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  • SENEGAL-SANTE / Hôpital Amath Dansokho : plus de 10. 000 consultations enregistrées au service chirurgie (responsable)

    SENEGAL-SANTE / Hôpital Amath Dansokho : plus de 10. 000 consultations enregistrées au service chirurgie (responsable)

    Kédougou, 25 juil (APS) – Le service chirurgie du centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est), a enregistré plus de 10.000 consultations durant le second semestre 2022, a indiqué à l’APS, son chef, le docteur Mouhamadou Wade.

     »Plus de dix mille consultations en chirurgie ont été enregistrées dans le centre hospitalier Amath Dansokho de Kédougou durant le second semestre 2022 », a dit M. Wade dans un entretien avec l’APS, le médecin-gynécologue.

     »À partir de 2023, nous avons eu une tendance vraiment haussière concernant les consultations, les opérations chirurgicales et les urgences obstétricales. », a-t-il ajouté, rappelant que cinq mille patientes avaient été prises en charge au cours de l’année 2022.

    Le service gynécologie de la maternité de l’hôpital régional de Kédougou a enregistré cinq décès maternels liés notamment à un retard d’évacuation, de consultation et de prise en charge.

    Il a expliqué que les décès maternels sont liés au fait que la banque de sang de l’hôpital n’est pas fonctionnelle de même que le service de réanimation. Selon lui,  »ces tous ces éléments qui ont provoqué ces décès ».

    Le docteur Mouhamadou Wade a révélé que les pathologies qui sont responsables des décès maternels sont : l’anémie, le diabète et l’hypertension artérielle.

    Il a indiqué que 80% des malades évacués vers le centre hospitalier régional de Kédougou viennent des zones périphériques et des villages les plus reculés. Il envisage d’organiser, en rapport avec les relais communautaires, des causeries et des émissions radiophoniques pour sensibiliser les populations des zones les plus reculées, sur les causes liées aux décès maternels et le retard de la prise en charge.

    Toutefois, il s’est félicité de l’amélioration nette de la prise en charge grâce à la coopération entre l’hôpital et les facultés de médecine, pour accompagner le travail des gynécologues.

     »Depuis janvier, le service chirurgie a reçu deux médecins anesthésistes et un technicien anesthésiste va nous rejoindre bientôt. La maternité de l’hôpital va se retrouver pour une première fois, avec cinq médecins spécialistes’‘, a-t-il salué.

    L’hôpital Amath Dansokho, bâti sur une superficie de 12 ha, avait été inauguré en fin mai 2021. Il dispose de services spécialisés et d’un plateau technique capable de garantir aux populations de la région des soins de qualité.

    PID/AB/ASB/OID

  • AFRIQUE-ENTREPRENARIAT-COMMERCE / ZLECAF : 10 entreprises de Thiès seront soutenues pour pénétrer le marché africain (responsable)

    AFRIQUE-ENTREPRENARIAT-COMMERCE / ZLECAF : 10 entreprises de Thiès seront soutenues pour pénétrer le marché africain (responsable)

    Thiès, 25 juil (APS) – Dix entreprises de la région de Thiès, sur les 50 ciblées à travers le pays, bénéficieront d’un appui pour aller à la conquête du marché africain, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a annoncé mardi Ibrahima Sall, responsable du Projet développement des chaînes de valeur et entreprenariat du projet PROVALE/CV.

    Le Projet d’appui et d’accompagnement des PME-PMI agricoles et agroindustrielles dans le cadre de la ZLECAF (P2A-ZLECAF) « vise à accompagner 50 PME/MI pour les rendre compétitives et dynamiques afin de tirer profit largement des opportunités de la ZLECAF et d’impacter positivement le développement des chaînes de valeur agrosylvopastorales », a notamment dit M. Sall.

    Il s’exprimait en marge du lancement, à la chambre de commerce de Thiès, du P2A-ZLECAF, un projet exécuté par l’équipe de coordination du Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVALE/CV).

    Il s’agira d’aider ces 50 entreprises à « faire leurs premiers pas au niveau du marché africain, à exporter grâce à leur appui pour l’élaboration d’une stratégie commerciale orientée ZLECAF, la mise à leur disposition d’un cabinet de coaching commercial, qui va les accompagner, y compris en matière certification », a précisé M. Sall.

    Il s’agira aussi, a-t-il ajouté, de les aider à « lever les barrières qui les empêchent de pénétrer davantage le marché sénégalais, d’avoir des opportunités d’exporter en Afrique ».

    Ces entreprises ont été choisies dans les huit régions d’intervention du PROVALE/CV sur la base de critères dont le potentiel à l’exportation et le chiffre d’affaires.

    La ZLECAF entrée en vigueur le 1-er janvier 2021, consacre la libéralisation de 90% des produits agricoles africains, a-t-il relevé, non sans ajouter : « cela veut dire que les pays n’ont plus de politique commerciale. (Leur) politique commerciale est maintenant la ZLECAF ».

    Cette zone de libre échange sur le continent « vise à éliminer progressivement les droits de douane et les barrières non-tarifaires, à instaurer une coopération entre Etats africains, pour lever les OTC, les obstacles techniques au commerce, à savoir les normes, la normalisation et l’harmonisation des produits ». Ce qui signifie un développement de chaînes de valeurs régionales et continentales.

    Dans le cadre de sa stratégie nationale ZLECAF, dont l’un des axes prioritaires est le renforcement des capacités institutionnelles au niveau national, l’Etat du Sénégal a élaboré le P2A-ZLECAF, financé par la coopération technique italienne, à travers la Banque africaine de développement (BAD), pour un montant de 623 millions de FCFA.

    Le projet sera mis en œuvre à travers trois composantes : le renforcement des capacités nationales sur la ZLECAF.  Il est prévu des sessions de renforcement des capacités des acteurs de l’écosystème des entreprises, notamment le Bureau de mise à niveau (BMN), l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), l’Agence de développement des PME (ADPME), la Direction du commerce extérieur, les chambres de commerce à travers l’Union nationale des chambres de commerce.

    Cinquante formateurs seront formés pour vulgariser les outils et mécanismes, les objectifs et la stratégie de la ZLECAF. Il est aussi prévu de doter le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural d’une stratégie nationale d’adaptation des entreprises du secteur agricole, qui concentrent 37% des exportations sénégalaises.

    Ibrahima Sall a dit souhaiter que ce projet d’une durée de deux ans, fasse l’objet d’une « bonne appropriation » de la part des acteurs, particulièrement les chambres de commerce.

    Après une session de formation qui a déjà eu lieu à Kolda à l’intention des entreprises de la zone Casamance, des entreprises de la région de Thiès sont invitées la semaine prochaine pour une session de formation de formateurs.

    La ZLECAF a été ralentie par la Covid-19 qui a conduit à un « repli sur soi » de tous les pays.   Aujourd’hui, 2023 a été décrétée « année d’accélération de la ZLECAF », avec un report à 2023 de tout ce qui était prévu en 2021-2022.

    Le ministère du commerce a mis à profit cette période de pandémie pour mettre au point des outils. Par exemple, un outil servant à faire des simulations sur les exportations, ou un autre d’intelligence commerciale,  donnant une visibilité, pour chaque produit, sur  la quantité exportée par le Sénégal et d’autres pays africains  vers les marchés ciblés sur le continent et en Europe.

    ADI/ASB

  • SENEGAL-DIVERS / Koungheul : un jeune berger perd la vie au cours d’une bagarre

    SENEGAL-DIVERS / Koungheul : un jeune berger perd la vie au cours d’une bagarre

    Kaffrine, 25 juil (APS) – Un jeune berger, âgé  de 17 ans, a trouvé la mort, lundi soir, à Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre ouest), au cours d’une altercation avec d’autres jeunes, pour une histoire de 500 francs CFA, a appris l’APS de source sécuritaire.

     »Alpha Dème avait remis à Samba Lam un portable pour réparation. Une altercation s’en est suivie pour une somme de 500 francs, au cours de laquelle les nommés Amadou Lam, Samba Lam et Ngadiary Tall s’en sont pris à Alpha Dème. Ce dernier a ramassé un coupe-coupe et a asséné un coup mortel dans la foulée à Ngadiary qui a rendu l’âme sur le coup », a expliqué la même source.

    Avisés, des éléments de la gendarmerie de la brigade de proximité de Ribot Escale, se sont rendus sur les lieux et ont pu interpeller le mis en cause.

    Le corps sans vie de la victime a été acheminé au district sanitaire de Koungheul par l’ambulance du poste de santé de Gainte-Pathé. La gendarmerie a ouvert une enquête pour élucider ce drame.

    CTS/OID/AB/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE-RELGION  / Louga : les services étatiques appelés à prendre les mesures nécessaires pour un bon déroulement de la « Ziarra » de Nguith Fall

    SENEGAL-SOCIETE-RELGION / Louga : les services étatiques appelés à prendre les mesures nécessaires pour un bon déroulement de la « Ziarra » de Nguith Fall

    Louga, 25 juil (APS) – Le gouverneur de la région de Louga, El Hadj Bouya Amar, a appelé lundi les services étatiques, à prendre toutes les mesures nécessaires pour un bon déroulement  de la « ziarra » annuelle de Nguith Fall, un village situé dans la commune de Sakal.

    « Je demande à tous les chefs de services de l’Etat concernés, de prendre toutes les dispositions nécessaires, pour le bon déroulement de la ziarra de Nguith Fall, qui va démarrer,  le 10 août prochain », a-t-il déclaré, lors d’un comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de la 65 édition de la « ziarra » annuelle de Nguith Fall.

    « Nous travaillons dès à présent pour que tout se passe bien (…) », a-t-il ajouté, appelant les chefs de services, à gérer tous les détails comme l’éclairage avec la SENELEC et l’approvisionnement, en eau avec la Sen Eau ou encore les branchements sociaux.

    Le gouverneur a relevé que le travail de coordination des points ciblés de l’Etat, va se faire avec le maire de la commune de Sakal, Ousmane Dieng, pour que tout se passe bien.

    Conduisant la délégation du khalife de Nguith Fall, à cette rencontre, Serigne Abdallah Sall,  s’est félicité de l’engagement de  »chaque chef de service à faire plus que l’année dernière pour la réussite de ce grand événement religieux ».

     »Il y avait assez d’eau, lors du gamou passé, mais nous voulons que la couverture de cette année, soit plus élargie, de même que celle du réseau électrique », a-t-il souhaité, saluant  »la détermination des participants à ce CRD, à faire de leur mieux pour la réussite de la ziarra ».

    Il a salué l’engagement du gouverneur pour la bonne organisation de la ziarra de Nguith ». « Nous prions le Tout-puissant pour qu’Il exauce toutes les prières qui seront formulées à l’occasion des trois jours de la Ziarra », a-t-il imploré.

    DS/AB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Casamance : lancement du Programme  »Collectivités territoriales, défense, sécurité et paix »

    SENEGAL-SOCIETE / Casamance : lancement du Programme  »Collectivités territoriales, défense, sécurité et paix »

    Ziguinchor, 25 juil (APS) – Le gouverneur de Ziguinchor (sud), Guedj Diouf, a lancé officiellement mardi le programme Collectivités territoriales, défense, sécurité et paix (PCTDSP) dans la zone sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), a constaté l’APS.

    Ce programme a été élaboré par le centre des Hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) de Dakar, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA).

    « C’est un programme qui est d’une importance capitale pour la zone sud où à un certain moment de l’histoire, l’insécurité a été connue. Ce programme permettra de renforcer les connaissances des acteurs des collectivités territoriales en matière de défense et de sécurité », a expliqué Guedj Diouf lors de la cérémonie de lancement du programme. Celle-ci s’est déroulée en présence d’élus locaux, de forces de défense et de sécurité, des autorités administratives et des membres de la société civile.

    « Ce programme a ajouté, le chef de l’exécutif régional, « sert également de cadre de concertation, de discussion et d’échange entre les acteurs des collectivités territoriales et les forces de défense et de sécurité ».

    Il a ajouté qu’ »il permettra de mettre ensemble en synergie les efforts et toutes les stratégies au niveau territoriale pour concourir à la défense , à la sécurité et à la paix ».

    L’autorité administrative a ainsi invité les responsables des collectivités territoriales à renforcer leur collaboration avec les forces de défense et de sécurité mais également en participant activement à la recherche de la paix et de la sécurité au niveau de la zone sud.

    « L’objectif général de ce programme est de renforcer les capacités des collectivités territoriales sénégalaises en matière de sécurité pour l’édification et le maintien d’environnements sécurisés propices à la cohésion sociale et au développement », a pour sa part expliqué le directeur du centre des Hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), le général Jean Diémé.

    « Face à la recrudescence de la violence urbaine, l’évolution de la criminalité et leurs causes multiformes, les modes de réponses sécuritaires classiques doivent être renforcés par de nouveaux leviers d’actions permettant de mieux assurer la sécurité des citoyens », a estimé le général Diémé.

    Il a signalé que dans le cadre de ce programme, un séminaire de deux jours s’est ouvert ce mardi à Ziguinchor à l’intention des collectivités territoriales, des membres de la société civile et des forces de défense et de sécurité

     »Ce conclave vise à renforcer les connaissances en matière d’organisation de la sécurité au Sénégal, et surtout, à explorer des pistes de co-production de la sécurité dans une approche inclusive et participative », a expliqué le général Jean Diemé.

    « Nous saluons l’initiative d’organiser cette journée de lancement du programme collectivités territoriales, défense, sécurité et paix. C’est un programme important, particulièrement pour la zone sud », a réagi le maire de la commune de Goudomp, Malang Cissé.

    Selon lui,  » la question de la sécurité et de la paix n’est plus une affaire de l’État simplement’’. Elle nécessite d’après lui  »des acteurs impliqués à la base ».

    MNF/ASG/OID

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE / UGB : un professeur plaide pour le financement et l’orientation de la recherche

    SENEGAL-UNIVERSITE / UGB : un professeur plaide pour le financement et l’orientation de la recherche

    Saint-Louis, 25 juil (APS) – Le directeur de l’école doctorale des sciences et de la technologie de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, Pr Ngalla Djité, a invité mardi, l’Etat du Sénégal à financer la recherche et de l’orienter vers les préoccupations des populations.

    ‘’Demandons à l’Etat de financer la recherche et de l’orienter pour que les questions économiques politiques et sociales de ce pays soient prises en compte par les chercheurs du Sénégal’’, a dit M. Djité, en marge de l’ouverture de la onzième édition des journées scientifiques de l’UGB.

    Le thème de cette onzième édition porte sur la valorisation de la recherche qui doit répondre aux besoins de la société’’, a-t-il soutenu,  estimant qu’il revient à l’Etat d’allouer plus de moyens à ce secteur de la recherche qui marque la différence entre une université et un lycée.

    Il a appelé les  autorités à évaluer doublement les enseignants-chercheurs sur l’enseignement mais aussi sur leur activité de recherche.

    Il a déploré le fait que les autorités ne définissent pas clairement les charges de recherche pour les enseignants dont les travaux doivent aider à résoudre les problèmes de la société.

    Pour lui, ‘’une recherche est inutile si elle ne prend pas en charge les problèmes de la société dans laquelle évoluent ceux qui en sont les auteurs’’.  » Les universités doivent accorder plus de place au pédagogique et devraient songer à un équilibrage entre ce volet et la recherche », a-t-il suggéré.

    La directrice générale du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3 FPT), Sophie Diallo a estimé que ‘’la recherche doit être valorisée dans une zone à vocation agricole où beaucoup d’opportunités existent’’.

    Mme Diallo a donné l’exemple de la lauréate du concours « Ma Thèse en 180 secondes » qui a travaillé sur les emballages à base de typha qui doit pouvoir régler le problème rencontré dans ce domaine par les femmes transformatrices.

    Pour sa part, le parrain de ces journées, Pr Mouhamadou Moustapha Fall, président de l’Institut africain des sciences mathématiques au Sénégal basé à Mbour, a affirmé qu’il y a  »du chemin à faire pour la valorisation de la recherche au Sénégal ».

    Pour lui,  »beaucoup de secteurs comme les pêcheries ont beaucoup à gagner par une valorisation de la recherche ».

    AMD/OID/AB/ASB

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-GOUVERNANCE / La Lutte contre la corruption, « une stratégie à long terme » (président OFNAC)

    SENEGAL-INSTITUTIONS-GOUVERNANCE / La Lutte contre la corruption, « une stratégie à long terme » (président OFNAC)

    Saly, 25 juil (APS) – La lutte contre la corruption est une stratégie à long terme, a souligné, mardi, à Saly, le président de l’Office national de lutte contre la fraude et corruption (OFNAC), Serigne Bassirou Guèye, tout en saluant les efforts déployés par l’Etat dans ce domaine.

    « L’Etat a fait beaucoup d’efforts  en nous dotant suffisamment de ressources humaines et financières maintenant il nous faut comprendre que la lutte contre la corruption est une stratégie à long terme et chacun a sa part », a-t-il dit à l’ouverture de la 2e session du Comité technique de coordination, de suivi et d’évaluation (CTSE) de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC).

    Cette rencontre vise à identifier les contraintes rencontrées par les acteurs dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption avant l’élaboration d’une évaluation qui sera transmise au chef de l’Etat.

    Les acteurs de la lutte contre la corruption « sont extrêmement dévoués », a soutenu l’ancien procureur de la République, invitant les médias à  »crédibiliser les organes qui luttent contre la corruption ».

    Le magistrat a rappelé que la SNLCC est adossée à un plan d’actions quinquennal 2020-2024 de mise en œuvre impliquant trois objectifs. Il s’agit du renforcement des cadres institutionnels et juridiques de lutte contre la corruption, l’amélioration de la coordination des interventions et de leur gouvernance et enfin l’amélioration de la communication et du renforcement des capacités des acteurs qui doivent lutter contre la corruption, a-t-il détaillé.

    Ces objectifs sont supervisés par trois organes : le Comité national de pilotage présidé par le chef de l’Etat ou son représentant, le Comité technique de suivi et d’évaluation (CTSE) et enfin l’Unité de coordination, de suivi et évaluation (UCSE)

    « Le CTSE porte une lourde responsabilité en ce sens qu’il se positionne comme une entité tampon entre le Comité de pilotage et l’Unité de suivi évaluation », a expliqué Serigne Bassirou Gueye, ajoutant qu’il joue un rôle primordial dans l’appréciation des résultats obtenus par les acteurs, dans la justification ultime des écarts et dans la définition de nouveaux objectifs à atteindre pour l’année 2024.

    Le CTSE est également, selon lui,  un creuset de réflexion prospective qui fournit aux autorités gouvernementales, par ses avis et recommandations, une précieuse aide à la prise de décision.

    MF/ASB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENERGIE / Kolda : 23 localités ciblées pour l’accès universel à l’électricité

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENERGIE / Kolda : 23 localités ciblées pour l’accès universel à l’électricité

    Kolda, 25 juil (APS) – Vingt-trois localités urbaines et péri-urbaines de la région de Kolda (Sud) sont ciblées par le programme d’accès universel à l’électricité d’ici à 2025, a révélé le directeur des opérations de l’entreprise Weldy Lamont

    ‘’Nous avons ciblé 23 localités urbaines et péri-urbaines de la région de Kolda pour le programme d’accès universel à l’électricité d’ici à 2025. Ce programme financé par le Gouvernement américain pour un montant de 100 millions de dollars US, soit environ 60 milliards de franc CFA, va permettre aux populations de ces localités de mener des activités économiques et d’avoir accès à d’autres services de base’’, a expliqué Fidel Diéme.

    Il s’exprimait en marge de la tenue, ce mardi à Kolda, d’un comité régional de développement consacré à ce programme.

    ‘’Dans le cadre de ce projet, nous avons démarré les études, à partir du mois de février, ayant porté sur le volet ingénierie que nous avons pratiquement terminé. Il ne nous reste que quelques détails sur certains équipements qui doivent arriver pour ce projet. Concernant l’impact environnemental, les études sont terminées et nous sommes dans l’attente des conclusions’’, a-t-il déclaré.

    Les autorités administratives et locales souhaitent la matérialisation du programme dans la région de Kolda où le taux d’électrification demeure encore faible, notamment dans le département de Médina Yéro Foula, où il est de 2 %.

    MG/ASG/OID

  • SENEGAL-SPORT-ENVIRONNEMMENT / Matam: la lutte contre le changement climatique au menu de la deuxième édition du camp de basket

    SENEGAL-SPORT-ENVIRONNEMMENT / Matam: la lutte contre le changement climatique au menu de la deuxième édition du camp de basket

    Matam, 25 juil (APS) – La deuxième édition du camp de basket se tiendra du 1er au 17 août prochain à Matam (nord), sur le thème de la lutte contre le changement climatique, a appris l’APS de son initiateur, Ibrahima Hamidou Thiam.

     »Les problématiques liées à l’environnement sont des enjeux majeurs pour la région de Matam. C’est pourquoi, nous avons choisi comme thématique la lutte contre le changement climatique pour sensibiliser les jeunes sur ces questions dans le cadre de la deuxième édition d’un camp de basket », a dit M. Thiam dans un entretien avec l’APS.

    Au total, 50 campeurs venus de Matam, Nguidjilone, les Agnam, Ranérou, Kanel, Ndioum et Louga vont prendre part à cet évènement, a ajouté le fondateur de Fouta basket-ball academy (FBA), par ailleurs Directeur technique régionale du basket-ball.

    Des activités de reboisement, des échanges et des séances d’entraînement, des initiations et des perfectionnements seront au menu de ce camp qui se tiendra au stade régional de Matam.

    L’objectif est  »d’aider les jeunes à comprendre les enjeux liés au reboisement et à la gestion des déchets », a fait savoir Ibrahima Hamidou Thiam, soulignant que le camp va permettre aux participants de prendre conscience de leurs responsabilités dans ce combat pour le bien-être individuel et collectif.

     »Nous devons être un exemple en tant que centre éducatif pour cette jeunesse en quête de repère pour pouvoir, dans l’avenir, impacter positivement dans leurs choix et actions », a expliqué Ibrahima Hamidou Thiam, ancien joueur de basket.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PLANIFICATION / PAP3-PSE : une enveloppe de près de 400 milliards FCFA pour la région de Kaolack

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PLANIFICATION / PAP3-PSE : une enveloppe de près de 400 milliards FCFA pour la région de Kaolack

    Kaolack, 25 juil (APS) –Le Plan d’action prioritaire de la troisième phase du Plan Sénégal émergent (PAP3-PSE) prévoit, pour les cinq prochaines années, une enveloppe financière de près de quatre cents milliards de francs CFA pour le développement de la région de Kaolack (centre), a appris l’APS.

    L’annonce a été faite mardi par le conseiller technique à la Direction générale de planification et des politiques publiques (DGPPE), Ibrahima Dieng, au cours d’un atelier initié par les services du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération dans le cadre de la formulation du PAP3-PSE.

     »La région de Kaolack a proposé un portefeuille de projets et programmes d’une valeur de près de quatre-cents milliards de francs CFA pour la phase 2024-2028. La mise en œuvre de ces projets devrait pouvoir relever les nombreux défis que nous avons identifiés pour la région’’, a notamment déclaré M. Dieng.

    La rencontre qui s’est tenue dans le cadre d’une tournée nationale sur le PAP3-PSE a été présidée par l’adjoint au gouverneur de région chargé des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf. Elle a permis d’échanger avec les acteurs du développement territorial sur les résultats préliminaires issus du diagnostic de la mise en œuvre de ce PAP3-PSE.

     »Le Sénégal, globalement, a enregistré des bonds satisfaisants sur les plans de la croissance économique, de l’accès aux services sociaux de base et, en matière de gouvernance aussi, certains indicateurs se sont améliorés’’, a fait valoir Ibrahima Dieng, relevant que dans la région de Kaolack, les résultats ont été ‘’appréciables’’ grâce au portefeuille de projets et programmes dédié à la région.

    A l’en croire, beaucoup d’indicateurs se sont améliorés, avec la production arachidière qui est passée du simple au double entre 2014 et 2022.

    En matière d’infrastructures routières, le linéaire de routes revêtues avoisine les 800 km, alors que pour la réalisation de pistes rurales, beaucoup de choses ont été faites grâce au Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), entre autres projets sectoriels.

     »Le taux d’électrification rurale de la région de Kaolack dépasse la moyenne nationale’’, a signalé M. Dieng qui soutient que dans le domaine de la santé, des ‘’résultats assez satisfaisants’’ ont été enregistrés dans la région mais qui doivent être améliorés. Dans le secteur de l’éducation aussi des efforts sont à faire notamment pour l’amélioration du taux brut de scolarisation dans la troisième phase du PSE.

    Selon lui, le gouvernement du Sénégal est conscient des retards notés dans la mise en place des politiques publiques et cette rencontre est une occasion pour les identifier en ce qui concerne Kaolack afin de proposer des ‘’actions majeures’’ pour pouvoir inverser ces tendances négatives.

     »Après les phases de 2014-2018 et 2019-2023 du PSE, il était important que les acteurs soient réunis pour pouvoir discuter des priorités et recueillir les observations afin de formuler des recommandations qui seront consignées dans un document régional qui sera intrant dans le document national’’, a dit, de son côté, El Hadji Malick Sémou Diouf.

    L’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack a estimé que dans ce processus, il était important d’élargir le comité régional de développement (CRD) aux élus territoriaux et ceux du niveau national pour recueillir les différentes préoccupations des populations pour une meilleure prise en compte.

    ADE/OID