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  • SENEGAL-SANTE / Épidémie de chikungunya : plus de 100 cas dans la région de Kédougou

    SENEGAL-SANTE / Épidémie de chikungunya : plus de 100 cas dans la région de Kédougou

    Kédougou, 22 août (APS) – La région de Kédougou (sud-est) a franchi la barre des 100 cas de chikungunya depuis l’apparition de cette maladie sur son territoire au début de ce mois, a déclaré à l’APS le responsable du service régional de l’éducation et de l’information pour la santé, Ismaïla Ndiaye.

    Trois cent soixante-dix cas suspects ont été recensés sur le territoire régional, selon M. Ndiaye.

    Il rappelle qu’un plan de riposte a été mis en place par la direction régionale de la santé de Kédougou pour détecter et recenser les cas de chikungunya.

    ‘’Nous avons élaboré un bon plan de lutte, pour une recherche active des foyers de contamination de la maladie de chikungunya’’, a assuré M. Ndiaye.

    Des campagnes de sensibilisation et de prévention de la maladie de chikungunya auront lieu dans la région, selon Ismaïla Ndiaye.

    Le docteur Ababacar Mbaye, directeur régional de la santé de Kédougou, a annoncé, le 16 août dernier, que 47 cas de chikungunya avaient été recensés dans cette région en moins de deux semaines.

    ‘’Nous avons une épidémie […] de chikungunya, une maladie transmise par un vecteur qui ressemble à celui du paludisme par sa manifestation clinique. La chaleur qu’engendre cette fièvre peut dépasser 38 degrés, en plus des douleurs articulaires et musculaires, des céphalées aussi’’, a-t-il expliqué.

    Les cas de chikungunya ont été recensés dans les départements de Kédougou et Saraya.

    ‘’Les premiers cas ont été enregistrés à Dalaba et dans d’autres postes de santé du district sanitaire de Kédougou. Nous avons reçu ce matin 27 autres cas du district sanitaire de Saraya’’, a déclaré M. Mbaye.

    Il assure que la direction régionale de la santé a pris les mesures nécessaires pour le traitement et le suivi des patients.

    ‘’Nous allons leur donner des antalgiques, tous les jours, pour faire descendre la fièvre. Nous avons prescrit un repos à toutes les personnes malades’’, a-t-il dit.

    PID/ASG/ADC/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Louga : démarrage de la construction de la piste de Sana

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Louga : démarrage de la construction de la piste de Sana

    Louga, 22 août (APS) – Les travaux de construction de la piste de Sana devant relier  les villages de Ndame, Ndame Bouchera, Khaïra, Ndame Bou Reye et Ndame Sanoussi de la commune de Thiolom Fall (nord-ouest), ont été officiellement lancés lundi, au cours d’une cérémonie organisée dans cette commune du département de Kébémer.

    « Aujourd’hui, nous sommes, ici, au village de Sana, pour procéder au lancement officiellement des travaux de la piste  de Sana, qui s’étend sur un linéaire de 6 kilomètres », a déclaré le maire de Thiolom Fall, Abdou Aziz Fall, en présence du préfet du département de Kébémer, Seydi Ababacar Sadikh Ndiaye.

    S’exprimant à l’issue de cette manifestation, M. Fall a souligné que  »cette  piste, qui doit relier les villages de Ndame, Ndame Bouchera, Khaïra, Ndame Bou Reye et Ndame Sanoussi, sera réalisée par l’Etat du Sénégal dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et financée par la Banque africaine de développement (BAD) ».

    « C’est une piste de production dont la réalisation va permettre de désenclaver la zone et de faciliter l’écoulement des produits maraîchers, qui y sont cultivés, sur le marché local et national, mais également satisfaire une vieille doléance des populations », a-t-il dit.

    Il a rappelé que lors  »de son retour d’exil, le fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba, a séjourné au village de Sana pendant tout le mois de ramadan ». Selon lui, « la communauté mouride célèbre ce jour-là chaque année au cinquième jour du ramadan, alors que les pistes qui y mènent sont sablonneuses ».

    « La construction de la piste de Sana a été la seule doléance qui revenait lors des cérémonies officielles, car les pèlerins étaient confrontés à d’énormes difficultés pendant le pèlerinage, parce que les pistes sont sablonneuses », a-t-il poursuivi.

    Il a ajouté : « C’est pourquoi nous tenons à remercier l’Etat du Sénégal et le président de la République, Macky Sall, qui, à travers son Programme d’urgence de développement communautaire, a bien voulu magnifier l’équité territoriale ».

    DS/ADC/ASG

  • Phases nationales « Navétanes » : les quarts de finaliste connus

    Phases nationales « Navétanes » : les quarts de finaliste connus

    Kaffrine, 22 août (APS) – Les huitièmes de finale des phases nationales de football (Navétanes) viennent d’être bouclées lundi soir au stade El Hadji Babacar Gaye à Kaffrine (centre) avec huit équipes qualifiées en quarts de finale, a constaté l’Agence de presse sénégalaise.

    Voici les résultats des matchs disputés :

    — Hayoo de Matam/Dàqar Gui de Kaolack 2-0

    — Marbath de Louga/Réveil de Saint-Louis 3-1

    — Belfort de Ziguinchor/Campement de Guinguinéo (5 t.a.b à 4) ;

    — Disso de Matam/Xandalu de Kaffrine (5 t.a.b à 4)

    — Jamono de Louga (tenant du titre)/Yeewu de Diourbel 3-0

    — Alliance Atlantique/Bokk Xalaat de Yeumbeul (4 t.a.b à 2).

    — Mboulane/Forage de Paoskoto 1-0

    — Walidane de Thiès/Bokk Jom de Kaffrine 2-0

     »Nous avons joué dans la sportivité, pour les premiers tours. Nous encourageons les équipes vaincues et félicitons les équipes qualifiées en quart de finale », a souligné Baila Bass, premier vice-président de l’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV), lors d’une interview avec la presse. Pour lui, les phases nationales ont atteint un niveau technique appréciable.

     »Nous sommes satisfaits du bilan à mi-parcours  des phases, surtout le niveau technique des joueurs, et espérons que tout se termine ainsi sans souci, car aucun incident n’est constaté pour le moment », a-t-il ajouté

    CTS/ADC

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Ziguinchor : plus d’un million de plants forestiers seront reboisés (inspecteur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Ziguinchor : plus d’un million de plants forestiers seront reboisés (inspecteur)

    Bissine, 21 août (APS) – L’inspection régionale des eaux et forêts (IREF) de Ziguinchor ( sud) prévoit de reboiser dans la région plus d’un million de plants pour régénérer les massifs forestiers casamançais, dont une bonne partie est perdue du fait de l’exploitation clandestine abusive, a révélé, lundi, son chef, le lieutenant-colonel Ismaïla Niang.

    M. Niang a précisé que cette activité entre dans le cadre de la campagne nationale de reboisement.

    « Nous avons produits plus d’un million de plants . Et, nous devons faire plus de 200 hectares de reboisements massifs et plus de 30 hectares de reboisements linéaires », a déclaré l’IREF de Ziguinchor lors d’une activité de reboisement initiée à Bissine , dans la commune d’Adeane, département de Ziguinchor.

    « À Ziguinchor, il y a un niveau de dégradation de l’environnement liée à la main de l’homme avec la coupe abusive du bois, avec l’urbanisation galopante et avec les effets du changement climatique », a-t-il expliqué.

    « Nous sommes à Bissine qui est une zone de réinstallation. Nous voulons appuyer les populations de ce terroir qui reviennent de plus en plus dans leur localité », a t-il fait savoir.

    Dans cette dynamique, a-t-il indiqué,  l’inspection régionale des eaux et forêts de Ziguinchor a installé une pépinière à Bissine pour permettre à ces populations réinstallées d’avoir une disponibilité en plants d’arbres et une facilité à mener localement des activités de reboisement.

    Il a précisé que cette pépinière a été prise en charge dans le cadre du reboisement compensatoire initiée en partenariat avec la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) » .

    A Bissine, l’IREF de Ziguinchor a également procédé à la distribution de plants forestiers lors de cette journée de reboisement, a dit le lieutenant-colonel Ismaïla Niang

    « Les mêmes opérations de reboisement se font dans le département de Bignona pour appuyer les populations à revégétaliser l’environnement. C’est une forme d’activités initiées pour  permettre à la population locale de s’approprier de ces ressources forestières », a-t-il précisé, relevant l’importance des produits forestiers non-ligneux qui génèrent, beaucoup de revenus financiers aux populations ».

    S’appuyant sur des études effectuées, le lieutenant-colonel Ismaïla Niang, a indiqué que « 75% des ménages ruraux de la région tirent des revenus à partir de ces produits forestiers non-ligneux ». D’où , selon lui,  « l’importance de renforcer ces produits fruitiers non-ligneux en accompagnant ces populations à les planter ».

    « Nous voulons permettre à la population de s’approprier ces ressources », a encore souligné, l’inspecteur régional des eaux et forêts de Ziguinchor, appelant les jeunes à penser à planter chacun un arbre pour lutter contre le changement climatique.

    MNF/AB/MTN

     

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Matam : une audience citoyenne pour sensibiliser les jeunes sur la gestion budgétaire de la commune

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Matam : une audience citoyenne pour sensibiliser les jeunes sur la gestion budgétaire de la commune

    Matam, 21 août (APS) –  Une audience citoyenne a été organisée lundi à l’intention des jeunes de la commune de Matam (nord) pour les sensibiliser sur la gestion budgétaire communale, la provenance des ressources et le fonctionnement d’une municipalité, a constaté l’APS.

    « C’est une belle initiative à encourager et à accompagner, car la jeunesse est le fer de lance de toute nation. Cette rencontre vient à son heure. Elle permet aux jeunes de comprendre ce qui se fait au niveau des communes en matière de gestion », a expliqué le premier adjoint au maire de la commune de Matam, Mamadou Gaye.

    Il intervenait lors de l’audience citoyenne organisée par le point focal du programme « Power to Youth », en partenariat avec l’ONG Amref, en présence d’élus territoriaux.

    Il a expliqué que cette rencontre participe à la formation citoyenne des jeunes qui sont mal lotis en politique, particulièrement ceux de la région de Matam.

    Cet état de fait, selon lui,  s’explique par la sociologie qui règne dans cette région, avant d’inviter les jeunes à mettre un terme à cette situation en s’intéressant davantage à la gestion des affaires communales.

    Le secrétaire municipal de Matam, Malick Bâ, a expliqué aux jeunes participants, la provenance des ressources financières de la commune, des taxes collectées par la municipalité et les différents fonds qui lui sont alloués dans le cadre de son fonctionnement.

    « Les explications du secrétaire municipal nous ont permis de comprendre réellement le fonctionnement d’une commune. Nous sommes en mesure d’expliquer à nos parents et proches comment un budget est géré », a dit Abdoulaye Diaw, point focal du programme « Power to Youth ».

    AT/AB/MTN

     

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des acteurs planchent sur les défis de la productivité agricole en Casamance et au Sénégal oriental

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des acteurs planchent sur les défis de la productivité agricole en Casamance et au Sénégal oriental

    Djibelor, 21 août (APS) – Des journées scientifiques et techniques dans le domaine de la recherche agricole sont ouvertes lundi à Ziguinchor (sud) à l’initiative de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA)  en vue de réfléchir sur les mécanismes « d’amélioration de la productivité agricole en Casamance et au Sénégal oriental », a constaté l’APS.

    Cette rencontre intitulée « Pré- programmation des activités scientifiques et techniques de l’ISRA » , est initiée par les centres de recherche agricole de Kolda, Ziguinchor et Tambacounda.

    Axée sur le thème « Contribution de la recherche agricole à l’amélioration de la productivité agricole en Casamance et au Sénégal oriental », cette activité de deux jours est présidée par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du Développement, Sidi Guissé Diongue, en présence des acteurs de l’agriculture.

    « Cette rencontre est organisée pour faire l’état des lieux de la recherche agricole au niveau de nos différentes zones d’intervention. Elle va permettre de partager les résultats issus des activités de recherche agricole », a expliqué le directeur du centre de recherche agricole de Ziguinchor, Paterne Diatta.

    « Elle est aussi une occasion pour recueillir l’avis des partenaires techniques et financiers sur les propositions des technologies que nous générons », a poursuivi M. Diatta.

    Il a rappelé que l’ISRA intervient notamment sur l’amélioration des variétés de coton, sur les céréales (mil, riz et maïs). « Nous travaillons également sur toutes les questions relatives à l’horticulture ainsi que sur la production animale et halieutique », a-t-il fait savoir.

    « En Casamance, toutes les conditions sont réunies pour relever le niveau de production de l’oignon », a dit Paterne Diatta à titre d’exemple.

    « Récemment, nous nous plaignons de la flambée des prix sur l’oignon. En Casamance, sur la base de nos recherches, nous avons toutes les conditions favorables pour relever le niveau de production de l’oignon et de la pomme de terre », a assuré Paterne Diatta.

    Pour le directeur régional de l’ISRA à Tambacounda, Djibril Badiane, « toutes ces spéculations que nous importons, nous pouvons les cultiver au Sénégal plus particulièrement en Casamance. Il suffit juste de la volonté des uns et des autres ».

    « Le Sénégal ne doit pas avoir de soucis par rapport aux différentes crises économiques et alimentaires qui sévissent dans le monde », a estimé M. Badiane.

    Le responsable régional de l’ISRA à Tambacounda a plaidé pour un « retour à la terre », tout en invitant les citoyens à « y mettre de la volonté » pour développer le secteur agricole « sans attendre l’Etat ».

    « Nous avons toutes les potentialités en Casamance. Il y a des techniciens aguerris au Sénégal. Il suffit juste d’avoir de la volonté pour développer notre agriculture », a exhorté Djibril Badiane.

    Pour sa part, l’adjoint au gouverneur, Sidi Guissé Diongue a magnifié cette initiative qui  regroupe les centres de recherche de Kolda, Ziguinchor et Tambacounda, permettant aux acteurs de plancher sur les recherches agricoles.

    « La recherche agricole permet de trouver des solutions à notre agriculture qui est au cœur des politiques agricoles du Sénégal », a fait valoir l’autorité administrative.

     

    MNF/SBS/MTN

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Incendie du marché central de Tambacounda : les dégâts matériels évalués à 650 millions FCFA (secrétaire général) 

    SENEGAL-SOCIETE / Incendie du marché central de Tambacounda : les dégâts matériels évalués à 650 millions FCFA (secrétaire général) 

    Tambacounda, 21 août (APS) – Les dégâts matériels causés par l’incendie survenu dans la nuit du vendredi à Samedi dernier au marché central de la commune de Tambacounda (est) sont évalués à 650 millions de francs CFA, a-t-on appris, du secrétaire général du comité de gestion du marché, Youssoupha Babou.

     »Les estimations du sinistre faites par les propriétaires de magasins en présence des autorités administratives, s’élèvent à 650 millions de francs CFA en dehors des bâtiments entièrement détruits, des aménagements en aluminium  et des équipements électroniques de surveillance installés dans les magasins », a dit M. Babou dans un entretien avec l’APS.

     

    Dans la nuit du vendredi à samedi, un violent incendie dont les causes restent encore inconnues, avait ravagé le marché central de Tambacounda emportant principalement 10 magasins de grossistes de denrées alimentaires, de cosmétiques, de matériels électroménagers, d’ustensiles de cuisine et deux autres cantines appartenant à des commerçants détaillants.

    Le secrétaire général du comité de gestion du marché a appelé les autorités étatiques à venir en aide aux commerçants victimes de cet incendie. « Ils ont contracté des prêts au niveau des banques pour investir dans le secteur et employer beaucoup de personnes. Ils sont, en plus d’être des commerçants , des acteurs de développement’’, a-t-il fait savoir.

    Concernant les causes de cet incendie, il a souligné « qu’à ce jour, elles ne sont pas encore connues, même si (…) tout laisse croire que c’est lié à un court circuit électrique ».

    M. Babou a préconisé de mettre un terme aux branchements clandestins, d’élargir les artères pour lutter contre l’encombrement et faciliter le travail de secours des sapeurs-pompiers en cas d’incendie.

    « Les dégâts matériels de cet incendie pouvaient être limités si les sapeurs-pompiers avaient bénéficié d’un accès facile aux flammes », a-t-il fait remarquer.

    « Nous pensons que c’est ce qui a accentué les flammes’’, a-t-il déclaré, assurant que des « actions de sensibilisation seront menées à l’endroit des détenteurs de magasins et de cantines pour l’arrêt des branchements clandestins ».

    BT/AB/MTN

     

  • SENEGAL-HIVERNAGE / Saint-Louis : « tous les postes pluviométriques sont excédentaires » (météo)

    SENEGAL-HIVERNAGE / Saint-Louis : « tous les postes pluviométriques sont excédentaires » (météo)

    Saint-Louis, 21 août (APS) – Tous les postes pluviométriques de la région de Saint-Louis (nord) sont excédentaires, avec un cumul de 220,2 mm enregistré à Saint-Louis-Bango depuis le démarrage de l’hivernage, a révélé Ibrahima Ndiongue, le chef du service régional de la météorologie.

    « A ce jour, par exemple, à Saint-Louis-Bango, 220,2 mm sont enregistrés depuis le début de l’hivernage pour 234 mm au poste de la Direction régionale du développement rural (DRDR) et 138,6 mm à Mpal », a précisé M. Ndiongue dans un entretien avec l’APS.

    Il signale que le week-end dernier a été pluvieux pour la région avec des quantités avoisinant les 30 mm pour la station située au niveau de la DRDR.

    Les informations météorologiques sont toujours disponibles pour les agriculteurs même si ces derniers ne s’en intéressent pas réellement que durant deux à 3 mois pour avoir une idée sur les dates de semis, de culture et de floraison, a-t-il rappelé.

    Par contre, il affirme que les professionnels de la pêche sont sur ce point plus  »curieux » et les appellent fréquemment pour recueillir des informations durant quasiment toute l’année.

    Par rapport au déroulement de la saison, il signale que « la troisième décade du mois d’août sera marquée par une accalmie dans la région concernant les activités pluvio-orageuses qui seront plus marquées dans les autres parties du pays ».

    Cependant la région pourrait être intéressée par une vague d’humidité avec de faibles précipitations les 22 et 23 août ainsi que les dates du 27 et 29 août.

    AMD/ASB/ADC/MTN

  • SENEGAL-RELIGION / Grand Magal de Touba : à Kolda, les fidèles mourides se préparent

    SENEGAL-RELIGION / Grand Magal de Touba : à Kolda, les fidèles mourides se préparent

    Kolda, 21 août (APS) – Une caravane de sensibilisation et de préparation du grand Magal de Touba prévu le 4 septembre prochain est en cours à Kolda (sud), organisé par des fidèles mourides à travers les artères de la commune, a constate l’APS.

     »Les fidèles mourides de Kolda, à l’instar de ceux des autres régions, organisent une caravane pour regrouper et sensibiliser les disciples en vue de préparer le Magal », a dit Alassane Goudiaby, porte-parole et chargé de la communication du khalife de la communauté mouride à Kolda.

     »Le guide religieux des mourides à Kolda a demandé aux fidèles de veiller au respect des recommandations formulées par notre guide spirituel pour veiller sur la ville sainte et ne pas faire des choses qui vont à l’encontre des principes de notre guide », a affirmé Alassane Goudiaby.

    Il a ajouté :  »Depuis quelques années, nous avons constaté que le grand Magal coïncide avec des situations politiques tendues. C’est pourquoi, le guide recommande aux politiques notamment au chef de l’Etat de pardonner aux détenus et a prié pour un Sénégal de paix ».

    Sur l’émigration irrégulière, le chargé de communication du guide des mourides à Kolda a dit :  »Nous demandons des prières pour les jeunes et les invitons à rester sur place afin d’éviter d’affronter les routes périlleuses et mortelles à la recherche d’un bien-être ».

    MG/ADC

  • SENEGAL-ECONOMIE / Matam : le remboursement des dettes,  »problème majeur » pour les riziculteurs de la région (responsable)

    SENEGAL-ECONOMIE / Matam : le remboursement des dettes,  »problème majeur » pour les riziculteurs de la région (responsable)

    Matam, 21 août (APS) – Le président des riziculteurs de la région de Matam, Mamoudou Kane, a listé lundi les difficultés auxquelles sont confrontés les producteurs de riz de la zone, notamment le retard sur le remboursement des dettes, l’absence d’engrais et de matériels agricoles.

     »Nous avons tardé à démarrer la campagne, ce qui constitue un problème majeur dû au retard sur le remboursement des dettes. Il va falloir payer les crédits pour pouvoir en bénéficier. Seule l’Union de Kobilo a procédé à plus de 90% de remboursement », a-t-il expliqué.

    M. Kane qui s’exprimait au cours d’un entretien avec l’APS a déclaré que l’engrais est toujours attendu par les producteurs de la région. Il a signalé que des producteurs qui ont déjà commencé à repiquer ont besoin de l’engrais – surtout l’urée –  »qui est attendu avec impatience par les riziculteurs ».

     »Nous sommes également confrontés au problème lié au matériel agricole tels que les tracteurs et les motopompes qui ne sont toujours pas en place, même si la distribution a déjà été faite. La part de Matam dans ce matériel aussi est insuffisant », a relevé M. Kane.

    Il a estimé que sur un besoin de 250 moto-pompes, seule une trentaine a été accordée à la région et une dizaine de tracteurs sur les 50 demandés.

    AT/ADC