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  • SENEGAL-MINES-RESULTATS / La compagnie GCO génère  »deux fois plus de retombées pour le Sénégal que pour elle-même » (DG)

    SENEGAL-MINES-RESULTATS / La compagnie GCO génère  »deux fois plus de retombées pour le Sénégal que pour elle-même » (DG)

    Diogo (Thiès), 21 août (APS) – La compagnie minière Grande Côte Opération (GCO) qui exploite depuis 2014 des sables minéralisés, dont le zircon à Diogo dans la région de Thiès (ouest), génère des retombées  »deux fois plus importantes pour le Sénégal que pour elle-même », selon son directeur général Guillaume Kurek.

    GCO est le sixième contributeur minier au budget de l’Etat du Sénégal (Rapport ITIE) avec 70 milliards de francs CFA de contributions locales en 2022. « Les retombées générées par les activités de cette jeune compagnie minière sont deux fois plus importantes pour le Sénégal que pour GCO », a dit Guillaume Kurek dans un entretien avec l’APS, expliquant cette hausse de leur contribution au budget de l’État par l’augmentation des effectifs directs et indirects.

    « Cette contribution va encore augmenter, avec, d’une part, la fin des exemptions fiscales qui étaient liées à la mise en œuvre du projet minier, et d’autre part, les augmentations de production rendues possibles par plus de 70 milliards de francs CFA d’investissement dans les capacités de production de GCO entre 2022 et 2025 », a-t-il ajouté.

    Pour lui, cette « contribution croissante » reflète une « réelle ambition » de cette compagnie minière nichée au cœur de la commune de Darou Khoudoss, de « grandir tout en respectant les plus grands standards internationaux et d’en faire profiter au plus grand nombre ».

    Les retombées annuelles se traduisent par les salaires et cotisations sociales, la sous-traitance, les achats locaux, les taxes et redevances, ainsi que le programme social minier et les programmes de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). Elles se chiffrent entre 70 et 80 milliards de francs CFA, soit le double du bénéfice réalisé par GCO, sans compter toutes les autres démarches générant par rebond de la valeur dans la communauté, avec, par exemple, les nombreuses réalisations RSE, a relevé le responsable.

    Il évoque des investissements en termes de RSE dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement et de l’économie locale. Au moins, 12.000 personnes ont pu accéder à l’eau, 15 écoles publiques et « daaras » (écoles coraniques) construites, ainsi que 6 km de mur de sécurisation d’école, des postes de santé, en plus du financement de plusieurs GIE, notamment de femmes.

    Dans ce cadre, la société a aussi appuyé l’aménagement de jardins maraîchers, en droite ligne de la vocation horticole de la région. Une piste de production a été réalisée dans la zone des Niayes, afin de faciliter aux agriculteurs des villages environnants l’accès à leurs champs, et de créer de nouvelles aires de culture et des marchés hebdomadaires. « Cela confirme que GCO contribue à l’économie du Sénégal à la fois directement et indirectement », a dit Guillaume Kurek.

    GCO a enregistré une production globale de 742 KT en 2022, a-t-il signalé, relevant que concernant plus spécifiquement le zircon, la production a diminué de 11 % en 2022.  »Contrairement à beaucoup de Sénégalais qui parlent du zircon en pensant qu’il s’agit de diamant, le zircon valorisé à Diogo n’est pas le même que celui destiné à l’industrie de la joaillerie », selon le DG de GCO.

    Loin des idées reçues qui prêtent même à GCO l’extraction du diamant, GCO produit avant tout du titane (85 % de la production) et seulement 15 % de zircon, a-t-il précisé. Il a ajouté que le marché du titane est celui des pigments blancs, et celui du zircon est principalement celui des céramiques et d’alliages réfractaires pour l’industrie. Les différents marchés de GCO sont ceux de la construction (peinture, carrelage, céramique).

    Le titane se retrouve dans d’autres minerais et roches, mais seuls l’ilménite, le leucoxène et le rutile sont intéressants économiquement, étant donné la facilité avec laquelle ils peuvent être traités, selon un site spécialisé visité par l’APS. En plus du zircon, GCO produit surtout de l’ilménite, du leucoxène et du rutile à partir des dunes de sable.

    En raison de sa forte résistance à la corrosion et au feu, le titane a d’autres utilisations dans les industries miliaires, aéronautiques, aérospatiales, énergétiques, automobiles, ainsi que le secteur biomédical, etc.

    Guillaume Kurek présente la compagnie minière qu’il dirige comme un « exemple d’intégration des hauts cadres sénégalais », avec 79% des postes destinés aux cadres, occupés par des nationaux. Les 1.900 emplois générés par la société sont répartis entre des corps de métiers très variés, a-t-il dit, relevant qu’à travers un recrutement supervisé par l’administration territoriale, notamment le sous-préfet de Méouane, GCO densifie les emplois.

    Un nouvel investissement de croissance a généré 104 nouveaux emplois, a-t-il dit, ajoutant que parallèlement au recrutement, une politique de formation est mise en place pour développer les compétences.

    L’entreprise détenue à 90% par le groupe français Eramet et à 10% par l’Etat du Sénégal,  a noué un partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et des Métiers, afin de former les jeunes aux opérations à venir, a-t-il indiqué.

    Dans le cadre de cet accord, l’Office national de la formation professionnelle (ONFP) a organisé un concours de qualification à l’intention de 300 jeunes issus des communautés locales environnantes de la commune de Darou Khoudoss.

    L’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès s’est aussi occupé de la formation des techniciens supérieurs à l’issue de laquelle 84 jeunes ont été embauchés directement par GCO, tandis que d’autres ont été recrutés par des GIE et les entreprises qui ont vu le jour grâce au projet.

    Selon M. Kurek, l’autre « spécificité » de la compagnie minière est l’augmentation du personnel féminin, avec plusieurs actions visant à atteindre un objectif de 30 % de femmes cadres d’ici à 2025. Depuis le début de l’année, 37 % des nouvelles recrues sont des femmes.

    GCO a signé une convention avec plusieurs établissements comme l’ESP, l’EPT, l’Université Iba-Der-Thiam de Thiès, pour soutenir leurs activités ou recruter des stagiaires.

    MKB/ADI/MTN/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : remise d’actes d’acquisition des 200 parcelles de la commune de Nguidilé à l’association des infirmiers et infirmières d’Etat

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : remise d’actes d’acquisition des 200 parcelles de la commune de Nguidilé à l’association des infirmiers et infirmières d’Etat

    Louga, 21 août (APS) – Le maire de la commune de Nguidilé, Djily Lô, a procédé à la remise symbolique des actes d’acquisition de terrain aux bénéficiaires de la convention de 200 parcelles entre la mairie et l’Association nationale des infirmiers et infirmières diplômés d’Etat du Sénégal (ANIDES), a constaté l’APS.

    « Nous avons une convention de 200 parcelles avec l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye dont nous venons de procéder à la remise symbolique des actes d’acquisition de terrains », a-t-il déclaré, samedi à l’issue de la journée de partage des activités de l’Association nationale des infirmiers et infirmières diplômés d’Etat du Sénégal (ANIDES).

    A cette occasion, M. Lô a souligné que « la mairie de Nguidilé a eu la même convention avec SOS Village et les immigrés ». « Car nous essayons d’accompagner chacune de ses structures pour que leurs agents puissent avoir des terrains. Nous les accompagnons dans la viabilisation de la zone et la construction de leurs maisons », a-t-il expliqué.

    « C’est pourquoi nous demandons à tout le monde de veiller sur leurs parcelles parce que nous allons bientôt y emmener de l’eau et de l’électricité, ce qui va, à coup sûr, augmenter la valeur du foncier », a-t-il insisté.

    A sa suite, le président de l’ANIDES de la sous-section du Centre hospitalier régional Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga, Pape Amadou Guèye, a déclaré que « la mairie de Nguidilé a mis à la disposition de tous les infirmiers de l’hôpital, pour ne pas dire de la région, des parcelles » dont ils ont reçu les papiers des mains du maire.

    Il s’est réjoui « de la réception des actes d’acquisition de ces parcelles par les infirmiers et infirmières de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye », et félicité le maire de Nguidilé, Djily Lô, d’avoir donné des terrains à usage d’habitation au personnel de santé notamment les infirmiers ».

    « On a l’habitude de dire +un infirmier, un toit+, et ça vient de  se réaliser avec le maire de la commune de Nguidilé », a-t-il relevé.

    DS/ADC

  • SENEGAL-RELIGION-ORGANISATION / Magal Touba : un Dahira initie ses membres au secourisme et à l’hygiène

    SENEGAL-RELIGION-ORGANISATION / Magal Touba : un Dahira initie ses membres au secourisme et à l’hygiène

    Louga, 21 aout (APS)-Le Dahira (association religieuse) Moukhadimatoul Khidma, a organisé, dimanche, à Louga (nord), une séance de formation au secourisme et à l’hygiène au profit de ses membres, en vue d’une meilleure participation dans la gestion de la grande mosquée de Touba et ses alentours à l’occasion du grand Magal prévu le 4 septembre prochain, a constaté l’APS.

    « Cette rencontre a permis aux représentants des 13 dahiras qui collaborent avec le dahira Moukhadimatoul Khidma de suivre une séance de secourisme par des élément des sapeurs-pompiers et d’écouter des conseils liés à la sécurité et à l’hygiène prodigués par des agents de la police nationale et des services d’hygiènes », a précisé Serigne Makhtar Kane, adjoint du président de la commission de ladite association.

    S’exprimant en marge de cet atelier, Serigne Makhtar Kane a relevé que cette initiative devrait permettre   »une très bonne gestion de la mosquée pendant le Magal’’, ajoutant que c’est la raison pour laquelle ‘’nous avons décidé de faire cette formation avec les membres du dahira et les services impliqués  dans la gestion de la mosquée »,  à l’instar de la police, les services d’hygiène, les sapeurs-pompiers et les médecins ».

    Le responsable moral (dieuwrigne) du Dahira, Khadim Taysir, a pour sa part annoncé que quelque 430 membres de la section de Louga seront mobilisés pour le Magal de cette année.

    Il a précisé que ce dispositif va travailler ‘’sans relâche pour veiller au respect des interdits émis par les autorités religieuses de Touba concernant la grande mosquée et ses alentours ainsi que la sécurité des pèlerins’’.

    Evoquant ces interdits, Khadim Taysir a notamment insisté sur ‘’la circulation des charrettes, des camions de vidange, les petits commerces aux alentours de la mosquée, de même que les prises de vue à l’intérieur de la mosquée et la mixité homme et femme’’.

    « Nous allons mettre en place un dispositif pour faire respecter ses interdictions, mais également pour éviter que les hommes et les femmes se retrouvent en même temps sur les lieux de pèlerinage », a-t-il poursuivi.

    DS/ADC/SMD/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Fass Boye attend les corps de ses fils dans la tristesse

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Fass Boye attend les corps de ses fils dans la tristesse

    Fass Boye, 20 août (APS) – En cette matinée du dimanche, l’atmosphère est lourde à Fass Boye. La tristesse qui se lit sur tous les visages, surtout chez les membres des familles de migrants disparus, quelques jours après l’annonce de la découverte au Cap-Vert de la pirogue qui les transportait et à la veille du rapatriement annoncé de leurs corps.

    Juste une chose pour consoler les parents, épouses, frères ou sœurs des plus de 70 personnes, qui ont péri dans l’Atlantique : la foi en Dieu, qui implique l’acceptation de sa volonté en toute circonstance. Thioro Boye ne peut plus pleurer. L’arrestation de ses deux fils par la gendarmerie, ajoute à la peine de la perte de l’unique garçon de l’épouse de son frère.  A la veille du rapatriement attendu ce lundi des corps des victimes, une journée de prière est organisée en leur mémoire.

    Qui dit prière, pense au pardon. Thioro Boye, une des nombreuses mères à avoir perdu un fils dans cette pirogue, décide de  »pardonner » la  »chaude nuit » vécue suite à l’annonce de la découverte de la pirogue restée introuvable pendant plus d’un mois.

     »Personne ne pouvait respirer ici à cause des grenades lacrymogènes lancées par les gendarmes. Personne ne pouvait sortir », se souvient-elle, incapable de finir l’entretien, à cause de l’émotion. Pris de colère, les jeunes du village s’en étaient pris à plusieurs édifices, amenant la gendarmerie à intervenir.

    Arame Diéye, elle, ne dort plus depuis un mois cinq jours. Depuis qu’elle a été informée que la pirogue a été retrouvée, elle se sent plus apaisée.  »Je vis ces moments comme une délivrance. Savoir que mon fils est parti à jamais, vaut mieux que l’éternité d’une attente angoissante », confie-t-elle.

     »Avoir toujours la gorge nouée par la peur des recherches  interminables, me tuait à petit feu. Aujourd’hui, je sais que j’ai perdu Pape Boye, mon fils unique qui soutenait toute la famille, soupire-t-elle. Il va  bien nous manquer et toute  la famille est déjà secouée par sa disparition. »

    Contrairement à la famille du notable Iba Sow qui n’a pas voulu parler à la presse, le vieux Modou Diop Mbaye qui déplore aussi des disparus, accepte de recevoir les journalistes pour transmettre un message aux autorités.

     »Je conseille aux autorités de bien revoir les personnes qui doivent gérer les ressources halieutiques du Sénégal. À mon avis, les personnes censées gérer la pêche, ne connaissent absolument rien de la vie de ces braves travailleurs. Ceux qui pillent nos mers n’habitent pas au Sénégal », souligne-t-il. Il pointe du doigt les conséquences désastreuses de l’action des bateaux étrangers. Il a perdu un fils avec qui il était en complicité.  »Il me parlait de tous ses projets », relève-t-il, parlant de ce fils qui a laissé des enfants, dont la petite Awa.

    Selon lui, une bonne partie des victimes avaient été ensemble à l’école coranique,  et étaient des amis.  »Personne ne voulait laisser l’autre mourir. Ils sont restés solidaires jusqu’à leur dernier souffle », note-t-il.  Il préconise un suivi psychologique pour les rescapés internés au Cap-Vert, afin de les aider à surmonter les moments affreux qu’ils ont traversés.

    Après avoir lancé un appel similaire au président de la République, pour une aide aux plans social et psychologique, Oustaz Cheybatou Boye ajoute :  »Vos enfants ont fauté, mais ils restent vos fils et vos neveux ».

    MKB/ADI/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : près de 8.000 filles « vulnérables » enrôlées dans le projet ISMEA

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : près de 8.000 filles « vulnérables » enrôlées dans le projet ISMEA

    Ziguinchor, 20 août (APS) – Près de 8.000 adolescentes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye issues du registre national unique (RNU) sont enrôlées dans le projet « investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) pour leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école, a déclaré l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Sidi Guissé Diongue.

    « C’est un projet important qui a permis aujourd’hui d’enrôler près de 8000 adolescentes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye », a indiqué M. Diongue qui procédait, samedi, à la restitution du processus de ciblage des adolescentes bénéficiaires du projet ISMEA.

    Il a signalé que ces filles vont bénéficier dans ce projet d’un paquet de service constitué de pécules. « Elles vont également bénéficier de formation et seront suivies dans leur scolarité », a t-il dit, ajoutant que ces bénéficiaires vont aussi recevoir, dans le cadre de ce projet, des manuels scolaires et des financements pour leur permettre d’avoir une bonne formation et une bonne scolarité. « Ce projet vise des familles qui ont besoin d’assistance », a-t-il expliqué.

    « Les principales actions du projet ISMEA sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité », a pour sa part indiqué la chargée de programme du projet ISMEA, Arame Ndiaye Camara.

    Elle a aussi cité « la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes et le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé » .

    « Nous avons recruté dans le cadre de ce projet 855 personnels de santé composés de médecins, d’infirmiers et de Sages-femmes. Nous avons également mis en place beaucoup d’équipements pour soulager les populations », a relevé Mme Camara, précisant que,  »dans les six régions (Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) où intervient le projet, 49.000 adolescentes sont enrôlées dans le volet promotion de la santé et autonomisation des filles ».

    « Nous voulons que ces filles puissent avoir une éducation, et que celles qui n’ont pas fait l’école puissent être insérées dans des centres de formation afin qu’elles soient autonomes et prennent en charge leur famille dans l’avenir », a dit Arame Ndiaye Camara.

    « Nous saluons l’intervention de ce projet de l’État du Sénégal dans la région de Ziguinchor. Aujourd’hui, 4456 filles âgées de 10 à 17 ans d’Oussouye et 6500 du département de Ziguinchor sont enrôlées dans les paquets de service », s’est réjoui le directeur général de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Norou Thiam.

    D’une durée de cinq ans, le projet  »Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) est financé par la Banque mondiale à hauteur de 110 milliards de francs CFA et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a été lancé en fin 2019.

    MNF/ADC

  • Le Casa Sport mène au score 1 à 0

    Le Casa Sport mène au score 1 à 0

    Thiès, 20 août (APS) – Le Casa Sport mène au score 1 but à 0 devant l’Etoile filante du Burkina Faso, au Stade Lat-Dior de Thiès, en match comptant pour le premier tour aller préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF.

    Le but a été inscrit à la quatrième minute par Jean Gomis.

    La deuxième mi-temps vient de reprendre à 18 heures 03 minutes.

    ADI/ASG

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Podor : 126 enfants circoncis lors d’une caravane médicale

    SENEGAL-SOCIETE / Podor : 126 enfants circoncis lors d’une caravane médicale

    Podor, 20 août (APS) – L’amicale des jeunes ressortissants de Figgo, dans la commune de Ndiayène Pendao (nord), a organisé une caravane médicale d’une durée de 72 heures, qui a permis de consulter gratuitement 200 personnes et de circonscrire 126 enfants, a constaté l’APS.

    La cérémonie de clôture a eu lieu ce dimanche, en présence des 126 enfants circoncis entre vendredi et dimanche, qui en étaient les ‘’invités vedettes’’.

    Assis sur une natte et habillés en noir et blanc, ils ont admiré le spectacle donné en leur honneur en présence de la marraine de la caravane médicale, Dr Rose Wardini.

    Les organisateurs ont étalé tout le répertoire de la zone pour ‘’honorer les enfants et remercier leur marraine’’ qui les accompagne depuis plusieurs années, s’est félicité le président de l’amicale des jeunes ressortissants de Figgo, Idrissa Mbengue.

    La caravane a consulté près de 200 personnes venues de plusieurs villages de la commune de Ndiayène Pendao, qui ‘’ont également bénéficié gratuitement de médicaments’’, s’est réjouie Idrissa Mbengue.

    Intervenant lors de la cérémonie, le chef du village de Figgo, Ismaila Bâ, a égrené un chapelet de doléances relatives‘’ au relèvement du plateau médical, à la réhabilitation de la grand mosquée, la reconstruction de la morgue, entre autres urgences.

    Marraine des journées médicales depuis plusieurs années, Dr Wardini a déclaré qu’elle comptait ‘’s’investir en relation avec les jeunes et tous les acteurs dont l’implication est indispensable pour le développement de la localité et du Sénégal’’.

    AHD/AMD/ASG

  • SENEGAL-SPORT / Il est important d’allier études et pratique du volley-ball (responsable)

    SENEGAL-SPORT / Il est important d’allier études et pratique du volley-ball (responsable)

    Matam, 20 août (APS) – Le président de la Ligue régionale de volley-ball de Matam, Aly Boubacar Barry, a souligné, dimanche, l’importance des études pour les jeunes pratiquant cette discipline dans cette région.

     »S’ils parviennent à allier les études et le sport, les jeunes ont une grande chance de réussir dans la vie. Dans la région, nous avons l’avantage de travailler avec l’Inspection d’académie de Matam dans le but d’assure un suivi aux jeunes qui pratiquent le volley », a-t-il dit.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS, M. Barry a souligné que les volleyeurs auront la possibilité de continuer à pratiquer cette discipline même après l’obtention du bac. Ils pourront pratiquer le volley dans de bonnes conditions, dans les universités de Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

     »Une fois dans ses universités, ils pourront jouer dans des clubs de volley-ball avec des conditions de vie et d’études meilleures, tout en pratiquant cette discipline sportive », a insisté Aly Boubacar Barry.

    Il a rappelé que des bacheliers de la région de Matam ont pu intégrer l’équipe de volley de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Il a promis que l’instance régionale va faire en sorte que les bacheliers issus de la région de Matam et qui sont orientés à Dakar et Saint-Louis puissent y allier le volley et les études.

    Dans la région, le championnat de volley-ball n’a toujours pas démarré, à l’instar de toutes les autres ligues régionales, selon le président de la Ligue régionale.

    Sacrée championne l’année dernière, l’équipe de Nawel Volley Ball Club, dans la commune de Matam,  va représenter la région au tournoi de montée en Ligue 2, chez les garçons.

    La région compte 11 clubs répartis entre Matam, Ourossogui, Odobéré, Sinthiou Bamambé et Agnam.

    AT/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Ourossogui : plus de 2000 arbres plantés par l’association « Bamtaré » en 5 ans

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Ourossogui : plus de 2000 arbres plantés par l’association « Bamtaré » en 5 ans

    Ourossogui, 20 août (APS) – Plus de 2000 arbres ont été plantés dans la ville de Ourossogui en cinq ans par l’Association Bamtaré, dont l’objectif est d’‘’inculquer une culture de l’arbre à la population dans le but de réduire les coups de chaleur extrêmes ressentis dans cette zone’’.

    ‘’Depuis le début de cette campagne de reboisement, il y a cinq ans, nous avons planté plus de 2000 arbres. Nous sommes dans une zone très proche du désert. Chaque année, nous ressentons un réchauffement climatique énorme’’, a expliqué le coordonnateur adjoint de l’association “Bamtaré’’, Abal Moussa Sy.

    Il intervenait dimanche lors de la cinquième édition de la journée de reboisement organisée par cette association au quartier Ainoumady et dénommée Ourossogui Ville Verte

    Selon lui, Ourossogui est une ville carrefour qui compte beaucoup de garages qui créent de la pollution. Il pense que le reboisement fait partie des activités pouvant participer à la réduction du carbone, mais aussi à diminuer certaines maladies causées par la pollution.

    ‘’Ce projet Ourossogui Ville Verte est déjà appropriée par les populations. C’est pour cela que nous avons changé d’approche afin de mailler toute la ville en choisissant un quartier comme c’est le cas à Ainoumady, après Moderne l’année dernière’’, a-t-expliqué.

    Pour cette journée, dit-il, 300 arbres ombragés et fruitiers ont été reboisés dans les rues et à l’intérieur des maisons.

    Concernant le suivi, il a annoncé qu’un système de parrainage a été mis en place, pour que chaque arbre soit bien entretenu. Il assure que‘’plus de 80% des arbres plantés ont survécu’’.

    AT/ASG

  • SÉNÉGAL SPORT / Pratiques occultes : les acteurs du « Navétane » invités à prendre leurs responsabilités

    SÉNÉGAL SPORT / Pratiques occultes : les acteurs du « Navétane » invités à prendre leurs responsabilités

     Diass, 20 août (APS) – Le maire de la commune de Diass a invité les acteurs du mouvement « Navétane » à prendre leurs responsabilités face aux pratiques occultes, qui sont une source de violences durant ces championnats populaires d’hivernage.

    ‘’Le milieu Navétane doit être un milieu qui rassemble la jeunesse autour d’idéaux de paix, de justice (…). Donc, nous demandons aux différents acteurs de prendre leurs responsabilités par rapport aux pratiques occultes, principaux vecteurs de violence’’, a exhorté Mamadou Dione.

    Il s’exprimait samedi lors d’une cérémonie de remise d’équipements et de subventions d’une valeur de 20 millions de francs CFA à 47 ASC de sa commune.

    Il a exhorté les acteurs du milieu Navétane à mettre en avant, au-delà du message de paix, ‘’l’aspect fédérateur du sport’’, à travers la sensibilisation.

    Cette cérémonie de remise d’équipements entre selon lui dans le cadre du démarrage des Navétanes, mais est aussi un prétexte pour, au-delà du football, toucher les autres disciplines sportives.

    Les bénéficiaires sont notamment le FC Toglou, 11 écoles, des clubs de karaté et de taekwondo, des clubs de basket ainsi que le Kirène rugby club de Diass, champion du Sénégal en titre.

    Le maire de Diass a annoncé l’inscription d’un montant de 400 millions de francs CFA dans le budget de sa mairie pour la construction d’un stade municipal. Il a assuré que les contrats ont été signés et que les chantiers sont sur le point de démarrer.

    MF/ASG