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  • SENEGAL-SECOURS-TENDANCE / Tivaouane : 80% des interventions du centre secondaire d’incendie et de secours concernent des motos Jakarta

    SENEGAL-SECOURS-TENDANCE / Tivaouane : 80% des interventions du centre secondaire d’incendie et de secours concernent des motos Jakarta

    Tivaouane, 23 août (APS) – L’adjudant major Atou Seck, commandant du Centre secondaire d’incendie et de secours de Sapeurs pompiers de Tivaouane, a indiqué mercredi que 80% de leurs interventions concernent des motos Jakarta.

     »La majeure partie des accidents est due aux Jakarta. Soit c’est une collision entre deux Jakarta, soit c’est un choc entre un Jakarta et un automobile, soit c’est un dérapage d’un motocycliste suivi de renversement. Je peux dire que 80% pour cent de nos sorties de secours à victimes sont dues aux Jakarta », a notamment indiqué le major Seck à l’APS.

    Evoquant la position stratégique du centre secondaire qu’il commande, il a souligné les atouts de Tivaouane en matière de secours.  »Ici à Tivaouane, on ne se plaint pas. Le bâtiment est bien construit, nous avons un personnel motivé et disponible. Toutes les tâches dévolues aux sapeurs pompiers peuvent se réaliser ici à Tivaouane », a-t-il rassuré.

    Il a noté que la ville dispose d’un  »armement normal » en termes d’engins d’incendie et d’ambulances. Un équipement avec lequel Tivaouane peut apporter  »sans problème », au besoin, des renforts à Ngaye et Thiès.

    Au sujet de la préparation de l’édition 2023 du Gamou de Tivaouane, au menu d’un CRD la semaine dernière, le commandant du Centre secondaire de secours et d’incendie a noté que cet évènement est pris en charge par la brigade nationale des sapeurs pompiers.

    Avec son état-major, la brigade nationale déploiera les  »gros moyens »,  notamment du matériel, du personnel de la logistique, pour superviser tout le Gamou, a dit le major Seck, qui conseille aux populations de garder le calme et de saisir rapidement ses services devant toute menace d’électrocution ou d’incendie.

    En plein hivernage, les sapeurs pompiers n’interviennent pas seulement sur les routes et en mer, mais aussi pour des cas de menace d’électrocution, en relation, s’il le faut, avec la Senelec (société d’électricité), pour délester leur secteur d’intervention, a-t-il expliqué.

    MKB/ADI/ADC

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Kounhgeul : le maire recrute 50 femmes pour le nettoyage des lieux de culte

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Kounhgeul : le maire recrute 50 femmes pour le nettoyage des lieux de culte

    Koungheul (Kaffrine) , 23 août (APS) – Le maire de la commune de Koungheul , dans la région de Kaffrine (centre), Alioune Badara Ly, a recruté, mercredi, cinquante femmes pour le nettoyage des lieux de culte de la commune (17 mosquées et une église), a annoncé l’adjointe au maire de la commune, Ndèye Binta Dramé.

     »C’est important d’accompagner et de soutenir ces braves femmes. Chaque fois, elles nettoient les mosquées et l’Eglise. Aujourd’hui, le maire a décidé de ses propres moyens de les donner chaque fin du mois 30 000 francs CFA. Nous leur demandons davantage redoubler d’efforts, car leur travail, c’est avant tout, rendre service à Dieu », a-t-elle soutenu.

    Elle s’exprimait au cours d’une cérémonie de remise des premiers salaire du mois d’août, en présence de nombreux fidèles et des représentants des lieux de culte.

    CTS/ADC

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Matam : la mairie va soutenir financièrement la prise en charge sanitaire des jeunes (élu local)

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Matam : la mairie va soutenir financièrement la prise en charge sanitaire des jeunes (élu local)

    Matam, 23 août (APS) – Le conseil municipal de Matam va allouer une somme importante de son budget à la prise en charge de la santé de la reproduction des jeunes de cette commune. a annoncé mercredi son secrétaire municipal, Malick Bâ.

    ‘’Nous allons travailler de sorte qu’un montant conséquent soit réservé désormais à la santé de la reproduction des jeunes de la commune de Matam comme ils le suggèrent. Sur les 10 millions de francs CFA consacrés aux médicaments, une partie sera prise pour l’orienter vers ce volet qui concerne les adolescents’’, a-t-il dit au cours d’une audience publique accordée aux jeunes à partir d’une initiative du Réseau des pairs éducateurs de Matam.

     » (…) Nous allons y travailler en impliquant le médecin-chef de région (MCR) afin que cette problématique qui constitue une vieille doléance des jeunes soit réglée’’, a-t-il assuré.

    Moustapha Bâ, un des adjoints au maire de la commune, a salué l’initiative, qui a consisté à réunir des élus locaux et des jeunes de la commune pour discuter des problèmes qui touchent ces derniers.  »C’est la première fois qu’une audience de ce genre est organisée dans la commune de Matam depuis que je travaille à la mairie de cette ville,  en 1996 », a-t-il magnifié.

    Plusieurs jeunes, dont des éclaireurs et des bénévoles de la Croix-Rouge ont pris part à cette rencontre organisées en partenariat avec le programme  »Power to Youth ».

    AT/AB/ADC

  • SENEGAL-EMIGRATION-DRAME / Pirogue de migrants de Fass Boye : l’embarcation était à court de carburant à 69 Km de Ténérife (responsable pêcheurs)

    SENEGAL-EMIGRATION-DRAME / Pirogue de migrants de Fass Boye : l’embarcation était à court de carburant à 69 Km de Ténérife (responsable pêcheurs)

    Thiès, 23 août (APS) – La pirogue de Fass Boye naufragée au large du Cap-Vert était à court de carburant à 69 Km de Tenerife, a révélé mercredi, le président du Réseau national des quais de pêche du Sénégal Pierre Mboup.

     »A 69 kilomètres de Tenerife, le carburant était épuisé », a notamment révélé Pierre Mboup, lors d’un forum sur l’émigration clandestine, qui s’est tenu à la gouvernance de Thiès.

    Une pirogue qui avait quitté le village de pêcheurs de Fass Boye, dans la région de Thiès, le 10 juillet dernier avec à son bord 101 passagers, s’était retrouvée au Cap-Vert avec seulement 36 rescapés, après avoir disparu pendant plus d’un mois. Six des survivants avaient finalement succombé. Un d’entre eux est toujours en soins à Sal dans ce pays insulaire.

    Le gouverneur de Thiès Alioune Badara Mbengue a présidé mercredi un forum sur la question, avec la participation de responsables d’organisations de pêcheurs, d’institutions de jeunesse, de structures de la politique d’emploi jeunes, d’élus territoriaux, ainsi que de représentants de sociétés, ainsi que des particuliers qui ont travaillé sur l’émigration clandestine.

    Mboup qui fait partie de la délégation qui est allée chercher les rescapés de la pirogue de Fass Boye au Cap-Vert, est depuis leur retour lundi, au chevet de deux d’entre eux toujours internés à l’Hôpital Principal. Il les a quittés le temps de faire acte de présence au forum. Il a noté qu’ils ont besoin de suivi psychologique, en raison des images horribles qu’ils ont vues lors de ce voyage macabre.

    Pierre Mboup, en charge des conflits au sein de l’Union nationale des acteurs de la pêche artisanale (UNAPAS), a noté qu’au bout de 11 ou 13 jours, ceux qui embarquent à bord de pirogues, pour un voyage d’environ 4.200 km en direction de l’Espagne,  »doivent arriver » à destination. S’ils se perdent, aussi bien le carburant, l’eau et les vivres qui ont été embarqués à bord manquent.

     »La plupart du temps, ils ne peuvent même pas vérifier l’état de la pirogue dans laquelle ils voyageront, ni la quantité du carburant ou des vivres à bord, car ils les découvrent le jour-même du départ », explique-t-il.

    Beaucoup sont partis dans de vieilles pirogues qui ont été rafistolées, et se retrouvent à Casablanca ou ailleurs, si leur pirogue n’est pas seulement fracassée par les vagues en pleine mer.

    Le capitaine Awa Guèye, commandant la compagnie de gendarmerie de Thiès a relevé lors de ce forum que ces candidats sont eux-mêmes considérés aux yeux de la loi comme des victimes et qu’en réalité ceux qui organisent ces voyages sont les coupables. Parfois, ils peuvent se retrouver avec « jusqu’à 30 millions (FCFA) et ils ne partent pas», a-t-elle dit.

    ADI/ADC

  • SENEGAL-MIGRATIONS-CONCERTATION / Emigration clandestine : raréfaction du poisson et « pesanteur sociale » parmi les principales causes de départ, selon des acteurs

    SENEGAL-MIGRATIONS-CONCERTATION / Emigration clandestine : raréfaction du poisson et « pesanteur sociale » parmi les principales causes de départ, selon des acteurs

    Thiès, 23 août (APS) – La raréfaction des ressources halieutiques et la pression sociale sont parmi les principales causes de l’émigration irrégulière à laquelle de nombreux jeunes s’adonnent, ont estimé, mercredi à Thiès, des participants à un forum sur ce phénomène à la suite de drame ayant touché le village de Fass Boye.

    Une pirogue qui avait quitté le village de pêcheurs de Fass Boye, dans la région de Thiès, le 10 juillet dernier avec à son bord 101 passagers, s’était retrouvée au Cap-Vert avec seulement 38 rescapés,

    Des responsables d’organisations de pêcheurs,  d’institutions de jeunesse, des structures  de la politique d’emploi jeunes, des élus territoriaux, ainsi que des représentants de sociétés, ainsi que des particuliers qui ont travaillé sur la question  avaient pris part à cette rencontre présidée par le gouverneur Alioune Badara Mbengue.

    Les préfets des trois départements de la région, à savoir Mbour Tivaouane et Thiès étaient aussi présents à ce forum qui a duré près de six heures d’horloge.

    « Les acteurs de la pêche ont expliqué que la rareté des ressources halieutiques a amené les jeunes à désespérer, et à traverser l’Océan Atlantique », a dit le gouverneur, au terme de la rencontre. Ces acteurs ont aussi appelé au respect de la réglementation en matière de pêche, précisant que les bateaux étrangers causent beaucoup de dégâts dans les eaux sénégalaises, avec des pratiques de pêche illicites.

    Pierre Mboup, président du Réseau national des quais de pêche du Sénégal, a invité l’Etat à veiller à la préservation des eaux sénégalaises contre des bateaux étrangers, dont certains officient derrière des « prête-nom », au détriment des pêcheurs locaux,  »parmi les meilleurs marins en Afrique de l’Ouest ».

    « Ici, nous avons des populations qui ne vivent que de pêche. Qu’on nous laisse notre mer», a-t-il plaidé, relevant qu’hormis le matériel  ces chalutiers étrangers n’ont rien de plus que les nationaux.

    Pierre Mboup qui dit recevoir des informations issues de divers acteurs, précise que le nombre de candidats à l’émigration ayant péri en mer dépasse l’entendement. Il a dit avoir été informé de pirogues parties de Kafountine, Kayar, Mbour et autres localités côtières, et dont les parents des passagers n’ont plus de nouvelles depuis bien avant la Tabaski.

    Les 105 passagers d’une pirogue qui a quitté Rufisque en juin de l’année dernière n’ont toujours pas fait signe de vie, a dit le responsable qui a fait partie de la délégation partie chercher les survivants de la pirogue de Fass Boye. Une pirogue de Saint-Louis a disparu depuis avant la Tabaski, avec près de 80 personnes à bord, une pirogue de Mbour presque 60 personnes depuis 21 jours, a dit aux journalistes en marge du forum, M. Mboup, chargé des conflits au sein de l’Union nationale des acteurs de la pêche artisanale du Sénégal (UNAPAS).

    Les pêcheurs qui étaient juste des convoyeurs dans les années 2006, où ils ne représentaient que 30% des clandestins, sont aujourd’hui 60% du contingent, a-t-il soutenu.

    Les « pesanteurs sociales », notamment la pression à laquelle les jeunes sont soumis au niveau des familles, constituent l’autre cause principale d’émigration clandestine qu’ont évoquée les acteurs. Certains parents tentés par les signes extérieurs de richesse exposés par les expatriés de retour, poussent les parents à exhorter leurs enfants à partir.

    Les participants au forum ont relevé l’absence de qualification professionnelle de beaucoup de jeunes, mais également le manque de patience, comme un facteur de départ.

    Une kyrielle de recommandations ont été formulées pour faire face au phénomène. Parmi celles-là, l’éducation à la citoyenneté, pour développer chez les jeunes la fibre patriotique et leur foi en la possibilité de se réaliser dans le pays. Le service militaire obligatoire, par exemple, a été préconisé.

    Les populations ont aussi été invitées à dénoncer les organisateurs de ces voyages, et à alerter les forces de défense et de sécurité dès qu’ils observent certains mouvement inhabituels de personnes dans leur localité. Selon le capitaine Awa Guèye, commandant de la compagnie de gendarmerie de Thiès, la difficulté réside surtout dans la complicité des populations.

    Le gouverneur a noté que beaucoup de voyages de pirogues ont été « décommandés », grâce à des renseignements reçus par la gendarmerie.

    L’inspecteur régional des pêches Abdoul Aziz Ly a invité à « oser le débat » au niveau communautaire, relevant que le phénomène pourra être résolu, en commençant par la famille, pour ensuite toucher les leaders d’opinions, imams, collectivités territoriales, etc.

    Craignant que le « pays ne manque de pêcheurs l’année prochaine », M. Ly a noté que l’effet de la perte d’équipages dans l’océan « commence à se faire ressentir sur les quais de pêche » où les gens sont endeuillés et stressés.

    Une rencontre B2B entre jeunes et structures d’accompagnement technique et de financement, prévue dans l’après-midi, a finalement été reportée à jeudi, pour permettre aux destinataires de s’approcher des structures dédiées dans les trois départements, pour se renseigner dans le détail sur les opportunités disponibles.

    Le gouverneur a instruit les préfets de tenir des comités départementaux de développement (CDD) et de demander aux sous-préfets à leur tour d’organiser des comités locaux de développement (CLD), pour démultiplier l’information jusqu’à la base.

     

    ADI/AKS

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / Plaidoyer pour la modernisation des marchés

    SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / Plaidoyer pour la modernisation des marchés

    Tambacounda, 23 août (APS) – L’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), par la voix de son directeur exécutif, Oumar  Cissé,  a plaidé mardi en faveur d’une modernisation des marchés en vue de prévenir et lutter contre les incendies.

    ‘’Il faut que l’on modernise nos marchés, c’est un impératif pour lutter contre les incendies. L’Etat doit prendre des mesures draconiennes », a dit M. Cissé lors d’un entretien avec à l’APS.

    Le Programme de modernisation et de gestion des marchés (PROMOGEM), ne décolle pas, pendant ce temps,  les incendies continuent dans les marchés avec son lot de dégâts matériels et financiers. C’est une situation insoutenable, a laissé entendre M. Cissé.

    Il  a invité les autorités étatiques à accélérer la mise en œuvre dudit PROMOGEM, estimant que ce programme de modernisation devait être une réalité après l’incendie qui a ravagé dans la nuit du 4 au 5 août,  une dizaine de magasins du marché central de Tambacounda.

    Le directeur exécutif de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal a dans ce cadre annoncé la tenue d’une réunion dans la deuxième semaine de septembre avec les représentants des services étatiques de la région et tous les commerçants.  »Cette réunion est  destinée à mettre en place des plans  définitifs de prévention des incendies dans les marchés à Tambacounda », a fait valoir Oumar Cissé.

    Il a invité  les commerçants à se rapprocher des compagnies d’assurance  afin de protéger leurs investissements en rappelant que son association travaille avec une compagnie prête à accompagner les membres.

    ‘’Le seul souci est que l’état actuel des marchés ne permet pas à un assureur de prendre des risques . Il faut que l’Etat fasse de ce Programme de modernisation et de gestion des marché, une priorité, pour permettre aux commerçants de souscrire à une assurance’’, a-t-il indiqué.

    BT/AB/AKS

     

  • SÉNÉGAL-ÉLECTRICITÉ / Touba : un poste électrique mis en service à Tindody

    SÉNÉGAL-ÉLECTRICITÉ / Touba : un poste électrique mis en service à Tindody

    Tindody (Touba), 23 août (APS) – Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) Pape Mademba Biteye, a procédé mercredi, à la mise en service du poste électrique de Tindody, village fondé par le premier khalife général des mourides, Serigne Modou Moustapha Mbacké, dans les faubourgs de Touba, a constaté l’APS.

    En visite de travail dans la cité religieuse dans le cadre des préparatifs du Grand Magal, le directeur général de  Senelec était accompagné de plusieurs collaborateurs.

    À l’occasion de cette visite, la délégation a été reçue à Darou Minane par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.

    En s’adressant au khalife, Pape Mademba Bitèye, a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour une alimentation correcte de Touba en électricité à l’occasion du grand Magal.

    CGD/MK/AKS

  • SENEGAL-SANTE-SERVICE / Orbus Santé, une plateforme de consultation à distance lancée à Louga

    SENEGAL-SANTE-SERVICE / Orbus Santé, une plateforme de consultation à distance lancée à Louga

    Louga, 23 août (APS) –   »Orbus Santé », une plateforme de téléconsultation et télé-expertise médicale au Sénégal a officiellement lancé ses activités à Louga  lors d’un comité régional de développement, a constaté l’Agence de presse sénégalaise.

    « Nous nous sommes réunis aujourd’hui pour procéder au lancement de la plateforme ORBUS Santé qui est la plateforme de téléconsultation et téléexpertise médicale au Sénégal. Ce lancement. s’inscrit dans le cadre de la phase pilote qui se tiendra dans la région de Louga jusqu’au mois de mai 2024. C’est à l’issue de cette phase pilote que nous allons procéder à la généralisation de la plateforme sur toute l’étendu du territoire national », a déclaré à des journalistes Amadou Mbaye Diop, directeur exécutif sénior du Guichet unique électronique

    Il a signalé qu’il était prévu dans le cadre de l’opérationnalisation de la plateforme de mettre le focus sur la santé reproductive maternelle néonatale, bien qu’en lien avec ses potentiels d’autres spécialités pourront être, en fonction des besoins des populations, intégrées progressivement.

    « Cela justifie la mise en place de cette plateforme dans la mesure où l’on s’est rendu compte qu’il était très difficile pour les populations reculées d’accéder à des prestations médicales, et spécialités médicales », a-t-il expliqué.

    Il a fait savoir qu’il était prévu d’enrôler dans la région de Louga 83 structures publiques de santé sur les 155 et 28 autres du privé.

    Il a évoqué une contrainte liée au problème de connectivité, estimant qu’il s’agissait d’un problème crucial à prendre en charge par la région médicale en relation avec les fournisseurs d’internet au Sénégal.

    « Nous avons également prévu de faire trois autres lancements dans les trois départements de la région de Louga et ses huit districts sanitaires.

    « Cela va permettre d’embrasser le plus largement possible et véhiculer l’information au plus loin possible dans toute la région de Louga », a-t-il ajouté en annonçant la mise en place d’associations de malades, l’implication des relais communautaires dans la vulgarisation des informations liées à la santé de la reproduction.

    « La plateforme va permettre de combler le manque qui existe au niveau de la pyramide sanitaire et créer une synergie entre le personnel de santé et des patients dans les structures sanitaires », a-t-il fait valoir.

    DS/AKS

     

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Kédougou : les villages du Plateau de Dindé Félo étalent leurs maux

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Kédougou : les villages du Plateau de Dindé Félo étalent leurs maux

    Par Ibrahima Diébakhaté

    Dindé Félo (Kédougou), 23 août (APS) –  Nous quittons Kédougou, cette ville du Sud-est du pays arrosée depuis le début de l’hivernage par des pluies torrentielles. Après plus de trente minutes de trajet à moto, sur une piste boueuse, glissante et un relief accidenté, se profilent à l’horizon, les cases qui se dressent fièrement au sommet du plateau de Dindé Félo.

    Dandé, Diogoma, Afia, Badiary et Nandoumary, cinq hameaux de la commune de Dindé Félo, qui ne sont situés qu’à 45 kilomètres de Kédougou, leur chef-lieu de région, sont très difficiles d’accès. Il faut encore patienter des heures pour y arriver enfin. Peuplés de plus de deux mille habitants, les villages du Plateau doivent surtout leur réputation à la cascade qui a fait de la zone environnante une attraction touristique.

    Sur place, après les salutations d’usage, les chefs de village sont très prompts à aborder les goulots d’étranglement du décollage de leurs localités respectives et à témoigner des difficiles conditions de vie des populations.

    Les cinq villages du Plateau de Kédougou sont confrontés à trois principaux problèmes, à savoir le manque d’infrastructures sociales de base, l’inexistence de route et la faible couverture du réseau mobile sénégalais, plus particulièrement à la frontière entre le Sénégal et la République de Guinée.

    ‘’On souffre trop’’, relève l’un d’eux. ‘’Nous ne disposons pas d’infrastructures sociales de base. Les malades et les femmes enceintes souffrent, faute de moyen d’évacuation (ambulance). Il y a aussi l’enclavement des villages du plateau qui encourage le banditisme’’.

    ‘’L’insécurité prend des proportions inquiétantes avec des braquages armés’’, alertent-ils.

    Le président du Conseil communal de la jeunesse (CCJ) de Dindé Félo, Mamadou Ba, interpelle l’Etat sur la situation que vivent ces communautés isolées et implantées en altitude.

    Pour éviter le pire, préconise-t-il, ‘’il faut faire reculer la montée du banditisme et la circulation des armes blanches et légères qui est en train d’y prendre forme. L’Etat doit prendre à-bras-le-corps la question sécuritaire dans la zone frontalière avec Guinée Conakry’’.

    Selon une source sécuritaire, la brigade mobile de la gendarmerie de Kédougou et la police des frontières mènent des patrouilles nocturnes et installent nuitamment des check-points dans la zone.

    Carim Camara, un habitant de Dindé Félo souhaite que le réseau mobile sénégalais soit activé dans les villages du Plateau, pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

    ‘’Dans certains villages de la montagne, tu es entièrement en Guinée Conakry’’, relève-t-il, ajoutant que sans numéro guinéen, il est impossible de communiquer à partir de là. Il se souvient du jour où un incendie s’était produit à Dandé, et les gens ne pouvaient pas appeler sur toute l’étendue du plateau, faute de réseau.

    Le maire de la commune de Dindé Félo, Kikala Diallo salue le démarrage par l’Etat des travaux de construction de la route, tout en déplorant le manque d’électricité dans sa localité, visitée par beaucoup de touristes  qui viennent pour sa cascade et sa réserve naturelle.

    ‘’C’est une commune touristique mais malheureusement Dindé Félo n’a pas d’électricité. Nous voulons du courant pour retenir les touristes et leur faire visiter le plateau et la réserve naturelle’’, souligne le maire.

    Les hameaux du Plateau qui abritent parmi les sites touristiques les plus fréquentés de la région, manquent de tout et sombrent dans le noir.

    Les chefs de village du Plateau, après moult tentatives pour freiner les agressions et autres braquages dans leur zone, demandent à l’Etat de prendre des dispositions pour garantir le plein épanouissement des populations.

    Niché dans la commune de Dindé Félo, le Plateau surplombe une vaste forêt touffue, composée d’une faune et d’une flore très riches.  A 450 mètres d’altitude, le site abrite des espèces rares, comme le chimpanzé et la panthère, ainsi que des arbres comme le fromager. De ses flancs, jaillit sa fameuse cascade, du haut de ses 115 mètres, soit la plus haute du pays. S’y ajoutent bien d’autres sites remarquables, comme les dents de Dandé, la source de la cascade et la grotte.

    Le plateau fait partie du paysage culturel peul du pays Bassari. Ses atouts d’écotourisme, de tourisme de vision ne sont plus à démontrer, avec son label de zone pour la conservation des oiseaux.

    Tel un bijou que la nature a protégé par toute sorte d’obstacles, afin de le préserver de la banalisation et de faire de sa découverte une récompense pour ceux qui ont su faire preuve de persévérance. Une beauté que peinent pourtant à savourer pleinement ses habitants, assaillis par un dénuement quasi-total et des maux multiples.

    ID/ADI/ASB/ASG/AKS

  • SÉNÉGAL-SOCIÉTÉ-MIGRATION / Un cadre régional de concertation sur la migration lancé à Diourbel

    SÉNÉGAL-SOCIÉTÉ-MIGRATION / Un cadre régional de concertation sur la migration lancé à Diourbel

    Diourbel, 23 août (APS) – L’adjoint du gouverneur de Diourbel en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye, a procédé, mardi, à la mise en place d’un cadre de concertation sur la migration et développement dans la région, a constaté APS.

    La mise en place de ce cadre de concertation se justifie par la nécessité de mettre en synergie, dans un souci d’efficacité, les actions des différentes structures concernées par la problématique migratoire », a ainsi expliqué Omar Ndiaye.

    Selon lui, les nombres effarant de jeunes candidats à l’émigration irrégulière, disparus tragiquement ces derniers jours, nous oblige à définir un cadre politique cohérent d’harmonisation des stratégies et interventions.

    Il s’agit s’agira, a-t-il expliqué, de  »définir explicitement le rôle de chaque acteur dans la sensibilisation et la mise en œuvre des différents projets de développement. »

     »Ce cloisonnement sectoriel des initiatives développées réduit considérablement la capitalisation des bonnes pratiques », a pour sa part relevé Moussa Ndour, le coordonnateur du Bureau D’accueil, d’orientation et de suivi des émigrés de Diourbel, (BAOS).

    Il est d’avis qu’un cadre  »inclusif, souple et fonctionnel apportera une plus-value permettant à l’État d’asseoir une politique nationale de gestion efficace des questions de migration. »

    MK/AKS