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  • SENEGAL-SOCIETE / Cash transfert : 2659 ménages de la région de Kédougou vont recevoir chacun 200 000 francs Cfa

    SENEGAL-SOCIETE / Cash transfert : 2659 ménages de la région de Kédougou vont recevoir chacun 200 000 francs Cfa

    Kédougou 11 août (APS) – Quelque 2659 ménages agricoles vont recevoir un cash transfert de 200 000 francs Cfa chacun dans le cadre de la troisième phase   du projet de résilience agricole (PRA), a t-on appris, vendredi, de la Déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Aminata Sow.

     »Nous voici aujourd’hui à Kédougou dans le cadre de sa mise en œuvre effective du projet de résilience agricole pour procéder aux paiements des cash transferts des ménages agropastoraux et pécheurs inscrits au registre national unique (RNU) », a  expliqué Aminata Sow.

    Elle intervenait à la cérémonie de remise symbolique de cash transferts aux ménages les plus vulnérables de la région de Kédougou, présidée par l’adjoint au gouverneur chargé du Développement Georges Samba Faye.

    Aminata Sow a rappelé que le programme de résilience agricole a pour objectif d’aider les ménages démunis à accéder à des intrants agricoles subventionnées pour renforcer leurs capacités à faire face aux obstacles liés à l’accès aux facteurs de productions de la région de Kédougou.

     »Il s’agit du département de Kédougou avec 121 ménages, Salémata avec 412 ménages et Saraya avec 1126 ménages pour un budget qui s’élève à 531 800 000 FCFA dans toute la région », a-t-elle précisé.

    Elle a ajouté que  »tous les frais découlant des opérations de transferts ont été entièrement pris en charge par le gouvernement ».

    Selon elle,  »toute tentative de soustraire de l’argent aux bénéficiaires pour entrer en possession de leur dû doit être dénoncé et le contrevenant sanctionné ».

    L’adjoint au gouverneur chargé du Développement Georges Samba Faye a salué  »ce geste très important » de l’Etat à l’endroit des ménages les plus vulnérables de la région de Kédougou.

    PID/OID

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-COLLECTIVTES / La semaine nationale de l’état-civil lancée à Matam, une région où le taux d’enregistrement est jugé faible

    SENEGAL-COLLECTIVTES / La semaine nationale de l’état-civil lancée à Matam, une région où le taux d’enregistrement est jugé faible

    Matam, 11 août (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement des territoires, Mamadou Talla, a procédé, vendredi, au lancement officiel de la semaine nationale de l’état-civil à Matam, une région qui affiche un taux d’enregistrement à la naissance jugé faible, ne dépassant pas encore 74%, a constaté l’APS.

    ‘’La région a été choisie pour abriter cette cérémonie car son taux d’enregistrement ne dépasse pas encore 74%. Elle fait partie des régions qui ont un taux d’enregistrement très faible. Il faut, ensemble, qu’on travaille à renverser cette tendance pour dépasser le taux actuel. J’appelle à l’implication de toutes les familles d’acteurs ici présentes’’, a-t-il dit.

    M. Talla intervenait à l’occasion du lancement officiel de la semaine nationale de l’état-civil en présence du gouverneur de la région, Moctar Watt, des préfets des trois départements, des présidents des conseils départementaux et de plusieurs maires de communes de la région.

    Le ministre a ainsi invité tous les services de service de l’Etat, les élus, les acteurs communautaires de la santé et de l’éducation à faire de sorte que le taux d’enregistrement connaisse une hausse.

    Le thème de cette première édition porte sur ‘’la digitalisation des systèmes d’enregistrement des faits d’état-civil : l’opportunité d’accroître la couverture nationale et d’améliorer la qualité et l’actualité des données’’.

    ‘’Ce thème est en droite ligne de cette option prise par l’Etat du Sénégal de rendre accessible l’état-civil par l’intégration de nouvelles technologies. Parallèlement à la numérisation, les opérations d’indexation sont en cours. Elles seront suivies par la mise en place d’un Registre national de l’état-civil avec une application de gestion des faits d’état-civil’’, a expliqué le ministre.

    Selon lui, ce document va centraliser l’ensemble des données sécurisées de toutes les collectivités territoriales et de tous les postes consulaires.

    Sur ce volet, il a annoncé qu’à ce jour, plus de 8 millions d’actes ont été numérisés et 2 millions d’actes ont été indexés, précisant qu’une application de gestion des faits d’état-civil est en train d’être expérimentée dans 15 communes du Sénégal, dont Touba, Saint-Louis, Yeumbeul Nord,  et Pikine Ouest.

    AT/OID/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Kaël, la nostalgie du glorieux passé de l’ancienne « capitale économique » du Baol

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Kaël, la nostalgie du glorieux passé de l’ancienne « capitale économique » du Baol

    Mbacké,  11 août (APS) – Situé au cœur du Baol, dans le département de Mbacké, l’arrondissement de Kaël, jadis réputé pour son commerce florissant, semble avoir aujourd’hui perdu son attractivité, bien que l’agriculture et l’élevage restent toujours deux secteurs clés dans cette localité de la région de Diourbel.

    Des bâtiments administratifs vétustes construits du temps des colons et autres lieux de résidence et de commerces abandonnés bordent la route nationale, comme autant de témoignages du passé économique glorieux de cet arrondissement dont la population est composée majoritairement de Peuls.

    Natif de Kaël, El’hadji Demba Diallo, le premier adjoint du président de l’Association des chefs de village de la région de Diourbel, garde un souvenir intact de cette période faste. ‘’A l’époque, on avait tout. Le commerce était florissant, la nature verdoyante et le secteur agricole se portait bien aussi’’, se remémore, nostalgique, l’octogénaire qui revient sur quelques temps forts de l’histoire de Kaël.

    Cheikh Yaba Diop, le premier chef de canton de Kaël

    Selon El’hadji Demba Diallo, Cheikh Yaba Diop, un proche de Serigne Modou Moustapha Mbacké, fils aîné de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le fondateur du mourisme, fut le premier chef de canton de Kaël, durant la période coloniale.

    ‘’Sur recommandation du fondateur du mouridisme, Cheikh Yaba Diop intégra l’armée. Les colons qui ont par la suite apprécié son engagement et son dévouement le nommèrent chef de canton de Kaël’’, explique-t-il.

    La diversité de sa population est un autre signe qui témoigne de ce passé florissant de cet arrondissement. ‘’Ici, nous avons des Sérères, des Peuls, des Wolofs, des Soninkés, des Mandingues, entre entres ethnies qui vivent en parfaite harmonie’’, relève El’hadji Demba Diallo.

    A l’en croire, certains des habitants sont des « descendants d’hommes d’affaires et autres travailleurs qui étaient venus tenter leur chance pendant la belle époque’’. Il confie également que des Libanais et Européens ont pendant plusieurs années, vécu dans la zone. A l’époque, la ville de Mbacké n’existait pas encore, dit-il.

    Kaël, victime de l’exode rural  

    D’après le premier adjoint du président de l’association des chefs de villages de la région de Diourbel, le déclin de Kaël a été précipité par deux facteurs majeurs : le manque d’eau et sa proximité avec la ville de Touba.  ‘’Cette pénurie d’eau due à la sécheresse et à l’absence d’ouvrages hydrauliques est à l’origine d’un départ massif d’une grande partie de la population de Kaël vers d’autres contrées, à l’image de la ville sainte de Touba’’, déclare-t-il.

    ‘’Ce n’est qu’en 1980 que Kaël a pu finalement étrenner son premier forage’’, rappelle l’octogénaire qui dit avoir obtenu son Certificat d’études en 1954, faisant partie de la première promotion de l’école primaire dudit arrondissement.

    L’arrondissement de Kaël compte aujourd’hui huit communes avec une occupation de l’espace assez particulière. Il est confronté à un déficit d’infrastructures dont l’existence pourrait contribuer à fixer les populations qui, ‘’de plus en plus vont à Touba, soit pour les opportunités d’affaires ou pour des convictions religieuses’’, analyse le sous-préfet de Kaël, Mayoni Sarr.

    ‘’Sur le plan de la voirie, dit-t-il, Kaël est aujourd’hui l’un des arrondissements les plus lésés », en raison notamment de l’éparpillement des populations, lesquelles sont « composées majoritairement de Peuls ». « Toutefois, des routes sont en cours de construction, à l’initiative de la mairie et en collaboration avec le FERA [Fonds d’entretien routier autonome], au grand profit des producteurs et des populations’’, rassure-t-il.

    Absence d’infrastructures socioéconomiques de base

    A Kaël, déclare-t-il, ‘’il y a des zones où l’eau n’est pas propre à la consommation humaine’’. Selon lui, ‘’les quelques rares forages qui existent sont dans un état vétuste très avancé et ne permettent pas par conséquent de subvenir aux besoins des populations’’. Aussi appelle-t-il à construire de nouveaux forages, afin de soulager les usagers.

    Les postes de santé existants, bien que fonctionnant normalement, restent confrontés à un manque d’effectif, notamment de sages-femmes, déplore-t-il.

    S’y ajoute que Kaël est l’un des arrondissements du Sénégal à n’avoir pas été doté de lycée. ‘’Le seul collège d’enseignement moyen qui existe a été construit depuis 2005, mais il ne compte que cinq salles de classe, et ne dispose pas de bloc administratif, encore moins d’électricité.’’

    L’arrondissement est tout aussi dépourvu d’infrastructures sportives dignes de ce nom et de nature à permettre aux jeunes qui ont un potentiel énorme de s’éclore. L’autorité administrative n’en reconnaît pas cependant que des efforts énormes sont en train d’être consentis par l’Etat central, avec notamment des projets et programmes validés, qui seront bientôt déployés dans la zone.

    Moyoni Sarr signale qu’il y a deux projets phares que l’État a initiés à  Kaël, à travers la construction de deux centrales solaires.

    ‘’L’une est déjà en service, c’est la centrale solaire de Kaël qui fournit une grande quantité de kilowatts à la SENELEC qui après fait la répartition au niveau national. Et il y a une autre centrale qu’on a prévu d’installer dans la commune de Darou Salam Typ, pour augmenter la capacité de production de la SENELEC’’, a-t-il annoncé.

    Malgré l’exode rural et le manque d’infrastructures dans certains secteurs stratégiques, l’agriculture et l’élevage continuent d’occuper une place de choix au sein de cet arrondissement.

    ‘’Pour le moment, ce sont les seules activités pourvoyeuses d’emplois et de revenus à Kaël, parce qu’on n’a pas d’autres choses à faire’’, déclare le sous-préfet. Il reste que ces activités sont toujours pratiquées de façon traditionnelle, à travers le nomadisme et l’exploitation intensive des sols. Cela explique la recrudescence des vols de bétail et les faibles rendements liés, entre autres, à l’irrégularité des pluies.

    CGD/MK/ASG/OID

  • SENEGAL-FOOTBALL / Sindian : les tournois de football suspendus « jusqu’à nouvel ordre » (officiel)

    SENEGAL-FOOTBALL / Sindian : les tournois de football suspendus « jusqu’à nouvel ordre » (officiel)

    Ziguinchor, 11 août (APS) – Barnard Sarr, le sous-préfet de Sindian, dans le département de Bignona, a rendu public vendredi un arrêté portant suspension, jusqu’à nouvel ordre, de l’organisation de tournois de football dans les villages de l’arrondissement éponyme.

    « Pour des raisons de sécurité, l’organisation de tournois de football est suspendue jusqu’à nouvel ordre dans les villages de l’arrondissement de Sindian », a-t-il indiqué dans cet arrêté dont l’APS a eu connaissance vendredi.

    Il avertit que « tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté, est passible des sanctions prévues par les lois et règlements ».

    Le commandant de la brigade de gendarmerie de Bignona, le commandant du secteur 57, les maires des communes et les chefs de village sont chargés, chacun en ce qui le concerne , de l’exécution du présent arrêté.

    Des violences ont émaillé récemment le match entre l’ASC Balonguine et l’ASC Diounougué, à l’occasion d’un tournoi organisé à Katinong. Plusieurs blessés ont été enregistrés dans les affrontements. Un enfant de six ans figure parmi les blessés. Il avait été évacué dans une structure sanitaire de Ziguinchor, la capitale régionale.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Touba : le nouveau commissaire de Ndamatou installé

    SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Touba : le nouveau commissaire de Ndamatou installé

    Ndamatou (Touba), 11 août (APS) – Le commissaire spécial de Touba, Diégane Sène, a procédé ce vendredi à l’installation dans ses fonctions du nouveau commissaire de Ndamatou, Mame Arona Ba.

    M. Ba, précédemment commissaire de l’arrondissement de Pikine (Dakar), remplace à ce poste Mass Thiombane, affecté au commissariat de Dakar-Plateau.

    Après son installation, le nouveau commissaire de Ndamatou a exprimé sa volonté d’être au service des populations. ‘’Je suis là pour être un serviteur de la police mais également pour la population’’, a-t-il lancé.

    Il estime que ‘’compte tenu de la spécificité de cette zone, il faudra bien s’adapter et collaborer obligatoirement avec les populations pour mener à bien cette mission confiée par l’autorité’’.

    Son prédécesseur, Mass Thiombane, s’est dit animé par un ‘’sentiment de satisfaction’’, souhaitant ainsi ‘’plein succès à son remplaçant.’’

    CGD/MK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITE / Diagobel : une ‘’semaine citoyenne’’ pour cultiver la terre

    SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITE / Diagobel : une ‘’semaine citoyenne’’ pour cultiver la terre

    Diagobel (Bignona), 10 août (APS) – Les jeunes du village de Diagobel, dans le département de Bignona, ont clôturé jeudi la troisième édition de leur ‘’semaine citoyenne’’, une activité organisée dans l’objectif de faire retourner au bercail leurs ressortissants en leur permettant de cultiver la terre, a constaté l’APS.

    Le village de Diagobel est situé en Basse Casamance, dans la commune de Niamone, département de Bignona. Cette localité compte environ 460 habitants.

    ‘’Cette +semaine citoyenne+ est l’œuvre de la jeunesse de Diagobel qui est restée au village. Nous avons constaté que Diagobel a une grande potentialité rizicole. Et, au lieu d’organiser des navétanes ou autres activités, nous avons choisi d’organiser cette semaine citoyenne pour impliquer tous les fils de Diagobel dans la culture du riz’’, a expliqué le chargé de la communication du village, Moustapha Diatta.

    Il a signalé que tout habitant de Diagobel qui est au Sénégal et dans la diaspora a une parcelle dans la vallée de ce village. ‘’Nous voulons que chaque fils de Diagobel, où il se trouve, revienne au bercail pendant une semaine et cultiver la terre et participer à l’édifice de son village. Nous voulons que ces jeunes s’impliquent à ce qui se fait dans leur terroir’’, a ajouté M. Diatta.

    De plus, a-t-il poursuivi, ‘’nous voulons que l’autosuffisance en riz soit une réalité à Diagobel’’.  »Durant une semaine, une centaine de jeunes venant de la diaspora et de différentes localités du Sénégal ont aménagé des digues de la vallée dudit village pour retenir l’eau », a indiqué le responsable de la communication.

    ‘’Diagobel est un ancien village à vocation rizicole. Il a une vallée de 121 hectares. Notre activité principale est la riziculture. Nous voulons toujours sauvegarder notre environnement’’, a-t-il relevé, précisant que  »cette semaine (qui) citoyenne permet aux jeunes du village de se retrouver pendant une semaine, vise l’autosuffisance en riz dans le village de Diagobel’’.

    Il a rappelé que lors de la première année de cette initiative, les jeunes ont eu à faire un démembrement de 10 hectares, 30 la deuxième année et 50 hectares cette année. ‘’Durant les premières années nous avions un bon rendement en riz’’, s’est-il rappelé.

    ‘’A Diagobel, nous avons constaté que beaucoup de nos jeunes restent à Dakar sans penser à retourner au bercail. Cette activité appelée +semaine citoyenne+ va nous permettre de se connaître davantage et de se familiariser’’, a pour sa part expliqué Souleymane Youssouf Sagna, un des initiateurs de l’activité.

    Pour lui, le village de Diagobel regorge d’énormes potentialités. ‘’Dans cette vallée, chaque maison a sa parcelle. Nous avons le travail en Casamance. Il n’est pas nécessaire de s’expatrier. La richesse est là. J’appelle les jeunes à rester et travailler ici’’, a-t-il lancé.

    Durant une semaine, des jeunes munis de pelles,  pioches et coupecoupes, entre autres outils, se sont réunis dans la vallée de 121 hectares pour soulever les digues et permettre à l’eau de ne pas pouvoir traverser. Cette  »semaine citoyenne’’  sera également l’occasion pour les ressortissants de Dakar, Gambie, Ziguinchor et la population autochtone d’organiser un tournoi de football dans le but de créer davantage d’amitiés.

    La volonté de  »remembrer » les rizières et mécaniser les pratiques culturales avait suffi pour que les populations de cette contrée de la commune de Niamone reçoivent un tracteur de la part de  l’ex ministre d’Etat Robert Sagna.

    MNF/SBS/ADC

  • SENEGAL-HIVERNAGE / Matam présente une situation pluviométrique un peu contrastée (chef de Service)

    SENEGAL-HIVERNAGE / Matam présente une situation pluviométrique un peu contrastée (chef de Service)

    Matam, 10 août (APS) – Le chef du service régional de la Météorologie de Matam, Ilo Diao a déclaré, jeudi que la situation pluviométrique de la région était un peu contrastée, avec une partie sud normale et une partie nord déficitaire.

    ‘’La situation pluviométrique de la région de Matam est un peu contrastée. Dans la partie sud de la région, nous avons une situation qu’on peut décrire comme normale et une partie nord déficitaire », a dit M. Diao qui s’entretenait avec des journalistes.

    Il a précisé que Matam qui est dans la partie nord en est à 105 millimètres, alors que Sinthiou Bamambé, dans le département de Kanel, qui est au sud en a reçu 240 mm.

    Selon lui, la situation actuelle de la région est comparable à la normale pluviométrique, c’est-à-dire la moyenne des pluies calculée sur 30 années.

    ‘’Si on regarde les chiffres, on voit que la normale en pluviométrie de Matam à la date du 9 août est de 159 millimètres comparée aux 105 mm qu’on a actuellement. On voit que la situation est déficitaire. Comparée à l’année dernière, on voit aussi qu’il y a une situation de déficit, car à cette période de l’hivernage, on était à 200 mm », a-t-il expliqué.

    Il a signalé qu’avec les prévisions saisonnières faites depuis le début de l’hivernage, l’on s’attend à une situation pluviométrique normale à excédentaire dans la région, tout en espérant une amélioration de la situation.

    Ilo Diao a également annoncé que des manifestations pluvio-orageuses touchant la région sont attendues vendredi.

    AT/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : lancement officiel de la campagne de distribution de vivres de soudure

    SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : lancement officiel de la campagne de distribution de vivres de soudure

    Tambacounda, 10 août (APS) – Quelque 310 tonnes de farines enrichies et de brisures de maïs sont destinées aux enfants de 6 à 59 mois, aux femmes enceintes et aux femmes allaitantes, a indiqué jeudi le coordonnateur du ‘’Projet tiers sud bey daare’’, Abdou Niang Thiam, lors du lancement officiel à Tambacounda de la campagne de distribution de vivres de soudure.

    ‘’C’est un programme que nous avons conçu et que nous menons pour soulager les populations vulnérables durant cette périodes de soudure que nos parents traversent dans le monde rural’’, a renseigné le coordonnateur. Il a expliqué que c’est un appui en nutriment conseillé de manière générale par ‘’les structures de santé et de suivi de la promotion des femmes enceintes, des femmes allaitantes et des enfants de 6 à 59 mois’’.

    ‘’Ça porte sur un programme qui se déroulera  sur trois mois, en trois distributions, pour un coût total de 410 millions de francs, qui doit profiter à environ 20 mille ménages dans les quatre départements cibles d’intervention Projet tiers sud bey daare’’, a-t-il poursuivi.

    Le ‘’Projet tiers sud bey daare’’ intervient dans les départements de Tambacounda, Kédougou, Salémata et Vélingara.

    ‘’Du début août aux premières récoltes, on sent que les populations traversent une période de soudure où les greniers sont vides et les couches vulnérables, les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les enfants sont les plus exposés par rapport à l’alimentation qui n’est pas riche’’, a souligné Abdou N. Thiam.

    Il a signalé qu’ils vont entamer la mise en place de ces vivres, qui selon lui ne sont  »que des vivres de soudures ».  »Nous aurons souhaité que ces populations puissent être plus résilientes et se prendre en charge. C’est ce que nous appelons +renforcement des actifs productifs+’’, a-t-il dit.

    Au moment où ces vivres de soudure sont mise en place, d’autres activités sont conduites pour venir au secours de ces populations, a-t-il expliqué, espérant que celles-ci, à pareil moment de l’année prochaine, ne puissent plus être dans la même situation.

    ‘’C’est le renforcement des actifs productifs, c’est la mise en place de jardins maraichers, la distribution de sujet d’ovins, de volailles aux ménages vulnérables, qui au lieu au mois d’octobre’’, a précisé M. Thiam au sujet des activités à venir.

    BT/ADC

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Louga : l’agence de la CMU passe de 676 mutuelles de santé à 46 mutuelles départementales (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Louga : l’agence de la CMU passe de 676 mutuelles de santé à 46 mutuelles départementales (responsable)

    Louga, 10 août (APS) – L’agence de la Couverture de la maladie universelle (CMU) est quasiment passé de 676 mutuelles de santé à 46 mutuelles départementales, a annoncé jeudi Aly Fall, conseiller technique en charge des médias et des relations publique du directeur général de l’agence nationale pour la couverture maladie universelle (CMU).

    « Aujourd’hui, l’agence de la CMU passe quasiment de 676 mutuelles de santé à 46 mutuelles départementales après le lancement du processus  d’installation de ces mutuelles », a-t-il déclaré à l’issue d’un atelier de partage sur le programme Couverture maladie universelle (CMU) avec les correspondants de presse de la région de Louga, Aly Fall, a souligné que « en ce moment, on en est à 40 mutuelles départementales déjà mises en place ».

     »Il nous reste plus que 6 dont la mutuelle départementale de Linguère qui est en phase de mise en place », a-t-il précisé, ajoutant :  »Cela constitue un motif de satisfaction parce que c’était l’une des réformes les plus attendues. Bientôt on va achever le processus d’installation de ces mutuelles ».

    Il signale que  »d’ici la fin du mois de septembre, on aura fini d’installer toutes les mutuelles départementales », relevant que  »cela participe au dynamisme souhaité de la CMU parce qu’on sent qu’il faut beaucoup plus de professionnalisme au niveau des mutuelles pour qu’on ait des mutuelles assez fortes, financièrement bien assises pour pouvoir mieux répondre aux aspirations des populations ».

    Aly Fall a indiqué que les responsables de l’agence de la CMU sont dans une tournée nationale au cours de laquelle ils rencontrent tous les correspondants de presse pour  »discuter avec eux du développement du programme de couverture maladie universelle dans leur région ».

    « Aujourd’hui, la région de Louga est l’avant-dernière région qu’on visite, et cette visite nous a permis de discuter avec l’ensemble des correspondants de presse de la région pour leur faire l’état des lieux de la CMU dans la région », a-t-il dit.

    DS/ADC

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus de 120 consultations en santé bucco-dentaire en deux jours à Tomboronkoto

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : plus de 120 consultations en santé bucco-dentaire en deux jours à Tomboronkoto

    Kédougou 10 août (APS) –  Le poste de Santé de Tomboronkoto et ses partenaires espagnols de l’ONG Sénégal Waw ont enregistré plus de 120 consultations en santé bucco-dentaire, a indiqué à l’APS l’infirmier-chef de poste (ICP) de la structure sanitaire, Der Cissé.

    Une vingtaine de chirurgiens-dentistes espagnols ont offert gratuitement des soins de santé bucco-dentaire, le nettoyage, l’extraction, le plombage et le diagnostic.

     »Ils viennent chaque année à Tomboronkoto pour offrir des soins en santé buco dentaires. Et on sait très bien que les problèmes liés à la santé bucco-dentaire commencent à gagner du terrain, surtout chez les enfants dans la commune de Tomboronkoto et dans la région de Kédougou », a expliqué M. Cissé.

    Il s’exprimait lors d’une visite à des patients qui ont bénéficié de ces soins, en présence du chef d’équipe des chirurgiens-dentistes espagnols, Carlos Amundarain Arguello Paji, et l’agent de santé communautaire du village de Badian, Ana Gaye.

    L’infirmier chef de poste de santé, Der Cissé, a passé en revue les soins offerts gratuitement par ses partenaires chirurgiens espagnoles de l’ONG Sénégal Waw.

     »Ce matin, on a soigné beaucoup d’enfants et des adultes qui avaient des infections et des caries dentaires et ont recouvré la santé. Et c’est une maladie qui est très négligée chez les populations », a-t-il souligné. Il a remercié ses partenaires et les populations de la commune de Tomboronkoto pour la tenue de la campagne gratuite de la santé bucco-dentaire.

    Le dentiste espagnol Carlos Amundarain Arguello Paji a salué la bonne collaboration avec le poste de santé de Tomboronkoto et le dispensaire de Badian dans les interventions sur la santé bucco-dentaire. Il a annoncé une autre campagne de santé bucco-dentaire et de don de médicaments au mois d’octobre prochain à Tomboronkoto pour soigner toutes les infections bucco-dentaires et détecter les fistules.

    La campagne va durer une semaine au sein du poste de santé de Tomboronkoto, l’objectif étant de consulter plus de 1000 malades en santé bucco-dentaire.

    PID/ADC/OID