Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-JUSTICE / Ousmane Chimère Diouf rempile pour un second mandat à la tête de l’UMS

    SENEGAL-JUSTICE / Ousmane Chimère Diouf rempile pour un second mandat à la tête de l’UMS

    Saly, 20 août (APS) – Le premier président de la Cour d’appel de Saint-Louis, Ousmane Chimère Diouf, a été réélu pour un deuxième mandat à la présidence de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), a appris l’APS de cette organisation, dimanche.

    Ousmane Chimère Diouf a engrangé 219 voix contre 54 pour Serigne Modou Diakhaté, conseiller à la Cour suprême, à l’issue du scrutin qui s’est tenu dans la soirée de samedi, à l’occasion de l’assemblée générale de l’UMS.

    Composé de sept membres, le bureau de l’UMS a été remanié avec l’entrée de quatre magistrates.
    L’assemblée générale de l’UMS a été ouverte samedi matin par le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall. Les travaux se sont poursuivis durant toute la journée en présence du premier président de la Cour suprême, Siré Aly Ba, du procureur général près la Cour suprême, Mouhamadou Mansour Mbaye, et du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara.

    Dans son allocution, Ousmane Chimère Diouf a déploré le fait que la magistrature est devenue une ‘’cible permanente’’ ces deux dernières années, rappelant qu’aucun magistrat n’est à l’origine des faits reprochés aux citoyens qu’elle doit juger.

    ‘’L’UMS portant la voix des magistrats, ne peut se permettre d’anticiper sur des décisions de justice, et a délibérément choisi de laisser les procédures suivre leur cours normal et de ne faire aucun commentaire sur les décisions rendues par ses membres dans un sens ou dans l’autre’’, a-t-il expliqué.

    Selon lui, la justice doit, pour préserver son image, éviter de jouer un rôle actif dans un permanent jeu politique fait d’instabilité, de polémiques, et se limiter à réguler la société. Il a rappelé que dans l’exercice de leurs fonctions, les magistrats ne doivent être soumis qu’à l’autorité de la loi.

    Le président de l’UMS envisage l’organisation d’assises regroupant toutes les franges de la société pour une meilleure compréhension des procédures judiciaires.

    ‘’Il était question cette année de convier des responsables de presse à des journées de réflexion, ainsi que des journées portes ouvertes dédiées aux étudiants, mais un climat politico judiciaire tendu nous a empêchés de réaliser ces projets’’, a-t-il expliqué.

    MF/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Kaolack : des travaux de curage des canaux à ciel ouvert lancés par la mairie

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Kaolack : des travaux de curage des canaux à ciel ouvert lancés par la mairie

    Kaolack, 19 août (APS) – Les autorités municipales de Kaolack (centre) ont procédé, samedi, au quartier Médina Mbaba, au lancement des travaux du curage des canaux à ciel ouvert de leur commune, a constaté l’APS.

    Le lancement de ces travaux intervient après la manifestation organisée par les populations locales pour protester contre la stagnation des eaux pluviales et les désagréments que la présence de ces eaux entraine pour leurs déplacements et les risques de maladies qui en découlent.

    ‘’Il s’agit de travaux de l’Etat qui ne sont pas encore achevés. Mais quand le maire [Serigne Mboup] a eu vent de cette affaire, il nous a instruit de venir sur place pour nous enquérir de la situation’’, a expliqué Ndèye Madjiguène Diouf, adjointe au maire de la commune de Kaolack en charge de l’assainissement et du nettoiement.

    ‘’C’est ainsi que nous sommes venus avec des techniciens, en compagnie de l’agent voyer et avons constaté que si nous faisons une tranchée de deux kilomètres jusqu’à la mer, nous pourrons résoudre ce problème’’, a-t-elle ajouté.

    Elle signale que des motopompes et d’autres équipements sont disponibles pour parer à toute éventualité afin de soulager les populations locales.

    Elle a cependant déploré l’attitude de certaines personnes qui déversent des ordures dans les canaux à ciel ouvert, bloquant ainsi la circulation des eaux.

    ‘’A travers le délégué de quartier, nous demandons de faire des activités de sensibilisation pour inciter les populations à conditionner leurs ordures et d’attendre les camions de ramassage de la Société nationale de gestion des déchets solides (SONAGED), qui viendront récupérer les ordures’’, a-t-elle préconisé.

    Sur instruction du maire de la ville, les autorités municipales ont déployé des moyens logistiques pour que le drainage des eaux de pluies se fasse dans de bonnes conditions au grand bénéfice des populations locales.

    ‘’Actuellement, tous les canaux ont été curés, mais on avait interpellé les autorités pour qu’elles viennent faire un état des lieux de la situation. Mais, puisque rien n’a encore été fait par ces dernières, la mairie a pris ses responsabilités pour soulager les populations’’, a insisté l’adjointe au maire.

    Le délégué de Médina Mbaba déclare que les eaux pluviales provenant des autres quartiers de Kaolack convergent toutes vers le canal qui traverse le quartier.

    ‘’Cette situation est causée par les travaux de l’Etat qui, en voulant résoudre les problèmes des quartiers de Ndorong et Khakhoune, en a créé à Médina Mbaba qui, désormais, reçoit toutes ces eaux-là qui nous posent beaucoup de problèmes, avec tous les risques de maladies hydriques. Après chaque forte pluie, les eaux se déversent dans les maisons’’, a fustigé Mbaba Ndiaye.

    Il appelle les autorités à venir en aide aux populations impactées par les eaux de pluies, en trouvant une ‘’solution définitive’’ à ce problème qui, à son avis, n’a que trop duré.

     

    ADE/ASG

  • SENEGAL-SOCIAL / Six cents familles de migrants disparus accompagnés par un programme depuis 2015

    SENEGAL-SOCIAL / Six cents familles de migrants disparus accompagnés par un programme depuis 2015

    Tambacounda (Est), 19 août (APS) – Le Programme d’accompagnement des familles des migrants disparus (FMD) du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a accompagné plus de 600 familles depuis le début de ses activités en 2015, a appris l’APS de son chef, Nicolas Mendy.

    ‘’Depuis le début du programme en 2015, nous avons accompagné plus de 600 familles, mais, à l’heure actuelle, nous aidons à travers le Sénégal 200 familles’’, a précisé M. Mendy.

    Il en a fait la révélation lors de la cérémonie de clôture du FMD, en prélude de la journée internationale des personnes disparues, prévue le 30 août prochain.

    Le FMD a été mis en place par la Croix-Rouge sénégalaise (CRS) en collaboration avec son réseau de volontaires et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

    ‘’Le programme intervient au sein des familles des migrants portés disparus pour réduire les difficultés auxquelles elles font face’’, a-t-il précisé.

    Les difficultés des familles concernées sont liées au manque d’information sur la personne disparue, aux problèmes économiques du fait de l’argent mobilisé pour le voyage du migrant et enfin aux problèmes psychologiques en rapport avec la disparition d’un proche.

    Il a annoncé que la journée internationale des personnes disparues sera fêtée cette année dans un contexte marqué par une série d’incidents qui ont occasionné la disparition ou le décès de migrants qui tentaient de rallier les îles Canaries.

    Il signale que ‘’quatre cérémonies commémoratives’’ se tiendront à Tambacounda, Goudiry, Koumpentoum et Mbour. ‘’Elles regrouperont 400 membres de famille de migrants portés disparus ainsi que des leaders communautaires tels les chefs de village, responsables de femmes, notables’’.

    ‘’ Chaque famille sera représentée par deux personnes ayant bénéficié du Programme d’accompagnement. La participation des femmes et des infants est encouragée’’, a-t-il souligné.

    Il a rappelé que la migration est la première cause de disparition au Sénégal.

    BT/ASG

    BT/

     

     

     

     

     

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Touba : démarrage de la grande ziarra de Hizbut-Tarqiyyah

    SÉNÉGAL-RELIGION / Touba : démarrage de la grande ziarra de Hizbut-Tarqiyyah

    Touba, 19 août (APS) – Les activités culturelles de la grande ziarra (visite pieuse) du Dahira Hizbut-Tarqqiyah auprès du Khalife général des mourides, ont déjà débuté au Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) de Touba (centre), a constaté l’APS.

    Beaucoup parmi les membres de l’association sont tout de blanc vêtus pour respecter leur traditionnel code vestimentaire communément appelé ‘’baye lahad’’.

    Toutes les sections de l’association prennent part à cette cérémonie, à en croire un membre d’Hizbut-Tarqqiyah qui, comme à l’accoutumée, a mobilisé une grande logistique pour la réussite de cette activité.

    Une grande tente est aménagée juste à côté de la bibliothèque dédiée aux écrits de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme (Këru Qaçida yi). Des haut-parleurs sont aussi installés aux alentours de la tente pour assurer la diffusion des chants religieux communément appelés qaçaids.

    Une grande cellule couramment dénommée kurel  est chargée de déclamer les qaçaids, les poèmes écrits par le fondateur du mouridisme.

    Cette ziarra sera une occasion pour le responsable moral de Hizbut-Tarqiyyah, Serigne Youssouph Diop, de remettre les clés de la bibliothèque dédiée aux écrits du Cheikh au patriarche de Darou Minane, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, khalife général des mourides.

    CGD/MK/ASG

  • SENEGAL-DIVERS / Tambacounda : plusieurs magasins du marché central ravagés par un incendie

    SENEGAL-DIVERS / Tambacounda : plusieurs magasins du marché central ravagés par un incendie

    Tambacounda (Est), 19 août (APS) -Plusieurs magasins ont été calcinés par un incendie qui s’est déclaré tard dans la nuit de vendredi à samedi au marché central de Tambacounda, a constaté l’APS.

    ‘’On a été appelés vers 4 heures moins le quart pour nous informer que le marché était en feux. Depuis, les pompiers sont arrivés et continuent de lutter contre le feu’’, a expliqué Babacar Cissé, vice-président et porte-parole des délégués du marché central de Tambacounda.

    Le feu a d’abord pris à la chambre de métiers, a-t-il indiqué, précisant que le sinistre a surtout touché les vendeurs de vaisselles, des produits cosmétiques et diverses autres marchandises.

    Il a ajouté qu’une estimation des dégâts sinistre n’avait pas encore été faite. ‘’Pour le moment, nous ne savons pas combien de millions ou de milliards sont partis en fumée’’, a-t-il déclaré.

    ‘’N’eut été la promptitude des sapeurs-pompiers, qui sont arrivés très tôt avec un matériel performant qui leur a permis de limiter les dégâts, le sinistre aurait pu s’aggraver et toucher plusieurs autres magasins’’, a-t-il-indiqué.

    Il appelle les autorités à venir en aide aux sinistrés qui, selon lui, sont ‘’les plus grands grossistes du marché’’.

    Le maire de Tambacounda, Papa Banda Dièye, a lui aussi appelé à soutenir les propriétaires de magasins calcinés. Ce sont eux selon lui qui fournissaient des marchandises à des centaines de jeunes marchands ambulants.

    ‘’Pour l’instant, le constat qui est fait est qu’il y a beaucoup de dégâts matériels. On n’a pas encore fait les constats techniques, à part le fait qu’il y a beaucoup de branchements clandestins’’, a pour sa part déclaré l’adjoint au préfet, Moussa Samb.

    Selon lui, tous les services ont été mobilisés depuis 4 heures du matin, l’heure à laquelle l’incendie s’est déclaré, pour venir en appoint aux soldats du feu, afin de limiter les dégâts.

    BT/ASG

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Diourbel : des milliers de personnes à la marche du premier Safar

    SÉNÉGAL-RELIGION / Diourbel : des milliers de personnes à la marche du premier Safar

    Diourbel, 19 août (APS) – Des milliers de personnes ont pris part à la marche du premier Safar marquant le début des préparatifs de la célébration du Grand Magal de Touba, manifestation religieuse commémorant le dépat en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme.

    C’est peu après 17 heures que les marcheurs, composés principalement de jeunes, ont pris départ devant la grande mosquée de Keur Gou Mak. Pendant deux tours d’horloge, ils ont sillonné les artères des quatre grands quartiers de Diourbel.

    Initié  en 2009 à par le Kurel Safinatoul Amane – Khaley Njarem, cette marche qui en est à sa 14ème édition, a pour objectif principal de  »rendre grâce à Dieu pour avoir donné à la région de Diourbel, un homme de la dimension de Serigne Touba », a expliqué Ndongo Fall, un membre du comité d’organisation.

     »En plus d’être un moment de communion, cette marche est également une occasion de galvaniser les fidèles afin qu’ils rivalisent d’ardeur, pour célébrer tel que recommandé par le Cheikh, cette journée de triomphe pour l’Islam », a-t-il ajouté.

    Commémoré chaque 18 Safar du calendrier lunaire, le Grand Magal de Touba draine chaque année des millions de pèlerins en provenance du Sénégal et de l’étranger. Il se tiendra cette année le lundi 04 septembre.

    MK/ASG

  • SENEGAL-MIGRATION-DEVELOPPEMENT / Kaolack : des opportunités d’insertion des migrants de la région dans l’agroécologie mis en exergue

    SENEGAL-MIGRATION-DEVELOPPEMENT / Kaolack : des opportunités d’insertion des migrants de la région dans l’agroécologie mis en exergue

    Kaolack, 18 août (APS) – Le bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) de Kaolack (centre), une structure de la Direction générale d’appui aux sénégalais d’extérieur (DGASE), est engagé, de concert avec l’Agence régionale de développement (ARD), dans un processus d’analyse des opportunités d’insertion des migrants de la région dans l’agroécologie, a constaté l’APS au cours d’une réunion de restitution organisée vendredi à Kaolack.

    Dans le cadre de la territorialisation des politiques migratoires, le ministère sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a bénéficié d’un financement du Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique de l’Union européenne (UE) pour mettre en œuvre le projet gouvernance, migration et développement « GMD ».

    Ce projet, mis en œuvre conjointement par la DGASE et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), vise à renforcer la gouvernance inclusive de la migration au Sénégal en vue d’améliorer la synergie « Migration et Développement », à travers des initiatives soutenant le renforcement des capacités institutionnelles des structures en charge de la migration à tous les niveaux.

    C’est dans ce sens que les deux structures de l’Etat du Sénégal ont jugé nécessaire de mener une étude sur les opportunités d’insertion des migrants et autres potentiels migrants.

    Une étude confiée à l’ONG Symbiose qui, après un mois de travail de terrain, a restitué les résultats de cette étude vendredi devant les acteurs territoriaux, les services déconcentrés et les associations de migrants de retour de sept communes de la région.

    « Avec les résultats de l’étude, nous avons constaté qu’il y a une gamme de métiers porteurs dans le secteur de l’agroécologie, notamment dans l’élevage, l’agriculture, la foresterie, entre autres secteurs ruraux stratégiques qui étaient délaissés, mais qui constituent des potentialités d’insertion pour les migrants de retour et les potentiels migrants », a relevé Mahmouth Diop, directeur de l’ARD de Kaolack.

    Le maire de la commune de Paoskoto, Balla Mbaye, qui a pris part à l’activité de restitution de cette étude, a remercié cette initiative, estimant que si ces métiers de l’agroécologie sont vulgarisés au niveau de la population, les jeunes comprendront qu’ils ont des créneaux sur lesquels ils peuvent s’appuyer pour des projets porteurs. Lesquels leur permettraient de rester dans leurs terroirs et de développer des activités génératrices de revenus.

    De son côté, la responsable du BAOS de Kaolack, Aminata Sow Dial, a relevé que cette étude axée sur la situation de référence a fait ressortir plusieurs aspects de la question, dont la problématique liée à l’insertion et à la réinsertion des migrants.

    Il est aussi ressorti de cette étude que les migrants investissent beaucoup dans le secteur primaire, notamment dans l’agriculture au sens large du terme.

    Ce qui a été confirmé par les demandes de subvention reçues dans le cadre des fonds régionaux du projet pour lesquels environs 90% sont des projets agricoles.

    « À travers cette étude, nous avons voulu apporter notre contribution pouvant permettre de trouver des solutions à ce problème d’insertion et de réinsertion des migrants de retour et autres potentiels migrants. L’étude a fait ressortir le schéma d’accompagnement et les facteurs de réussite dans le domaine de l’agroécologie », a souligné Mme Dial.

    ADE/ADC/BK

  • SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Cultures urbaines : plus de 19 millions CFA du FDCU aux acteurs de Tambacounda et Kédougou

    SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Cultures urbaines : plus de 19 millions CFA du FDCU aux acteurs de Tambacounda et Kédougou

    Tambacounda (APS), 18 août (APS) – Des acteurs des cultures urbaines des régions de Tambacounda et Kédougou ont reçu vendredi des subventions d’un montant total de dix-neuf millions quatre cent mille francs, au titre des financements attribués par le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU).

    Les treize bénéficiaires ont reçu leur chèque lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    Le montant total destiné aux bénéficiaires de ces deux régions est de 38 millions de francs CFA, a-t-il précisé, le reliquat devant leur être remis après le dépôt des rapports d’activité de chaque bénéficiaire.

    Le Fonds de développement des cultures urbaines a l’ambition de contribuer « à résoudre les problèmes liés à l’emploi des jeunes, en l’occurrence celles et ceux qui s’activent dans le secteur des cultures urbaines », a expliqué le ministre de la Culture.

    Le FDCU « s’inscrit dans une politique culturelle globale du chef de l’État favorable à la structuration du sous-secteur » et vise à ce titre « la structuration, la formation, l’événementiel, la production, la création, la diffusion, l’échange et la mobilité », a-t-il dit.

    « Bizarrement, relève-t-il, parmi l’ensemble de ces possibilités, c’est l’événementiel et la mobilité qui sont les plus utilisés par » les acteurs culturels, a souligné Aliou Sow, avant de lancer à ces derniers : « Pensez à la structuration, pensez à la formation », a conseillé Aliou Sow.

    Entre sa mise en place en 2017 et 2022, le FDCU a permis de financer 696 projets sur 1393 demandes, soit en moyenne 116 projets par an, et sur cette période, le nombre de projets a connu une croissance « d’au moins 33% tous les ans », a indiqué Aliou Sow.

    L’analyse détaillée du nombre de projets reçus permet de relever qu’ils ont augmenté de 101 projets reçus entre 2019 et 2020, 143 entre 2020 et 2021, contre plus de 190 projets reçus entre 2021 et 2022. Des chiffres qui, note-t-il, « témoignent du dynamisme des acteurs du sous-secteur des cultures urbaines ».

    Les résultats et les performances entrepreneuriales des entités des cultures urbaines sont symbolisés par les Maisons des cultures urbaines installées dans les régions de Dakar, Matam, Tambacounda, en attendant celles prévues à Kaolack et Diourbel, souligne le ministre.

    Il s’y ajoute une télévision et une radio des cultures urbaines réalisées par la structure « Diom Nanor », ainsi que « plusieurs studios d’enregistrement » mis en place à Tambacounda et Kédougou.

    De même, les nombreux festivals lancés dans la zone, « ont pu prouver que les autorités ont eu raison de faire confiance à votre sous-secteur », a ajouté Aliou Sow à l’endroit des acteurs des cultures urbaines.

    Parlant du « saucissonnent des financements et les entraves » que ce procédé entraine, il a annoncé une réforme du système d’octroi des subventions de la FDCU, afin de permettre aux acteurs de bénéficier davantage de ces financements.

    BT/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / La diaspora mouride invitée à investir dans l’agriculture

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / La diaspora mouride invitée à investir dans l’agriculture

    Touba, 18 août (APS) – Le président de la commission culture et communication du comité d’organisation du Grand Magal de Touba, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, invite la diaspora mouride à investir davantage dans le secteur agricole, au-delà de sa forte contribution à l’économie nationale à travers ses importants envois d’argent vers le Sénégal.

    « Il ne m’appartient pas, encore moins à la communauté mouride, de leur dire quoi faire de leur argent. Mais si j’ai un conseil à leur donner, je leur dirais d’investir notamment dans l’agriculture », a déclaré Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, qui était l’invité, jeudi, de la rédaction de l’APS.

    Cette interview a eu lieu à Touba, en prélude du Grand Magal prévu le 4 septembre et qui commémore le départ en exil, au Gabon, du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba.

    Selon Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, « cinq cents milliards de francs CFA sont transférés chaque année à Touba par la diaspora mouride ». Cette importante manne financière est en grande investie dans l’immobilier et l’entretien des ménages, a-t-il relevé.

    « C’est la raison pour laquelle je demeure convaincu que si les émigrés qui viennent généralement de l’intérieur du pays étaient amenés à réinvestir leur argent dans l’agriculture, ils contribueraient non seulement à l’autosuffisance alimentaire du pays, mais créeraient par la même occasion de l’emploi pour tous ces jeunes tentés par l’émigration irrégulière », a-t-il avancé.

    Il estime qu’il incombe à l’État de créer en amont les conditions pour que toutes ces personnes qui ont déjà réussi à l’étranger dans des secteurs « extrêmement concurrentiels », puissent revenir et investir au Sénégal.

    MK/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / L’Etat appelé à faire des événements religieux « un véritable levier de développement économique »

    SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / L’Etat appelé à faire des événements religieux « un véritable levier de développement économique »

    Touba, 18 août (APS) – L’Etat sénégalais doit réfléchir aux voies et moyens de faire des événements religieux « un véritable levier de développement économique », de manière à mieux profiter de leur impact « indéniable », estime le président de la commission culture et communication du comité d’organisation du Magal de Touba, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké.

    « L’impact économique de ces événements religieux est indéniable. Et je crois qu’il est grand temps aujourd’hui que l’Etat puisse réfléchir sur les voies et moyens d’en faire un véritable levier de développement économique », a-t-il déclaré.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS dont il était l’invité de la rédaction, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké a donné en exemple le Magal de Touba, dont l’édition 2023 sera célébrée le 4 septembre prochain.

    Cet évènement religieux annuel commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, une des principales confréries musulmanes sénégalaises.

    Le Magal de Touba, dont chaque édition draine chaque année des millions de fidèles du Sénégal et de l’étranger, « injecte chaque année, en moyenne, plus de 250 milliards de francs CFA » dans l’économie nationale, grâce notamment aux « dépenses d’organisation » et aux « dépenses effectuées par les pèlerins », soutient Cheikh Abdoul Ahad Mbacké.

    Ces chiffres, précise-t-il, résultent d’une « étude réalisée en 2017 par l’université Alioune Diop de Bambey, en collaboration avec le comité d’organisation du Grand Magal de Touba. »

    Il a signalé, à ce sujet, qu’une « autre enquête est en cours pour la troisième étude de l’impact du Magal dans l’économie nationale », affirmant que « près de neuf millions de pèlerins viennent tous les ans à Touba, dont cinq millions pour le Grand Magal, et quatre millions pour les autres formes de célébrations qui s’y déroulent. »

    L’Etat serait bien inspiré de saisir ces différentes opportunités pour valoriser et développer le tourisme religieux, par exemple, et mettre en valeur « toutes les activités qui gravitent autour de ces évènements religieux ».

    Il a notamment préconisé l’implantation d’une usine de tannerie pour exploiter le cuir provenant des peaux d’animaux sacrifiés lors de ces différentes commémorations.

    MK/BK/ASG