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  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Kaolack : la transformation en centre de santé du poste de Médina Baye réclamée

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Kaolack : la transformation en centre de santé du poste de Médina Baye réclamée

    Kaolack, 6 août (APS) – L’un des vice-présidents du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF), Cheikh Tidiane Gaye a sollicité des autorités sanitaires du pays, l’érection du poste de santé de Médina Baye (Kaolack, centre) en centre de santé.

    ‘’C’est une demande qui provient des autorités religieuses de Médina Baye d’ériger le poste de santé en centre de santé. Des condisciples avaient pris l’engagement de le reconstruire et ils l’ont modernisé. Et nous estimons que l’Etat pouvait accompagner cette dynamique en l’érigeant en centre de santé’’, a-t-il lors d’un comité départemental de développement récemment consacré à la préparation du Gamou de Médina Baye, un quartier de la commune de Kaolack, dans le centre du pays.

    Admettant l’existence de critères techniques garantissant l’ouverture d’un centre de santé, le responsable du comité d’organisation de cet évènement commémorant la naissance du propjète Mouhamed (PSL) a invité le ministère de la Santé et de l’Action sociale à tenir compte de la spécificité de Médina Baye.

    ‘’Nous pensons qu’ériger ce poste de santé en centre de santé sera très bénéfique pour les populations de Médina Baye mais également pour tout le système sanitaire sénégalais’’, a-t-il fait valoir.

    Il a dans le même temps souligné la nécessité de réhabiliter la voirie de Kaolack, particulièrement sur les axes menant ou se situant dans la cité religieuse de Médina Baye.

    ‘’Le préfet a donné des consignes pour qu’au sortir de cette réunion du CDD, une séance de travail soit tenue très rapidement avec l’Agence de gestion des routes (AGEROUTES) dans le sens de préciser les axes concernés afin que les gens puissent circuler correctement’’, a-t-il souligné.

     

    ADE/AKS

     

     

     

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Touba commémore le rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride

    SÉNÉGAL-RELIGION / Touba commémore le rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride

    Darou Khoudoss (Touba), 6 août (APS) – La communauté mouride célèbre ce dimanche le rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur du mouridisme, à travers un événement religieux appelé Magal de Darou Khoudoss, un quartier traditionnel situé au cœur de la ville religieuse de Touba, a constaté l’APS.

    Situé à quelques encablures de la grande mosquée de Touba, le quartier Darou Khoudoss est le lieu de convergence de centaines de disciples mourides, habillées pour la plupart en bleu et blancs, couleurs symboliques du Magal, venus prendre part à cette manifestation religieuse organisée pour la première fois en 1935 par Serigne Mouhammadou Moustapha Mbacké, le premier khalife de Serigne Touba.

    À l’intérieur comme à l’extérieur des grandes concessions, des tentes sont aménagées au quartier de Darou Khoudoss. Le quartier est rythmé par les chants religieux. A l’intérieur les fidèles s’adonnent  à des séances de Zikr [invocations du nom d’Allah], le récital du coran, la lecture des Qaçaids (poèmes écrits par Serigne Touba), ainsi que des conférences et causeries.

    Au même moment d’autres fidèles effectuent leur ziarra auprès de Serigne Ahmadoul Mokhtar Mbacké actuel Khalife de la famille de Serigne Modou Moustapha Mbacké, le premier Khalife général des mourides.

     »C’est Serigne Modou Moustapha Mbacké qui dans un de ses sermons  avait demandé à tous les mourides de  célébrer cette journée pour se évoquer et penser au jour du jugement dernier ‘’, a pour sa part rappelé Serigne Mbacké Mouhamed Lô, le secrétaire chargé de l’éducation et de la culture de la fédération des regroupements religieux de Cheikh Ahmadou Bamba.

    La cérémonie officielle de cet événement religieux est prévue à 20 heures..

    CGD/MK/AKS

  • SENEGAL-RELIGIONS-PERSPECTIVES / Kaolack : l’Etat s’engage pour une bonne organisation du Gamou de Médina Baye

    SENEGAL-RELIGIONS-PERSPECTIVES / Kaolack : l’Etat s’engage pour une bonne organisation du Gamou de Médina Baye

    Kaolack, 6 août (APS) – Les services déconcentrés de l’Etat, concernés par l’organisation du Gamou international de Médina Baye, dans la commune de Kaolack (centre), se sont engagés pour un bon déroulement de cet évènement religieux commémorant la naissance du prophète Mahomet (PSL) prévu à la fin du mois de septembre.

    L’assurance a été donnée au cours d’une réunion du Comité départemental de développement (CDD) récemment tenue dans la alle de conférence de la résidence Daarul Iman communément appelée ‘’Keur Gane’’ (Maison des hôtes, en wolof), en présence du préfet du département de Kaolack, Hamet Tidiane Thiaw.

    ‘’Les services déconcentrés de l’Etat ont échangé autour de ce que nous appelons le cahier des sollicitations, un ensemble de requêtes et de besoins soumis à l’attention du préfet par le Comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) et qui englobent l’ensemble du dispositif et des dispositions qui doivent être mis en place pour une organisation réussie du Gamou’’, a expliqué le chef de l’exécutif départemental.

    Lors de les rencontre, les échanges ont tourné essentiellement autour de la couverture sécuritaire, la mobilisation d’un certain nombre de services qui gèrent l’eau, l’assainissement, l’électricité, la santé, l’hygiène, et d’autres préoccupations liées à la demande de facilitation adressée aux services des eaux, forêts, chasse et conservation du sol, aux douanes et à ceux prenant en charge de réseau des télécommunications.

    Le curage et la fermeture des canaux à ciel ouvert ont aussi été demandés par plusieurs intervenants qui ont pris part à cette rencontre du CDD qui précède celle du Comité régional de développement (CRD) et du Comité national de développement (CND).

    ‘’Comme d’habitude, nous accordons une attention particulière au volet sécuritaire pour assurer une bonne couverture des différents sites, des pèlerins, des autorités qui seront sur les lieux sur toute la période du Gamou pour la protection des personnes et de leurs biens’’, a rassuré M. Thiaw.

    Les différents chefs de service ou leurs représentant, après avoir fait le point de leurs interventions lors de la précédente édition de ce grand évènement religieux, ont promis de faire ‘’plus et mieux’’.

    ‘’Avec le Gamou, nous parlons d’un évènement religieux, mais cet aspect religieux ne doit pas dissiper ses fonctions sociale, éducative et scientifique. Pour les autorités que nous sommes, c’est une raison de nous engager au maximum’’, a fait valoir le préfet en expliquant que la partition du Gamou se fait au profit d’une  éducation de masse, d’une orientation de nos concitoyens, de leur réarmement aux plans éthique et moral autour de tout ce que nous avons comme valeurs universelles fondamentales dans notre mission de développement de notre territoire.

    Pour le président du COMAF, Cheikh Ibrahima Mamoune Niass, depuis le début du mois de juin dernier, les membres de sa structure  réunissent tous les samedis pour préparer le Gamou international de Médina Baye. ‘’Au cours de ces différentes réunions, nous avons élaboré un cahier des charges contenant l’expression de nos besoins pour ce Gamou et que nous avons soumis à l’autorité au nom du Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Niass. C’est dans ce sens que le préfet a convoqué cette réunion du CDD’’, a-t-il expliqué.

     

    ADE/AKS

  • SEENGAL-ENVIRONNEMENT / Journée nationale de l’arbre : l’éducation au reboisement au menu à Matam

    SEENGAL-ENVIRONNEMENT / Journée nationale de l’arbre : l’éducation au reboisement au menu à Matam

    Anda (Matam), 6 août (APS) – L’adjointe du gouverneur de Matam en charge du développement, Aichétou Ndiaye Diallo Bodian et l’Inspecteur régional des Eaux et forêts ont procédé, dimanche au lancement de la Journée nationale de l’arbre, marquée par la sensibilisation et l’éducation au reboisement, a constaté l’APS.

    ‘’Pour cette édition de la Journée nationale de l’arbre, le service régional des Eaux et forêts a misé sur l’éducation et la sensibilisation au reboisement. C’était donc important de mettre l’accent sur cette pratique, notamment ici au niveau de la région de Matam,  vulnérable aux feux de brousse’’, a expliqué Mme Bodian.

    L’autorité administrative intervenait lors de la cérémonie officielle de la Journée nationale de l’arbre organisée cette année dans le village de Anda, (commune de Nabadji Civol), dans la forêt classée de Diamel, à 25 km de Matam.

    Pour cette année, le Khaya Sénégalensis communément appelé Khaye a été choisi comme arbre parrain avec pour thème : ‘’chaque citoyen un arbre pour des villes durables’’ et comme slogan :  »plantons ensemble, un devoir pour tous ».

    Selon elle, la région fait partie des localités les plus impactées par l’effet des feux de brousse, ajoutant que ‘’chaque année se sont des milliers d’hectares qui sont emportés les feux’’.

    Elle a signalé que pour lutter contre ce fléau, il est important de sensibiliser les populations au reboisement pour éviter aussi la déforestation.

    ‘’Nous sommes dans une zone de forte canicule, ce qui est important pour nous de reboiser et de lutter contre le réchauffement climatique. Il faut nécessairement sensibiliser les populations par rapport à cela’’, a dit le Commandant Daouda Ndiogou, Inspecteur régional des Eaux et forêts.

    M. Ndiogou a soutenu qu’après cartographie, il a été remarqué qu’il y a 600 hectares de terres dégradées sur le site de Anda qu’il faudrait nécessairement restaurer, ‘’une mission régalienne des Eaux et forêts’’.

    Il est prévu cette année de reboiser au total 800 000 arbres, soit 200 000 de plus qu’en 2022, selon le Commandant Ndiogou.

    ‘’Cela va nous permettre de faire une plantation massive de 600 hectares, 200 km en linéaire, une plantation conservatoire de 50 hectares et une plantation de réhabilitation de 7 hectares. C’est l’objectif que nous avons, car nous voulons toujours avoir une valeur ajoute sur ce que nous faisons’’, a fait savoir le Commandant Ndiogou.

    AT/AKS

  • SENEGAL-SPORT-FOOTBALL / Louga : le Jolof olympique club remporte la finale de la Ligue régionale de football

    SENEGAL-SPORT-FOOTBALL / Louga : le Jolof olympique club remporte la finale de la Ligue régionale de football

    Louga, 6 août  (APS) – Le Jolof olympique club (JOC) de Dahra a remporté, samedi, la finale de l’édition 2023 de la Ligue régionale de football de Louga, en battant l’Associations des férus de foot (A2F) 2-1, a constaté l’APS.

    La match s’est déroulé au stade Alboury Ndiaye de Louga où le JOC a remporté, pour la deuxième fois consécutive, la finale de ladite compétition.

    Tout était pourtant bien parti pour l’A2F de Louga qui a ouvert le score, mais l’équipe du centre de formation de football de l’ancien international sénégalais, Pape Alioune Ndiaye, a réussi, non seulement, à revenir au score, mais à marquer un deuxième but pour s’assurer de remporter la finale.

    L’attaquant du JOC, El Hadj Mamadou Thiam, a remporté le trophée décerné au meilleur joueur de la finale de la Ligue régionale, tandis que son coéquipier Pape Dame Seye a été désigné meilleur gardien de la finale.

    Le président de la Ligue régionale de football de Diourbel, parrain de la finale, Ablaye Fall, a déclaré qu »on a assisté à une très belle finale, une finale âprement disputée, et cela montre qu’il y a un travail important qui est entrain d’être fait au niveau de la Ligue régionale  de Louga ».

    Il s’est réjoui « du choix porté sur sa personne, par le président de la Ligue régionale de foot et tout le comité exécutif, pour le parrainage de cette finale et le niveau de jeu des deux équipes ».

    « Cela a se voit que les clubs ont investi, il y a du talent, mais aussi un travail important qui est entrain d’être fait, et c’est le lieu de féliciter le Jolof olympique club qui commence à marquer son empreinte sur le football de Louga, mais aussi encourager l’A2F de Louga », a-t-il ajouté.

    « Nous encourageons vraiment l’Association des férus de foot (A2F) car, arriver en finale, c’est déjà une performance exceptionnelle, et on souhaite que cette fois-ci le Jolof football club puisse accéder en National 2 », a-t-il laissé entendre.

    « Actuellement, avec nos équipes nationales, on a de très beaux résultats, on a les talents, la fédération a une bonne organisation et l’Etat met les moyens. Je pense que c’est un processus irréversible, alors l’enjeu maintenant pour le football au Sénégal c’est  de développer le football local », a-t-il indiqué.

    A sa suite, le président de la Ligue régionale de football de Louga, Samba Top, a déclaré que « mon seul succès pour la finale est qu’elle soit bien organisée et qu’elle soit une belle, et j’espère que tout le monde est satisfait grâce à l’accompagnement de notre parrain, Ablaye Fall ».

    DS/AKS

  • SENEGAL-MAURITANIE-SOCIETE-REPORTAGE / De Oréfondé à Kaédi : voyage dans le Fouta des ‘’deux rives’’ du fleuve Sénégal

    SENEGAL-MAURITANIE-SOCIETE-REPORTAGE / De Oréfondé à Kaédi : voyage dans le Fouta des ‘’deux rives’’ du fleuve Sénégal

    Par Amadou Thiam

    Gourel Oumar Ly (Matam), 6 août (APS) – La route menant vers Kaédi, une ville du sud de la Mauritanie, en passant par une partie des localités du Dandé Mayo Nord, dont Gourel Oumar Ly, est en mauvaise qualité, mais le temps de passage du voyageur sur ce tronçon en latérite lui permet de plonger dans un paysage de champ qui présage déjà d’une montée des eaux du fleuve Sénégal et les craintes d’accroissement des difficultés d’accès à cette zone en période d’hivernage, a constaté un reporter de l’APS.

    En roulant sur le bitume de la Nationale 3, à Oréfondé, une commune du département de Matam, le chauffeur ne savait pas que le voyage pour Kaédi située sur la rive droite du fleuve Sénégal, se fait sur de la latérite.

    A peine descendu du goudron, le chauffeur montre son étonnement et sa grande surprise de rouler sur une route pareille. ‘’Je pensais que la route était goudronnée’’, lance-t-il, tout en hésitant même de poursuivre le chemin, car inquiet de la suite.

    Un habitué des lieux explique au chauffeur que c’est de la latérite jusqu’à Gourel Oumar Ly, un village frontalier à la Mauritanie, qui se trouve dans la commune de Dabia, dans le département de Matam.

    Après quelques minutes de réflexion, le chauffeur, un expérimenté du volant décide de continuer, tout en appréciant les constructions qu’il juge très belles. ‘’Les gens d’ici sont très courageux. Il faut être fort pour pouvoir sortir d’ici aller à l’extérieur et y réussir. Ce sont des actes salutaires à perpétuer’’, souligne-t-il.

    Sur la route, de l’autre côté, on aperçoit Diorbivol, un village de pêcheur en majorité habité par des Thioubalo, une communauté qui s’adonne aux activités halieutiques, car résidant près du fleuve.

    Diowguel et Thiasky sont les deux villages qui se trouvent sur la route. En passant, on voit des écoles, dont des établissements primaires pour la majorité, des postes ou cases de santé. Sur les murs des maisons, on peut lire le nom de l’équipe de football du village ou encore le nom d’un joueur marquant de la saison.

    A quelques mètres du village de Thiasky, se trouve celui de Ndiaffane Bélithindy, dans la commune des Agnam. C’est ici que se trouve le poste des Douanes reconnaissable par le bâtiment et le tableau sur lequel est écrit ‘’Halte’’ et la chaîne servant de barrage.

    Il faut s’arrêter pour respecter la règle. Les klaxons du chauffeur n’ont pas fait réagir l’agent préposé à la garde du poste. Un vieux s’approche et nous demande de partir, car aucun agent n’était ce jour présent sur les lieux.

    A la sortie du village, se trouvent les cimetières que Ndiaffane Bélithindy partage avec son voisin Ndiaffane Sorokoum, dont le lycée en construction qu’on aperçoit de loin, commence à prendre forme.

    Le voyage se poursuit sur une partie de la route du Dandé Mayo Nord dont les travaux de bitumage tardent toujours à démarrer, malgré l’existence d’un fonds dédié à sa construction, de même que l’entreprise en charge des travaux.

    Sur le chemin, il faut passer par des ponts très étroits où deux voitures ne peuvent pas passer en même temps.

    Pirogues en fer et en bois aux couleurs des deux nations

    Sinthiou Boumack, Sylla Worgo, Gababé Peul, Gababé Pêcheur, Dial Peul, Dial Pêcheur se succèdent sur le tracé de cette route. Ici, les bornes d’indication sont faites avec des tableaux en fer, sur lesquelles sont inscrits le nom de chaque village, souvent de manière illisible ou mal écrit.

    Arrivé à Dial Peul, deux options s’offrent au voyageur, soit il prend la droite pour ressortir sur Matam ou il se dirige à gauche vers la Mauritanie en passant par Gourel Oumar LY, le village frontalier à la ville de Kaédi. Dans ce village connu également sous le nom de Mollé Walo, de loin, on aperçoit le bâtiment abritant le poste de contrôle frontalier.

    De l’autre côté du fleuve Sénégal, c’est Kaédi qui s’offre à l’horizon. Pour traverser la frontière entre les deux pays, il faut répondre à quelques questions des policiers sénégalais, notamment la raison du voyage, le nombre de jours ou d’heures. Ensuite, le voyageur est pris en photo par le policier en service en guise d’enregistrement.

    Sur la berge, des vieux sont assis sous une tente. Ils sont chargés d’encaisser l’argent du transport qui se fait à bord d’une pirogue.

    Des pirogues en fer et en bois assurent la traversée. Certaines sont peintes aux couleurs du Sénégal, d’autres celles de la Mauritanie. Des passagers descendant d’une pirogue, attendent que des gamins déchargent les bagages.

    Des nattes, des valises, des sacs contenant de la marchandise et beaucoup d’autres produits sont posés sur le sable. Pour monter, il faut enlever ses chaussures, marcher sous l’eau et s’appuyer sur quelqu’un pour prendre place.

    L’odeur du poisson transporté met mal à l’aise les passagers qui ne sont pas habitués à cette ambiance. A quelques mètres de là, des jeunes, avec leurs filets, cherchent à attraper du poisson. On aperçoit de l’autre côté de la rive la ville de Kaédi.

    La traversée dure moins de deux minutes. Le même rituel est observé à la descente. Le même décor également s’offre aux visiteurs. Des vieux en train de réparer des filets endommagés, alors que d’autres se concentrent sur la traversée.

    Comme du côté du Sénégal, il faut passer au bureau de l’agent en charge des enregistrements. ‘’Ici aussi comme les mauritaniens qui vont au Sénégal, vous devez payer 2 000 francs CFA et partir avec vos pièces’’, explique l’agent Diallo.

    Les habitants de Gourel Oumar Ly habitués à la traversée informent juste là où ils doivent aller.

    Un quartier appelé Tantadji comme à Matam

    Comme à Matam, Kaédi a aussi son Tantadji, le nom du quartier qui jouxte le fleuve. Sur la route du marché, des commerces, des ateliers, des boutiques multi-services, dont des opérateurs très connus au Sénégal, bordent la route. Des tas d’ordures et des eaux stagnantes décorent les abords du marché.

    A l’intérieur, les cantines sont presque toutes tenues par des maures. Des grands boubous au style local sont visibles dans plusieurs boutiques. Deux jeunes filles s’exprimant en pulaar, l’une des langues les plus parlées dans cette zone, nous demandent ce que nous voulons acheter.

    Dans ce marché, le sénégalais doit convertir le franc CFA en Ouguiya, monnaie locale pour acheter des marchandises. Vers 18 heures, certains commerçants commencent à baisser rideau, d’autres nettoient la devanture de leurs boutiques avant de rentrer chez eux.

    De retour sur la berge, beaucoup de pirogues étaient déjà immobilisées. ‘’Je ne peux pas faire passer trois personnes avec le tarif normal. Si vous voulez traverser seuls, il faut payer au minimum 2000, sinon vous attendez que la pirogue soit remplie pour qu’elle puisse partir’’, dit-il.

    Dans la pirogue, on retrouve presque les mêmes personnes avec qui nous avions traversé à l’aller.

    Sur le chemin du retour, en passant par les villages qui se trouvent sur le tracé de la route du Dandé Mayo Nord, le décor reste le même. Des charrettes transportant des hommes et des femmes partagent la route avec les voitures.

    Après Gourel Oumar Ly, près d’une quinzaine de villages longent cette route impraticable jusqu’à Ndouloumadji qui abrite la base de l’entreprise en charge des travaux de ce tronçon.

    Il faut passer par Sylla Diongto, Sinthiou Diam Dior, Gaol, Guiraye, Dondou, Aly Woury, Nguidjilone et Sadel, etc., avant de retrouver le goudron, à Ndouloumadji, sur la route nationale 3.

    AT/ASB/AKS

  • SÉNÉGAL - ENVIRONNEMENT - JEUNESSE / Bambey: la journée de la salubrité célébrée par les volontaires du service civique

    SÉNÉGAL – ENVIRONNEMENT – JEUNESSE / Bambey: la journée de la salubrité célébrée par les volontaires du service civique

    Bambey, 5 août (APS) – Les volontaires du service civique de Bambey ont procédé, samedi à des opérations de nettoiement et de reboisement, dans le cadre de la célébration de la journée de la salubrité, organisée par le service civique national du ministère de la jeunesse.

     »Nous avons décidé de participer à cette initiative avec le reboisement d’un certain nombre d’arbres ombragés à l’école 3 de Bambey et au centre départemental de l’éducation populaire et sportive (CDEPS) », a fait savoir le coordonnateur départemental des volontaires du service civique, Mbaye Diouf.

    A cette occasion, les volontaires du service civique ont aussi nettoyé le CDEPS avec l’Appui des éléments de la société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED).

    Selon la directrice du CDEPS, Aïssatou Ndiaye Barry, les volontaires ont à travers cette journée,  »joué pleinement leur mission de service public pour participer à l’amélioration du cadre de vie. »

    Ces 13 volontaires, a-t-elle précisé, sont recrutés par le service civique national dans le cadre du programme Xewou Ndawni, avant d’être placés dans les sous préfectures, mairies et au conseil départemental, pour accompagner ces structures dans certaines tâches administratives.

    MS/MK/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Kaolack : 298 recrues à la disposition du service des Eaux et forêts

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Kaolack : 298 recrues à la disposition du service des Eaux et forêts

    Kaolack, 5 août (APS) –  Au total, 298 jeunes recrutés dans le cadre du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’ sont mis à la disposition du service régional des Eaux et forêts de Kaolack (centre), a-t-on appris samedi du responsable régional du service, le commandant Dame Diop.

    ‘’Ils sont exactement 298 jeunes qui constituent le quota affecté au service régional des Eaux et forêts de Kaolack (…) », a déclaré l’inspecteur régional des Eaux et forêts lors d’un entretien avec des journalistes de la télévision publique (RTS) et de l’Agence de presse sénégalaise à la veille de la célébration de la Journée nationale de l’arbre sur le thème  : ‘’Un citoyen, un arbre, pour des villes durables’’, accompagné d’un slogan, ‘’Plantons ensemble, un devoir pour tous’’.

    Le village de Walo Singuène, dans le département de Guinguinéo va abriter la cérémonie régionale commémorative de cette journée.

    Le programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’ nous aide beaucoup parce que nous étions confrontés à un problème de main-d’œuvre’’, a-t-il souligné, relevant qu’avec ce programme, le service régional des Eaux et forêts de Kaolack,  a maintenant  »un personnel suffisant » à sa disposition.

    ‘’Les bonnes réalisations que nous avons faites au niveau des différentes pépinières ont été possibles, en grande partie, grâce à ce personnel de soutien assez important pour nous à l’atteinte des objectifs qui nous sont assignés’’,  a déclaré le commandant Diop.

    Ces jeunes mis à la disposition des Eaux et forêts sont recrutés dans le cadre du programme Xëyu ndaw ñi’’ par l’Agence nationale de la reforestation et de la grande muraille verte (ANRGMV).

     

    ADE/AB/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Nioro du Rip : plus d’un million de plants produits en pépinière (capitaine))

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Nioro du Rip : plus d’un million de plants produits en pépinière (capitaine))

    Nioro du Rip, 6 août (APS) – Plus d’un million de plants ont été produits en pépinière par le service départemental des Eaux et forêts de Nioro du Rip (centre) en vue d’ assurer, cette année, une bonne campagne de reboisement, a indiqué le chef de ce service, le capitaine François Dièye.

     »Les pépinières du service des Eaux et forêts du département de Nioro du Rip  ont produit 1 469 000 plants, soit plus d’un million de plants de diverses espèces pour assurer une bonne campagne de reboisement », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des journalistes en marge d’une visite de terrain effectuée à travers les différentes pépinières du département  et de l’arrondissement de Koumbal,  où la production de plants est très importante.

    ‘’La seule pépinière qui est au niveau de Nioro du Rip, d’une superficie de trois hectares, avec tous les dispositifs de planches et de système d’adduction d’eau, parvient à produire jusqu’à 500 mille plants. Mais sur l’ensemble des pépinières du département, cette année, on est à 1 469 000 plants à travers 71 pépinières pour 41 espèces’’, a-t-il indiqué.

    Le capitaine Dièye a relevé que les plants d’arbres à usage médicinal qu’alimentaire font partie des différentes espèces produites par les différentes pépinières de ce département.

     » Ces plants-là produits dans nos pépinières répondent aux types d’ arbres recherchés par les populations, lesquelles  viendront s’approvisionner,  en plants pour les besoins de leurs activités de reboisement.

    Il a signalé que le secteur des Eaux et forêts du département de Nioro du Rip travaillent en partenariat avec des projets dont ‘’Trees for the Future’’ et ‘’Sama Mbey’’ , dans le cadre de ses activités de production de plants.

    Il a félicité les jeunes recrutés dans le cadre du programme   »Xëyu ndaw ñi » qui ont ‘’largement’’ contribué à la ‘’forte production’’ de plants en pépinière au niveau de cette zone.

    ‘’Ce programme a été d’un apport très important dans le cadre de la production de plants au niveau du département de Nioro du Rip », a-t-il relevé, rappelant qu’ avant son arrivée, les productions annuelles tournaient autour de 100 mille plants.

     »Donc, si, aujourd’hui, on arrive à une production de plus d’un million de plants, la contribution de ce programme et l’appui en matériel,  ont été très importants ’’, a-t-il fait savoir, ajoutant que de telles initiatives ont permis de planter des arbres, tout au long de la route nationale, sur la trans-gambienne, au niveau de la ville de Nioro du Rip.

    Le service départemental des Eaux et forêts de Nioro du Rip a en plus des éléments du programme , »Xëyu ndaw ñi »  enregistré,  cette année, l’implication d’un groupement de femmes de 14 membres, dans la production de plants en pépinière.

    Le Sénégal commémore ce dimanche la  40ème édition de la journée nationale de l’Arbre prévue, autour du thème  : ‘’Un citoyen, un arbre, pour des villes durables’’, accompagné d’un slogan, ‘’Plantons ensemble, un devoir pour tous’’.

    La cérémonie officielle nationale est prévue au jardin botanique du parc zoologique de Hann.

     

    ADE/AB/AKS

     

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT-PERFORMANCES / Kaolack : le programme régional de production de plants exécuté à 97 %, selon le service régional des eaux et forêts

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT-PERFORMANCES / Kaolack : le programme régional de production de plants exécuté à 97 %, selon le service régional des eaux et forêts

    Kaolack, 5 août (APS) – Plus de 1,5 million de plants ont été produits par les 115 pépinières de la région de Kaolack (centre), sur un objectif de 1 632 447 plants, correspondant à une exécution de 97% du programme de production du Service régional des eaux et forêts, a affirmé, samedi, le commandant Dame Diop, inspecteur régional des eaux et forêts (IREF).

    ‘’Cette année, nous avions un objectif de production de 1 678 500 plants, mais nous avons pu en produire 1 632 447, soit un taux d’exécution de 97%. Ce qui veut dire que nous sommes assez préparés pour faire une bonne campagne de reboisement au niveau de la région’’, a-t-il déclaré à la veille de la célébration de la Journée nationale de l’arbre .

    D’après le commandant Diop, tous ces plants-là ont été produits pour être mis à la disposition des populations qui voudraient planter des arbres, que ce soient des privés, des initiatives communautaires, pour accompagner les projets, programmes, ONG et autres organisations communautaires de base.

    Il s’entretenait samedi avec des équipes de reporters de l’Agence de presse sénégalaise (APS) et de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS 1) en prélude à la célébration de la quarantième Journée nationale de l’arbre, prévue dimanche dans le département de Guinguinéo, dans le village de Walo Sindiègne, sur le thème ‘’Un citoyen, un arbre, pour des villes durables’’, avec comme slogan ‘’Plantons ensemble, un devoir pour tous’’.

    Instituée par le décret, cette journée, qui se tient le premier dimanche du mois d’août de chaque année, permet de sensibiliser et de communiquer avec les populations de toutes les régions du pays sur l’importance de l’arbre dans leur environnement et sur l’amélioration de leurs conditions de vie et de mobiliser chaque citoyen à planter un arbre partout où il aura la possibilité de le faire.

    ‘’Compte tenu des changements climatiques et des besoins de satisfaction des populations en produits forestiers ligneux et non ligneux, la Journée nationale de l’arbre est une étape importante dans les activités des services forestiers’’, a fait valoir le chef de service régional des eaux et forêts.

    Il a expliqué que cela justifie le fait que chaque année, à partir du mois de janvier, les services du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique entament la phase de production de plants.

    ‘’Le caîlcédrat (Khaya senegalensis) a été choisi comme l’arbre parrain de cette journée nationale de l’arbre. Pour cette année, le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique accorde beaucoup d’importance au cadre de vie’’, a rappelé le commandant Dame Diop.

     

    ADE/AKS