Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SÉNÉGAL -GENRE / Installation à Bambey de cinq nouvelles unités de développement des femmes

    SÉNÉGAL -GENRE / Installation à Bambey de cinq nouvelles unités de développement des femmes

    Bambey, 15 août (APS) – Cinq unités de développement des femmes (UDF) ont été installées ce mardi dans le commune de Bambey, a constaté l’APS.

    « L’installation de ces UDF entre dans le cadre de l’accompagnement des femmes à travers une approche novatrice qui consiste à les regrouper en unités leur permettant d’avoir un cadre d’épanouissement », a expliqué Serigne Mamdou Kandji, l’animateur national du programme des UDF.

    Ces femmes, dit-il, vont ainsi  »bénéficier de financements, de formations dans plusieurs domaines, ainsi qu’une formalisation de leurs organisations respectives. »

    Selon M. Kandji, ce programme implique également un aspect communautaire avec un dédié à la déclaration de naissance à l’état civil et à la sensibilisation contre les violences basées sur le genre.

     »A travers cette unité, les femmes vont pouvoir porter le plaidoyer auprès de la communauté pour sensibiliser les parents sur l’importance de la déclaration des enfants a l’état civil », a-t-il expliqué.

     »Pour ce qui est de la répartition de ces UDF, une discussion a eu lieu en amont pour créer cinq zone à travers les dix quartiers que compte la commune », a pour sa part tenu à préciser le maire de Bambey, Assane Dia.

    MS/MK/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Assomption: Un religieux met en garde contre les dangers de la colère et de l’ignorance

    SENEGAL-RELIGION / Assomption: Un religieux met en garde contre les dangers de la colère et de l’ignorance

    Tambacounda, 15 aout (APS) – Elie Assogba, vicaire de la cathédral Marie reine de l’univers de Tambacounda, invite la société à se prémunir des dangers de  »la colère inutile et de l’ignorance », a constaté l’APS.

     »Notre jeunesse, notre société a besoin de calme, il faut éviter de se fâcher inutilement », a dit le religieux, mardi, lors de la célébration de l’Assomption devant des fidèles chrétiens à Tambacounda (est).

    S’exprimant de façon imagée, le vicaire rappelle que  »s’il y a un dragon qui a menacé aux temps de la vierge Marie, il y a encore des dragons dans notre temps qui peuvent prendre différentes formes ».

    Poursuivant son sermon avec la parabole du dragon qui menace notre société, il a appelé les fidèles à mettre en avant  »le bien commun », au lieu de se dire que  »ça n’arrive qu’aux autres, ça ne me regarde pas ».

     »Parce que ce qui arrive aux autres peut bien m’arriver, dès l’instant que c’est arrivé quelque part (…) Cependant quand chacun reste dans son coin, on ne pourra pas réussir », a-t-il martelé.

    Aujourd’hui , a-t-il insisté,  »nous devons faire très attention à cause de ces dragons », en faisant allusion à la colère et à l’ignorance.

    Le vicaire de la cathédral Marie reine de l’univers de Tambacounda a aussi prié pour la paix et la joie dans  »les cœurs, dans les familles et au Sénégal ».

    BT/SMD

  • SÉNÉGAL - DESENCLAVEMENT / Plaidoyer pour le bitumage du tronçon Bambey sérère-Lambaye

    SÉNÉGAL – DESENCLAVEMENT / Plaidoyer pour le bitumage du tronçon Bambey sérère-Lambaye

    Bambey, 15 août (APS) – Le chef du village de Bambey sérère, Cheikh Gning a plaidé, mardi, pour le bitumage de la piste de 14 km, reliant sa commune à celle de Lambaye, chef lieu d’arrondissement, en vue de  »faciliter la circulation des personnes et des biens ».

    « Avec le boom démographique et le développement socioéconomique de Bambey sérère, le bitumage de cette route est devenue une urgence pour faciliter le déplacement des populations vers les communes voisines de Ngogom et Lambaye » a-t-il confié au correspondant de l’APS .

    Selon lui, cette route latérite de plus de 14 kilomètres  »est devenue impraticable, surtout en période d’hivernage ».

     »Le bitumage de ce tronçon va complètement désenclaver cette partie du département de Bambey, en permettant également aux paysans et aux éleveurs de pouvoir acheminer avec plus d’aisance leurs productions et bétails vers les marchés extérieurs » a-t-il expliqué.

    MK/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Assomption : à Matam, les fidèles chrétiens invités à servir leurs prochains à l’image de Marie

    SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Assomption : à Matam, les fidèles chrétiens invités à servir leurs prochains à l’image de Marie

    Matam, 15 août (APS) – Le vicaire Abbé Toussaint Tavarez de la Paroisse des Martyrs de l’Ouganda de Matam (nord) a invité, mardi, les fidèles chrétiens à servir leurs prochains  »dans la paix, la sérénité, la joie et la quiétude », à l’image de la vierge Marie dont on célèbre ce mardi l’entrée dans la gloire de Dieu, à travers la fête de l’Assomption.

     »Il est important, comme Marie, de servir son prochain dans la paix, la sérénité, dans la joie et la quiétude », a-t-il notamment dit lors de la célébration de l’Assomption, à la Paroisse des Martyrs de l’Ouganda de Matam.

    Selon le vicaire, à la suite de la messe organisée pour l’occasion, les fidèles chrétiens vont passer la journée à la Paroisse.

    Le religieux a aussi prié pour la paix au Sénégal et en Afrique de l’ouest, avec en toile de fond la crise politique qui sévit au Niger.

    AT/SMD

  • SENEGAL- SOCIETE-RELIGION / Magal 2023 : un officiel annonce la relance du transport ferroviaire sur l’axe Dakar-Touba

    SENEGAL- SOCIETE-RELIGION / Magal 2023 : un officiel annonce la relance du transport ferroviaire sur l’axe Dakar-Touba

    Louga, 14 août (APS) – Le directeur général des Grands trains du Sénégal (GTS-SA), Samba Ndiaye, a déclaré, lundi, que toutes les conditions techniques et humaines étaient réunies pour que les trains puissent se rendre à Touba dans le cadre de l’édition 2023 du Grand Magal.

    « Il n’y a que quelques réajustements à faire sur un train  (…) c’est pour dire que toutes les conditions techniques et humaines sont réunies pour que nous puissions aller à Touba pendant le Magal », a-t-il déclaré.

    S’exprimant à l’issue d’une cérémonie de remise de dons au « daara » de Koki, il a indiqué qu’en ce qui concerne GTS,  »le personnel a été formé en conséquence, et le matériel a été inspecté, il y a deux jours, [ce qui] a donné des résultats favorables ».

    Il a rappelé que « cette volonté d’aller à Touba pendant le Magal s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale ferroviaire déclinée par le président de la République », laquelle stratégie a, dit-il, pour objectif de relancer le trafic ferroviaire sur l’ensemble du territoire national, a-t-il relevé.

    Les GTS sont dotés d’un parc de trains constitué de trois rames réversibles de 240 places chacune et d’un train express de 392 places, a-t-il signalé.

    Samba Ndiaye a indiqué que le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres avait ordonné la réhabilitation des voies ferroviaires sur l’axe Thiès-Touba et que le président de la République avait lancé les travaux de la voie ferrée qui mène à Tambacounda (est).

    « Aujourd’hui, la dynamique, c’est que nous devons aller à Touba pendant le Magal, alors on espère que les moyens financiers suivront pour que véritablement cet outil de transport de masse qui garantit la sécurité et le confort des voyageurs puisse faire son travail d’antan, qui constituait à transporter les populations vers des destinations comme Saint-Louis, Bamako et Touba », a-t-il encore soutenu.

    DS/AB/OID/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Protection de la biodiversité : une association milite pour la promotion des méthodes traditionnelles

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Protection de la biodiversité : une association milite pour la promotion des méthodes traditionnelles

    Kolda, 14 août (APS) – L’Association nationale des aires du patrimoine communautaire du Sénégal (ANAPAC), par la voix de son président, préconise la promotion des méthodes traditionnelles de conservation communautaire de l’environnement pour préserver la biodiversité et protéger l’environnement.

    « Il faut promouvoir les systèmes, méthodes traditionnelles de conservation communautaire de l’environnement pour préserver la biodiversité et assurer une protection durable de l’environnement », a déclaré Maguette Diaw.

    Les membres de l’ANPAC étaient réunis lundi à Kolda (sud) pour faire un bilan de leurs activités au cours des trois dernières années et procéder au renouvèlement du bureau de l’association.

    Les méthodes de conservation communautaire de l’environnement sont des « formes de conservation léguées par nos parents et qui permettaient de protéger les ressources environnementales et également de retrouver une biodiversité dans nos forêts et parcs », a souligné Maguette Diaw.

    Cela se traduisait notamment par un certain nombre d’interdits, dit-il. Par exemple, « une forêt sacrée doit être protégée et personne ne devait s’y aventurer ou la détruire. » « Il y avait également le cas des totems », qui se traduisait par le fait qu’il était interdit à certaines ethnies de  tuer ou consommer « certains animaux ».

    Selon le président de l’Association nationale des aires du patrimoine communautaire du Sénégal, revenir à ces méthodes et les promouvoir au sein des populations reste « une des solutions durables pour la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité dans les forêts et parcs. »

    « Pour la bonne conservation, la protection de l’environnement et de la biodiversité, il faut valoriser, promouvoir et vulgariser ces méthodes communautaires. C’est une des missions de notre association qui est présente dans toutes les régions du Sénégal », a indiqué Maguette Diaw.

    « C’est avec ces méthodes que nous pouvons espérer aller vers l’atteinte de l’objectif 30×30 qui vise la préservation et la protection de la biodiversité dans les années à venir », a-t-il conclu.

    Cet objectif international vise à protéger 30% des terres et 30% des océans d’ici 2030, par des aires protégées ou d’autres mesures de conservation efficace par zone.

    MG/BK/ASG

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT-FORMATION / Kanel : 21 jeunes des régions de Matam et Tambacounda formées aux métiers de la coiffure

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT-FORMATION / Kanel : 21 jeunes des régions de Matam et Tambacounda formées aux métiers de la coiffure

    Kanel, 14 août (APS) – Vingt-et-un jeunes originaires des régions de Matam et Tambacounda ont participé à une session de formation de 90 jours portant sur les métiers de la coiffure, à travers un programme déroulé par le Centre de formation professionnelle de Kanel, a-t-on appris du directeur de cette structure.

    Selon Formose Mendy, cette formation a été déroulée en partenariat avec la phase 2 du Projet d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS).

    « Nous avons capacité des jeunes aux divers métiers de la coiffure. Le constat qui a été fait est que des jeunes résidant dans des zones reculées ne parviennent pas à avoir une formation de qualité. Avec notre partenaire, nous avons pu les capaciter dans ces métiers », a dit le directeur du Centre de formation professionnelle de Kanel.

    S’exprimant lors de la cérémonie de remise d’attestations aux jeunes concernés, M. Mendy a soutenu que la majeure partie des personnes formées habitent des localités éloignées des grandes villes, « ce qui les empêche de bénéficier de formations ».

    Ils viennent des villages des départements de Kanel, Matam, Bakel et Koumpentoum, a-t-il signalé, précisant que le projet « compte les accompagner dans la création d’entreprises liées à la coiffure ».

    « Beaucoup de femmes ayant subi cette formation évoluaient déjà dans le domaine de la coiffure avant de venir au centre. Nous n’avons fait que les capaciter pour qu’elles soient professionnelles », a déclaré Formose Mendy.

    AT/BK

  • SÉNÉGAL-TRANSPORT / Démarrage à Mbacké du déguerpissement des occupants de la voie ferrée

    SÉNÉGAL-TRANSPORT / Démarrage à Mbacké du déguerpissement des occupants de la voie ferrée

    Mbacké, 14 août (APS) – Une opération de déguerpissement des occupants illégaux de l’emprise de la voie ferrée reliant Mbacké à Touba (centre) a débuté ce lundi, a constaté l’APS.

    Elle a démarré aux environs de 10 heures sous la supervision de la police et du préfet de Mbacké, Khadim Hann.

    Des engins lourds composés, entre autres, de pelles mécaniques ont été mobilisés pour démolir certaines cantines et autres constructions en dur, situées sur l’emprise de la voie ferrée.

    L’objectif de cette opération est de libérer totalement les emprises de l’axe ferroviaire Mbacké-Touba, dans le cadre de la reprise du trafic ferroviaire en prélude au grand Magal, a ainsi expliqué le préfet de Mbacké.

    Selon un document de la Société nationale des chemins de fer du Sénégal (CFS), les travaux de raccordement entre Diourbel et Touba, entamés en mi-mai, seront livrés avant le Grand Magal.

    Grand événement religieux commémorant le départ en exil au Gabon du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le Magal de Touba est célébré le 18e jour du mois lunaire Safar (1445H). Cette année, cette date coïncidera avec le début du mois de septembre.

    CGD/MK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Enregistrement des naissances : un responsable insiste sur le rôle des hommes de médias et des acteurs communaitaires

    SENEGAL-SOCIETE / Enregistrement des naissances : un responsable insiste sur le rôle des hommes de médias et des acteurs communaitaires

    Tambacounda, 14 août (APS) – Les hommes de médias et les acteurs communautaires  »sont incontournables dans la sensibilisation sur l’importance de l’état civil », en particulier dans les régions où le taux d’enregistrement des naissances demeure faible, comme Tambacounda, Kaffrine ou Diourbel, a soutenu, lundi,  le chargé de communication du programme Nekkal de l’Agence nationale de l’état civil.

    Le programme Nekkal vise la modernisation de l’état civil à travers notamment une amélioration de l’offre et de la demande des services d’état civil. Il s’inscrit dans le cadre du renforcement du système d’information de l’état civil et de la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal.

    Les hommes de médias et les acteurs communautaires « sont incontournables dans la sensibilisation sur l’importance de l’état civil », a-t-il dit au cours d’un atelier d’orientation des hommes de médias et acteurs communautaires sur l’importance de l’état civil, dans le cadre de la Semaine nationale de l’état civil.

    Selon Ibrahima Ethia, l’Agence nationale de l’état civil, en partenariat avec l’Unicef, est engagée dans une meilleure implication des médias et acteurs communautaires dans la promotion de l’enregistrement des naissances.

    Ethia est revenu sur les objectifs de la Semaine nationale de l’état civil relativement au renforcement du plaidoyer et de la sensibilisation autour de l’état civil. « Aujourd’hui, dit-il, on veut mettre les médias, les acteurs territoriaux et communautaires au cœur de la sensibilisation ».

    Cette stratégie vise à permettre aux journalistes, acteurs communautaires et religieux d’avoir « tous les outils nécessaires pour pouvoir contribuer à la sensibilisation ».

    De cette manière, ils disposeront, à terme, d’un « cadre de consultation entre ces différents acteurs, qui peuvent se retrouver de temps à autre pour pouvoir initier des activités avec les communautés, afin que les déclarations de naissance soient une réalité », a souligné M. Ethia.

    Il a noté que plusieurs facteurs concourent à la non-déclaration des naissances. Certains parents « ne comprennent pas l’importance des actes d’état civil, d’autres ont des problèmes d’accès aux centres », « entre autres problèmes qui expliquent le faible taux de déclaration à Tambacounda », par exemple, relève-t-il.

    « Jusqu’en 2019, au Sénégal, le taux d’enregistrement des 0-5 ans à l’état civil était de 78,7%, et pour les moins d’un an, on était à 76,9% », a renseigné le spécialiste de la protection de l’enfant au Bureau-pays de l’Unicef au Sénégal, Massamba Diouf.

    À en croire M. Diouf, ce sont ces taux qui ont conduit les acteurs à réfléchir sur les voies et moyens d’accompagner l’État du Sénégal pour qu’il puisse disposer de « données de routine, pour mesurer l’évolution du taux des déclarations de naissance ».

    Les régions de « Tambacounda, Louga, Kaffrine, Diourbel et un peu vers Saint-Louis, sont encore dans le rouge », dans ces localités, « les taux des déclarations de naissance « n’ont pas atteint la moyenne nationale, qui est de 78,7% », a révélé M. Diouf.

    BT/BK/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Casamance : un projet veut reboiser cinq millions de plants pour protéger le littoral

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Casamance : un projet veut reboiser cinq millions de plants pour protéger le littoral

    Ourong (Diembering), 13 août (APS) -Le projet « Réseau Casamance » qui regroupe plusieurs acteurs de l’environnement, vise à reboiser cinq millons d’arbres au cours des trois prochaines années, en vue de faire barrage à l’érosion côtière et à l’avancée de la langue salée entre autres phénomènes qui menacent le littoral, a déclaré dimanche son président Boubacar Demba Ba.

    « Notre objectif est de planter cinq millions d’arbres au cours des trois années à venir. Nous avons déja planté plus de deux millions d’arbres. Le but est de sauver les îles de la Basse Casamance et le littoral », a expliqué M. Ba.

    Le président de « Réseau Casamance » prenait part dimanche, à Ourong, à la campagne de reboisement initiée par le village éponyme. Des jeunes et femmes, ainsi que des notables de la commune de Djembéring (Ziguinchor, sud) ont pris part à cette activité.

    Le village de Ourong organise cette journée de reboisement en partenariat avec le projet « Réseau Casamance », une structure qui s’active dans l’environnement et la préservation de la nature.

    Des plants de mangroves et d’autres espèces tel que le +niawli+, une espèce qui contribue à la fixation du sable,  ont été reboisés à Ourong, une île de la base Casamance confrontée à une avancée de la mer et de la langue salée.

    Cette situation entraine des pertes de surfaces cultivales des rizières de plusieurs villages tout au long du littoral.

    Ourong est une île située en Basse-Casamance près d’Elinkine. Cette localité fait partie de la commune de Diembéring, dans l’arrondissement de Cabrousse et le département d’Oussouye.  Le village compte environ 481 habitants répartis en 67 ménages.

    Pour lutter contre les menaces, le projet « Réseau Casamance » a mobilisé plusieurs acteurs dans le cadre d’activités d’investissement et de reboisement.

    « Les populations de Ourong et l’amicale des étudiants de Diembering prennent part à cette campagne qui vise à lutter contre l’avancée de la mer qui menace nos localités et le littoral », a expliqué le président du projet « Réseau Casamance » Boubacar Demba Ba.

    Cette campagne de reboisement a permis de reboiser le « Niawli », une espèce qui participe à la fixation du sable, a précisé M. Ba.

    « Un total de douze îles dans les Karones, est confronté au phénomène de l’érosion côtière. Toutes ces îles sont concernées par ce programme de reboisement », a ajouté Boubacar Demba Ba.

    « Nous saluons cette initiative exemplaire des étudiants de la commune de Diembering et des populations de Ourong. Cette campagne de reboisement a une importance capitale », a salué l’adjoint au maire de Diembering, Abdou Rahmane Diallo.

    « Beaucoup de surfaces sont perdues au niveau des îles Karones, à cause de l’avancée de la langue salée et de l’érosion côtière », a alerté l’élu municipal.

    « L’autosuffisance alimentaire est menacée dans ces îles. Ces actions de reboisement vont permettre de ralentir l’avancée de la langue salée vers les rizières », a-t-il souligné.

    Abdou Rahmane Diallo a aussi insisté sur l’importance des campagnes de reboisement dans la préservation des ressources halieutiques.

    Cette campagne de reboisement qui a démarré depuis l’année dernière commence à porter ses fruits, selon ses initiateurs. « Les résultats sont visibles. Des plants comme le +niawli+ nous ont aidés dans le cadre de la lutte contre l’érosion côtière », a fait valoir  Souleymane Gomis, un habitant de la zone.

    MNF/MTN