Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-SANTE / Santé de la mère et de l’enfant : des journalistes outillés sur le plan SRMNIA-N 2024-2028

    SENEGAL-SANTE / Santé de la mère et de l’enfant : des journalistes outillés sur le plan SRMNIA-N 2024-2028

    Thiès, 21 fév (APS) – Une quarantaine de journalistes venus de toutes les régions du pays, ont pris part pendant quatre jours, à Thiès, à un atelier de dissémination du Plan intégré 2024-2028 de la santé reproductive maternelle, néonatale, infanto-juvénile, des adolescents et de la nutrition (SRMNIA-N) et d’autres documents-phares de la Direction de la santé de la mère et de l’enfant, a constaté l’APS.

    Quarante-deux journalistes répartis en deux cohortes de 21, provenant de toutes les régions du pays, ont participé, de lundi à jeudi, à un atelier de partage sur le plan SRMNIA-N 2024-2028.

    Cette rencontre a été organisée par la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), en collaboration avec l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).

    ‘’Plusieurs plans ont été élaborés, notamment le plan intégré de la santé reproductive maternelle, néonatale, infanto-juvénile, des adolescents et de la nutrition (2024-2028), et le plan d’action national budgétisé de la planification familiale (PANBPF) pour la même période », a fait savoir la représentante de la DSME, Docteure Mariétou Diop.

    Elle estime que ces plans ne peuvent être mis en œuvre que par la communication.

    Selon la représentante de la DSME,  ‘’il faut que tout le monde soit au courant, que dans les 14 régions les populations soient au courant, aussi tous les acteurs de la santé même s’ils ont pris part à l’élaboration des plans, qu’ils participent aussi à la mise en œuvre ». Ce qui, a-t-elle dit, ne sera possible que s’ils ont l’information.

    Cela justifie le fait que la DSME s’est encore tournée vers les journalistes, avec lesquels elle chemine depuis plusieurs années, a-t-elle expliqué.

    Selon elle, l’AJSPD, en tant que « partenaire de la santé, spécifiquement la santé de la mère et de l’enfant », a été ciblée pour communiquer sur ce plan et le disséminer. Pour ce faire, il fallait donner toutes les informations sur ce plan aux journalistes qui en sont membres, pour qu’ils soient des relais auprès des populations.

    L’objectif est de communiquer correctement sur la question, pour faire en sorte que la population destinataire de toutes les activités prévues se sente concernée et « sache d’où l’on vient, et où est-ce qu’on veut aller ».

    BT/ADI/ASG

  • SÉNÉGAL-INDUSTRIE-RECETTES / Secteur extractif : les entreprises de la région de Thiès ont contribué à hauteur de 144 milliards FCFA aux recettes générées en 2023

    SÉNÉGAL-INDUSTRIE-RECETTES / Secteur extractif : les entreprises de la région de Thiès ont contribué à hauteur de 144 milliards FCFA aux recettes générées en 2023

    Thiès, 21 fév (APS) – Les entreprises extractives établies dans la région de Thiès (ouest) ont contribué à hauteur de 144 milliards de francs CFA aux recettes globales générées par le secteur extractif en 2023, de l’ordre de 380 milliards de FCFA, a révélé jeudi, le président du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE), Thialy Faye.

    « Par rapport à Thiès, nous avons constaté que pour l’année 2023, les entreprises établies dans la région ont contribué à hauteur de 144 milliards francs (CFA), contre 91 milliards pour l’année 2022’’, a indiqué le président du CN-ITIE, Thialy Faye, qui était à Thiès pour entamer la dissémination du rapport de 2023 de l’ITIE. Cette performance maintient Thiès au rang de première région minière du pays.

    Selon M. Faye, le choix Thiès pour lancer le processus de diffusion des conclusions de ce document, se justifie surtout par le fait qu’elle est,  »de par sa contribution dans le secteur, la première région minière du pays ».

    Il a précisé que les entreprises du secteur extractif implantées dans la région de Thiès font, de manière globale, un chiffre d’affaires « qui tourne autour de 1.010 milliards de francs’’ CFA.

    ‘’Le rapport montre qu’en 2023, la contribution globale du secteur (mines et hydrocarbures) est de 380 milliards de francs de manière globale contre 275 milliards en 2022’’, a informé M. Faye.

    Il a relevé que la part réelle de la contribution du secteur dans le budget en 2023, s’élève à ‘’346 milliards de francs », tout le reste entrant dans « les paiements sociaux, les paiements environnementaux, entre autres ».

    ‘’Quand on prend justement le secteur des mines, la contribution tourne autour de 332 milliards de francs, pour cette année-ci, contre 235 milliards pour l’année 2022’’, a précisé Thialy Faye. Cela montre, au moins, une « hausse de 96 milliards de francs’’ CFA, dans le secteur minier, commente-t-il.

    ‘’Donc aujourd’hui, on peut dire que le secteur minier contribue véritablement au PIB à hauteur de 4%, mais à hauteur de 9% aux recettes de l’État », a-t-il souligné.

    L’enjeu principal se situe au niveau du contenu local, c’est-à-dire comment travailler à ce que les entreprises nationales puissent bénéficier de marchés dans le secteur.

    BT/ADI/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-RELIGION / L’université Cheikh Hamidou Kane veut lancer un diplôme de capacité en sciences islamiques (initiateurs)

    SENEGAL-EDUCATION-RELIGION / L’université Cheikh Hamidou Kane veut lancer un diplôme de capacité en sciences islamiques (initiateurs)

    Doumga Rindiaw (Matam), 20 fév (APS) – L’université numérique Cheikh Hamidou Kane travaille à mettre en place un dispositif de capacitation prévu pour accueillir, en deux ans, des pensionnaires de l’enseignement arabo-islamique traditionnel, a appris l’APS des initiateurs.

    Il s’agira, comme le diplôme de capacité en droit, de former pendant deux ans d’anciens élèves des « daara » (écoles coraniques) afin qu’ils puissent avoir les aptitudes nécessaires pour poursuivre l’étude des sciences islamiques dans l’enseignement supérieur, a expliqué Mamadou Youri Sall, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et un des initiateurs du projet.

    « Le projet est déjà validé au niveau du conseil académique de l’université Cheikh Hamidou Kane, il ne reste que l’encadrement règlementaire. Nous espérons qu’il va être envoyé au niveau du ministère de tutelle pour le cadre légal », a-t-il martelé.

    S’exprimant jeudi, à Doumga Rindiaw, à l’occasion de l’assemblée générale de Kawral Sandaji Fouta, une association qui réunit des étudiants en sciences islamiques du Fouta, M. Sall a indiqué que « ceux qui ont le niveau seront acceptés à cette université pour une capacitation en sciences islamiques, comme cela se fait en droit ».

    « Ils pourront aussi, après ces deux ans de capacitation, poursuivre leurs études, en licence, master et doctorat dans ces domaines. (…) On a beaucoup de prêcheurs, mais pas assez de chercheurs » au Sénégal, a relevé le professeur Sall, étant lui-même issu des daaras traditionnels avant de poursuivre ses études à l’université du Caire, en Egypte.

    Prenant part à cette rencontre, Mouhamadou Mansour Dia de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane a expliqué que ce programme de capacitation va dispenser des cours portant sur le droit islamique, le droit constitutionnel, le système judiciaire sénégalais, la sociologie de la famille, la finance islamique, le leadership, l’informatique et les langues.

    « Nous ne voulons plus de cassure entre les +daara+ et le système éducatif formel. Nous voulons mettre en place un pont permettant aux deux entités de se joindre », a-t-il insisté.

    AT/SMD/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-HUMEUR / Dagana : des travailleurs du FERA en sit-in pour réclamer le paiement de dix mois d’arriérés de salaires

    SENEGAL-SOCIETE-HUMEUR / Dagana : des travailleurs du FERA en sit-in pour réclamer le paiement de dix mois d’arriérés de salaires

    Dagana, 20 fév (APS) – Les travailleurs du Fonds d’entretien routier autonome (FERA) de la région de Saint-Louis ont organisé, jeudi, un sit-in à Dagana, pour réclamer le paiement de dix mois d’arriérés de salaires à leur employeur, a constaté l’APS.

    ‘’Nous avons organisé ce sit-in pour protester contre le non-paiement de dix mois de salaires’’, a déclaré Pape Niang, président du Collectif régional des travailleurs du Fonds d’entretien routier autonome (FERA).

    M. Niang précise que pour le cas de Gaya, une commune du département de Dagana, certains travailleurs sont restés seize mois sans être payés. ‘’Une situation très compliquée pour ces pères et mères de famille qui consacrent tout leur temps à ce travail’’, a-t-il déploré.

    Il a signalé que des démarches ont été faites auprès des autorités administratives et territoriales, mais le problème n’a toujours pas été résolu.

    Pape Niang invite le président de la République et le Premier ministre à se saisir de ce dossier pour régler définitivement ce problème et permettre aux travailleurs d’exercer dignement leur travail.

    OG/AT/ASB/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Diourbel : une réunion de partage du référentiel ‘’Sénégal 2050’’ avec les acteurs locaux

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Diourbel : une réunion de partage du référentiel ‘’Sénégal 2050’’ avec les acteurs locaux

    Diourbel, 20 fév (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a présidé, jeudi, une réunion de partage du référentiel ‘’Sénégal Vision 2050’’ avec les acteurs locaux, destinée à vulgariser le nouveau cadre des politiques publiques.

    La rencontre tenue dans la salle de réunion de la gouvernance, a réuni des autorités administratives, des élus locaux, des chefs de services techniques déconcentrés ainsi que des responsables d’organisations communautaires de base.

    Selon le gouverneur, cette initiative vise à vulgariser le nouveau cadre des politiques publiques à l’échelle locale.

    ‘’Le processus vient de démarrer, et les services techniques poursuivront ce travail de vulgarisation’’, a-t-il déclaré.

    L’autorité administrative souhaite ainsi permettre aux acteurs locaux de s’approprier la vision du président de la République, notamment à travers la mise en place du pôle territoire que Diourbel va partager avec la région de Louga.

    L’atelier a également permis d’échanger sur les potentialités de la région, notamment dans le domaine agricole.

    Ibrahima Fall a rappelé les projets en cours dans le secteur de l’hydraulique, citant notamment le transfert d’eau du lac de Guiers vers Touba et la révision du réseau hydraulique de la cité religieuse.

    Il a également fait part du projet de création d’une zone industrielle à Touba dédiée au montage de véhicules, ainsi que d’une zone industrielle à Touré Mbonde, axée sur le bâtiment et les travaux publics (BTP).

    Le gouverneur a invité les autorités administratives et les élus locaux des trois départements à organiser des comités de partage sur le référentiel Sénégal ‘’Vision 2050’’.

    Il a également exhorté les maires à adapter leurs documents de planification locale en y intégrant les axes stratégiques de ce référentiel.

    MS/SBS/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Ziguinchor : le COSEC et la Chambre de commerce veulent renforcer leur collaboration

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Ziguinchor : le COSEC et la Chambre de commerce veulent renforcer leur collaboration

    Ziguinchor, 20 fév (APS) – La directrice du  Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), Ndèye Rokhaya Thiam et le président de la Chambre de commerce,  d’industrie et d’agriculture de Ziguinchor (CIAZ), Pascal Kotimagne Éhemba ont déclaré, jeudi, vouloir renforcer leur collaboration, dans le but de travailler au développement des filières mangue et anacarde.

    ‘’Il y a une nécessité de miser sur l’anacarde et la mangue pour booster l’économie de la région de Ziguinchor. Et, c’est dans ce sillage que nous sommes à Ziguinchor pour voir les axes de collaboration que nous pourrions avoir avec la chambre de commerce, travailler ensemble et mutualiser les synergies dans l’intérêt des populations’’, a expliqué Mme Thiam.

    La directrice du Conseil sénégalais des chargeurs intervenait lors d’une tournée économique à Ziguinchor entrant dans le cadre de la gestion et de la coordination des corridors terrestres et fluviomaritimes.

    ‘’Notre déplacement à Ziguinchor et au Sud-Est du pays est une démarche d’écoute afin de dresser une bonne feuille de route aux fins de pérenniser ces projets’’, a-t-elle ajouté, soulignant que cette approche ‘’nécessite un travail collaboratif et participatif’’.

    ‘’Et le COSEC va accompagner les différentes chambres consulaires du pays’’, a assuré Mme Thiam.

    La directrice du COSEC a expliqué que sa tournée a également pour objectif de travailler à identifier les projets qui sont au niveau des différents corridors, notamment Ziguinchor-Guinée.

    ‘’Cette tournée entamée depuis lundi dernier dans le sud-est du pays, a permis de rencontrer l’ensemble des opérateurs économiques et des autorités impliquées dans la gestion et la coordination des corridors’’, a encore fait savoir Ndèye Rokhaya Thiam.

    Selon elle, ‘’les pouvoirs publics entendent rendre nos corridors le plus compétitifs possible pour garder un certain nombre de frets dont le fret malien et bissau-guinéen’’.

    Intervenant à son tour, le président de la Chambre consulaire de Ziguinchor, Pascal Kotimagne Éhemba dit compter beaucoup sur le COSEC pour les aider à atteindre leurs objectifs.

    ‘’Pour booster notre économie, il va falloir que nous travaillions en étroite collaboration avec cette agence de l’État du Sénégal’’, a-t-il fait valoir. 

    Pascal Kotimagne Éhemba a rappelé que l’année dernière, la filière anacarde a réalisé des prouesses générant plus de 95 milliards de francs CFA. ‘’Une  progression obtenue grâce au soutien des structures comme le COSEC’’, selon lui.

    MNF/AB/ASB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-JUSTICE / UGB : la Coordination des étudiants demande l’abrogation de la loi d’amnistie

    SENEGAL-UNIVERSITE-JUSTICE / UGB : la Coordination des étudiants demande l’abrogation de la loi d’amnistie

    Saint-Louis, 20 fév (APS) – La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) de l’Université Gaston Berger (UGB), par la voix de son président, Alpha Issaga Diallo, a demandé, mercredi, l’abrogation de la loi d’amnistie, exigeant que la lumière soit apportée dans le dossier de leurs ‘’camarades martyrs’’.

    Les étudiants Alpha Yéro Tounkara et Prosper Clédor Senghor de l’UGB sont décédés en 2024 à la suite de violents affrontements entre forces de l’ordre  et étudiants opposés au report de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février 2024 au Sénégal.

    ‘’Nous demandons aux autorités étatiques d’abroger la loi d’amnistie, conformément à l’annonce faite par le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko’’, a confié M. Diallo à la presse, lors de la marche pacifique organisée par les étudiants de l’UGB à la mémoire de leurs deux camarades décédés.

    Alpha Issaga Diallo estime que cette loi d’amnistie constitue une entrave à la manifestation de la vérité. ‘’Nous demandons aux autorités de faire montre de responsabilité et de respect à l’endroit des étudiants et d’apporter toute la lumière dans le dossier de nos camarades martyrs’’, a-t-il lancé.

    La CESL, à travers son président de séance, demande également aux autorités de l’UGB de baptiser les chapiteaux 1 et 2 aux noms des deux étudiants décédés, Alpha Yéro Tounkara et Prosper Clédor Senghor.

    Prosper Clédor Senghor, décédé à l’hôpital Principal de Dakar des suites de blessures subies lors de heurts entre des forces de l’ordre et des étudiants opposés au report de l’élection présidentielle, était originaire de Cabrousse.

    L’étudiant en licence 1 de mathématiques appliquée et sciences sociales (UFR SAT) de l’université de Saint-Louis, a été inhumé, dans ce village du département d’Oussouye, dans la région de Ziguinchor (sud) 

    Alpha Yéro Tounkara, âgé de 22 ans, étudiant en géographie de la même université, avait aussi succombé à ses blessures après son évacuation à l’hôpital régional de Saint-Louis. Il a été enterré au cimetière musulman de Dindéfélo, son village,  dans la région de Kédougou (sud-est).

    Au Sénégal, une loi d’amnistie portant sur les faits liés aux violences politiques survenues entre février 2021 et février 2024 a été votée le mercredi 6 mars 2024 par l’Assemblée nationale.

    Mardi, le député de la coalition ‘’Senegaal Kessé’’ (opposition), Thierno Alassane Sall, a annoncé avoir déposé une proposition de loi visant à faire annuler cette loi d’amnistie. ‘’Il appartient désormais à l’Assemblée nationale de décider du sort de cette initiative, conformément à la procédure législative’’, a-t-il ajouté.

    Mercredi, le député de Pastef (majorité au pouvoir), Amadou Ba, a réagi à cette initiative parlementaire du député Thierno Alassane Sall la qualifiant de ‘’récupération politique’’.

    ‘’Quand vous êtes un homme politique qui n’a jamais connu la détention, dont aucun militant n’a été arrêté, torturé, blessé ou tué, vous devriez faire preuve de retenue au lieu de chercher une récupération politique’’, a-t-il partagé sur les réseaux sociaux, s’adressant au député non-inscrit, également leader du parti La République des valeurs.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, avait annoncé en décembre 2024, le dépôt prochain à l’Assemblée nationale d’un projet de loi portant abrogation de la loi d’amnistie.

    CGD/AMD/HB/HK/ASB

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Tivaouane: les 48h de grève du SAMES suivies ‘’à 100%’’

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Tivaouane: les 48h de grève du SAMES suivies ‘’à 100%’’

    Tivaouane, 19 fév (APS) – La responsable de la section du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, Docteure Maïmouna Ndiaye, a indiqué que le mot d’ordre de deux jours de grève, lancé par sa formation syndicale, a été suivi à « 100% » dans cet établissement public de santé.

    Les deux jours de grève ont été respectés « à  hauteur  de 100% par les syndiqués », selon Docteur Ndiaye, responsable de la section locale du SAMES, qui n’a pas manqué de saluer  « l’absence de réaction négative » de la part de l’administration de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh.

    « Nous pouvons estimer le taux de pourcentage de participation à 100%, si on tient compte du personnel du SAU (Service d’accueil et d’urgence) qui est resté sur place. Du côté de l’administration, aucun souci n’a été relayé ; mieux, aucune réaction négative n’a été notée », a-t-elle soutenu.

    Selon la cheffe du service orthopédie, « aucune activité sanitaire non urgente n’a été signalée après 15h, ce mercredi ».

    « Nous avons observé le mot d’ordre dans sa globalité », a-t-elle ajouté, précisant qu’il s’agit du personnel syndiqué. « Nous sommes dans une structure sanitaire qui nécessite la prise en charge des urgences », a-t-elle souligné.

    « Pour autant, nous sommes très fiers de la mobilisation et espérons que les autorités vont satisfaire les principales doléances à l’origine de notre grève », a poursuivi la syndicaliste.

    Le syndicat déplore « l’absence de dialogue réel » et accuse les autorités de « négliger les doléances des médecins ».

    Le SAMES exige un recrutement massif de médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes dans la fonction publique afin de désengorger les structures de santé et d’améliorer la couverture sanitaire.

    Le syndicat réclame aussi une « gestion plus transparente et démocratique des ressources humaines, notamment à travers des appels à candidatures pour les nominations aux postes de responsabilité ».

    La question du régime indemnitaire constitue également un « point central de la plateforme revendicative », selon la syndicaliste.

    Le SAMES réclame aussi la « revalorisation des pensions » des médecins, qui se retrouvent souvent dans la « précarité » une fois à la retraite.

    MKB/ADI/HK/HB/OID

  • SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : des opérations de désencombrement des marchés lancées par le préfet

    SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : des opérations de désencombrement des marchés lancées par le préfet

    Saint-Louis, 20 fév (APS) – Une vaste opération de désencombrement des marchés de la commune de Saint-Louis (nord) a débuté, dans la nuit de mercredi à jeudi, sous la conduite du préfet dudit département, Abou Sow, a constaté l’APS.

    L’autorité préfectorale a lancé l’opération de désencombrement et de déguerpissement des marchés aux alentours d’une heure du matin, au marché Tendjiguène, dans le faubourg de Sor.

    Un peu plus tôt, le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, et le commissaire central, Mamadou Lamarana Diallo étaient déjà arrivés sur les lieux.

    « L’objectif de l’opération est clair : il s’agit de procéder à la libération de certaines emprises. Vous avez même dû constater qu’il y a des occupations anarchiques qui ne permettent pas aux secours, en cas de sinistre, d’intervenir dans le marché’’, a déclaré le préfet, en marge du lancement de cette opération.

    Il a précisé qu’il s’agit d’abord de libérer un certain nombre d’emprises pour permettre, notamment aux sapeurs-pompiers en cas de sinistre, de pouvoir intervenir et de préserver au maximum le marché.

    « Nous voulons également libérer un certain nombre de trottoirs qui, aujourd’hui, sont occupés au détriment de citoyens qui sont obligés de marcher sur la route à leurs risques et périls », a-t-il insisté.

    « Nous avons noté un certain nombre d’accidents qui sont causés par le fait que les piétons sont obligés d’abandonner les trottoirs pour marcher sur la route avec tous les dangers que cela comporte, surtout avec les dames », a poursuivi l’autorité administrative.

    M. Sow a précisé qu’un site de recasement a été trouvé et est en train d’’être aménagé.

    « Je précise également que nous avons pris les dispositions pour trouver un site de recasement qui est présentement en train d’être aménagé pour y accueillir au moins un millier de marchands ambulants et de tabliers. Nous continuerons à les accompagner », a-t-il assuré.

    « Donc, dit-il, c’est ça l’objectif de cette opération que nous avons démarrée aujourd’hui et qui, je le précise, va concerner tous les marchés de la commune de Saint-Louis. Tous les acteurs ont été informés. »*

    Concernant le suivi, explique-t-il, il a été mis en place, par arrêté,  »un comité départemental de suivi (CDS) avec tous les acteurs impliqués ».  »Et nous allons continuer à organiser de façon hebdomadaire nos rencontres pour voir comment évoluent les choses. Tous les citoyens sont également concernés par le suivi », a-t-il ajouté.

    Entre autres, des éléments de la police, des agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) et des agents de la police municipale ont été mobilisés lors du lancement de cette opération.

    Une pelle mécanique, des camions, des bacs à ordures, entre autres moyens logistiques, ont été mobilisés pour cette opération.

    CGD/AMD/HK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / MGF : la tenue d’un forum communautaire dans la région est ‘’une grande avancée’’ (expert)

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / MGF : la tenue d’un forum communautaire dans la région est ‘’une grande avancée’’ (expert)

    Matam, 20 fév (APS) – La tenue d’un forum communautaire dans la région de Matam sur les Mutilations génitales féminines représente une « très grande avancée’’, affirme Babacar Dia, expert en charge du développement social avec expertise genre, violences basées sur le genre, exploitation et harcèlement sexuel au sein du Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal.

    « Parler de mutilations génitales féminines dans la région de Matam sans souci, est une chose très récente. Tenir un forum ici sur les MGF est une très grande avancée. Avant, c’était des sujets tabous et on ne pouvait pas le faire il y a 20 ans’’, a-t-il déclaré.

    M. Dia s’exprimait lors d’un forum communautaire sur les MGF, dont le thème est « Entre réalités socio-culturelles, croyances religieuses et effets médico-chirurgicaux-psychologiques’’.

    La rencontre s’est tenue en présence de religieux et de relais communautaires, en partenariat avec Sahel 3000.

    A l’en croire, il était impensable d’organiser une rencontre de ce genre, et de tenir dans la région des événements portant sur ce sujet sans que les organisateurs ne soient confrontés à des problèmes.

    Ce forum s’inscrit, selon M. Dia, dans le cadre de la journée « Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines’’.

    Sa tenue s’explique par le fait que l’excision est « une pratique dont le taux de prévalence est assez élevé dans la région de Matam », a-t-il indiqué.

    « C’est une rencontre d’échange, d’information, de sensibilisation et de plaidoyer. C’est aussi un cadre de discussions avec les parties prenantes qui sont au niveau de la base. La finalité est d’avoir une stratégie adaptée par rapport aux interventions prévues dans la campagne de lutte contre les MGF », a fait savoir Babacar Dia.

    L’expert précise que les organisateurs du forum ne visent à indexer personne et ne sont pas dans une logique de dénigrer une quelconque culture. Il s’agit plutôt de voir, dans les zones d’intervention, comment faire éradiquer cette pratique à l’image des pays de l’Afrique de l’est.

    Un sketch axé sur cette pratique a été interprété par une troupe théâtrale de Matam.

    AT/SBS/HB/ASG