Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Kédougou : des infirmiers protestent contre l’affectation  »arbitraire » d’un collègue et menacent de bloquer le système sanitaire

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Kédougou : des infirmiers protestent contre l’affectation  »arbitraire » d’un collègue et menacent de bloquer le système sanitaire

    Kédougou, 7 jan (APS) – Les infirmiers chefs de poste menacent de bloquer toutes les activités sanitaires dans la région de Kédougou pour protester contre l’affectation qu’ils jugent  »arbitraire » d’El Hadji Youssoupha Diène, infirmier d’Etat, qui était en service au poste de santé de Dakatéli, une localité du département de Salémata (est).

     »Notre collègue a été muté arbitrairement parce qu’il a refusé de prendre des perdiem lors d’un atelier qui s’est tenu au district sanitaire de Salémata. Le médecin chef du district sanitaire de Salémata voulait l’obliger à prendre des perdiem de résidant. Ce qu’il n’a pas voulu parce qu’il est non résidant, étant en service au poste de Dakatéli », a expliqué Der Cissé, secrétaire du syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social affilié à la CNTS/FC.

     »Il a été muté arbitrairement au centre de santé de Salémata sans demande d’explication ni de rapport sur sa gestion », a t-il dénoncé au cours d’un point de presse, auquel ont pris part tous les infirmiers chefs de poste du département de Salémata.

     Der Cissé a informé qu’ils ont saisi les autorités administratives.  »On a discuté depuis ce matin avec les autorités médicales mais elles sont restées sur leur décision. Et dans les jours à venir, nous allons passer à la vitesse pour bloquer toutes les activités de santé au niveau régional », a t-il prévenu.

    M. Cissé, par ailleurs infirmier d’Etat et chef de poste de santé dans la commune de Tomboronkoto a fustigé la gestion du médecin du chef du district sanitaire de Salémata.

     »Il gère le district de manière verticale. Nous sommes venus à deux reprises à Salémata pour tenter des médiations mais il a catégoriquement refusé alors qu’il s’agit d’une décision qui n’a pas respecté les procédures normales’’, a t-il dit, invitant le médecin chef à  »revenir sur la note de mutation qui ne respecte aucune procédure sociale ».

    ‘’Nous ne refusons pas les mutations mais qu’elles respectent les règles et les procédures normales. Et notre camarade va rester à Dakateli. Il ne va pas prendre service tant que le médecin chef ne revient pas sur la note de mutation », a t-il soutenu.

    Contacté par les journalistes, le médecin chef du district sanitaire de Salémata, dit ne pas vouloir réagir à ce sujet pour  »le moment ».

    PID/ABD/OID/AB

  • SENEGAL-COMMERCE / Matam: des actions de sensibilisation pour parer à toute spéculation sur le prix de l’huile

    SENEGAL-COMMERCE / Matam: des actions de sensibilisation pour parer à toute spéculation sur le prix de l’huile

    Matam, 7 jan (APS) – Les commerçants des différents marchés de la région de Matam (nord), de Ourossogui notamment, ont été informés et sensibilisés concernant la hausse du prix de l’huile noté ces derniers jours, pour parer à toute spéculation ‘’excessive’’, a souligné l’inspecteur régional du commerce intérieur, Amar Sylla.

    « Nous avons informé et sensibilisé les commerçants en leur faisant comprendre qu’il y a une hausse sur le prix de l’huile au plan mondial, qui se répercute sur le marché intérieur. Il leur faudra impérativement approvisionner le marché pour éviter une éventuelle pénurie, tout en respectant les marges bénéficiaires fixées par l’arrêté du 24 juin », a-t-il dit, mardi, au cours d’un entretien avec des journalistes.

    Cette démarche de sensibilisation et d’information a facilité l’approvisionnement du marché, selon l’inspecteur régional du commerce intérieur de Matam.

    « Pour bien encadrer et contenir la situation de hausse du prix de l’huile, il nous faudra voir les factures d’achat, qui nous permettra de savoir les marges bénéficiaires que les commerçants devront appliquer, en tenant compte du fait que les grossistes ne se ravitaillent pas tous au même endroit. Certains s’approvisionnent à Dakar et d’autres à Touba », a-t-il fait savoir.

    Amar Sylla a précisé que la hausse du prix de l’huile n’est pas seulement spécifique à la région de Matam, mais qu’elle est due à une augmentation du prix de cette denrée sur le marché international.

    En d’autres termes, il a indiqué que c’est le marché international qui dicte sa loi au niveau des pays importateurs qui, par ricochet, touche toutes les régions du pays.

    Le Conseil régional de la consommation avait fixé le prix de la bouteille de 20 litres d’huile à 19 500 francs CFA, alors qu’au marché de Ourossogui, il est vendu à 23 000 francs CFA, soit une hausse de 2 500 francs sur le prix homologué, a constaté l’APS.

    AT/ABB/OID

  • SENEGAL-INONDATIONS-SANTE / Inondations à Bakel:  les craintes de prolifération de pathologies épidémiques écartées (médecin) 

    SENEGAL-INONDATIONS-SANTE / Inondations à Bakel:  les craintes de prolifération de pathologies épidémiques écartées (médecin) 

    Bakel, 7 jan (APS) – Les craintes liées à la prolifération des maladies à potentiel épidémique suite aux inondations survenues entre septembre et octobre ont été écartées, a indiqué le médecin-chef du district sanitaire de Bakel (est), Goumba Lo, saluant l’efficacité du plan de riposte sanitaire mis en place dans les zones inondées dès le début.
    « On sait que s’il y a des inondations, on s’attend vraiment à avoir des cas de dermatoses, de diarrhées et surtout de toute urgence des cas de paludisme. Mais ce qu’on l’on craignait ne s’est pas produit », s’est réjoui M. Lo, dans un entretien avec l’APS.
    Selon lui, ces pathologies n’ont pas pu émerger grâce au plan de riposte sanitaire mis en place dès les premières heures pour prévenir, sensibiliser et préparer la riposte dans les zones inondées.
    « Les quelque cas de paludisme et un dermato enregistrés ont été réglés grâce à la mise en place précoce de médicaments, des moustiquaires imprégnées (…). Notre plan de riposte sanitaire nous a permis d’entreprendre quelques actions, surtout par rapport à la prévention et la préparation de la riposte », a déclaré Goumba Lo.
    Dans les postes de santé de Golmy, Yaféra, Aroundou, Koughany, Ballou, localités affectées par les inondations,  »des interventions ont été mises en place dés les premières heures de concert avec les autorités pour veiller sur les populations », a-t-il-fait savoir.
    « On a fait des descentes sur le terrain, des communications de masse. Dans la configuration du district sanitaire, il y a ce qu’on appelle les comités d’alerte et de veille et d’alerte communautaire qui sont au niveau des villages », a-t-il-souligné.
    En cas d’évènements inhabituels, ces comités vont passer l’information aux relais communautaires, puis aux infirmier-chefs de postes avant d’atterrir au district où après analyse, des mesures idoines vont être prises, a expliqué le médecin.
    Il a magnifié également la mise à contribution des autres secteurs comme le service d’hygiène, les sapeurs pompiers et les forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont permis de soulager les populations.
    « La riposte continue. Il y a des suivis et évaluations jusqu’à présent. On avait mis en place des fiches de surveillance quotidienne et laissé quelques médicaments. Chaque jour, les prestataires, selon les malades qu’ils reçoivent au niveau des postes de santé, nous font la situation et on fait la cartographie pour voir les provenances », a expliqué Goumba Lo.
    M. Lo a indiqué par ailleurs que  des propositions ont été faites à l’autorité pour la réhabilitation et la réfection des postes de santé impactés.
    AND/ABD/SBS/OID
  • SENEGAL-DIVERS / Kaolack : une femme de 80 ans retrouvée morte dans un canal à ciel ouvert

    SENEGAL-DIVERS / Kaolack : une femme de 80 ans retrouvée morte dans un canal à ciel ouvert

    Kaolack, 7 jan (APS) –Le corps sans vie d’une femme âgée de 80 ans a été extrait lundi d’un canal à ciel ouvert à Kaolack (centre) au quartier Dialègne, a appris l’APS de source sécuritaire.

    La découverte macabre a été faite par un enfant dont les cris de peur ont alerté le voisinage, indique-t-on sur place.

    Informés, les éléments de la 31e compagnie d’incendie et de secours de Kaolack se sont déplacés sur les lieux pour extraire le corps.

    Selon les témoignages, cette victime constitue le troisième décès dans les circonstances pareilles.

    Le commissariat central de Kaolack a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame qui se pose avec les nombreux canaux à ciel ouvert dans la commune et ses environs.

    ADE/SMD/MTN

  • SENEGAL-RELIGION / Magal de Porokhane : 600 agents du GMI seront déployés (officiel)

    SENEGAL-RELIGION / Magal de Porokhane : 600 agents du GMI seront déployés (officiel)

    Kaolack, 7 jan (APS) – La Police nationale va déployer 600 agents du Groupement mobile d’intervention (GMI) pour assurer la sécurité du Magal de Porokhane, dans le département de Nioro du Rip (Kaolack, centre), une manifestation religieuse prévue le 6 février, a appris l’APS de ses responsables.

    ‘’Pour cet évènement religieux, 600 éléments du GMI dont un détachement de 100 agents seront prépositionnés à Kaolack et autant à Nioro du Rip, pour surtout assurer le respect du plan de circulation’’, a indiqué le commandant du  groupe opérationnel du Groupement mobile d’intervention (GMI), Ousseynou Diagne.

    Il a signalé que 15 véhicules seront mobilisés et quelque 900 barrières déployées.

    Une innovation sera introduite cette année, avec l’installation d’un centre de santé de l’Ecole des sous-officiers de la Police nationale et d’une citerne d’eau d’une grande capacité pour renforcer l’approvisionnement en eau potable des pèlerins.

     Le Groupement national des sapeurs-pompiers prévoit de déployer 150 agents et une dizaine d’ambulances, ainsi que d’autres moyens logistiques pour ce Magal prévu le 6 février prochain.

     Lundi, le gouverneur de région a présidé une réunion du comité régional de développement (CRD) impliquant les différents services déconcentrés de l’Etat du Sénégal.

     Ce CRD fait suite au conseil local de développement (CLD) et au comité départemental de développement (CDD). Ces deux rencontres ont permis de discuter des dispositions à prendre pour une bonne organisation de cet évènement religieux ‘’extrêmement important’’, relève Mohamadou Moctar Watt. 

    ‘’C’est pourquoi nous avons insisté pour l’implication de l’ensemble des chefs de service qui sont interpellés par les doléances des membres du comité d’organisation, afin qu’il y ait une réussite totale de la présente édition’’, a souligné le gouverneur.

     Après les discussions qui ont duré plusieurs heures, il a été retenu que, du point de vue sécuritaire, l’ensemble des diligences soient mises en œuvre aussi bien par la gendarmerie que par la police pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

     ‘’A ce propos, au-delà de la sécurité classique, un accent sera mis sur la sécurité routière, notamment pour la fluidité de la circulation et la mise en œuvre de mesures préventives, en parfaite collaboration entre la Police et la Gendarmerie, afin d’amoindrir le nombre d’accidents durant l’évènement’’, a indiqué le gouverneur. 

    ‘’Les forces de défense et de sécurité seront particulièrement rigoureuses dans l’observation de certaines obligations qui pèsent surtout sur les conducteurs de motos +Jakarta+ relativement au port de casque et au respect du nombre de passagers à bord’’, a insisté Mohamadou Moctar Watt.

    Pour le secteur de la santé, le comité d’organisation sollicite le déploiement d’un hélicoptère médicalisé et une enveloppe de 40 millions de francs CFA pour l’achat de médicaments.

    Pour une bonne fluidité de la mobilité des pèlerins, l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) fera de son mieux pour essayer de revoir la qualité des pistes ainsi que la route nationale numéro 4 qui fera l’objet d’une réhabilitation pour faciliter l’accès à Porokhane.

    Une réunion de coordination va se tenir les 29 et 30 janvier à Porokhane, pour évaluer la mise en œuvre de l’ensemble des décisions qui ont été arrêtées à l’issue de cette réunion du CRD, a rassuré le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt.

     Le président du comité d’organisation, magnifiant l’engagement des différents services de l’Etat impliqués dans l’organisation de cet évènement religieux, soutient que les promesses tenues sont rassurantes.

     ‘’Nous sommes très satisfaits de l’engagement du gouverneur de Kaolack, du préfet de Nioro du Rip et du sous-préfet de Paoskoto dans le processus d’organisation de ce Magal qui nous tient à cœur et espérons que les promesses tenues par les différents services seront tenues. Nous sommes vraiment rassurés’’, a-t-il notamment dit.

    ‘’La tenue de ce CRD et des réunions qui l’ont précédé est illustrative de l’engagement des autorités administratives locales pour la réussite de ce Magal’’, a salué Serigne Bassirou Mbacké.

    Le Magal de Porokhane est une activité religieuse qui rend hommage, chaque année, à Sokhna Diarra Bousso (1833-1866), la mère de Serigne Touba, le fondateur du Mouridisme.

     ADE/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour le renforcement du personnel médical du district sanitaire de Bakel

    SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour le renforcement du personnel médical du district sanitaire de Bakel

    Bakel, 6 jan (APS) – Le médecin chef du district sanitaire de Bakel (est), Goumba Lô, a plaidé, lundi, pour le renforcement du personnel soignant au niveau du centre de santé qui couvre cinq communes de département de la région de Tambacounda (Est).

    « A Bakel, on a un centre de santé de type 2, c’est-à-dire que nous avons un bloc opératoire fonctionnel. Donc, il faut avoir une équipe au niveau du bloc et une équipe de la maternité mais le personnel est insuffisant », a souligné le docteur Lo au cours d’un entretien avec l’APS.

    Selon lui, la ressource (infirmiers, sages-femmes) est en manque à Bakel.

    Il a appelé à une discrimination positive pour le district, qui en dehors des cinq communes qu’il couvre, reçoit aussi des patients en provenance de Kidira, de Kanel (Matam), du Mali et de la Mauritanie.

    « D’où l’intérêt de renforcer vraiment le personnel pour espérer avoir des soins de qualité (…) en plus du gynécologue, on doit avoir un médecin SOU (soins obstétricaux d’urgence). Le problème qu’on a, si le gynécologue est absent, le service est arrêté au bloc opératoire », a-t-il déploré.

    Il s’est félicité du travail remarquable qu’effectue le gynécologue, soulignant qu’ils attendent encore la promesse des autorités relatives à l’affectation d’un médecin pour qu’il puisse prendre le relais en l’absence du gynécologue.

    Selon le médecin, le renforcement du personnel doit également concerner les autres points de prestations de services du district sanitaire (PPS).

    « On a 24 points de prestations et il y a que 12 qui sont des postes doublés, c’est-à-dire des postes où vous avez infirmier et sage-femme. Il y a certains postes de santé où il n’y a que l’infirmier. Si ce dernier est absent le service ne sera pas en marche »,  a-t-il expliqué.

    Dr. Lo a relevé  aussi que  les évacuations sont réalisées sur des distances lointaines à l’image de Ourossogui situé à 150km de la ville de Bakel ou celle de Tambacounda située  à 250km.

    « Cela nécessite beaucoup de carburant. Parfois les districts participent à fourniture de ce carburant. Nous dépensons  chaque mois au minimum un million cinq cent parfois deux millions de francs CFA en carburant », a-t-il  indiqué.

    « On avait proposé à l’autorité de mettre en place une banque de carburant à laquelle chaque commune va participer en mettant à le carburant à disposition à la station service »,  a-t-il rappelé.

    AND/ABD/SKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-RELIGION / Kaffrine : ‘’toutes les dispositions seront prises’’ pour une bonne organisation de la ziara de Ngodiba (gouverneur)

    SENEGAL-RELIGION / Kaffrine : ‘’toutes les dispositions seront prises’’ pour une bonne organisation de la ziara de Ngodiba (gouverneur)

    Kaffrine, 6 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Kaffrine (centre), Moustapha Diaw, a assuré, lundi, que ‘’toutes les dispositions seront prises’’ pour une bonne organisation de la ziara annuelle de Ngodiba, un événement religieux prévu samedi.

    ‘’Toutes les dispositions seront prises pour une bonne réussite de l’organisation de cet évènement. Pour y arriver, on avait déjà anticipé avec la tenue d’une réunion du Comité départemental de développement (CDD) et aujourd’hui, un Comité régional de développement (CRD) pour pouvoir prendre toutes les mesures nécessaires’’, a- t-il notamment dit.

    Il s’exprimait à l’issue d’une réunion consacrée aux préparatifs de cet évènement religieux, en présence du khalife de la famille Bâ de Ngodiba, Cheikh Ibrahima Bâ, de membres du comité d’organisation  et de différents services techniques déconcentrés de l’Etat.

    Des préoccupations liées à la question sécuritaire, l’approvisionnement en eau et en électricité, la santé, entre autres ont été exprimées par les différents membres du comité d’organisation de la ziara.

    Le khalife de Ngodiba a vivement remercié le chef de l’Etat et son Premier ministre, ainsi que toute l’administration territoriale de la région de Kaffrine, à travers le gouverneur de région et les chefs des services techniques déconcentrés.

    Le guide religieux a formulé des prières pour un Sénégal de paix, de concorde et de prospérité.

    CTS/ADE/AB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UASZ : les étudiants de l’antenne de Kolda en grève pour de meilleures conditions d’études

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UASZ : les étudiants de l’antenne de Kolda en grève pour de meilleures conditions d’études

    Kolda, 6 jan (APS) – Les étudiants de l’antenne de l’université Assane Seck de Ziguinchor à Kolda (Sud) ont décrété, lundi, une grève illimitée pour protester contre la fermeture de leur restaurant et leurs mauvaises conditions d’études.

    “(…) nous devons reprendre les études aujourd’hui, et voilà que notre restaurant est fermé. Nous avons des étudiants qui viennent d’autres régions et comment peuvent-ils se nourrir si notre restaurant reste fermé ?”, s’est interrogé Éric Adolphe Diédhiou, le président de l’amicale des étudiants de l’UASZ à Kolda.

    Il a déploré les difficultés que les pensionnaires de l’UASZ à Kolda rencontrent pour étudier et se soigner.

    “Nous avons également un problème sérieux pour étudier comme nos autres camarades. Nous avons des problèmes de connexion, et nous ne pouvons pas étudier de façon sérieuse et même faire des recherches”, a déploré M. Diédhiou. Il a aussi signalé que les étudiants sont confrontés à un problème de prise en charge médicale.

    “Et pour toutes ces questions, nous avons adressé des correspondances aux autorités [qui sont restées] sans suite”, a-t-il dit lors d’un point de presse, entouré de centaines d’étudiants.

    Les étudiants de l’antenne de l’UASZ à Kolda n’ont pas repris les cours ce lundi. Leur grève intervient après les perturbations notées il y a quelques semaines à l’université de Assane Seck de Ziguinchor.

    MG/ASB/SKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-MINES-MANAGEMENT / Mama Sougoufara, nouveau DG des ICS

    SENEGAL-MINES-MANAGEMENT / Mama Sougoufara, nouveau DG des ICS

    Tivaouane, 6 jan (APS) – Le conseil d’administration des Industries chimiques du Sénégal (ICS) a nommé le 30 décembre dernier Mama Sougoufara au poste de directeur général de ladite société extractive, en remplacement d’Alassane Diallo, a appris l’APS de l’entreprise.

    Le nouveau directeur général des ICS a pris service depuis le 1-er janvier 2025, précise la même source.

    Mama Sougoufara a remplacé son compatriote, Alassane Diallo, qui a occupé le poste de Directeur général des ICS de 2005 à 2024.

    Cette nomination du conseil d’administration a été approuvée par l’État du Sénégal, qui détient 15% du capital de l’entreprise, où le groupe Indorama est majoritaire, depuis sa reprise en main en 2014.

    M. Sougoufara, qui était précédemment directeur général adjoint des ICS, est crédité d’une « vaste expérience et (d’une) connaissance approfondie » du secteur, où il a accumulé plusieurs années d’expérience.

    Ingénieur en génie des procédés industriels de l’INSA de Toulouse, Mama Sougoufara est, par ailleurs, titulaire d’un Master en gestion urbaine et Infrastructures de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec Business School, Paris) et d’un Master en aménagement urbain.

    Il a commencé sa carrière au sein du Groupe Veolia, dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des déchets.

    De 2000 à 2008, il a été consultant et directeur-associé au sein des cabinets Arthur Andersen et BearingPoint, à Paris pour les secteurs Industries et Technologies.

    Avant de rentrer au Sénégal en juin 2024, Mama Sougoufara a travaillé pendant 16 ans, au groupe Alstom, qu’il a rejoint en 2008.

    Sougoufara a occupé divers postes de direction à Alstom. Il est passé par les départements d’ingénierie et du matériel roulant, et a servi sur plusieurs sites mondiaux, tels que La Rochelle et Reichshoffen en France, Savigliano en Italie, Lapa au Brésil et TrTrans JV en Russie.

    Entre 2018 et 2020, Mama Sougoufara a été vice-président, en charge des Turnkey et des infrastructures pour Alstom Afrique, Moyen-Orient et Asie centrale (AMECA).

    M. Sougoufara a également occupé la fonction de directeur général d’Alstom pour la région MENAT (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afrique Centrale et la Turquie).

    Il a joué un rôle important dans l’exécution et la livraison de nombreux projets de transport au Moyen-Orient, tels que le tramway de Doha, le métro de Dubaï Expolink et le métro de Riyad, rapporte la même source.

    MKB/ADI/AKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Tambacounda : les moines de Bàdi se préparent à célébrer la fondation canonique de leur monastère

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Tambacounda : les moines de Bàdi se préparent à célébrer la fondation canonique de leur monastère

    Tambacounda, 6 jan (APS) – La communauté des moines de Notre-Dame de Bàdi du diocèse de Tambacounda, se prépare à célébrer solennellement, le 26 janvier 2025, la fondation canonique de son monastère.

    La cérémonie est prévue à partir de 10 heures au monastère de Bàdi, une localité située dans la commune de Dialakoto, à plus de 70 kilomètres de la ville de Tambacounda.

    L’évènement va se dérouler en présence du Cardinal Théodore-Adrien Sarr, Archevêque émérite de Dakar et président honoraire de la communauté des moines de Bàdi et de Mgr Paul-Abel Mamba, évêque du diocèse de Tambacounda, ainsi que d’autres évêques des autres régions du Sénégal.

    Dans un communiqué, le diocèse de Tambacounda explique que  »cet événement revêt une importance profondément spirituelle dans la mesure où, il favorise un aspect central de la vie chrétienne  notamment la vie consacrée dans la prière, qui est un bien commun de l’église ».

    L’installation des moines dans un diocèse, dans un pays, est une grâce pour l’église qui les accueille, pour toute la communauté mais aussi, pour tous les fidèles, a salué dans un entretien accordé à l’APS, l’évêque du diocèse de Tambacounda, Paul-Abel Mamba.

    L’évêque a souligné que  »toute la civilisation européenne doit sa grandeur à l’installation des moines qui ont façonné et ont aidé les populations à se former et à accéder au travail et aux techniques ».

     »Nous, nous avons la chance d’avoir des moines, il est important que chacun puisse mesurer la chance que nous avons, moi quand j’étais à Ziguinchor j’ai couru pendant dix ans pour avoir des moines là-bas. Je devais avoir des moines venant du Vietnam, finalement par concours de circonstances, le prometteur qui devait m’aider est tombé malade et est décédé, donc le projet n’a pas abouti », a-t-il rappelé.

     »Quand j’ai été transféré à Tambacounda, je tombe sur des moines que je cherchais là-bas pendant dix ans, donc c’est une grâce pour notre diocèse, ça peut être source de vocation mais de qualité de la vie des chrétiens puisqu’ils ont un lieu de ressourcement où, ils peuvent aller refaire leur force chrétienne pour pouvoir travailler », a-t-il-ajouté.

    Monseigneur Paul-Abel Mamba a invité ainsi tous les chrétiens à s’approprier cet évènement pour encourager les moines.  »Nous devons les encourager car cela peut ouvrir le chemin des vocations pour le monastère », a-t-il déclaré.

    Le monastère de Bàdi, un village situé dans la commune de Dialocoto (Tambacounda, est) et séparé du Parc national Niokolo Koba par le fleuve Gambie, accueille huit religieux mus par le désir de perpétuer la tradition séculaire des moines et dont, la vie quotidienne est rythmée par la prière, la lecture et le travail.

    Baptisé Notre-Dame, le monastère se trouve dans le diocèse de Tambacounda, qui englobe les régions orientales de Tambacounda et Kédougou. Ce lieu de recueillement, situé à 60 km de la commune de Tambacounda, est une nouvelle fondation affiliée à l’abbaye de Sept-Fons, en France.

    L’agriculture, le maraîchage et l’élevage constituent les principales activités auxquelles s’adonnent les moines du monastère de Badi. En plus des huit moines, le lieu est fréquenté par les habitants des villages de Badi et Wassadou, qui viennent y chercher du travail.

    Le frère Charles interrogé par l’APS en mai 2023, rappelait que la prière est la principale activité des moines, s’empressant d’ajouter : ‘’on est obligé de travailler comme tout le monde pour gagner notre vie car, le travail est un facteur d’équilibre humain non négligeable ». ‘’Il y a ces deux activités, la prière et le travail, en plus de la lecture et tout ce qui va avec aussi’’, précise le frère Charles.

    ABD/OID/SBS/AB/AKS