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  • SENEGAL-RELIGION / Les jeunes invités à préserver la sacralité de Touba

    SENEGAL-RELIGION / Les jeunes invités à préserver la sacralité de Touba

    Touba, 18 août (APS) – Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a invité  les jeunes à préserver la sacralité et l’honorabilité de la ville religieuse de Touba (centre).

    ‘’La préservation et la sauvegarde de l’honorabilité de cette ville est une tâche qui nous incombe, mais les jeunes doivent être au premier rang dans l’accomplissement de cette noble mission car ils constituent l’avenir, a-t-il déclaré.

    Le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, faisait jeudi soir une déclaration sur les préparatifs de la 129ème édition du Grand Magal de Touba,  un événement religieux qui commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le fondateur du mouridisme.

    Le guide religieux a souligné la nécessité pour les  jeunes de s’inspirer des enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le fondateur de la confrérie mouride en prenant sa vie et son comportement de tous les jours comme un modèle d’inspiration et de référence. »

    ‘’Celui qui ne respecte pas l’honorabilité de la ville, ne respecte pas la dimension du Cheikh’’, a ajouté le khalife général des mourides non sans recommander aux fidèles et pèlerins à célébrer le magal en rendant grâce à Dieu à travers notamment la lecture du Saint Coran et des poèmes écrits par le Cheikh.

    Grand événement religieux commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), la 129e édition du Magal de Touba va être célébrée le lundi 4 septembre.

    CGD/MK/AB/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Fass Boye affligé par la perte de ses fils

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Fass Boye affligé par la perte de ses fils

    Fass Boye, 18 août (APS) – Jadis un important port de pêche et une zone de maraîchage par excellence, le village de pêcheurs de Fass Boye, dans la région de Thiès, qui languissait pourtant dans un anonymat presque total, est passé depuis quelque temps, au-devant de l’actualité, suite à l’annonce de la disparition d’une pirogue partie de ses berges le 10 juillet dernier, avec une centaine de personnes à son bord en partance pour l’Europe.

    Après la longue attente, la triste délivrance. Mercredi, les habitants de la localité se sont réveillés avec la nouvelle macabre : la pirogue a été retrouvée au Cap-Vert, avec seulement 38 survivants sur les 101 personnes qui étaient montées à son bord. Les rescapés sont en ce moment hospitalisés dans ce pays insulaire de l’Atlantique.  L’Eldorado qu’ils étaient partis rechercher s’est transformé en cauchemar.

    À la grande mosquée de Fass Boye où le chef de village Madiop Boye vient juste d’accomplir le « Tisbar », la deuxième  prière quotidienne musulmane, il a toujours l’oreille scotchée au téléphone. Il est en contact avec ses compatriotes basés au Cap-Vert, pour s’informer de l’évolution de la situation des rescapés.

    Aussi essaye-t-il de faire baisser la tension née de la découverte de la pirogue. Des jeunes en colère ont défiguré certaines infrastructures de la localité, n’hésitant pas à affronter les forces de l’ordre. Les vitres du siège de la DER/FJ ont été cassées, le bureau de la coopérative d’épargne et de crédit complètement dévasté. Des actes que le chef du village condamne fermement.

    Le responsable qui ne manque pas de présenter ses condoléances à l’imam ratib, aux notables, aux populations de Fass Boye, aux Sénégalais en général et au chef de l’État Macky Sall, a déploré le fait que « personne n’était au courant de la préparation de ce voyage tragique».

    « Si nous étions informés de la préparation du voyage, nous leur ferions d’autres propositions. Ces jeunes n’avaient que l’intention d’aller voir ailleurs, pour un meilleur avenir », se désole-t-il.

    « S’ils songent à prendre ces pirogues à l’insu de leurs parents, c’est parce que la pêche ne rapporte presque plus rien ici à Fass Boye. Il n’y a plus de poisson. Nous passons six mois en mer pour ne gagner que 15.000, 20.000, au plus 100.000.F CFA », poursuit-il.

    La situation est telle que les litiges entre pêcheurs saisonniers séjournant à Fass Boye et propriétaires de pirogues, incapables de payer, sont devenus monnaie courante.  « Le commandant (de la  gendarmerie) s’est rendu finalement compte qu’ils  ne peuvent même pas payer leur carburant et les autres  dépenses élémentaires », raconte le notable. « Voilà ce à quoi nous sommes confrontés dans la pêche », note-t-il.

    Le maraîchage, autre activité phare de l’économie de cette bourgade de la commune de Darou Khoudoss, traverse aussi des heures sombres. « L ‘agriculture, nous la pratiquons toujours mais les rendements sont devenus faibles, car tout le monde sait que les terres se sont appauvries, poursuit-il. Les jeunes habitent tous chez leurs parents avec leurs épouses et leurs enfants malgré la promiscuité car ils ne parviennent pas à s’offrir un toit, les terres étant devenues la propriété d’une société minière ».

    « Cette entreprise ne nous cède pas de terres, ni pour faire des champs assez grands, ni pour nous construire des habitats », s’offusque-t-il, relevant que même le chef de village qu’il est, ne peut accéder aux terres. Le service des eaux et forêts le lui interdirait, s’il tentait une quelconque action dans ce sens, soutient-il. « Tout ceci a finalement écœuré les jeunes », argue le chef du village.

    Il relève que la localité qui a un stock de carottes d’une année  « peut ravitailler presque toutes les régions du Sénégal ». Fass Boye qui produit aussi de la pomme de terre, de l’oignon, de l’oignon vert, se trouve confrontée à un problème d’assiette foncière. Le champ hérité d’un parent, doit être partagé par toute une fratrie. Si bien qu’à la longue les revenus deviennent faibles et le jeune n’y trouve plus son compte, tente d’expliquer le chef du village, qui a été mandaté par tous les notables pour parler en leur nom à la presse.

    Pour le vieux Boye, les signes de richesse de certains de leurs camarades revenus de l’étranger, motivent les jeunes à tenter l’aventure. «Quand les jeunes voient leurs camarades revenir de l’étranger avec deux ou trois millions, pour acheter des terrains ou commencer leur construction, et que ces derniers les appellent pour les inciter à partir, les poussent à risquer leur vie dans des pirogues ».

    Le film des recherches

    « Les habitants n’ont pas compris le silence des autorités, malgré les nombreuses alertes », note le responsable qui relève que depuis le départ de l’embarcation, le 10 juillet, la communauté est restée 10 jours sans aucune nouvelle de ses passagers. « Nous avons appelé nos enfants qui travaillent là-bas en Espagne, qui en ont parlé aux autorités de ce pays », narre-t-il, ajoutant que les recherches lancées en mer, y compris par avion, pour les retrouver ont été sans succès. « C’est alors que les autorités espagnoles ont avisé nos enfants restés là-bas pour leur dire que la pirogue recherchée n’était pas sur le territoire espagnol ».

    Les mêmes tentatives ont été faites avec les ressortissants de Fass Boye établis au Maroc, poursuit-il. Là-bas aussi, aucune trace de la pirogue n’a été retrouvée par le navire déployé. « Ils nous ont demandé de les rechercher dans les eaux entre le Sénégal et la Mauritanie ».

    « Nous avons avisé le sous-préfet, qui a remonté l’information au préfet, qui l’a transmise au gouverneur, jusqu’à ce qu’elle parvienne au ministre de l’intérieur », dit Madiop Boye, qui est aussi président de l’association des 86 chefs de village de la commune de Darou Khoudoss.  « En tant que chef de village, mes moyens et mes prérogatives ne s’arrêtaient que là : informer toutes les autorités jusqu’à la plus haute hiérarchie, car c’est comme ça que fonctionne l’administration ».

    Des jeunes des autres villages se sont mobilisés et ont loué trois véhicules «7-places », pour aller à l’ambassade du Sénégal en Mauritanie, où il leur a été notifié par les agents en service dans cette représentation diplomatique, qu’étant sur un territoire étranger, ils ne pouvaient prendre aucune initiative. Néanmoins, ils avaient promis de tenter de contacter la marine du pays hôte.  Après avoir eux-mêmes tenté d’actionner la marine, sans suite, les jeunes sont alors retournés vers l’Etat sénégalais qui travaillait aussi à trouver des solutions.

    « Un mois cinq jours après, quand nous avons entendu que la pirogue est arrivée au Cap-Vert le mardi, je suis alors retourné faire le même processus à savoir transmettre l’information par voie hiérarchique », conte le sexagénaire. Selon lui, c’est un de ses parents basés au Cap-Vert qui les a informés.

    Quand il a appelé son frère cadet Arona Boye, pour lui apprendre la nouvelle, ce dernier qui était parti pour les voir, n’a pas pu les retrouver, après avoir fait le tour des trois îles. « Après plusieurs recherches, il a finalement découvert la pirogue, mais sans les enfants qui avaient été évacués à l’hôpital », raconte-t-il.

    « Une fois à l’hôpital, il a appelé mon frère pour l’informer qu’il n’a trouvé que 22 rescapés », relève le chef du village, qui note cependant que le sous-préfet lui a fait part de 38 rescapés. Un chiffre qu’il dit ne pas pouvoir confirmer, promettant de se renseigner auprès du préfet, qu’il n’a toujours pas appelé.

    Appels au calme et à la sérénité

    « Heureusement que nos parents qui sont au Cap-Vert nous donnent tout le temps toutes les nouvelles, se console-t-il. Ils nous ont même renseigné qu’il y a eu des internés qui n’ont pas survécu entre hier et aujourd’hui (mercredi et jeudi). Six personnes sont décédées, alors il y en a  encore 32 qui sont  sous soins ».

    Le chef du village de Fass Boye qui ne décolère pas, supplie l’État d’ «aller au secours de ses fils qui sont là-bas dans les hôpitaux du Cap-Vert, malgré les graves  erreurs qu’ils ont commises ».

    « Personnellement, j’ai demandé à chacun de rester calme et de respecter l’autorité. Malheureusement, la population est très remontée et ne suit pas nos conseils, ce qui a poussé des jeunes à dépasser les bornes », soupire-t-il.

    Il demande à l’Etat de faire preuve de « plus de clémence »  vis-à-vis des jeunes en détention à la gendarmerie et dont il ignore encore le nombre exact.  Le chef de village ne s’est pas encore rendu à la sous-préfecture, conformément à la consigne du sous-préfet qui, selon lui, souhaite qu’il ne se déplace pas pour l’instant.

    «Les manifestants ont fauté en cassant des édifices  qui appartiennent à toute la communauté. Nous le reconnaissons, ils ont détruit des biens mais ils restent toujours les enfants du pays et méritent  alors la clémence de l’État. Nous qui vous parlons nous sommes leur père mais nous sommes là pour l’État ».

    Déplorant l’ « inconscience » des jeunes qui ont détruit des biens qui, en réalité, appartiennent à la communauté, comme les gares routières. « Les poissons séchés et tout le matériel qu’ils ont gaspillés servaient à leurs mamans qui  aidaient leur père à joindre les deux bouts », note-t-il, non sans réitérer son appel au calme et à la sérénité.

    « Les jeunes doivent faire confiance à l’autorité, car elle seule peut régler certains problèmes surtout ceux qui surgissent au-delà de nos frontières », préconise encore le vieil homme.

    Avec les esprits échauffés, difficile de rester lucide. Abdou Aziz Sène, un notable de Fass Boye, estime que ses concitoyens gagneraient à trouver un « candidat pêcheur » pour la prochaine élection présidentielle, pour les sortir de l’ornière. « Seul un candidat issu de nos rangs peut valablement nous représenter en défendant nos intérêts », soutient-il.

    Cheybatou Boye, lui, appelle tout le monde à s’en remettre à Dieu. « Au nom de tous responsables des foyers endeuillés, je recommande de garder espoir. Dieu est grand et il voit ce que nous endurons. Acceptons cette volonté divine tout en continuant de prier pour un Fass Boye où règne l’harmonie, l’entraide et la croyance en Dieu », recommande-t-il.

    En attendant l’exaucement des prières, la colère et la tension sont toujours perceptibles chez les jeunes du village de pêcheurs où un nombre impressionnant de gendarmes veille au grain.

    MKB/ADI/AKS

  • SENEGAL-SOCIAL-PERSPECTIVES /  RNU : le Sénégal veut porter le nombre d’inscrits à un million de ménages vulnérables (directeur)

    SENEGAL-SOCIAL-PERSPECTIVES /  RNU : le Sénégal veut porter le nombre d’inscrits à un million de ménages vulnérables (directeur)

    Cap Skirring, 18 août (APS) – Le Sénégal veut amener le nombre de ménages vulnérables inscrits  sur le Registre national unique (RNU)  à un million de ménages, dans le cadre de l’extension et de la revalidation de cet outil institutionnel de ciblage des populations en situation de vulnérabilité, a annoncé jeudi, à Cap Skirring (Ziguinchor, sud), son directeur, Dr Ousseynou Diop.

    ‘’Actuellement, 541. 192 ménages vulnérables sont sur le Registre national unique (RNU), soit 29% des ménages du Sénégal. Nous voulons amener ce nombre d’inscrits sur le Registre national unique à un million de ménages’’, a dit le directeur du RNU, Dr Ousseynou Diop.

    Il intervenait à l’ouverture d’une session de formation portant sur la  ‘’couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal, état des lieux du RNU, ses enjeux  et ses perspectives ».

    Une trentaine de journalistes de la région naturelle de la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) ont pris part à cette  rencontre  initiée par le Réseau des journalistes pour la protection sociale (RJPS), en collaboration avec la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

    Dr Diop a insisté sur la mise à jour et l’extension du RNU à un million de ménages par l’intégration des groupes spécifiques (populations pastorales, handicapés entre autres).

    Il a aussi souligné les vœux des autorités étatiques d’optimiser l’utilisation du RNU dans le cadre de la protection adaptive pour la réponse aux chocs.

    ‘’Cette session de renforcement de capacités des journalistes dans ce domaine si vital  au plan économique et social vise à contribuer à une meilleure connaissance et un traitement plus efficient et plus pertinent par les journalistes des questions de protection sociale’’, a expliqué  le président du Réseau des journalistes pour la protection sociale, Masser Dia.

    Elle vise également  ‘’à partager et à renforcer les capacités des journalistes pour une meilleure couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal’’, a ajouté, M. Dia en présence du directeur de la gestion des projets et programmes des filets sociaux et coordonnateur du programme national des bourses de sécurité familiale, Papa Malick Gningue.

    MNF/AB/ASB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SPORTS-INFRASTRUCTURES / La mairie de Kédougou réceptionne un terrain multifonctionnel de basketball et de handball

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SPORTS-INFRASTRUCTURES / La mairie de Kédougou réceptionne un terrain multifonctionnel de basketball et de handball

    Kédougou, 18 août (APS) – La mairie de Kédougou a réceptionné jeudi, un terrain multifonctionnel de basketball et de handball d’un montant global de vingt-cinq million quatre-vingt-sept mille deux cent cinquante  francs CFA (25 087 250), financé par la société minière Endeavour mining de Sabodala, a constaté l’APS.

    « C’est une infrastructure de qualité sportive de 1120 mètres carrés destinée aux équipes de handball et de basketball de la ville de Kédougou. Aujourd’hui c’est un ouf de soulagement et la société minière de Sabodala a réglé un grand problème sportif », a déclaré Demba Ngima Doucouré, quatrième adjoint au maire chargé de la jeunesse et des sports.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de réception de l’infrastructure sportive en présence du coordonnateur du programme de restauration des moyens de subsistances et de l’investissement communautaire, Mouhamadou Lamine Diop, de l’inspecteur régional des sports, Tidiane Camara et du président de la ligue régionale de handball, Abou Sidibé.

    Demba Ngima Doucouré a remercié son partenaire Endeavour mining de Sabodala pour toutes ses réalisations sportives en faveur de la jeunesse de la région de Kédougou.

    Le coordonnateur du programme de restauration des moyens de subsistances et de l’investissement communautaire, a salué la franche collaboration avec la mairie de Kédougou qui a bien voulu faire du sport et de la jeunesse sa priorité en demandant à la société Sabodala de financer ce terrain multifonctionnel.

    Mouhamadou Lamine Diop a exhorté la mairie à mettre en place un système de gestion pérenne du terrain pour qu’elle puisse abriter des compétitions régionales et nationales.

    Il a annoncé que dans un futur proche, la société Sabodala et la mairie de Kédougou vont implanter un parcours sportif dans la grande capitale régionale du sud-est.

    PID/ASB

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-REGIONS-SECURITE / Kolda : le nouveau commissaire central, Lat Dior Sall, s’installe

    SENEGAL-REGIONS-SECURITE / Kolda : le nouveau commissaire central, Lat Dior Sall, s’installe

    Kolda, 17 août (APS) – Le directeur général de la sécurité publique, Ibrahima Diop, a procédé à l’installation du nouveau commissaire central, chef du service régional de la sécurité publique de Kolda (sud), Lat Dior Sall, a constaté l’APS, jeudi.

    M. Sall a fait part de son engagement à exercer ses fonctions en collaborant avec les forces de défense et de sécurité de ladite région, avec les populations locales aussi.

    ‘’Je suis venu ici pour obtenir des résultats positifs’’, a-t-il dit, souhaitant bénéficier de l’aide des autorités administratives et judiciaires de Kolda.

    Le commissaire Lat Dior Sall remplace Malick Dieng, qui a passé dix mois à la tête du service régional de la sécurité publique de Kolda.

    MG/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-ASSANISSEMENT  / « Plus de 6000 latrines » à Kaffrine d’ici fin 2024

    SENEGAL-SOCIETE-ASSANISSEMENT / « Plus de 6000 latrines » à Kaffrine d’ici fin 2024

    Kaffrine, 17 août (APS) – Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement compte réaliser « plus de 6000 latrines » dans la région de Kaffrine d’ici fin 2024, a annoncé, jeudi, le directeur de l’assainissement, Omar Sène.

    « Nous projetons de réaliser plus de 6000 latrines dans la région de Kaffrine et des édifices publics, d’ici à la fin de l’année 2024 », a-t-il dit lors d’une rencontre d’échanges avec des acteurs locaux de l’assainissement, de l’hygiène et de la santé.

    Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une « mission de terrain » visant à accompagner les communautés vivant en milieu rural et qui ne disposent pas de toilettes, d’avoir accès à des « ouvrages améliorés », grâce à l’appui de la Banque mondiale, à travers le Projet eau et assainissement en milieu rural (PEAMIR), de concert avec l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS).

    CTS/BK

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : le nouveau chef du service régional de la sécurité publique installé

    SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : le nouveau chef du service régional de la sécurité publique installé

    Tambacounda, 17 août (APS) – Le nouveau chef du service régional de la sécurité publique à Tambacounda (est), le commissaire principal Ibrahima Dieng, a été installé jeudi dans ses fonctions, a constaté l’APS.

    Désormais à la tête du commissariat central de la capitale orientale du Sénégal, il a insisté sur l’importance de la collaboration avec les populations de Tambacounda pour arriver à relever les défis sécuritaires dans cette région, la plus vaste du Sénégal.

    Le commissaire Dieng a rappelé avoir dirigé, de 2005 à 2010, le service régional des renseignements généraux de Tambacounda, qui était compétent à cette époque sur deux régions, Tambacounda et Kédougou.

    Ces deux régions étaient confrontées à cette époque à des problèmes sécuritaires liés aux braquages, « qui sévissaient sur les axes routiers [et] avaient fini de créer un sentiment d’insécurité chez les populations », a-t-il rappelé.

    Le commissaire Dieng a demandé aux populations d’avoir « les mêmes postures de collaboration qu’à l’époque, d’autant plus que le contexte est devenu beaucoup plus complexe, et plus difficile ».

    Il a aussi fait état de nouvelles formes de violences apparues dans les villes et qui doivent être tout autant combattues.

    « Nous assistons à des violences de plusieurs natures, la violence périurbaines, les incivilités ou encore les attaques contre les institutions de la République, toutes choses devant nous amener à faire preuve de collaboration pour sécuriser la région », a-t-il dit.

    Il a terminé en remerciant les populations de la « bonne collaboration » dont elles ont fait preuve lors de son premier séjour à Tambacounda, en tant que chef du renseignement régional.

    « Je profite de cette occasion pour remercier vivement les populations de Tambacounda, avec qui j’ai étroitement collaboré lors de mon premier séjour dans cette région », a-t-il-dit.

    BT/BK

     

  • SENEGAL-INDUSTRIE-MINES / Une plateforme multi-acteurs pour la transparence de l’exploitation minière à Kanel

    SENEGAL-INDUSTRIE-MINES / Une plateforme multi-acteurs pour la transparence de l’exploitation minière à Kanel

    Kanel, 17 août (APS) – Le préfet de Kanel (nord), Cheikh Ahmadou Ndoye, a présidé, jeudi, le lancement officiel d’une plateforme multi-acteurs destinée à prévenir les conflits entre les communautés locales et les entreprises exploitant les gisements de phosphates de Ndendory et Hamady Ounaré, deux communes de ce département.

    « Cette plateforme multi-acteurs constitue un cadre de dialogue et de concertation permanent entre les différentes parties impliquées dans l’exploitation minière afin de renforcer les mécanismes de transparence dans le secteur minier », a-t-il dit.

    L’autorité administrative intervenait lors de cette cérémonie de lancement ayant coïncidé avec la restitution des « éléments de constat » sur les mécanismes de gestion des conflits et d’analyse des externalités liées à l’activité extractive dans la région de Matam, à l’initiative de l’ONG 3D, en partenariat avec USAID Traces.

    Ce programme de l’Agence des États-Unis pour le développement international vise la promotion de la transparence et la redevabilité dans les secteurs du pétrole, du gaz et des mines.

    Selon le préfet de Kanel, cette plateforme multi-acteurs est appelée à devenir un cadre d’échanges de connaissances actualisées sur les questions touchant le domaine minier et les mécanismes de gouvernance dans ce secteur.

    Elle devrait permettre « d’identifier et analyser les générateurs de tensions et de jouer un rôle de médiation entre les parties prenantes », a dit Cheikh Ahmadou Ndoye.

    « La plateforme va assurer l’interface entre les collectivités territoriales et les sociétés minières ainsi que les partenaires au développement territorial, et veiller également à une harmonisation des interventions en cohérence avec les priorités territoriales », a expliqué M. Ndoye.

    Selon lui, les conflits en zones d’exploitation minière découlent souvent d’un manque de maîtrise des textes législatifs et règlementaires et de la non prise en compte des attentes des populations, notamment les jeunes, en matière d’emplois et de retombées.

    Le chef de programme de l’ONG 3D, Ibrahima Diop, a déclaré que dans la plupart des cas, les « situations tendues » en zone minière sont liées à la faiblesse du dialogue et à l’absence d’articulation des politiques publiques et des stratégies de développement des compagnies par rapport au plan d’investissement des collectivités.

    Le but recherché à travers la mise en place de cette plateforme est de « favoriser le dialogue », afin de permettre aux acteurs concernés de « se positionner sur des solutions durables ».

    « On constate globalement que, parfois, ce sont uniquement les communautés qui parlent entre elles. Les problèmes ne sont pas remontés au niveau des décideurs et le plus souvent, il y a une faiblesse d’interaction entre les compagnies, les collectivités territoriales et les communautés », a souligné M. Diop.

    AT/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE-INITIATIVE / La région de Louga dotée d’un cadre de concertation sur la migration et le développement

    SENEGAL-ECONOMIE-INITIATIVE / La région de Louga dotée d’un cadre de concertation sur la migration et le développement

    Louga, 17 août (APS) – Un cadre de concertation sur la migration et le développement a été mis sur pied à Louga (nord) pour  »promouvoir une migration sûre, régulière et ordonnée », a appris l’APS, jeudi, de ses responsables.

    La nouvelle structure va interagir avec tous ceux qui sont concernés par les questions de développement et de migration, dans la région de Louga, selon Moustapha Kémal Kébé, le responsable du bureau d’accueil, d’orientation et de suivi des Sénégalais de l’extérieur (BAOS) de Louga.

    « Ce cadre aura pour mission de renforcer la gouvernance migratoire au niveau régional et d’assurer la synergie des acteurs autour de la migration et du développement, de promouvoir une migration sûre, régulière et ordonnée », a précisé M. Kébé.

    « Il y avait beaucoup d’initiatives parcellaires parce que chaque structure travaillait seule. La mise en place de ce cadre permettra d’harmoniser les interventions des acteurs, qui pourront partager leurs informations », a expliqué le responsable du BAOS de Louga en parlant des missions du nouveau cadre.

    La nouvelle structure va fédérer les initiatives en matière de financement, d’investissement et de création d’emplois, en lien avec la migration, selon M. Kébé.

    « Cela nous permettra d’atteindre nos objectifs en termes de prise en charge des préoccupations des migrants », a-t-il ajouté.

    Le cadre de concertation sur la migration et le développement va aussi sensibiliser les jeunes sur les dangers de la migration irrégulière et les inciter à n’emprunter que les voies légales, s’ils veulent aller travailler à l’étranger, a dit le responsable du BAOS de Louga.

    La structure va associer à cette sensibilisation les autorités administratives, les responsables des services décentralisés de l’État et les associations de ressortissants sénégalais à l’étranger.

    DS/ESF/BK

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Une enveloppe de 300 millions de francs de la Fondation Sonatel pour financer la connectivité du complexe universitaire de Touba

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Une enveloppe de 300 millions de francs de la Fondation Sonatel pour financer la connectivité du complexe universitaire de Touba

    Touba, 17 août (APS) – La Fondation Sonatel a décidé d’octroyer une enveloppe financière de 300 millions de francs CFA pour financer le câblage et la connectivité en fibre optique du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) de Touba, a annoncé mercredi son directeur de la communication, Abdou Karim Mbengue.

     »Après plusieurs séances de travail avec les services de l’université, la Fondation a décidé d’octroyer une enveloppe de 300 millions de francs CFA pour accompagner le câblage, la connectivité du CCAK-EF en fibre optique afin de permettre aux différentes unités de formation et de recherche de fonctionner dans de bonnes conditions », a-t-il déclaré.

    M. Mbengue s’exprimait en marge d’une visite de travail au complexe universitaire de Touba en compagnie de son président, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké.

    L’ambition de la Fondation est de nouer dans le futur  »un partenariat stratégique avec le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation de Touba, a laissé entendre son directeur de la communication en signalant que les deux parties travaillaient déjà à la mise en place d’un centre digital.

    CGD/MK/AB/AKS