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  • SÉNÉGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Retour progressif au calme à Ziguinchor, après la tension de ces derniers jours

    SÉNÉGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Retour progressif au calme à Ziguinchor, après la tension de ces derniers jours


    Ziguinchor, 2 août (APS) – Le calme est revenu mercredi à Ziguinchor, la capitale méridionale du Sénégal, en proie depuis lundi à des échauffourées entre jeunes et forces de l’ordre qui ont fait deux morts et plusieurs blessés, a constaté le correspondant de l’APS.

    Des heurts ont opposé manifestants et forces de l’ordre à Ziguinchor, suite au placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko, le maire de cette principale ville au sud du pays.

    Deux individus ont été tués lundi dans ces manifestations.

    Des routes étaient devenues impraticables, du fait de barricades dressées par les jeunes à travers les principales artères de la ville.

    Ces manifestations ont également impacté l’économie de la région.  Plusieurs commerces avaient fermé à Ziguinchor.

    Les barricades ont été levées mercredi, les routes devenant plus dégagées pour une reprise progressive de la circulation.

    Des véhicules et des vélos taxis circulent normalement.  Les commerces ont rouvert et les populations vaguent à leurs occupations.

    Toutefois, dans la soirée, quelques manifestants se sont signalés sur le boulevard dit des 54 mètres.

    MNF/MTN/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : 32 filles victimes de trafic sexuel trouvent refuge dans un centre de l’ONG La Lumière

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : 32 filles victimes de trafic sexuel trouvent refuge dans un centre de l’ONG La Lumière

    Kédougou, 2 août (APS) – L’ONG La Lumière a recueilli dernièrement dans son centre de Kédougou (sud-est) trente-deux ressortissantes nigérianes ayant échappé à des réseaux de trafic sexuel dans cette région se caractérisant depuis quelques années par une forte prévalence de l’exploitation des filles en lien principalement avec le développement de l’orpaillage clandestin, a-t-on appris de son chef d’antenne locale.

    Ces jeunes filles sont âgées entre 13 et 24 ans, a précisé Aliou Bakhoum dans un entretien avec l’APS.

    « Le trafic sexuel persiste dans les sites d’orpaillage de Kédougou. La première vague nous vient de Diayabougou. La seconde vague nous vient du village aurifère de Wakilaré. Et tous les autres cas nous viennent de Mouran, dans le département de Saraya, suite à une descente de la gendarmerie ou des comités de vigilance communautaires », a expliqué Aliou Bakhoum.

    « Vraiment, les forces de défense et de sécurité font un travail très remarquable pour détecter des filles mineures victimes d’exploitations sexuelles et […] arrêter les proxénètes dans le département de Saraya », a-t-il dit.

    Selon M. Bakhoum, les filles recueillies ont été placées dans le centre de l’ONG La Lumière à Kédougou, pendant que leurs proxénètes ont été placés sous mandat de dépôt. D’autres encore ont été jugées au tribunal de grande instance de Kédougou, a-t-il signalé.

    « La dernière a été jugée jeudi dernier et a été condamnée à deux ans de prison ferme au niveau du tribunal de Kédougou », a expliqué Aliou Bakhoum.

    Il a salué la visite que le nouvel ambassadeur du Nigeria au Sénégal a récemment effectué à Kédougou où il a rencontré des autorités administratives, judiciaires et des responsables des forces de défense et de sécurité dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes.

    Des ressortissantes du Nigéria et du Burkina sont fortement représentées dans les réseaux d’exploitation sexuelle ayant pignon sur rue dans les sites d’orpaillage de Kédougou, à côté de plusieurs autres nationalités de la sous-région.

    L’ONG La Lumière, en partenariat avec son partenaire Free The Slaves (FTS), compte mettre des stratégies pour accueillir davantage de filles victimes de violences sexuelles, dans le cadre de la lutte contre ce phénomène de cette zone aurifère.

    PID/BK/MTN

     

     

     

  • SÉNÉGAL-AGRICULTURE / Diourbel : vers la mise en place d’un plan d’actions de lutte contre la divagation des animaux

    SÉNÉGAL-AGRICULTURE / Diourbel : vers la mise en place d’un plan d’actions de lutte contre la divagation des animaux

    Diourbel, 2 août (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a annoncé la mise en place d’un plan d’actions de lutte contre la divagation des animaux pour éviter les conflits entre agriculteurs et éleveurs souvent enregistrés dans la région surtout en cette période hivernale.

     »Nous sommes aujourd’hui réunis avec les différents acteurs et services concernés pour réfléchir ensemble sur le plan d’actions qu’on devra bientôt mettre place pour lutter efficacement contre la divagation des animaux, ici dans la région de Diourbel », a-t-il déclaré lors d’un CRD de concertations entre agriculteurs et éleveurs.

    L’objectif de ce plan régional de lutte contre la divagation des animaux, dit-il est  »d’éviter le plus possible, les conflits entre éleveurs et agriculteurs, très souvent notés dans la région, surtout en cette période d’hivernage. Selon le gouverneur, il s’agira, dans un premier temps, de  »prendre des arrêtés qui, à la fois interdisent la divagation des animaux en zone de culture et déterminent également, la période de vaine pâture. »

     »Il faudrait aussi en amont, entre autres mesures, identifier et matérialiser les parcours de bétail, tenir des réunions sur le tracé des parcours de bétail et l’aménagement des points d’eau, mettre en place des comités d’accueil et d’orientation des transhumants, ainsi que des comités de veille, de médiation et de règlement des conflits », a-t-il ajouté.

    Ibrahima Fall a par ailleurs préconisé la création de fourrières municipales au niveau de chaque commune de la région.  »Toutes ces recommandations qui n’auront aucune incidence financière, demandent juste de la volonté et de l’engagement de tous les acteurs pour être matérialisés », a-t-il soutenu, s’adressant à l’assistance.

    MK/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE /  »Edeu Keur », un orphelinat pour Tambacounda et les pays voisins

    SENEGAL-SOCIETE /  »Edeu Keur », un orphelinat pour Tambacounda et les pays voisins

    Tambacounda, 2 août (APS) – L’orphelinat « Edeu Keur » mis en place à Tambacounda, en collaboration avec l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO), compte une trentaine de pensionnaires venus de la région orientale et des pays voisins (Gambie, Mali, Guinée-Bissau, Guinée et Mauritanie), a appris l’APS de sa directrice, Géraldine Siré Bidiar Magassa.

    Dans un entretien avec l’APS, Mme Magassa explique les motivations de la mise en place de cet orphelinat, qui au début était ‘’un centre d’accueil’’ qui recevait et continue à recevoir des personnes de tout âge. En 2001-2002, rappelle la directrice de « Edeu Keur », il n’y avait aucune structure dédiée à l’accueil des orphelins sur toute l’étendue de la région de Tambacounda.

    Elle évoque aussi la situation des enfants affaiblis et mal nourris à la suite de la perte de leurs mamans. Du centre de réhydratation nutritionnel de Tambacounda, ils sont orientés vers les vers les pouponnières de Mbour ou des Sœurs franciscaines de Dakar, parce que leurs parents n’avaient pas les moyens pour les entretenir.

    Géraldine Siré Bidiar Magassa s’en est alors ouverte au médecin-chef de région d’alors, Dr Diawara, pour lui convaincre qu’il fallait « impérativement » mettre en place une maison d’accueil pour ces enfants.

    « Aussi avec les pesanteurs religieux, quand des mamans ou des femmes d’émigrés contractent des grossesses non désirées, la suite était souvent triste pour elles, en fin de compte, il y avait beaucoup d’infanticides. Cela m’a mis en colère, c’est de là que j’ai eu l’idée de créer une maison d’accueil », dit la directrice de « Edeu Keur ».

    L’absence de structures d’accueil dans la région à l’époque et la forte demande ont fait que ‘’Edeu Keur’’ a accueilli des enfants qui fuguaient, les mamans célibataire rejetées par leurs familles et les enfants abandonnés, a souligné Géraldine S. Bidiar

    « Nous recueillons toutes ces cibles en plus des enfants de la sous-région, du Mali, de la Gambie, de la Mauritanie et des deux guinées. Actuellement le centre compte 30 enfants et adolescents », précise-t-elle.

    Concernant la tranche d’âges des pensionnaires de  »Edeu Keur », l’ancienne aide-soignante au centre de réhydratation nutritionnel, affirme qu’il y a des enfants de ‘’9 mois à 15 ans’’.

    « Nous avons des donateurs qui passent chaque jour ou chaque semaine », signale t-elle. En plus, ajoute-t-elle, son centre bénéficie d’une subvention de la mairie qui s’élève à 500 mille francs CFA, une somme  »largement insuffisante » pour couvrir les besoins de la structure.

     »Elle ne peut même pas faire une semaine de dépense à la lumière des charges liées à la nourriture, au paiement du personnel, de la scolarité des enfants et de la prise en charge sanitaire », dit Géraldine Siré Bidiar Magassa.

    Mme Magassa informe aussi que le centre bénéficie d’une subvention de la Primature. « Nous devrions rentrer dans la subvention de la Primature depuis le mois de mars, mais jusqu’à présent rien, c’est avec la précédente que j’ai payé les employés, acheté la ration alimentaire et réglé certaines factures’’, note la responsable du centre.

    Elle affirme travailler en collaboration avec la justice, à travers l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO) pour admettre un enfant dans son structure. « Avant d’accepter une maman en état de grossesse, je le signale au président du tribunal des enfants ou à l’AEMO », dit-elle.

    ‘’Je n’ai pas le droit de garder une personne ou un enfant qui n’a pas été ordonné par la justice, c’est l’AEMO qui écrit un rapport adressé au président du tribunal, après enquête, le tribunal délivre une ordonnance de garde provisoire (OGP)’’, explique le directrice de ‘’Edeu Keur’’.

    Selon elle, c’est l’AEMO qui déclare tous les enfants qu’ils soient abandonnés ou recueillis à l’orphelinat, ce qui leur permet de confectionner des actes de naissances à ces enfants.

    Evoquant les difficultés auxquelles elle fait face dans la gestion de son orphelinat, Géraldine S. Bidiar, déplore une  »diabolisation » dont elle fait objet, au point qu’elle peine à trouver des partenaires.

    ‘’J’ai même peur de solliciter certaines autorités locales, je préfère appeler à Dakar et solliciter des gens qui m’aident à n’importe quel moment de l’année ou du mois afin de régler certains besoins de l’orphelinat’’, dit Mme Magassa.

    Elle appelle les bonnes volontés à l’aider à construire le terrain d’un hectare sur lequel doit être érigé le futur centre.

    BT/ASB/OID/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Kaffrine : 25 jeunes formés sur les parcours entrepreneuriaux

    SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Kaffrine : 25 jeunes formés sur les parcours entrepreneuriaux

    Kaffrine, 2 août (APS) – Vingt-cinq migrants de retour et potentiels migrants du département de Kaffrine (centre ouest) ont été formés, mardi, sur les parcours entrepreneuriaux, à l’initiative du groupe « Taatan », une association de la société civile œuvrant dans la gouvernance et le développement territorial en partenariat avec la direction générale d’appui des sénégalais de l’extérieur, a constaté l’APS.

     »Cette session vient compléter un travail d’information, de sensibilisation, d’accompagnement, d’appui et de mise à disposition de subventions aux migrants de retour,  aux potentiels migrants et les associations de migrants », a expliqué Hamidou Mbaye, responsable du Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi des sénégalais de l’extérieur (Boas ) de Kaffrine.

    Il s’y ajoute que les bénéficiaires de cette formation sortiront munis des outils et des connaissances nécessaires pour mener à bien leurs activités, en se professionnalisant davantage, renforcer leur insertion socio-économique et leur offrir des opportunités concrètes d’épanouissement dans leur pays d’origine.

    Pour Adja Fatou Gaye, responsable du programme de formation à la structure « Taatan », cette session de formation vise à aider les bénéficiaires à développer leurs projets en leur offrant un appui technique ainsi qu’un accompagnement financier déjà disponible.

    CTS/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE- ECONOMIE-TIC  / Sédhiou : Lancement du projet d’utilisation du paiement numérique en santé

    SENEGAL-SANTE- ECONOMIE-TIC / Sédhiou : Lancement du projet d’utilisation du paiement numérique en santé

    Sédhiou, 2 août  (APS) -L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar à travers l’Institut Santé et Développement a procédé, mardi, au lancement du projet d’utilisation des paiements numériques (Karangué Fay) dans le cadre de la campagne de chimioprophylaxie du paludisme saisonnier, à Diendé dans la région de Sédhiou (sud), a constaté l’APS.

     »Le projet ‘Karangué Fay’ est un système de paiement numérique proposé dans les interventions de santé pour payer les agents de santé lors de la campagne 2023 de chimio- prophylaxie du paludisme », a expliqué le Professeur Jean Augustin Diégane Tine, chef du projet  »Karangué Fay ».

    Selon Pr Tine,  »le principal objectif, c’est d’intégrer la digitalisation dans le paiement des agents de santé lors de la campagne  de chimioprophylaxie du paludisme pour garantir la rapidité, la fiabilité et la confidentialité des opérations financières ».

     »Nous sommes dans l’ère de la digitalisation, la volonté du chef de l’État c’est d’aller à la digitalisation intégrale. Donc, il était important de pouvoir intégrer le paiement numérique dans l’intervention santé surtout dans les interventions de masses » a t-il ajouté .

    Selon lui,  »une plateforme nationale permettant d’accueillir des flux financiers et particulièrement les paiements des agents de santé interviendra durant cette campagne de chimioprophylaxie ».

    Le projet  »Karangué Fay » va intervenir dans trois autres régions du Sénégal: Tambacounda, Kolda et Kédougou.

    OB/SKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-DECOUVERTE / Ndiagne Fall, un village du Gandiol handicapé par l’absence d’électricité

    SENEGAL-SOCIETE-DECOUVERTE / Ndiagne Fall, un village du Gandiol handicapé par l’absence d’électricité

    Ndiagne Fall Gandiol, 1-er août (APS) – Ndiagne Fall, une localité située dans le Gandiol, se trouve confrontée à de nombreuses difficultés qui impactent sur son développement, mais le manque d’électricité est encore plus handicapant pour ses activités, a affirmé Talla Fall, le chef de ce village.

    « Nous sommes confrontés à beaucoup de difficultés, mais celle qui nous tient le plus à cœur reste [l’absence d’électricité] », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Les activités économiques de Ndiagne Fall, « essentiellement tournées vers le maraîchage, connaitraient un développement important si seulement l’électricité était disponible », a indiqué Talla Fall.

    « Nous avons des difficultés pour arroser nos champs. Nous utilisons le solaire qui a ses contraintes, car à certaines heures, nous ne pouvons l’avoir », a-t-il souligné, assurant que « toutes les spéculations peuvent être valorisées [à Ndiagne Fall] ».

    L’eau est certes disponible, mais il faut de l’électricité pour la tirer, renchérit Abdou Fall, un habitant de Ndiagne Fall qui, faute de moyens pour arroser son champ, se limite à emblaver une superficie « en deçà de ses capacités réelles. »

    Il s’y ajoute que Ndiagne Fall se trouve dans une zone enclavée qui n’est desservie par aucune piste, selon Talla Fall.

    Aussi, « pour évacuer la récolte et alimenter les marchés des grandes villes, c’est la croix et la bannière », selon le chef de village de Ndiagne Fall.

    « Nous payons cher pour aller à Potou, Rao ou Léona afin d’évacuer nos produits vers les grands centres urbains, alors qu’une piste de cinq kilomètres aurait pu faire notre affaire », lance-t-il, avant d’inviter les pouvoirs publics à « se pencher sur les problèmes du Gandiol en général ».

    La conviction dans ce village, c’est qu’avec l’électricité et un bon encadrement, « aucun jeune n’aurait pensé à se rendre en Espagne » pour s’y adonner à des activités qu’il peut faire au Sénégal.

    Ndiagne Fall ne dispose pas également de poste de santé, souligne Talla Fall, selon qui « pour accoucher, les femmes sont obligées de se déplacer en charrette vers le poste le plus proche qui se trouve à Léona, distant de 20 km […] ».

    De même, Ndiagne Fall ne comptant pas d’école, ses habitants sont obligés de scolariser leurs enfants à Wehé, le village le plus proche.

    Les réseaux de téléphonie mobile ne fonctionnent pas non plus à Ndiagne Fall, une localité sans antennes-relais, ce qui constitue un handicap pour les habitants du village qui se sentent un peu limités dans leurs rapports avec le monde extérieur.

    AMD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-POLITIQUE  / Diaobé : un mort et un blessé dans une manifestation liée à l’arrestation d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE / Diaobé : un mort et un blessé dans une manifestation liée à l’arrestation d’Ousmane Sonko

    Kolda, 1er août (APS) – Un paysan a été tué et une autre personne blessée lors d’affrontements entre des gendarmes et des manifestants à Diaobé, dans la région de Kolda (sud), a appris l’APS de la veuve de la victime et des médias locaux.

    L’homme aurait reçu un projectile au bas-ventre lorsqu’il a croisé sur son chemin des manifestants et des gendarmes en revenant de son champ, a dit sa veuve, Cira Camara.

    « Mon mari a été atteint par un projectile au niveau du bas-ventre alors qu’il revenait du champ. Évacué au poste de santé de Diaobé, il a rendu l’âme », a-t-elle déclaré à la presse locale.

    Des témoins ont signalé avoir vu une personne blessée à la cuisse et évacuée au poste de santé de ladite commune, lors d’une manifestation.

    Des heurts ont éclaté à Diaobé à la suite du placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko et de la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique, lundi 31 juillet.

    Des jeunes en colère ont saccagé des commerces dans ladite commune.

    Une source sécuritaire a signalé plusieurs arrestations parmi les manifestants, sans en préciser le nombre.

    MG/ESF/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIETE / Saint-Louis : le principal centre d’état civil saccagé et pas fonctionnel d’ici quinze jours (responsable)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIETE / Saint-Louis : le principal centre d’état civil saccagé et pas fonctionnel d’ici quinze jours (responsable)

    Saint-Louis, 1-er août (APS) – Le principal centre d’état civil de Saint-Louis (nord), saccagé lundi lors de manifestations liées au placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko, ne sera pas fonctionnel d’ici dix à quinze jours, affirme Ngoné Thioune, présidente de la commission d’état civil de cette commune.

     »Toutes les machines ont été endommagées et le matériel sur place saccagé », a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS, ajoutant que des jeunes « encagoulés […] ont tout démoli sur leur passage, et heureusement que nous n’étions pas sur place, sinon les choses auraient pu être plus graves ».

    Ngoné Thioune, qui se prévaut de « trois à quatre mandats » comme officier d’état civil, dit n’avoir « jamais vu un tel spectacle […] ».

    Elle estime que  »les populations ne doivent pas s’en prendre à des biens qui appartiennent à tout le monde », surtout que « bientôt, elles vont revenir pour solliciter nos services ».

    Elle signale que le service d’état civil logé aux HLM de Saint-Louis a été récemment doté en chaises par la mairie, dans le but de mettre les populations « dans de bonnes conditions de travail. »

    Saint-Louis a eu son état civil depuis les années 1800, ce qui en fait une pionnière dans ce domaine, a-t-elle souligné.

    AMD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Matam : plaidoyer pour l’accélération des chantiers

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Matam : plaidoyer pour l’accélération des chantiers

    Matam, 1er août (APS) – L’adjoint du gouverneur de Matam chargé des Affaires administratives, Modou Thiam, a plaidé pour l’accélération des chantiers d’infrastructures de développement appelés à jouer un important dans le développement de cette partie nord du Sénégal.

    ‘’Je voudrais faire un plaidoyer concernant l’accélération des infrastructures structurantes en cours de réalisation dans la région de Matam. Je peux citer la route du Daandé Maayo Sud et Nord, qui est fondamentale dans le développement socio-économique de la région », a-t-il déclaré lors d’une tournée nationale de la Direction générale de la planification et des politiques économiques (DGPPE) initiée dans le cadre de l’élaboration du plan d’actions prioritaires PAP3 (2024-2028).

     » Il faut accélérer la construction de cette route qui est une forte demande sociale, couvrant aussi l’aérodrome de Ourossogui en chantier également », a-t-il insisté, estimant que l’achèvement de cette infrastructure (aérodrome)  va permettre aux populations de Matam de gagner du temps par vol entre Ourossogui et Dakar.

     »Nous savons tous qu’aujourd’hui parcourir Matam-Dakar nous vaut énormément de temps avec parfois six à sept heures de route.  L’achèvement de cet aérodrome constitue donc une demande sociale », a-t-il soutenu, ajoutant que l’université Souleymane Niang faisait également partie des infrastructures dont les travaux doivent être accélérés.

    Il a souligné qu’il était  »temps que la région de Matam se dote de son pôle universitaire à l’égard d’autres régions du pays ».  »Le fait de nous doter d’une université va nous permettre de nous détacher de certains pôles universitaires tels que Saint-Louis ou bien Dakar et nous rendre autonomes sur le plan universitaire », a expliqué l’adjoint du gouverneur.

    Aussi, a-t-il relevé qu’aucun pays au monde ne pouvait se développer sans investir dans le capital humain.   »La région a besoin de ressources humaines de qualité », a-t-il rappelé.

    Concernant l’infrastructure de l’agropole Nord,  il a souligné qu’il pourrait permettre d’accélérer la chaîne de valeur autour de l’agriculture, de l’élevage ou même de la pisciculture.

    M. Thiam a invité les autorités centrales à investir massivement dans les deux mamelles de la région que sont l’agriculture et l’élevage, tout en citant deux autres potentialités de la région, à savoir le solaire et le phosphate.

     »Au total, nous avons quatre potentialités qui, une fois mises en cohérence, peuvent permettre de développer des choses dans la région. Le phosphate peut être transformé en engrais pour booster la productivité agricole, alors que l’utilisation du solaire peut diminuer les charges de fonctionnement », a-t-il fait savoir, relevant l’importance d’investir dans la sécurité que ce soit dans le Daandé Maayo, le Dièry et le Ferlo.

    Pour sa part, le directeur de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE), Cheikh Mamadou Thiam, a soutenu que la sécurité est un défi majeur dans la région, particulièrement sur le plan national.  »Il en est de même pour l’élevage et l’agriculture qui sont des éléments clés pour le développement de la région de Matam, a ajouté M. Thiam.

    AT/AB/SBS/AKS