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  • SENEGAL-SANTE-ALLAITEMENT / Une sage-femme d’Etat insiste sur les bienfaits de l’allaitement maternel exclusif

    SENEGAL-SANTE-ALLAITEMENT / Une sage-femme d’Etat insiste sur les bienfaits de l’allaitement maternel exclusif

    Tambacounda, 8 août (APS) – L’allaitement maternel exclusif  »n’est pas effectif » dans la région de Tambacounda (est), en raison de pesanteurs socioculturelles « souvent difficiles à extirper des mentalités », soutient la sage-femme d’État Mathita Sylla.

    « Le constat à Tambacounda est que l’allaitement maternel exclusif n’est pas effectif, du fait des pesanteurs socioculturelles, qui sont souvent difficiles à extirper des mentalités, cependant, nous faisons beaucoup d’efforts pour […] convaincre [les mères de] n’allaiter qu’avec le sein », a-t-elle dit.

    Mme Sylla intervenait lundi à l’occasion de la clôture de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel (1-7 août), une cérémonie tenue au poste de santé du quartier Dépôt, dans la commune de Tambacounda.

    La sage-femme d’État a insisté, à cette occasion, sur les avantages que comporte l’allaitement maternel.

    Elle estime que l’allaitement maternel comporte plusieurs avantages, « fortifie l’affection mère-enfant, augmente la santé de l’enfant, permet une bonne croissance du bébé, ne comporte aucune dépense financière », sans compter que « c’est une méthode de planification familiale naturelle ».

    « C’est dans la première heure de la naissance qu’il faut allaiter le bébé, car le premier lait qu’on appelle colostrum, de couleur jaune, est d’une importance capitale », a renseigné la sage-femme d’État.

    Le colostrum, précise-t-elle, « comporte plusieurs nutriments et protège le nouveau-né de beaucoup de maladies, surtout contre les diarrhées et les coliques. C’est pourquoi, le bébé doit téter ce premier lait avant les 72 heures qui précèdent sa naissance et doit continuer jusqu’à ses deux ans ».

    « Aussi, le respect de la durée du temps de l’allaitement est un véritable problème ici à Tambacounda, du fait toujours des pesanteurs, qui font croire qu’allaiter 24 mois fait que l’enfant devient inintelligent », ou alors ce sont les grossesses rapprochées qui « entrainent l’arrêt de l’allaitement », a souligné Mathita Sylla.

    La fréquence de l’allaitement peut varier « entre 8 et 12 fois par jour », l’idéal étant de faire téter l’enfant à chaque fois qu’il en exprime le besoin, ajoute-t-elle, avant de recommander aux mères de redoubler d’efforts, en allaitant exclusivement au sein leurs enfants durant les six premiers mois de la naissance, du fait des nombreux avantages que procure cette méthode.

    La Semaine mondiale de l’allaitement maternel est organisée chaque année durant la première semaine du mois d’août, sous l’égide du ministère de la Santé, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et de nombreux autres partenaires.

     

     

    BT/BK/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / Louga : un centre commercial agricole et une unité de transformation céréalière pour les femmes

    SENEGAL-ECONOMIE / Louga : un centre commercial agricole et une unité de transformation céréalière pour les femmes

    Louga, 7 août (APS) – Le Projet d’appui au développement féminin et de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) va bientôt mettre à la disposition des femmes de la région de Louga un centre commercial agricole et une unité de transformation céréalière d’un montant estimé à 168 millions FCFA, a-t-on appris, lundi de la responsable de sa chaîne de valeur, Seynabou Dia.

    « Nous venons de visiter deux infrastructures, un centre commercial agricole et une unité de transformation céréalières, réalisées par le PADEF-EJ, qui seront mis à la disposition des femmes de la région de Louga dans les prochains mois », a-t-elle déclaré.

    S’exprimant à l’issue d’une visite de ces deux infrastructures, Mme Dia a indiqué que « le taux d’exécution des travaux de l’unité de transformation est à 75%, tandis que celui du centre commercial agricole est à 78% ». Ces deux infrastructures, a-t-elle déclaré, seront livrées d’ici deux mois.

    Elle a indiqué que « le coût des travaux du centre commercial agricole et de l’unité de transformation céréalières s’élève respectivement à 111 millions et 57 millions de francs CFA ».

    Seynabou Dia a précisé que « les bénéficiaires sont exclusivement des femmes issues des Groupements d’intérêts économiques (GIE) sélectionnés sur la base des critères qui ont été validés par le comité régional dirigé par le gouverneur de la région de Louga ».

    « L’unité de transformation céréalière, qui se trouve au quartier Médina Salam, est composée d’un magasin pour stocker les matières premières, d’une salle de transformation, d’une salle de conditionnement, d’une salle de stockage de produits finis, d’un bureau pour les producteurs, un point de vente et d’un logement pour le concierge », a-t-elle expliqué.

    « Quant au centre commercial agricole, qui se trouve au quartier Montagne extension, poursuit-elle, il est composé de 60 magasins, d’ étals et d’un hall ».

    Ces infrastructures ont été réalisées dans le cadre d’un Projet d’appui au développement féminin et de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes, un projet du ministère de la Femme financé par la Banque islamique de développement (BID) et l’Etat du Sénégal.

    DS/AB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bambey : les entreprises invitées à participer à l’effort de reboisement

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bambey : les entreprises invitées à participer à l’effort de reboisement

    Bambey, 7 août (APS) – Le président du conseil départemental de Bambey (centre), Babacar Ndiaye, a invité toutes les entreprises qui s’activent localement dans l’exploitation des ressources forestières,  à participer à l’effort de reboisement, pour limiter l’effritement des forêts.

    ‘’Je demande aux entreprises qui exploitent les ressources forestières dans le département, à mettre l’accent sur le reboisement pour limiter l’effritement des forêts’’, a-t-il déclaré lors de la 40e Journée nationale de l’arbre célébrée, dimanche, à Diourbel dans la commune de Gawane, sur le thème : ‘’Un citoyen, un arbre pour des villes durables’’ avec le caïlcèdrat comme arbre parrain.

     »Ces sociétés, a-t-il soutenu, doivent au-delà de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), reboiser les  sites déjà exploités pour restaurer les forêts.’’

    Pour sa part,  le maire de Gawane, Ndongo Faye, a appelé à un renfort du service départemental des Eaux et forêts de Bambey,  pour permettre à ce service d’être plus proche des populations, de faciliter la sensibilisation sur l’effort de reboisement et la protection des arbres.

    MS/MK/AB

  • SENEGAL-MARAICHAGE-EDUCATION / Thiès: cinq micro-jardins scolaires inaugurés le long de l’autoroute Ila Touba

    SENEGAL-MARAICHAGE-EDUCATION / Thiès: cinq micro-jardins scolaires inaugurés le long de l’autoroute Ila Touba

    Thiès, 7 août (APS) – L’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Ben Bourgel et le directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte (ASERGMV), Oumar Abdoulaye Bâ, ont inauguré, lundi, cinq des 10 micro-jardins scolaires réalisés dans le cadre d’un partenariat dans cinq communes situées sur le long de l’autoroute Ila Touba, a constaté l’APS.

    Ces 10 micro-jardins scolaires  sur le long de l’autoroute Ila Touba, ont été réalisés, sur  financement de l’ambassade d’Israël à hauteur de 60%, de l’ASERGMV, à hauteur de 35% et les communes bénéficiaires pour un pourcent.

    Les écoles de Keur Dieumb Ndiaye, dans la commune de Notto Diobass, Tawa Fall et Keur Daouda Cissé  dans la commune de Fandène, Keur Assane Lô et Ngomène Balla dans la commune de Thîénaba, ont reçu la délégation du DG de l’ASERGMV et celle l’ambassadeur d’Israël.

    Il s’agit d’un partenariat sur le long terme, a dit l’ambassadeur Bourgel,  relevant que cette action n’est qu’un début. Il leur a donné rendez-vous dans deux semaines pour la récolte.

    A travers ce projet, dix écoles ont été choisies pour abriter des micro-jardins, où sont cultivés sur des tables, dans des bouteilles en plastique et autres  récipients recyclés, des choux, de la salade, du concombre, des aubergines, de la tomate, du piment grâce à une technologie améliorée par des experts de l’ASERGMV.

    Des pépinières d’arbres fruitiers y sont aussi aménagés pour fournir des plantes aux communautés bénéficiaires.

    Ce projet a un objectif à la fois pédagogique et socioéconomique, ont expliqué ses responsables.

    En plus d’initier les élèves à l’entrepreneuriat agricole, à l’éducation environnementale, ces jardins permettent de « concrétiser » les enseignements dispensés dans les classes.

    Il contribue à créer un « lien socioéconomique » entre l’école et la communauté, en donnant aux parents, notamment aux femmes qui exploitent ces jardins, une raison de plus de fréquenter l’établissement scolaire, a dit Oumar Abdoulaye Bâ, directeur général de l’ASERGMV.

    L’idée consiste à mettre en place un modèle léger que les femmes peuvent dupliquer dans leurs maisons, ou qu’elles peuvent monter ensemble, a-t-il dit.

    Ce sont des jardins dotés d’une pompe solaire, d’un réservoir en hauteur et dont les bénéficiaires reçoivent gratuitement des intrants et des gaines.

    Tous les deux jardins coûtent 6,5 millions de FCFA, a dit le DG de l’ASERGMV.

    A Tawa Fall, Mama Fall la présidente des femmes, a relevé que le produit de la première récolte, a été gardé dans une caisse pour d’éventuelles dépenses. La directrice de l’école de Keur Daouda Cissé a, quant à elle, relevé que les légumes obtenus de leur jardin, entreront dans la préparation des repas de leur cantine scolaire.

    L’essentiel de la production est bio, a renseigné Aly Baba Ndiaye, qui forme les femmes au micro-jardinage.

    Selon l’ambassadeur d’Israël, la prochaine étape de la coopération entre l’Ambassade et l’Asergmv « comprendra nécessairement une montée en puissance du volet formation et renforcement des capacités, avec l’appui de MASHAV, l’Agence de développement d’Israël, qui forme tous les ans des experts sénégalais aux pratiques d’irrigation et d’entreprenariat agricole ».

    Une première expérience concluante de deux micro-jardins scolaires  réalisés conjointement à Pikine par les deux partenaires, les a encouragés à élargir le modèle à d’autres localités.

     

     

    ADI/AB/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Diourbel : vers la réalisation de 320 kilomètres de plantations linéaires

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Diourbel : vers la réalisation de 320 kilomètres de plantations linéaires

    Bambey, 7 août (APS) – Le service des eaux et forêts a l’ambition de réaliser 320 kilomètres de plantations linéaires dans la région de Diourbel pour lutter contre la désertification et l’effritement de son potentiel forestier, a annoncé, l’inspecteur régional des eaux et forêts de la région de Diourbel, colonel Ndéry Diaw.

    « Nous avons l’ambition avec la conjugaison de toutes les forces de réaliser 320 kms de plantations linéaires pour lutter contre la désertification et l’effritement du potentiel forestier de la région’’, a-t-il déclaré, dimanche, lors de la 4Oème édition de la Journée nationale de l’arbre célébrée sur le thème : ‘’Un citoyen, un arbre pour des villes durables’’ avec le caïlcédrat comme arbre parrain.

    « Cette journée, au-delà de la symbolique marque, le début de la campagne de reboisement qui se veut une période de mobilisation et de sensibilisation des populations à l’effort de reboisement », a ainsi relevé le colonel Ndéry Diaw.

    Selon lui, la région de Diourbel  »dispose à l’heure actuelle de plus d’un million de plants, soit assez, pour en collaboration avec les populations, répondre à l’effort de reboisement et façonner le poumon vert de cette région dépourvue de forêt classée ».

    Revenant sur l’arbre parrain, il a indiqué que  »le caïlcédrat, l’un des plus grands arbres soudaniens est très exploité par les populations ».

    ’’Ses organes (racines, feuilles et écorces) sont largement utilisés en médecine traditionnelle dans le traitement de certaines maladies comme les dermatoses, les maux de ventre, la fièvre, la lèpre (…). Il est aussi très sollicité pour son bois d’œuvre. Ce qui constitue une menace pour sa survie, d’où son classement parmi les espèces vulnérables », a-t-il précisé.

    ‘’Le choix porté sur le caïlcédrat comme arbre parrain n’est guère fortuit, car cela témoigne l’urgence de protéger cette espèce ô combien importante pour l’écosystème », a pour sa part soutenu l’adjoint au gouverneur de Diourbel, Omar Ndiaye. Il a ainsi invité les populations à  »un sursaut pour faire face à l’exploitation abusive des forêts ».

    MS/MK/OID/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Gestion des inondations  : les acteurs de Diourbel appelés à une mutualisation des moyens (gouverneur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Gestion des inondations : les acteurs de Diourbel appelés à une mutualisation des moyens (gouverneur)

    Diourbel, 7 août (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a appelé les acteurs intervenant dans la gestion et la lutte contre les inondations, à une mutualisation des moyens, en vue d’ une meilleure coordination et efficacité des actions sur le terrain.

    ‘’Comme recommandation forte, nous préconisons aujourd’hui, la mutualisation des moyens autour de l’autorité administrative qui sera chargée de coordonner les actions sur le terrain (…)’’, a-t-il déclaré lors d’une réunion du Comité régional de gestion et prévention des inondations.

    L’objectif de cette rencontre, a-t-il expliqué, est de  »décrire la situation des inondations au niveau de la région de Diourbel, apprécier le dispositif qui a été mis en place avec un recensement exhaustif des moyens qui sont disponibles, avant d’élaborer un programme de suivi des inondations dans la région.’’

    Il a rappelé  (…) que la cartographie des zones inondables de la région, laisse apparaître  »quatre sites, notamment Touba Mosquée, Diourbel, Bambey et Mbacké.’’

     » Nous avons aussi apprécié sur le terrain, les dispositifs de lutte contre les inondations fonctionnels de ces localités (…),  les dispositifs fonctionnels de l’ONAS mais également le dispositif de pompage des sapeurs-pompiers  (…’’, a-t-il signalé, appelant les collectivités territoriales, à une meilleure implication,  en rapport avec les mouvements associatifs, à travers des actions concrètes de curage des canaux, de désensablement, et de pompage des concessions inondées grâce à des motopompes faibles.

    M. Fall a par ailleurs annoncé qu’un programme de visites des chantiers et sites inondables est en cours d’ élaboration par l’ensemble des acteurs du Comité régional de gestion et de prévention des inondations.

    MK/AB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Saint-Louis : le systéme de connexion informatique Gaindé lancé à Rosso

    SENEGAL-ECONOMIE / Saint-Louis : le systéme de connexion informatique Gaindé lancé à Rosso

    Saint-Louis, 7 août (APS) – Le système de connexion informatique Gaindé a été officiellement lancé au poste de Rosso-Sénégal ce lundi dans le but de sécuriser et de faciliter les transactions, a affirmé Colonel Abdourahmane Wade, directeur du système informatique des Douanes.

     »Avec la mise en service du système Gaindé qui nous réunit dans la brigade de Rosso, on s’attend à un accroissement des recettes en termes de mission fiscale », a dit à la presse Colonel Wade, soulignant que cet outil permettra de  »traiter plus rapidement les transactions commerciales ».

    Il estime que ce système qui sera étendu aux autres bureaux va nécessairement impacter les opérations douanières en termes de compétitivité et de rentabilité.

    Pour justifier le choix de ce bureau, Colonel Abdourahmane Wade a rappelé que Rosso était un site stratégique important de flux d’importations et d’exportations de marchandises.

    Le Directeur régional des douanes Nord, Colonel Ousmane Kane, a remercié les autorités douanières pour le choix porté sur Rosso pour lancer ce programme qui entre dans un vaste processus de modernisation des transactions.

    Il a promis de relever le défi et de dépasser les résultats fixés par les autorités en termes de recouvrement.

    Colonel Kane a rappelé que le bureau de Rosso, en matière de liquidation, a fait l’année dernière plus de dix milliards.

    Dans ce bureau, les activités tournent autour de l’exportation et de l’importation mais aussi de la délivrance des passe-avants. Autant de services qui doivent être pris en charge par le système Gaindé avec plus de visibilité et de transparence, selon lui.

    Il a indiqué également que la sécurité occupait une bonne place dans les activités douanières car  »avant de passer développement, il faut être stable ».

    AMD/OIID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Matam: Loumbal Balladji a réceptionné son poste de santé

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Matam: Loumbal Balladji a réceptionné son poste de santé

    Loumbal Balladji (Matam), 7 août (APS) – Le gouverneur de la région de Matam Mouhamadou Moctar Watt et plusieurs élus locaux ont procédé à l’ouverture du poste de santé du village de Loumbal Balladji, une localité de la commune de Oréfondé, dans le département de Matam, a constaté l’APS.

     »C’est dans le cadre de l’application de l’équité sociale que le choix a été fait sur Loumbal Balladji qui accueille cette infrastructure de dernière génération. Certes il s’agit d’un poste de santé, mais dans lequel on peut trouver le minimum », a dit le gouverneur, dimanche, lors de la cérémonie d’inauguration du poste de santé de Loumbal Baladji, en présence du maire de Oréfondé Amadou Yéro Bâ, de celui des Agnam Mouhamadou Ngom et du sous-préfet de l’arrondissement des Agnam.

    Avec cette infrastructure, les populations n’auront plus à faire plusieurs kilomètres pour se faire soigner dans d’autres contrées, a souligné l’autorité administrative.

    Il a invité à  »une bonne gestion de cette infrastructure ».

    Selon le Directeur de l’Agence des travaux d’intérêt public (AGETIP), maîtresse d’ouvrage de l’établissement sanitaire, El Hadji Malick Gaye, le poste de santé est composé d’une maternité, d’un logement de l’Infirmier Chef de Poste (ICP), d’une clôture et une extension d’électricité pour permettre aux professionnels de la santé de pouvoir pleinement jouer leur rôle.

     »Nous avons de nouveaux équipements avec une échographie moderne qui coûte très chère. Le poste de santé va aussi réceptionner d’autres équipements », a laissé entendre le maire de la commune de Oréfondé Amadou Yéro Bâ.

    De son côté, le maire des Agnams Mouhamadou Ngom a salué l’apport de l’AGETIP dans les deux communes voisines.

    AT/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Un inspecteur des eaux et forêts souligne la part de l’arboriculture dans les objectifs de souveraineté alimentaire

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Un inspecteur des eaux et forêts souligne la part de l’arboriculture dans les objectifs de souveraineté alimentaire

    Kaolack, 7 août (APS) – L’atteinte de la souveraineté alimentaire passe par une meilleure compréhension de l’apport de l’arboriculture, soutient l’inspecteur régional des eaux et forêts (IREF) de Kaolack (centre), le commandant Dame Diop.

    « L’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire ne peut être possible tant qu’on n’aura pas compris [l’importance de l’apport de] l’arboriculture », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS et la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), en prélude à la célébration de la quarantième Journée nationale de l’arbre, commémorée dimanche à Walo Singuène, un village situé dans le département de Guinguinéo, dans la région de Kaolack.

    Dans cette perspective, note le commandant Diop, les services des eaux et forêts ont « un rôle important à jouer pour l’atteinte de ces objectifs-là de satisfaction des besoins alimentaires des populations du pays », a-t-il martelé.

    L’édition 2023 de la Journée nationale de l’arbre portait sur le thème « Un citoyen, un arbre, pour des villes durables », avec comme slogan « Plantons ensemble, un devoir pour tous ».

    Selon l’inspecteur régional des eaux et forêts de Kaolack, c’est bien de planter des arbres et de reboiser, mais c’est encore mieux de veiller à leur suivi et leur préservation.

    Il a souligné la mission d’éducation environnementale dévolue à ses services, conduite avec « une forte implication » des élèves et de la communauté dans toute sa diversité en vue d’un meilleur cadre de vie.

    « Nous avons une mission d’éducation environnementale, c’est pourquoi nous travaillons beaucoup avec les établissements scolaires avec une forte implication des élèves, surtout en début d’année scolaire, ce qui nous permet d’avoir un meilleur cadre de vie », a-t-il indiqué.

    La conviction du commandant Diop est que l’arbre « peut fortement contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire tant souhaitée par les pouvoirs publics », compte tenu de l’importance de l’apport des arbres fruitiers dans l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

    Il note à ce sujet que « la forte présence » des produits forestiers dans les marchés du pays a « une importance capitale » dans la satisfaction des besoins alimentaires des populations.

    « Nous avons une approche communautaire dans nos interventions, parce que nous ne faisons rien sans pour autant impliquer les populations. Parce que nous sommes conscients que nous ne pouvons pas être partout et à la fois. Ce qui nous oblige à collaborer avec les populations dans la mise en œuvre de la plantation, mais aussi dans le suivi qui est beaucoup plus important et plus long », a-t-il relevé.

    La gestion de l’environnement étant une compétence transférée aux collectivités territoriales, le commandant Diop indique que le service des eaux et forêts se trouve dans l’obligation de travailler avec ces dernières, en attendant la mise en place de structures de gestion de l’environnement.

    « Mais malheureusement, il y a encore des efforts à faire par ces collectivités territoriales dans l’exercice de cette compétence qui leur est transférée. Parce que l’État a fait ce qu’il devait faire pour transférer cette compétence, et toutes les ressources qui vont avec elle. Et même les recettes qui sont encaissées qui en sont tirées sont reversées, en partie, aux collectivités territoriales », a-t-il révélé.

    ADE/BK/MTN

     

     

  • SENEGAL-FOOTBALL / Saint-Louis : la Linguère bat GF et assure son maintien en Ligue 1

    SENEGAL-FOOTBALL / Saint-Louis : la Linguère bat GF et assure son maintien en Ligue 1

    Saint-Louis, 6 août (APS) – La Linguère de Saint-Louis a battu 2-0 Génération Foot (GF) dimanche au stade Mawade Wade, assurant son maintien en Ligue 1, a constaté l’APS.

    L’équipe compte 30 points et devance l’AS Douane battue à Kolda par le Casa Sports. Les gabelous ont 28 points au compteur.

    Les buts de la Linguère ont été inscrits par Adama Diouf J Gabriel et Papa Dudu Diallo respectivement aux 33e et 55e minutes.

    Pour cette rencontre, le stade a affiché plein du fait de la forte mobilisation des Saint-Louisiens autour de leur équipe.

    L’entrée était gratuite pour les supporters. Ils se sont déplacés massivement pour apporter leur soutien aux protégés du coach de Magib Diagne.

    AMD/AKS