional des Douanes du Sud, couvrant les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, a contribué pour plus de six milliards de francs CFA de recettes budgétaires en 2024, un montant en hausse de plus de 900 millions de francs CFA par rapport à l’année précédente, a-t-on appris de son directeur, le colonel Malang Diedhiou, cité dans un communiqué parvenu à l’APS.

    « La Direction régionale des douanes du Sud, au titre de 2024, a contribué modestement pour un montant global de 6 093 600 500 francs CFA, dans le cadre de la mobilisation des recettes budgétaires. (…) contre 5 109 766 088 de francs CFA, en 2023 », soit une hausse de 983 834 412 francs CFA, lit-on dans le document.

    On y apprend également que les recettes ordinaires, en 2024, s’élèvent à 4 822 025 888 francs CFA, consacrant une hausse de 495 891 211 francs CFA, par rapport à l’année 2023.

    Les recettes contentieuses ont porté sur 1 858 affaires enregistrées au courant de cette année, générant une hausse de 487 943 201 francs CFA, par rapport à celles de 2023 où, elles se sont établies à 783 631 411 francs CFA, souligne le texte.  

    Pour ce qui concerne le montant total des recettes générées par les amendes et les ventes, elles sont chiffrées à 1 271 574 612 francs CFA sur un objectif global de 901 176 123 francs CFA, soit une hausse de 370 398 489 francs CFA.

    « Au regard de ses nombreuses et différentes missions, il est aisé de noter que le service des Douanes contribue significativement aux efforts attendus des régies financières pour l’atteinte des objectifs de développement de notre pays et notamment dans la mobilisation des recettes budgétaires », s’est félicité le colonel Malang Dédhiou.

    MNF/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Diourbel: le Magal de Kazu Rajab au menu d’un CRD

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Diourbel: le Magal de Kazu Rajab au menu d’un CRD

    Diourbel, 7 jan (APS)- Le comité d’organisation du Magal de Kazu Rajab, commémorant la naissance de Serigne Fallou Mbacké (1888-1968), deuxième khalife général des mourides, a exprimé, mardi, aux autorités administratives locales de Diourbel (centre), ses besoins pour une bonne organisation de cet événement religieux prévu le 27 janvier.

    Le comité d’organisation, avec à sa tête Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, prenait part à la réunion du Comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs du Magal Kazu Rajab, présidé par le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, en présence du préfet de Mbacké, du sous-préfet de Ndame et des chefs de services déconcentrés de la région.

    Le comité a demandé le renforcement du dispositif sécuritaire aux alentours de la grande mosquée de Touba et au mausolée de Serigne Fallou Mbacké.

    De même, il a sollicité l’organisation d’une opération de sécurisation avant le Magal, notamment dans les quartiers périphériques de la ville de Touba.

    La gendarmerie et la police ont pris l’engagement de prendre les dispositions nécessaires pour veiller à la sécurité des personnes et des biens.

    Concernant le volet assainissement et eau, le comité d’organisation a demandé une dotation de 20 citernes, de 15 bâches à eau, l’entretien des forages, ainsi que la mise à disposition de 10 camions de vidange.

    De concert avec la mairie de Touba, le comité d’organisation du Magal de Kazu Rajab a également sollicité l’extension du réseau électrique, la mise hors délestage de Touba pendant le Magal et le renforcement de l’éclairage public.

    La disponibilité de denrées alimentaires de première nécessité, notamment l’huile et le sucre, figure parmi les demandes de la délégation de Touba.

    Elle a aussi sollicité la mise en place de 17 postes médicaux avancés et l’organisation d’une opération de désinfection et de désinsectisation dans plusieurs sites de Touba.

    Le président du comité d’organisation du Magal de Kazu Rajab, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, par ailleurs fils de Serigne Fallou

    Dans son discours, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké est revenu sur le mois de Rajab, qui a coïncidé avec la naissance du deuxième khalife général des mourides.

    Il a salué l’engagement des services techniques déconcentrés dont leur implication est indispensable à la bonne organisation de cet événement religieux.

    Le religieux a rappelé que le Magal de Kazu Rajab est un moment de communion, de prière et de ferveur.

    Le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, a assuré que toutes les dispositions nécessaires seront prises par les services techniques pour une bonne organisation du Magal de Kazu Rajab.

    L’autorité administrative a sollicité des prières pour une bonne mise en œuvre des politiques de développement inscrits dans le nouveau référentiel des politiques publiques, Vision Sénégal 2050, notamment le projet de transfert d’eau dans la ville de Touba.

    MS/OID/ABB/SBS

  • SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Sucre : la CSS dispose de suffisamment de stocks pour approvisionner le marché (directeur)

    SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Sucre : la CSS dispose de suffisamment de stocks pour approvisionner le marché (directeur)

    Richard-Toll, 7 jan (APS) – La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) dispose de stocks suffisants de sucre pour approvisionner correctement le marché sénégalais, a assuré, mardi, son directeur général, Guillaume Ranson.

     »Je veux dire à la population, notamment les consommateurs sénégalais, que la CSS dispose suffisamment de stocks pour approvisionner correctement le marché sénégalais et même les événements majeurs à venir », a-t-il déclaré lors d’un point de presse précédé d’une visite guidée des installations de l’entreprise.

    Accompagné du directeur régional du commerce intérieur de Saint-Louis, Ousmane Diallo, M. Ranson a assuré que la CSS disposait de plus de 60 000 tonnes de sucre en stocks, dont 15 000 à Dakar et plus de 45 000 à Richard-Toll, où sont implantées ses usines au Sénégal.

    Guillaume Ranson a rappelé que l’entreprise a démarré la récolte au mois de novembre 2024, ajoutant qu’au cours de ces deux mois, plus de quarante mille tonnes de sucre ont été produites.

    En outre, il a nié les rumeurs de spéculations faisant état d’une pénurie de sucre et d’une tension de stock sur cette denrée de grande consommation.

    Le directeur régional du commerce intérieur de Saint-Louis, Ousmane Diallo, s’est dit rassuré quant à l’approvisionnement correct du marché pour les six prochains mois.

    ‘’Nous avons constaté aujourd’hui qu’il y a suffisamment de stocks au niveau de la CSS, qui assure la production en sucre sur le territoire national. Les prévisions montrent qu’il y a une quantité assez suffisante pour approvisionner correctement le marché’’, a-t-il déclaré.

    M. Diallo a fustigé les déclarations de certains acteurs du commerce destinées à provoquer des spéculations qui peuvent pousser l’Etat à ouvrir le marché pour assurer les importations des produits concurrents à la production nationale.

    Il a indiqué que des contrôles réguliers se font sur le terrain dans les marchés, car le secteur du sucre ‘’constitue un enjeu pour la sécurité nationale’’.

    OG/AT/AB/OID/ABB