Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès d’El Hadji Maodo Sarr, le président de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Kaffrine

    SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès d’El Hadji Maodo Sarr, le président de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Kaffrine

    Kaffrine, 6 aout (APS)- Le président de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Kaffrine (centre-ouest), El Hadji Maodo Sarr, est décédé samedi à Dakar à la suite d’une courte maladie, à l’âge de 66 ans, a appris l’APS du secrétaire  général  de l’institution, Thierno Ndao.

    Le défunt, un opérateur économique remarqué dans la région de Kaffrine était un  membre du Conseil économique social et environnemental.

    Il était né en 1957 à Mbayenne, une localité de la commune de Boulel, dans le département de Kaffrine.

    CTS/AKS

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE / CMU: Matam affiche un taux de couverture de 19% ( officiel)

    SENEGAL-SANTE / CMU: Matam affiche un taux de couverture de 19% ( officiel)

    Matam, 5 août (APS) – La région de Matam compte 145 581 bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle (CMU), soit un taux de 19% de couverture et 45% de pénétration, a-t-on appris du Chef du service régional de l’Agence de la Couverture maladie universelle (ACMU), Pape Malick Kane.

    Selon lui, le département de Matam compte le plus grand nombre de bénéficiaires avec un total de 64 984, 64 660 pour Kanel et 15 937 pour le département de Ranérou.

    M. Kane, qui présentait la situation de la CMU dans la région de Matam lors d’un atelier de partage d’informations sur la CMU avec les correspondants régionaux, a listé les types de couverture concernés par ce programme social.

     »Nous avons l’adhésion classique avec les bénéficiaires de bourses familiales, la carte d’égalité des chances, la CMU Elève et la CMU Daara », a-t-il expliqué.

    Pape Malick Kane a fait savoir qu’entre 2020 et 2022, un montant de 199 876 555 millions de francs CFA a été payé à des structures sanitaires de la région.

    Il a signalé que la somme de 972 352 774 francs CFA représente les ressources financières injectées dans la CMU à Matam.

    M. Kane a aussi invité les responsables de structures sanitaires de déposer à temps les factures pour faciliter à l’Agence CMU leur traitement.

    D’après le chef du service régional d’Agence pour la Couverture maladie universelle, dans la région, les prises en charge concernent la césarienne, la dialyse, le plan sésame et les enfants de moins de 5 ans.

    Selon lui, le Centre hospitalier régional de Ourossogui, les districts sanitaires de Matam, Thilogne, Ranérou et Kanel et les établissements publics de santé (EPS) de Matam et des Agnams reçoivent en grande partie les bénéficiaires de la CMU.

     »Ce taux est très faible par rapport aux autres régions où on peut avoir jusqu’à plus de 50% de couverture. Plusieurs facteurs expliquent cela, notamment la faible implication des partenaires dans la région », a dit Aly Fall, le responsable des relations publiques de la l’ACMU.

    AT/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Le PACASEN, une ‘’bouffée d’oxygène’’ pour les collectivités territoriales bénéficiaires (acteur)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Le PACASEN, une ‘’bouffée d’oxygène’’ pour les collectivités territoriales bénéficiaires (acteur)

    Kaolack, 5 août (APS) – Le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) est une ‘’bouffée d’oxygène’’ pour les 124 collectivités territoriales bénéficiaires, a affirmé El Hadji Alassane Diallo, responsable de la Cellule de communication de l’Agence de développement municipal (ADM) maitresse d’œuvre de ce programme.

    ‘’Le PACASEN est une bouffée d’oxygène pour nos collectivités territoriales du Sénégal qui en sont bénéficiaires. Parce qu’à la suite de la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation, il a été constaté que beaucoup de nos communes peinaient à avoir des investissements. D’où la mise en place de ce programme qui constitue une bouffée d’oxygène qui a permis à beaucoup de communes de pouvoir réaliser des programmes structurants’’, a-t-il notamment déclaré dans le cadre d’une mission d’information et de sensibilisation du PACASEN qu’il conduisait à Kaolack.

     »Depuis le lancement de l’Acte 3 de la décentralisation par le chef de l’Etat, avec sa volonté d’organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable, s’est engagé à l’opérationnalisation de cette réforme. Et c’est dans ce sillage que le PACASEN a été lancé, en 2018, et confié à l’ADM », a rappelé M. Diallo.

    Il expliqué que la mission d’information constitue  une occasion d’échanger avec les acteurs territoriaux, les populations et les autorités sur les outils et supports de communication mis en œuvre dans le cadre de la stratégie globale du PACASEN et d’aller sur le terrain pour constater les niveaux de réalisation des investissements financés dans le cadre de ce programme et d’avoir les ressentis des populations locales.

    ‘’A Kaolack, nous avons constaté que grâce à l’appui du PACASEN, il y a des projets très structurants dans les domaines de l’assainissement, de la santé, entre autres infrastructures pour le développement municipale’’, a relevé M. Diallo.

    ‘’L’évaluation du respect des critères définis dans le cadre du PACASEN dévolue à la Cour des comptes permet au programme d’allouer des ressources financières supplémentaires communes qui, à leur tour, ont l’autonomie de définir leurs priorités d’investissements », a-t-il ajouté.

    Aujourd’hui, le PACASEN arrive à son terme après quatre années de mise en œuvre mais des discussions sont en cours entre l’Etat du Sénégal et les partenaires au développement dont la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD) pour son prolongement de deux années supplémentaires, selon El Hadji Alassane Diallo.

    ADE/AKS

     

  • SÉNÉGAL-TRANSPORT / La voie ferrée Mbacké-Touba sera réhabilitée avant le Magal (DG CFS)

    SÉNÉGAL-TRANSPORT / La voie ferrée Mbacké-Touba sera réhabilitée avant le Magal (DG CFS)

    Mbacké, 5 août (APS) – La voie ferrée reliant Mbacké à Touba sera réhabilitée avant la commémoration du grand Magal prévu en septembre dans cette cité religieuse de la région de Diourbel, a annoncé, vendredi, le directeur général des Chemins de fer du Sénégal (CFS), Malick Ndoye.

    « L’idée serait que d’ici au Magal que l’on puisse réhabiliter toute la voie ferrée jusqu’à Touba’’, a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue du premier essai du train reliant Diourbel à Mbacké, sur un linéaire de 45 km.

    Un plan de transport cohérent et conséquent est envisag avec l’exploitant ferroviaire’’, en prélude du grand Magal de Touba, un évènement religieux commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur de la confrérie mouride, a-t-il dit.

    Sur ce point, M. Ndoye a souligné que  »l’acquisition des visas de sécurité est plus que jamais nécessaire pour pouvoir reprendre le trafic ».

     »Le coût global des travaux devrait finalement tourner autour d’une vingtaine de milliards de francs CFA », a-t-il fait savoir.

    Concernant le tronçon Diourbel-Mbacké, il estime que ‘’même s’il reste encore un peu de travail à faire, le premier essai est très satisfaisant, au égard de l’avancée des travaux, selon le directeur général des Chemins de fer du Sénégal.

     »C’est ce qui nous a permis aujourd’hui de venir jusqu’à Mbacké et de procéder à l’enregistrement de la géométrie et du devers de la voie. (…) Et on est confiant sur le fait qu’on va atteindre Touba d’ici au Magal s’il plaît à Dieu ’’, a-t-il encore dit.

    S’agissant des travaux de réhabilitation des gares de Mbacké, Ndoulo et Touba,  le DG des Chemins de fer du Sénégal a assuré qu’ils seront achevés avant le Magal, et conserveront leur architecture d’origine.

    CGD/MK/ASB/AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Ziguinchor : décès d’un garçon blessé lors d’une manifestation liée à l’arrestation d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE / Ziguinchor : décès d’un garçon blessé lors d’une manifestation liée à l’arrestation d’Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 4 juil (APS) – Un garçon a succombé à ses blessures, vendredi, à l’hôpital régional de Ziguinchor (sud), à la suite d’une manifestation organisée contre l’emprisonnement de l’opposant Ousmane Sonko, dans cette ville, a appris l’APS de la famille de la victime et d’une source hospitalière.

    Il s’est blessé en prenant part à ladite manifestation, jeudi.

    Deux autres personnes ont trouvé la mort lors d’un rassemblement de partisans de M. Sonko, en début de semaine, dans cette ville dont il est le maire.

    MNF/OID/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Thiès : lancement de « Ndamir », un projet pour booster la santé de la mère et de l’enfant

    SENEGAL-SANTE / Thiès : lancement de « Ndamir », un projet pour booster la santé de la mère et de l’enfant

    Le projet « Ndamir » dédié à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, a été lancé vendredi à Thiès, en présence des acteurs de la santé, de représentants de collectivités territoriales, de l’administration décentralisée et de la société civile.

    « Le projet +Ndamir+ (entraide en sérère) est un projet très important qui vient dans la région de Thiès à partir de cette année (…). C’est un projet qui va contribuer à améliorer la performance de la région essentiellement dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant, mais aussi dans le cadre de la prévention et de l’élimination du paludisme », a dit Dr. Oumar Sagna, son coordonnateur.

    Il s’exprimait au terme de la rencontre de lancement qui était une occasion d’informer sur ce projet, dont la phase-pilote a été exécutée en 2015, dans la région de Kaffrine.

    Le projet devra être mis en œuvre dans l’ensemble des districts sanitaires et des postes de santé, avec l’accompagnement des collectivités territoriales, la santé étant une compétence qui leur est transférée, a expliqué Oumar Sagna.

    Il s’intéressera aussi aux priorités identifiées par l’Agence de la couverture maladie universelle, à travers ses antennes régionales.

    La mise en œuvre de « Ndamir » démarrera par une planification qui se fera de manière participative avec tous les acteurs, afin de déterminer les interventions prioritaires aptes à améliorer la santé de la mère et de l’enfant dans la région de Thiès.

    Cette étape sera suivie de la signature de contrats qui lieront l’USAID et le gouvernement du Sénégal à travers le ministère des Finances et du Budget. C’est après que les acteurs commenceront à exécuter les activités, a dit Sagna.

    Initialement prévu pour quatre ans, le projet ramené finalement à trois ans, commencera en 2024 pour se poursuivre jusqu’en 2026. Une phase de négociations permettra de fixer des objectifs à atteindre en partant des indicateurs de la situation de référence.

    Le projet intervient dans les régions de Kaffrine, de Ziguinchor qui a été enrôlé en 2017 et de Kaolack depuis 2021. Thiès rejoint à partir de l’année prochaine.

    Le choix des quatre régions a été fait sur la base d’une évaluation des risques conduite par l’USAID en collaboration avec le ministère de la Santé. Cette estimation prend en compte les critères liés à la capacité de gestion des fonds, aux performances de la région, au leadership, ainsi qu’au système d’information sanitaire.

    Le projet négociera avec la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) et les pharmacies régionales d’approvisionnement (PRA), pour identifier les besoins en médicaments et assurer leur disponibilité.

    Lors des négociations avec le ministère, des objectifs seront fixés, les moyens pour les atteindre estimés, et les niveaux de contribution aussi bien de l’USAID que de l’Etat du Sénégal déterminés. Le ministère élaborera alors des politiques et financera ces actions.

    L’USAID versera la contribution si après évaluation, les résultats fixés sont atteints, a expliqué le docteur Cheikh Hanne, de la Direction de la Planification, de la recherche et de la Statistique du ministère de la santé et de l’Action sociale.

    Le directeur régional de la santé, nouvelle dénomination des ex-médecins-chefs depuis le conseil des ministres du 12 juillet dernier, répartira les tâches entre les différents services pour arriver au niveau de performance visé.

    La finalité de ce projet est de réduire la mortalité maternelle et infantile, a relevé le directeur régional de la santé, le Docteur Mama Moussa Diaw, selon qui, l’initiative n’est pas arrivée en terrain vierge dans la région de Thiès où un autre projet financé aussi par l’USAID travaille à la disponibilité des césariennes à travers la construction de blocs SONU dans différents districts.

    La direction régionale de la santé (ex-région médicale) décidera de l’année de référence, étant donné que 2022 a été une « année atypique », où les perturbations liées aux grèves ont réduit la disponibilité des informations sanitaires qui étaient « inférieures à 80% », a dit le Docteur Diaw.

    Un chronogramme a été établi et le gouverneur créera par arrêté un comité qui chargera du suivi de l’exécution du projet.

    ADI/MTN

  • Des volontaires espagnols plantent 2000 variétés d’arbres à Dindéfélo

    Des volontaires espagnols plantent 2000 variétés d’arbres à Dindéfélo

    Kédougou, 4 aout (APS) – Des volontaires de l’université de Huelva (Espagne) ont planté 2000 pieds de moringas et d’autres arbres fruitiers dans le cadre d’une campagne de reboisement dont l’objectif est de contribuer à la souveraineté alimentaire des ménages de la commune de Dindéfélo, dans la région de Kédougou (sud-est), a constaté l’APS.

    Cette campagne de reboisement financée par l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID) a duré cinq jours, entre lundi et vendredi.

    « C’est la deuxième année que nous faisons cette activité de plantation de petits moringas et de fruitiers dans la commune de Dindéfélo avec notre partenaire, l’Institut Jane Goodall », a déclaré la coordonnatrice des projets de coopération internationale de l’université de Huelva, Muriel Basile.

    Elle s’entretenait avec des journalistes, vendredi, à Ségou, un village de la commune de Dindéfélo, lors de la dernière journée de cette campagne de reboisement, en présence des volontaires espagnols et des agents de suivi locaux.

    Les volontaires espagnols ont reboisé des arbres fruitiers dans sept villages de la commune de Dindéfélo en vue de contribuer à améliorer l’environnement et à lutter contre la déforestation.

    « Nous avons planté à Afia, Pélél, Badiari, Dandé, Dindéfélo, et aujourd’hui, nous sommes à Ségou pour la dernière étape de nos activités de reboisement », a précisé Muriel Basile.

    Les volontaires et agents municipaux ont pris les dispositions nécessaires pour le suivi de ce reboisement, de concert avec les différents ménages, selon Mme Basile.

    « Nous allons commencer le suivi avec les agents municipaux dans les sept villages où nous avons reboisé les 2000 pieds d’arbre de petits moringas et des arbres fruitiers », a indiqué Mme Basile.

    Les volontaires espagnols et la mairie de Dindéfélo comptent par ailleurs faire la promotion des femmes et des jeunes de la commune pour la conservation des espèces dans la réserve naturelle de la commune de Dindéfélo.

    Cette option s’explique par la volonté de « renforcer la capacité d’autogestion de la réserve naturelle communautaire de la commune et sa capacité à servir le public pour créer une expérience plus positive des visiteurs », a-t-elle expliqué.

    Pour ce faire, les initiateurs de cette campagne de reboisement ont retenu de s’appuyer sur des « propositions innovantes » pour développer un processus participatif dans le cadre de la diversification des produits locaux.

    « Une génération de touristes et des agents de suivi locaux de la commune vont mettre en place toutes les propositions et les concrétiser », a ajouté Mme Basile.

    Elle a salué « l’étroite collaboration » avec la commune de Dindéfélo dans le cadre de ce projet de reboisement et dans la mise en œuvre du plan de gestion de la réserve naturelle communautaire de cette commune. Ce qui s’est traduit, dit-elle, par « une synergie des ressources et actions pour démultiplier l’impact des plantes ».

    PID/BK/MTN

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Yaye Fatou Diagne, miss mathématique de Louga, veut devenir ingénieure

    SENEGAL-EDUCATION / Yaye Fatou Diagne, miss mathématique de Louga, veut devenir ingénieure

    Louga, 4 août (APS) – Yaye Fatou Diagne, lauréate de  l’édition 2022-2023 du concours régional miss mathématique de l’Inspection d’académie (IA) de Louga, déclare vouloir devenir ingénieure pour aider ses parents et travailler pour son pays.

    « Je veux devenir ingénieure parce que j’aime ce métier, mais également je veux pouvoir aider mes parents et travailler pour mon pays », a-t-elle confié à l’APS.

    Yaye Fatou Diagne, 14 ans, une élève en classe de 4ème à l’école privée Les Cracks Plus, qui s’est classée deuxième au concours national de Miss Maths de l’édition 2022-2023, détient la couronne de cette fameuse compétition au niveau de la région de Louga.

    Elle a été récemment récompensée pour son prix miss mathématiques, à l’occasion de la fête de l’excellence organisée par le Conseil départemental de Louga au cours de laquelle les 72 meilleurs élèves de la région ont été tous primés. L’élève a obtenu une moyenne semestrielle de 19 sur 20 en mathématiques.

    Première de sa classe, elle se réjouit de « ses résultats scolaires » et se dit « vraiment contente parce qu’elle a rendu fière toute l’académie de Louga, son école et surtout ses parents ».

    « Je demande à mes camarades élèves de se concentrer davantage sur les études surtout sur les matières scientifiques », a-t-elle laissé entendre.

    Entre les mains d’un père commerçant et d’une mère enseignante, Yaye Fatou Diagne vit avec ses parents au quartier Keur Serigne Louga.

    La dauphine de la miss mathématiques nationale se dit « reconnaissante du soutien permanent de ces derniers, qui l’ont inscrite dans des écoles privées depuis la classe de CI, sur son cursus scolaire ».

    Yaye Fatou Diagne doit passer l’examen du Brevet de fin d’études élémentaires l’année prochaine, mais elle croit toujours pouvoir compter sur le soutien de ses parents et de ses professeurs.

    « Je remercie vraiment mes parents qui ne cessent de m’aider sur ce cursus scolaire, mes professeurs, en particulier Mamadou Sow qui m’a encadré en mathématiques », a-t- elle dit.

    Le concours miss mathématiques a été organisé par l’Inspection d’académie (IA) de la région de Louga. Il est initié par le ministère de l’Education nationale dans le but de promouvoir l’accès, le maintien et la réussite des filles dans les filières scientifiques.

    Mamadou Sow, un professeur de mathématiques au lycée franco-arabe de Louga et encadreur de Yaye Fatou Diagne, a, de son côté, déclaré que « c’est une élève très disciplinée et engagée qui aime bien ce qu’elle fait ».

    Il estime que « c’est la raison pour laquelle son encadrement n’a pas été du tout difficile parce qu’elle est toujours présente quand on la convoque ».

    Il dit n’avoir remarqué en elle « en aucun moment des signes de faiblesse car, en un moment donné, c’est moi qui l’oblige à arrêter et rentrer chez elle ».

    Il conseille à Yaye Fatou Diagne « de persévérer dans cette lancée parce qu’il est difficile d’atteindre le sommet de la montagne, mais il est encore beaucoup plus difficile de s’y maintenir ».

    « Donc, elle a encore beaucoup à faire pour se maintenir au sommet de la montagne de l’excellence, alors je lui conseille de persévérer dans cette voie-là », a-t-il lancé.

    Seynabou Lo, la maman de Yaye Fatou, a exprimé un sentiment de joie et de fierté après que sa fille est devenue la meilleure élève de la région de Louga.

    « Je suis vraiment très contente et fière d’elle parce que, comme tout parent, on souhaite que notre enfant occupe la première place dans tout ce qu’il fait, surtout dans le domaine des études », a-t-elle déclaré.

    La maman prier  »’le Tout-puissant pour que cette distinction soit une bénédiction pour elle et qu’elle continue à avancer dans ces études, mais également pour une réussite totale pour tous les élèves ».

    « Yaye Fatou Diagne n’a aucun problème parce qu’elle aime les études, surtout les matières scientifiques notamment les mathématiques », a-t-elle témoigné.

    « Je demande aux parents de faire plus d’efforts dans l’éducation des enfants notamment dans leur encadrement à la maison », a-t-elle conseillé.

    DS/ASB/SBS/OID

  • SENEGAL-SPORT / Matam: un officiel relève l’importance de la pratique du basket

    SENEGAL-SPORT / Matam: un officiel relève l’importance de la pratique du basket

    Matam, 4 août (APS) – Le chef du service régional des Sports de Matam, Ahmadou Bâ a salué la culture de la citoyenneté et l’éducation à l’environnement, lors de la deuxième édition d’un camp de basketball pour les enfants.

     »Au-delà d’apprendre aux enfants les pratiques liées au basket, ce camp leur permet d’acquérir des compétences également liées à la citoyenneté. Je veux dire que ce camp permet de cultiver le civisme chez les jeunes, notamment des actes de haute portée civique tels que le reboisement et les investissements humains », a-t-il dit.

    M. Bâ s’exprimait à l’occasion de l’ouverture officielle de la deuxième édition d’un camp de Basket à Matam initié par Fouta Basketball Academy dont le thème principal est axé sur  »l’environnement ».

    L’objectif de ce camp est de  »façonner des citoyens de demain qui seront capables de répondre aux besoins de la société », a fait savoir le chef du service régional des Sports.

     »Nous avons jugé nécessaire d’intéresser les jeunes de la région aux aspects environnementaux comme le reboisement pour qu’ils puissent s’engager dans des actions similaires qui seront utiles pour la zone, mais aussi pour eux-mêmes », a soutenu Ibrahima Hamidou Thiam, initiateur de ce camp de basket d’une durée de 15 jours.

    Il a signalé que des jeunes venus des Agnam, Kanel, Ranérou, Louga et Ndioum, dans le département de Podor, vont prendre part au camp qui se tient au stade régional de Matam.

    AT/ASB/SBS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Matam : des enseignants outillés au budget programme appliqué au secteur extractif

    SENEGAL-ECONOMIE / Matam : des enseignants outillés au budget programme appliqué au secteur extractif

    Matam, 3 août (APS) – Plusieurs enseignants et jeunes de la région de Matam ont été formés jeudi au budget programme appliqué dans le secteur des industries extractives ‘’dans le but de mieux atteindre des cibles au sein de la population’’, a constaté l’APS.

     »Nous avons choisi les enseignants parce qu’ils forment les acteurs de demain, ils ont un rôle important à jouer dans la formation de la conscience citoyenne. Ils peuvent aussi être une cible pouvant atteindre d’autres », a dit Abdoul Maliki Bousso, chargé de projets et programmes au bureau exécutif du Forum civil.

    Il intervenait à l’occasion d’un atelier de renforcement de capacités des enseignants autour de la thématique budget programme décliné dans le secteur extractif. La rencontre a été initiée par l’USAID Traces, en partenariat avec l’ONG 3D et le Natural ressources gouvernance Institute (NRGI).

    M. Bousso a soutenu que les enseignants sont des chefs de ménage qui participent à la collecte des impôts indirects et des taxes qui nourrissent le budget, soulignant que  »c’est ce dernier qui sous-tend les actions de l’Etat ».  »C’est tout à fait normal que nous ayons comme cibles les enseignants et que nous interagissons avec eux pour comprendre les finalités du budget. Nous savons tous que le Sénégal a basculé dans le budget programme, nous poussant à mettre fin au traditionnel budget moyen », a-t-il relevé.

    Pour lui, la finalité, c’est  »le développement du pays et la satisfaction des besoins des populations à travers des politiques publiques structurées en programme, en actions et en activités ».

    AT/ADC