Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL - SOCIETE - COLLECTIVITES - SOCIAL / Kaffrine : Le conseil départemental distribue 20 tonnes de riz  aux populations

    SENEGAL – SOCIETE – COLLECTIVITES – SOCIAL / Kaffrine : Le conseil départemental distribue 20 tonnes de riz aux populations

    Kaffrine, 3 août (APS) – Le conseil départemental de Kaffrine (centre) a remis jeudi à des habitants du département composé de neuf communes, une quantité de 20 tonnes de riz, pour les assister en cette période de soudure, a constaté l’APS.

     » Nous avons procédé à la distribution de riz d’une quantité de 20 tonnes de riz, destinée aux  populations. Une manière de les appuyer et les assister en cette période d’hivernage et de soudure », a expliqué le vice-président du Conseil départemental, Daouda Vilane.

    Cette action sociale s’inscrit dans le cadre de la politique sociale du Conseil départemental de Kaffrine,  conformément à sa mission de promouvoir le développement économique, social, économique, éducatif, sanitaire, culturel et scientifique,  a-t-il ajouté.

    Le geste a a été magnifié par les populations qui ont remercié le président de l’instance départementale de Kaffrine, Abdoulaye Wilane et toute l’équipe du Conseil.

    CTS/ADC

  • SENEGAL-UNIVERSITE / UGB : suspension des cours jusqu’au 2 octobre (communiqué)

    SENEGAL-UNIVERSITE / UGB : suspension des cours jusqu’au 2 octobre (communiqué)

    Saint-Louis, 3 août (APS) – Le Conseil académique de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) a décidé de suspendre toutes les activités pédagogiques à compter de ce jeudi 3 août jusqu’au lundi 2 octobre en raison d’une escalade de la violence dans l’enceinte de l’université, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    Le Conseil académique s’est réuni dans la nuit du mercredi 02 au jeudi 03 août pour délibérer sur la situation sécuritaire du campus pédagogique, précise la même source.

    Le texte indique que cette décision a été prise à la suite d’une présentation et d’une analyse de la situation marquée par une escalade de la violence dans l’enceinte de l’université.

    AMD/ASB/MTN

  • SÉNÉGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENT / Un lot de matériel agricole pour les producteurs de Fatick

    SÉNÉGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENT / Un lot de matériel agricole pour les producteurs de Fatick

    Fatick, 3 août (APS) – La direction régionale du développement rural (DRDR) de Fatick (ouest) a reçu, jeudi, un important lot de matériel agricole comprenant une quarantaine de tracteurs et de planteuses.

    Cet équipement visant à réduire les inégalités de genre a été acquis à partir de programmes destinés à subventionner la campagne agricole.

    Le lot d’équipements subventionnés par l’État, entre 60 et 100 pour cent selon le type de matériel, compte également des semoirs, de récolteuses et planteuses de pommes de terre et de manioc.

    Cet appui s’inscrit dans le cadre de la politique d’appui au développement agricole et rural.

    « Il y a des équipements sur toute la chaîne de valeur. De la préparation du sol jusqu’au post récolte », a fait savoir le directeur régional du développement rural (DRDR), Abdoulaye Camara, lors de la cérémonie de réception à la gouvernance de Fatick.

    Ce lot d’équipements agricoles est réparti entre les trois départements de la région que sont Fatick, Foundiougne et Gossas, sur la base de critères définis par le ministère de l’Agriculture et de l’Équipement rural pour appuyer les producteurs et réduire les inégalités de genre.

    Il s’agit notamment des caractères écologiques et des types de culture qui sont pratiqués dans le département.

    S’agissant du remboursement des crédits contractés par les producteurs auprès institutions financières, le directeur régional du développement rural de Fatick relève que le taux de recouvrement a atteint 95 pour cent cette année.

    « Les producteurs de Fatick rembourse leurs dettes. Donc, on peut dire qu’ils sont en mesure de valoriser le matériel distribué par l’État pour la campagne agricole 2023 », a-t-il ajouté.

    SDI/BK

     

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Des étudiants de l’Université Iba Der Thiam réclament la libération de quatre de leurs camarades arrêtés

    SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Des étudiants de l’Université Iba Der Thiam réclament la libération de quatre de leurs camarades arrêtés

    Thiès, 3 août (APS) – Des étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT, ouest) ont plaidé jeudi pour la libération de quatre de leurs camarades arrêtés lundi, lors de manifestations faisant suite à l’emprisonnement de l’opposant Ousmane Sonko.

    « Nous réclamons leur libération immédiate, nous ne pouvons pas partir sans eux », a dit Serigne Abdou Karim Ndong, président de la commission sociale de l’UFR Sciences économiques et sociales (SES) et membre de l’amicale de l’UIDT.

    Le campus pédagogique de l’UIDT a fermé ses portes mercredi, avant le campus social ce jeudi.

    « Nous ne pouvons pas rentrer chez nous et laisser nos camarades en prison », a dit Abdou Karim Ndong.

    Ils sont inculpés pour « association de malfaiteurs », a-t-il dit. « Hier, ils ont été entendus par le procureur et depuis, aucune information n’a filtré à leur sujet », a encore relevé le responsable estudiantin.

    Admettant qu’il y avait des étudiants qui manifestaient, il a précisé toutefois qu’ils se sont limités à brûler des pneus et barrer la route.

    C’est après la manifestation que les quatre étudiants, dont une fille ont été arrêtés dans l’enceinte du campus social, en violation des franchises universitaires, ont-ils déploré.

    ADI/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-CANDIDATURE / Abdoul Aziz Diop annonce sa candidature à la présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE-CANDIDATURE / Abdoul Aziz Diop annonce sa candidature à la présidentielle

    Thiès, 3 août (APS) – Le leader du Pacte institutionnel (PI), un mouvement politique dit de défense des institutions  de la  République du Sénégal et de la démocratie sénégalaise  Abdoul Aziz Diop a annoncé, jeudi à Thiès (ouest) sa candidature à la présidentielle de février 2024.

    « Pacte institutionnel participera s’il plaît à Dieu à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il y sera représenté par son fondateur moi-même M. Abdoul Aziz Diop qui sera investi comme candidat unique de Pacte institutionnel pour présenter au pays sa vision et son programme », a dit M. Diop, lors d’un point de presse dans un hôtel de Thiès.

    Ingénieur pétrolier, environnementaliste, politologue et lexico-métricien, Abdoul Aziz Diop est ancien porte-parole du Mouvement du 23 juin M23, ancien membre du secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) il est ancien conseiller spécial à la présidence de la République entre juillet 2012 et juillet 2023.

    Il a annoncé, lors d’un point de presse dans un hôtel de la cité du rail, qu’il compte briguer les suffrages des Sénégalais à la prochaine élection présidentielle. « Pacte institutionnel veut contribue significativement au retour de la confiance au Sénégal dans tous les domaines, politique, économique, social, cultuel, religieux », « gage de cohésion sociale et de sécurité ».

    Le candidat déclaré a insisté sur le respect des institutions, « pour faire barrage aux pulsions putschistes et terroristes », mais aussi sur le débat démocratique, à travers les canaux conventionnels que sont notamment les médias.

    Porté par le PI et le Mouvement de la défense des institutions, le candidat Abdoul Aziz Diop a pris comme principal engagement de « relever durablement le défi de l’emploi des jeunes, deux ans et demi après son accession à la magistrature suprême ».

    Il s’engage aussi à faire du Sénégal un pays de démocratie, de dignité, de savoir, grâce à une « mobilisation générale ».

    L’ancien collaborateur du président Macky Sall invite tous les candidats au débat démocratique considéré comme le seul moyen de remporter le scrutin et de gouverner le Sénégal dans la paix et la sécurité.

    Il a invité   la presse à « imposer le débat démocratique » entre les différents prétendants au fauteuil présidentiel. Qu’ils soient issus du parti au pouvoir, de l’opposition ou qu’ils soient des indépendants, ces candidats doivent débattre sur la situation du Sénégal et sur comment développer le pays, a-t-il préconisé.

    « Sans ce débat, nous risquons après six mois à un an, de nous retrouver dans une situation de regret », a-t-il averti.

    ADI/MTN

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-TRANSPORTS-VIOLENCES / Bus incendiés : Mansour Faye assure les transporteurs du soutien du gouvernement

    SENEGAL-TRANSPORTS-VIOLENCES / Bus incendiés : Mansour Faye assure les transporteurs du soutien du gouvernement

    Thiès, 3 août (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres a annoncé, jeudi, à Thiès, que le gouvernement accompagnera les transporteurs dont les véhicules ont été détruits dans le cadre des violences notées ces derniers jours au Sénégal.

    Mansour Faye s’était déplacé à l’usine de montage des bus Senbus, dans la capitale du rail, où ont été garés les trois bus brulés dans la nuit du mardi au mercredi à Thiès.

    Il était en compagnie de transporteurs, de responsables de son ministère et de l’association de financement des professionnels du transport urbain (AFTU).

    « Vous avez montré que personne ne peut vous intimider », a dit auparavant le ministre lors d’une rencontre avec les transporteurs à la gouvernance de Thiès.

    Il a salué le « comportement responsable » des membres du système de transport de AFTU qui ont décidé, malgré les troubles, de continuer à assurer le service public du transport.

    Il a rappelé qu’en dépit des dégâts matériels causés au secteur lors des manifestations du premier juin et des dernières « actions organisées et ciblées » de ces derniers jours, les transporteurs ont tenu à poursuivre leurs activités.

    « Tout ce que nous pouvons faire pour vous soutenir, sur instruction du président de la République et la supervision du Premier ministre, nous le ferons », a rassuré Mansour Faye, notant qu’il tenait à venir manifester sa compassion aux personnes dont les biens ont été dégradés et les assurer du soutien et de l’accompagnement de l’État.

    Ces attaques ont été perpétrées dans la journée de mardi et dans la nuit de mardi à mercredi.

    « Au-delà des pertes en vies humaines, du matériel a été détruit », a constaté Mansour Faye, selon qui, « sept bus ont été détruits, si on prend en compte les évènements passés ».

    « L’État fera tout ce qui est en son devoir, afin que les citoyens vaquent à leurs occupations et que l’économie ne s’arrête pas », a-t-il dit, notant que l’objectif visé par l’ »attentat » de Yarakh était de bloquer l’économie du pays en paralysant les transports.

    « Nous allons nous organiser […] dans les meilleurs délais pour étudier les conditionnalités d’accompagnement à travers les outils dont dispose l’État et faire en sorte que vous puissiez continuer à travailler et à assurer le service public », a annoncé M. Faye.

    « Il n’est aucunement question que le service public puisse s’arrêter », a-t-il poursuivi, évoquant notamment des mesures sécuritaires que le gouverneur a déjà prises à Thiès et qu’il prendra dans toute la région, tout comme le gouvernement le fera à l’échelle nationale.

    « Ce qui est important, c’est de réitérer la position de l’État : l’État restera debout et ne se laissera aucunement ébranler par ces pratiques », a-t-il martelé.

    Selon lui, « le ministre en charge du Développement communautaire rendra visite aux (familles des personnes) décédées et des blessés », au nom de l’État.

    Interpellé sur le fait que certains mettent en doute ce qui a été qualifié d’attentant par les autorités, plutôt une « machination de l’État » selon certains, il a persisté : « Si des personnes malintentionnées essayent de s’exercer dans la manipulation, c’est leur problème, la réalité est là ».

    Mansour Faye a évoqué les témoignages du chauffeur et d’autres acteurs. « Nous n’allons pas dans ce sens, ce qui est important, c’est d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens », a-t-il ajouté.

    ADI/BK

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-ARTISANAT-GENRE / Vannières de Ndiakhaté-Ndiassane, un combat pour la dignité

    SENEGAL-ARTISANAT-GENRE / Vannières de Ndiakhaté-Ndiassane, un combat pour la dignité

    Ndiakhaté-Ndiassane, 3 août (APS) – Ndèye Ngoné Ndiaye, la cinquantaine révolue, est une vannière établie à Ndiakhaté-Ndiassane, sur l’axe reliant la ville de Thiès à la cité religieuse de Tivaouane, considérée comme la capitale de la Tidjania au Sénégal. Elle fait partie du lot de ces femmes laborieuses qui vivent avec beaucoup de dignité la conjoncture devenue omniprésente, tant dans les campagnes que dans les villes sénégalaises.

    Les vannières de Ndiakhaté-Ndiassane, tous âges confondus, se battent jour et nuit, pour vendre leurs produits artisanaux sur le bord de la route nationale, dans cette bourgade de la commune de Cherif Lô, une circonscription du département de Tivaouane (Thiès, ouest).

    Ndèye Ngoné, qui s’active dans ce métier depuis plus de vingt ans, fabrique de ses propres mains les divers articles ornant son étal.

    Tissés à l’aide de feuilles de rônier, sertis de fils plastiques, ces articles vont des petits aux grands paniers, en passant par les vans, avec des prix variant entre 500 et 15.000 FCFA.

    « J’ai appris le métier sur le tas et aujourd’hui, Dieu merci, je m’en sors pas mal. Il y a des jours où je n’envie aucun fonctionnaire, comme d’autres jours où la pluie nous chasse sans ménagement », témoigne-t-elle.

    « Avec ce travail, je parviens à soutenir mon mari et à subvenir aux besoins de mes enfants, sans oublier mes parents », avance-t-elle, sans manquer de se glorifier de faire partie des Sénégalaises qui se réveillent tôt et se couchent tard pour s’en sortir. Inutile de dire qu’elle ignore jusqu’à l’existence d’un quelconque fonds dédié au financement des femmes.

    À la différence de Ndèye Ngoné qui fabrique elle-même ses produits, sa voisine Fatou Sow, une trentenaire invitant volontiers à visiter sa place, achète et revend ses vans qui rivalisent de beauté et de finesse. Pour la plupart, ce sont les nationaux qui achètent ces articles, même si les touristes viennent nombreux, parfois, lors de leurs visites programmées qui sont très attendues.

    Pour cette peule en plein terroir sérère, la vente de ces articles artisanaux n’est pas une mince affaire. Si elle parvient parfois à les écouler facilement, il arrive des jours où elle doit jouer à cache-cache avec ses fournisseurs, faute de pouvoir honorer ses engagements à leur égard, dit-elle.

    Sourire aux lèvres, Fatou Sow refuse pour autant de céder à la tentation de l’argent facile et de se joindre au contingent d’arnaqueuses qui peuplent les centres urbains. Ayant décidé de batailler ferme pour tirer son épingle du jeu, elle ne demande qu’un appui des autorités, à travers les nombreux programmes élaborées au profit de personnes dans sa situation.

    « Parfois, l’impression que j’ai, c’est que dans notre pays, celles qui se battent pour gagner honnêtement leur vie sont royalement ignorées. Mon sentiment est qu’il est temps que les autorités sachent que nous sommes des acteurs économiques qui méritent appui et protection », plaide-t-elle, absorbée par les demandes de la clientèle.

    À côté d’elle, Khady Ndiaye, la mine peu rayonnante, songe aussi aux échéances de paiement des articles qu’elle a pris à crédit auprès de son fournisseur, car elle est revendeuse comme Fatou Sow.

    Divorcée, Khady Ndiaye explique : « Je suis ici pour ne pas sombrer dans la vie facile. Je veux changer le cours de ma vie marquée par l’échec de mon mariage ».

    La vannière ne se plaint pas trop, disant tirer de son activité des revenus qui lui permettent d’entretenir sa petite famille. Elle demande toutefois aux structures chargées d’aider les femmes vulnérables de penser aux communes rurales où d’autres femmes comme elle sillonnent les champs et vergers pour gagner leur pain.

    À défaut de satisfaire tous leurs besoins grâce à ce lassant travail de vannière, Khady Ndiaye et ses camarades arrivent tout de même à entretenir leurs foyers.

    MKB/ADI/BK/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-FORMATION / Kédougou : 55 jeunes de Tomboronkoto formés en conduite d’engins lourds et véhicules légers.

    SENEGAL-SOCIETE-FORMATION / Kédougou : 55 jeunes de Tomboronkoto formés en conduite d’engins lourds et véhicules légers.

    Kédougou, 3 août (APS) – Cinquante-cinq jeunes originaires de la commune de Tomboronkoto, dans la région de Kédougou (est) dont trois filles, ont reçu jeudi leur attestation sanctionnant une formation en conduite d’engins lourds et de véhicule légers, a constaté l’APS.

    Cette formation était initiée par le fonds d’investissement social et environnemental (FISE) mis en place par la société minière Pettowol Mining Compagnie (PMC).

    « C’est dans le cadre du FISE que ces jeunes ont été formés en conduite d’engins lourds et de véhicules légers » dans des centres situés à Diamniadio (Dakar) et Tomboronkoto. « Et c’est avec un grand plaisir que nous avons accordé cette formation pour pouvoir employer les jeunes de la localité », a déclaré Karamokho Seydi Ba, superintendant de la performance sociale de la société minière PMC.

    Il intervenait lors de la cérémonie de remise symbolique d’attestations aux récipiendaires, en présence du représentant du maire de la commune de Tomboronkoto, Nfaly Camara, et du président du conseil communal de la jeunesse, Balla Daffé.

    La société minière PMC fera de son mieux pour recruter le maximum de jeunes dans la mine, selon Karamokho Seydi Ba.

    « La politique d’emploi locale repose sur la préférence locale. On recrutera le maximum de jeunes au niveau de la commune de Tomboronkoto, dans le département de Kédougou et au niveau régional », a-t-il promis.

    Le maire de Tomboronkoto Nfaly Camara a invité les récipiendaires à se rapprocher de la société minière PMC ou des autres entreprises présentes dans l’exploitation aurifère à Kédougou pour trouver un emploi.

    « Nous allons faire de notre mieux auprès de l’entreprise minière sur place, pour que le maximum de jeunes puissent trouvent un emploi ici dans la société », a déclaré l’édile.

    Nfaly Camara souhaite par ailleurs que la formation des jeunes de Tomboronkoto soit diversifiée, dans le cadre des initiatives que la société PMC pourrait prendre pour le compte du fonds d’investissement social et environnemental.

    Les jeunes de Tomboronkoto « doivent être formés en agriculture, élevage et dans d’autres métiers comme le gaz et le pétrole, parce que ce n’est pas seulement les engins lourds qui sont là comme métier », a-t-il dit.

    PID/BK/MTN

     

  • SÉNÉGAL-SOCIÉTÉ / Mbacké: plaidoyer pour la construction d’un centre d’accueil pour enfants en situation difficile

    SÉNÉGAL-SOCIÉTÉ / Mbacké: plaidoyer pour la construction d’un centre d’accueil pour enfants en situation difficile

    Mbacké, 3 août (APS) – Le chef de service départemental de l’Action éducative et de protection sociale en milieu ouvert (AEMO), Momar Ouattara, a plaidé, jeudi, pour la construction d’un centre d’accueil pour prendre en charge des enfants en situation difficile dans le département de Mbacké.

     » L’absence d’une structure d’accueil spécialisée dans la prise en charge des enfants en situation difficile dans le département de Mbacké est un problème majeur. Donc j’en profite pour faire un plaidoyer à l’endroit de toutes les autorités, pour vraiment mettre en place une structure de qualité, un centre d’accueil pour ces enfants qui sont dans le besoin », a-t-il dit.

    Le chef de service départemental de l’AEMO s’exprimait lors d’une réunion d’évaluation de la Commission de prise en charge des enfants (CDPE) en situation difficile durant le grand Magal de Touba de l’édition 2022.

    A ce propos, il a renseigné que lors de l’édition 2022 du grand Magal, « 646 enfants égarés ont été recensés, dont 438 garçons et 208 filles ». Selon lui,  »devant l’impossibilité parfois de trouver dans les meilleurs délais les civilement responsables, [ces enfants] restent au-delà du Magal, entre les mains du CDPE », le Comité départemental pour la protection de l’enfant.

    Fort de ce constat, M. Ouattara a promis de  »soumettre ce projet de construction d’un centre d’accueil pour enfants au khalife génal des mourides, afin de résoudre définitivement ce problème. »

    CGD/MK/ASB

  • SENEGAL-TRANSPORT-VIOLENCES / Thiès : les auteurs des trois bus brûlés seront traqués, a promis le gouverneur

    SENEGAL-TRANSPORT-VIOLENCES / Thiès : les auteurs des trois bus brûlés seront traqués, a promis le gouverneur

    Thiès, 2 août (APS) – Le gouverneur de Thiès (ouest), Alioune Mbengue, a promis mercredi que les auteurs des trois bus brûlés au quartier Médina Fall de Thiès seront « traqués dans le cadre d’une enquête ouverte ».

    Trois bus ont été calcinés dans la nuit du mardi au mercredi dans le quartier Médina Fall.

    Deux des bus brûlés étaient stationnés dans un parking du quartier et un troisième un peu plus loin devant une maison.

    Le gouverneur de Thiès qui s’est rendu sur les lieux en compagnie de responsables sécuritaires pour constater de visu les faits, a promis que les auteurs seront « traqués » dans le cadre d’une enquête qui sera ouverte.

    Qualifiant cet acte « d’inacceptable » et d’ »ignoble », il a invité les populations à collaborer avec les forces de défense et de sécurité en dénonçant les auteurs de ce genre de forfait.

    Selon, le gardien du parking Mbaye Badiane, c’est aux environs de 3 heures 30 du matin qu’il a vu une grande lumière dans le ciel. C’est alors qu’il est descendu du bus où il était et a vu un autre en flammes. « J’ai alors circulé dans le quartier, en criant au feu, pour alerter les riverains ».

    Pour Abdoulaye Diakhaté, membre du GIE Paix solidarité et travail, affilié à l’AFTU, la structure gérant les bus Tata, les véhicules de transport en commun continueront de rouler.

    Il s’est dit rassuré par l’engagement du gouverneur de veiller à ce que les auteurs de cet acte soient appréhendés et mis à la disposition de la justice.

    Ces véhicules coûtent chacun près de 30 millions de francs CFA, a-t-il précisé.

    Le gouverneur a annoncé une rencontre avec les conducteurs de moto taxis « Djakarta », pour les impliquer dans la lutte contre ces actes et envisager avec eux une réglementation du sous-secteur.

    Cette attaque survient au lendemain du placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko pour plusieurs chefs d’inculpation, dont l’appel à l’insurrection.

    Des manifestations de colère se sont ensuivies notamment à Dakar et Ziguinchor.

    ADI/ASB/MTN