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  • SENEGAL-SOCIETE-TRANSPORT-REPORTAGE / A Sédhiou, dans la précarité au quotidien des jeunes conducteurs de motos

    SENEGAL-SOCIETE-TRANSPORT-REPORTAGE / A Sédhiou, dans la précarité au quotidien des jeunes conducteurs de motos

    +++ Par Oumar Baldé +++

    Sédhiou, 25 juil (APS) – Des jeunes conducteurs de moto taxis ‘’Jakarta’’ de la commune de Sédhiou (sud) luttent au quotidien contre la précarité liée notamment à la rareté de la clientèle, la cherté du prix du carburant, aux contrôles des forces de l’ordre et aux risques d’accident de la circulation, a constaté l’APS.

    Des jeunes âgés entre 30 et 35 ans disent s’adonner à ce métier à hauts risques pour assurer la dépense quotidienne de leurs familles. Ils font désormais partie intégrante du décor de la capitale du Pakao. Ces jeunes sont visibles dans plusieurs endroits de la ville, en particulier les points de stationnement communément appelés ‘’arrêts Jakarta’’.

    Mais l’exercice de cette profession n’est pas un fleuve tranquille pour ces jeunes pour la plupart sans profession. Ils ne  disposent d’aucune formation en sécurité routière, ce qui les expose à de nombreux accidents mortels, des blessures graves ou des traumatismes psychologiques.

    En plus des risques sécuritaires, le travail ne nourrit pas son homme. Exposés quotidiennement aux rayons ardents de soleil, ils parcourent les différentes artères de Sédhiou à la recherche de clients devenus de plus en plus rare. Cette précarité est causée par la prolifération des motos taxis Jakarta, le faible prix du transport, 300 francs CFA la course. La cherté du prix du carburant et les contrôles fréquentes sur la route par les Forces de défense et de sécurité, sont entre autres difficultés auxquelles sont confrontées les conducteurs de moto taxis.

    La concurrence déloyale décriée

    Trouvé devant le portail de la gare routière de Sédhiou, en tenue de sport, casque noir à la main, Mamadou Diamé, âgé d’une trentaine d’années, avoue que le métier était ‘’rentable’’ au début, car il n’y avait aucun moyen de transport urbain à Sédhiou hormis les motos taxis Jakarta.  »Les conducteurs ont connu une période de vaches grasses. Au début, les choses marchaient bien, au point que ce métier a vite attiré du monde même les jeunes des villages environnants viennent exercer ce métier », a expliqué Diamé.

    Aujourd’hui, déplore le conducteur, l’on assiste à la prolifération des motos Jakarta car certains enseignants ou transporteurs et même des personnes issues des autres professions, se sont convertis en conducteurs de motos Jakarta. C’est ce qui explique, selon lui, ‘’le manque d’encadrement des conducteurs des motos taxis Jakarta, entraînant un désordre total au sein de la profession’’.  »Il y a plus de perte que de gain dans ce métier sans avenir’’, insiste Mamadou Diamé

    Boubacar Diamanka, un autre conducteur de Jakarta, déplore aussi une concurrence déloyale des tricycles et motos  »particuliers » dont les propriétaires se sont transformés en transporteurs des personnes et des biens. ‘’Une situation qui justifierait la réduction de la rentabilité de nos activités », dit-il.

    ‘’Ceux qui sont employés pour conduire des motos appartenant à un propriétaire et obligés de verser quotidiennement 2000 francs CFA, sont dans la vraie galère. Ces derniers n’arrivent plus à assurer ce versement quotidien, au point qu’ils restent toujours en conflit avec leurs patrons’’, note Diamanka, relevant que la recherche effrénée de clients est à l’origine des nombreux accidents mortels.

    Des formations qualifiantes, une aubaine pour les jeunes conducteurs

    Le coordonnateur technique du pôle emploi du département de Sédhiou, Ibrahima Massaly, pour sa part, salue le  »courage » de ces jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta, qualifiant ce métier de ‘’début d’emploi’’. ‘’Ils se débrouillent pour gagner leur pain, c’est un début d’emploi qu’on ne doit pas sous-estimer’’, estime M. Massaly.

    Il signale que l’Etat a octroyé quatre-vingt-treize (93) bons de formation qualifiantes aux jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta à travers le 3FPT (le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique). ‘’C’est une aubaine pour ces jeunes’’, selon lui.

    Le coordonnateur technique a par contre invité les jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta à s’investir d’avantage pour avoir un permis de conduire. ‘’C’est aussi un moyen de se lancer dans des domaines d’activités lucratives’’, a dit Ibrahima Massaly qui a par ailleurs demandé aux jeunes d’aller vers les pôles emplois de leur département pour saisir les  »opportunités » en termes d’accompagnement technique et financier.

    ‘’Aujourd’hui, au niveau du pôle emploi, des ONG ne cessent de demander des profils pour des emplois salariales. C’est très dommage qu’on ne trouve presque pas des profils demandés et les jeunes ne fréquentent même pas ces structures mises à leur disposition’’, a-t-il déploré.

    Pour le président du conseil communal de la jeunesse de Sédhiou, l’Etat doit travailler à la transformation de ce secteur pourvoyeur d’emplois. ‘’Comme partout ailleurs, beaucoup de jeunes s’investissent dans ce secteur qui n’est pas un métier d’avenir. L’État peut aider les jeunes à en faire un métier d’avenir à travers des formations qualifiantes’’, a suggéré Amadou Lèye Konté.

    Selon lui, ‘’certains jeunes s’adonnent à ce métier parce qu’ils donnent la dépense quotidienne à la maison’’. Mais le responsable des jeunes ajoute : ‘’Ce que le pôle emploi est en train de faire est insuffisant, il faut redoubler d’efforts dans ce sens-là’’.

     »L’État doit organiser ces jeunes-là dans une entité pour les encadrer, les financer et les former dans l’objectif de créer des conditions favorables leur permettant d’ouvrir des magasins de quincailleries, de pièces détachées, entre autres activités plus garanties’’, a-t-il plaidé.

    OB/ASB/OID/ADC

  • SENEGAL-EDUCATION / Kédougou affiche une progression de six points au baccalauréat général (inspecteur d’académie)

    SENEGAL-EDUCATION / Kédougou affiche une progression de six points au baccalauréat général (inspecteur d’académie)

    Kédougou, 25 juil (APS) – La région de Kédougou a enregistré un taux de réussite de 40%  à l’examen du baccalauréat général, réalisant une progression de six points par rapporte à l’année dernière, a indiqué dans un entretien à l’APS l’inspecteur d’académie, Mamadou Niang.

     »L’académie a enregistré une légère hausse au baccalauréat parce que nous sommes passés à 34% qui était très faible à l’année dernière et cette année 40%.  Et la satisfaction majeure, c’est d’avoir réintroduit la série S1 », s’est réjoui M. Niang, précisant que l’académie de Kédougou a présenté cette année deux candidats à la série S1, qui avait complètement disparu dans la région.

     »Tous les deux sont passés. Et l’un a obtenu une mention bien. Ce qui très satisfaisant par rapport à nos options. Nous avons fait en sorte d’avoir toutes les séries que nous avons dans les autres académies », a-t-il expliqué, rappelant que les 1409 candidats inscrits cette année étaient repartis dans cinq centres principaux et deux secondaires à Mako et Fongolimbi.

    L’académie a eu cette année un total de 21 mentions (un  »bien » et 20  »assez bien »).

    Mamadou Niang a signalé que l’académie de Kédougou a enregistré 281 départs d’enseignants et une seule arrivée pour le moment suite au mouvement national de la semaine dernière.

    PID/ADC/ASG

  • SENEGAL-USA-AGRICULTURE-STRATEGIES / Les jeunes et les femmes, premiers « intrants » pour réussir une agriculture résiliente (spécialiste)

    SENEGAL-USA-AGRICULTURE-STRATEGIES / Les jeunes et les femmes, premiers « intrants » pour réussir une agriculture résiliente (spécialiste)

    Kaolack, 25 juil (APS) –Les jeunes et les femmes constituent la plus « grande force productive » pour aider le Sénégal à aller vers une agriculture « intelligente et résiliente », a estimé Douglas Steinberg, directeur de programmes de Winrock international, une structure américaine spécialisée dans le développement agricole.

    « Pour aller vers une agriculture intelligente et résiliente, il faut impliquer les femmes et les jeunes, parce que, non seulement ils constituent l’avenir, mais ils sont également la force productive la plus importante au Sénégal », a notamment dit M. Steinberg.

    Il est le directeur de l’agriculture, de résilience et de l’eau à Winrock International, organisation américaine spécialisée dans la vulgarisation et des services de conseil agricole. Winrock International mène aussi entre autres missions l’accroissement des opportunités économiques, la préservation des ressources naturelles et la protection de l’environnement.

    Il prenait part lundi, à Kaolack à un atelier de partage et de capitalisation des acquis du programme « Farmer to Farmer » (De fermier à fermier) mis en œuvre ces cinq dernières années au Sénégal et qui prend fin en 2023.

    « L’objectif de ce programme, qui arrive à son terme, est d’améliorer la production agricole dans toutes ses formes. Les jeunes faisant partie du dispositif de production, ils devraient être bénéficiaires le plus largement possible, en intervenant dans toute la gamme d’activités agricoles, de la production jusqu’à la mise en marché », a estimé M. Steinberg.

    Le Sénégal fait partie des cinq pays bénéficiaires du programme « Farmer to farmer ». Selon les responsables du projet, des efforts ont été consentis pour améliorer l’éducation et la formation agricoles au profit des jeunes et des femmes.

    « Le programme +Farmer to Farmer+ est déroulé en  huit phases de cinq ans depuis 1986. « Donc  nous sommes à la huitième phase et c’est grâce à l’USAID (Agence américaine pour le développement international) que nous pouvons l’exécuter au Sénégal », a assuré Douglas Steinberg.

    Il dit espérer « une mise en œuvre d’une prochaine phase du programme avec le soutien de l’USAID, afin d’avoir la possibilité de poursuivre le travail pendant cinq autres années en vue de permettre une intervention axée sur une agriculture adaptée aux effets du changements climatiques ».

    Il a plaidé pour l’introduction de certaines pratiques et technologies adaptées avec des semences améliorées « si le Sénégal veut aller vers l’agriculture résiliente et in telligente ».

    Pour se faire, le directeur de l’agriculture, de résilience et de l’eau à Winrock International, a préconisé « l’utilisation appropriée des engrais et autres produits organiques pour la fertilité des sols, mais aussi et surtout la mise en place d’équipements agricoles ».

    « Bref, toutes choses qui peuvent améliorer la productivité et permettre une production plus adaptée au changement climatique’’, a insisté le spécialiste des questions agricoles de Winrock international qui prône l’utilisation rationnelle de l’eau, en tenant compte aussi du système d’irrigation goutte à goutte.

    Insistant sur la productivité agricole, Douglas Steinberg préconise un bon placement des semences et d’engrais dans le sol, parce que leur dispersion ne permet pas à l’eau de pénétrer les semences ».

    ADE/MTN

  • SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : 20 localités seront électrifiées pour un coût de plus de 2 milliards FCFA

    SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : 20 localités seront électrifiées pour un coût de plus de 2 milliards FCFA

    Tambacounda, 25 juil (APS) – Vingt localités de la région de Tambacounda (est) seront électrifiées pour un coût de plus de deux milliards de francs CFA, a indiqué le directeur des opérations de l’entreprise Weldy Lamont, Fidel Diémé.

    Dans le cadre de son programme d’accès universel à l’électricité, le Sénégal bénéficie d’un financement du gouvernement américain d’un montant de 60 milliards de francs CFA. La SENELEC et Weldy Lamont ont signé dans le cadre de ce projet, un accord pour l’électrification de 500 localités.

    Vingt parmi les localités ciblées se trouvent dans la région de Tambacounda.

    « Dans le cadre de ce projet, nous avons démarré les études à partir du mois de février, ayant porté sur le volet ingénierie que nous avons pratiquement terminé. Il ne nous reste que quelques détails sur certains équipements américains qui doivent arriver pour ce projet », a-t-il-dit.

    Il a signalé la réalisation d’une étude environnementale, à l’issue de laquelle Weldy Lamont a « reçu un quitus ».

    « Nous sommes en train de faire la dernière partie du volet environnemental, concernant les enquêtes pour identifier les personnes à dédommager et certains impacts spécifiques qu’il faudrait prendre en charge » a-t-il informé.

    Fidel Diémé a rappelé que la durée du projet est de trente-six mois. « C’est un projet d’envergure. Au niveau de Tambacounda, 20 localités sont concernées, dont 13 dans le département de Goudiry, qui seront électrifiées par centrales solaires », a-t-il détaillé.

    Les localités ciblées « sont généralement éloignées des réseaux moyenne tension (MT) ». Le Sénégal vise l’objectif d’accès universel à l’électricité en 2025, « Il faut absolument que toutes ces localités puissent avoir de l’électricité’’ avant cette date.

    Le directeur des opérations de l’entreprise Weldy Lamont précise que le projet est composé à 20% d’énergie renouvelable. Il a promis qu’ »il sera fait en sorte que ce projet puisse prendre en charge les besoins domestiques et les besoins en activités génératrices de revenus ».

    Le responsable de l’entreprise Weldy Lamont a souligné que toutes les localités seront bénéficiaires d’installations intérieures et de branchements ».

    BT/ASG/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Gestion de l’eau : vers la mise en place d’un comité de veille et de suivi à Kanel

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Gestion de l’eau : vers la mise en place d’un comité de veille et de suivi à Kanel

    Kanel, 25 juil (APS) – Une délégation de l’Association des ressortissants de Kanel en France (ARKF) veut mettre en place un Comité de veille et de suivi sur la gestion de l’eau par la Sénégalaise des eaux rurales (SDER) qui gère la distribution et la commercialisation de l’eau dans plus de 700 localités de la région de Matam, dont Kanel, Ourossogui et Thilogne.

     »C’est suite à la reprise de la gestion de l’eau par la SDER que nous avons jugé nécessaire de venir à Kanel pour nous enquérir de la situation. Et après une journée de travail, nous avons décidé de montrer un comité de veille et de suivi du travail de la SDER’’, a dit Ousmane Sao, secrétaire général de l’ARKF.

    M. Sao qui intervenait au terme d’une journée de travail tenue à Kanel, a soutenu que cette structure va leur permettre de poursuivre le travail auprès des autorités, notamment l’Office des forages ruraux et la SDER.

    Avec ce comité de veille et de suivi, les membres de l’ARKF comptent trouver une solution à la problématique de l’eau dans cette ville  »qui est la mieux adaptée pour les Kanelois. L’Association des ressortissants de Kanel en France veut également  »savoir les termes du contrat liant la SDER et la ville de Kanel ».

     »La SDER nous a une fois expliqué les termes du contrat de manière verbale, mais cela ne nous suffit pas. Nous voulons avoir un contrat clair qui est signé entre l’OFOR et la SDER », a ajouté M. Sao, listant les  »inquiétudes » de l’ARKF concernant les emplois, la qualité de service et la durée du contrat.

    Depuis quelques mois, la SDER a hérité de l’OFOR la gestion de l’eau dans plus de 700 villages de la région de Matam. L’arrivée de cette société a permis l’amélioration de la qualité du service dans des villes comme Ourossogui, dont les populations étaient confrontées à d’énormes difficultés pour s’approvisionner en eau.

    AT/ADC

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES  / Ngouye  Diery se dote d’un poste de santé, fruit de cotisations de ses populations

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Ngouye  Diery se dote d’un poste de santé, fruit de cotisations de ses populations

    Kaffrine, 25 juil ( APS) -Ngouye  Diery, village de la commune de Gainth Pathé dans le département de koungheul (Kaffrine, centre -ouest) a réceptionné lundi son poste de santé, résultante de cotisations d’une somme de plus de 15 millions de francs CFA mobilisée par ses ressortissants.

    L’infrastrure qui va polariser plusieurs village est réalisée grâce aux cotisations des populations de Ngouye Diery regroupées au sein d’une association qui réunit les fils et les filles de ce village au coeur du Ndoukoumane, appelation traditionnelle donnée à la région de Kaffrine.

    « Ce sont les fils du village qui ont cotisé pour construire un poste de santé  avec l’appui de quelques bonnes volontés. Il a coûté plus de 15 millions de Francs CFA », a expliqué El Hadji Malick Samb, président de l’Association des habitants de Ngouye Diery.

    Il intervenait au cours de la cérémonie d’inauguration du poste de santé et d’installation du nouvel infirmier chef de poste (ICP) par les autorités administratives et territoriales dont le maire de la commune de Gainth Pathé Mbourou Ka.

    Devant les autorités M. Samb a rappelé les difficultés dont étaient confrontées les populations pour accéder aux servives de soins.

    « Jusqu’ici, la localité ne disposait que d’une case de santé qui polarisait plus de 15 villages. Pour certains services de soins, les habitants de cette localité étaient obligés de se rendre à Gainth Pathé ou dans d’autres postes de santé plus éloignés », a poursuivi M. Samb.

     

    Le président de l’Asociations des habitants de Ngouye Diery a inscrit l’initiative de construire l’infrastructure sanitaire sur fonds propre dans le cadre de la « participation citoyenne des communautés (…) qui ont décidé de jouer leur partition dans les initiatives de développements ».

    L’adjoint au sous-préfet de Missirah Wadène, Sékou Vieux Diatta,  qui a présidé la rencontre a salué le geste des fils de Ngouye Diery, qui est un « exemple à copier dans le cadre de la participation citoyenne au rayonnement de sa localité ».

    CTS/MTN

     

     

     

     

     

  • SENEGAL -COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Foundiougne : 400 millions de francs CFA pour les populations impactées par les travaux de construction d’hôtels (directeur)

    SENEGAL -COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Foundiougne : 400 millions de francs CFA pour les populations impactées par les travaux de construction d’hôtels (directeur)

    Fatick, 24 juil (APS) – Le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), Souleymane Ndiaye, a assuré, lundi, que 400 millions de francs CFA seront bientôt débloqués pour payer les populations impactées par les travaux de construction d’infrastructures hôtelières dans le département de Foundiougne

     »Nous allons très bientôt avec la commission départementale de recensement et d’évaluation des impenses procéder aux paiements des impenses pour le département de Foundiougne évalués à 400 millions FCFA’’, a-t-il dit à des journalistes, au cours d’une visite des sites retenus pour la construction d’infrastructures hôtelières dans le département de Foundiougne.

    Il a indiqué que la SAPCO va construire des infrastructures hôtelières dans cinq sites à Foundiougne et deux autres à Fatick afin  »d’accroitre les potentialités touristiques » de la région.

    Du côté du département de Fatick, a-t-il indiqué, les évaluations des impenses se poursuivent pour les populations impactées de ce département, par ce projet.

     »Nous allons avec les services concernés voir comment faire pour payer les impenses directement aux personnes affectées par le projet. C’est à partir de ce moment que nous pourrons venir avec les partenaires pour entamer les travaux dans ces sites », a-t-il encore précisé.

    M. Ndiaye a tenu à rassurer les populations de Fatick sur l’impact de ce projet en terme d’économie.

     »Les travaux des infrastructures hôtelières vont s’accompagner de routes, d’éclairage public de toutes les localités concernées. Nous allons aussi recruter les jeunes de ces terroirs pour participer à l’employabilité’’, a-t-il promis, invitant les investisseurs à s’approprier ce projet de construction d’infrastructures hôtelières.

    SDI/AB/OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-FORMATION-TIC / CFP de Ndangalma : démarrage de l’examen de certification professionnelle

    SENEGAL-FORMATION-TIC / CFP de Ndangalma : démarrage de l’examen de certification professionnelle

    Bambey, 24 juil (APS) – Les épreuves d’examen de certification professionnelle du Centre de formation professionnelle (CFP) de Ndangalma dans le département de Bambey (centre-ouest) ont démarré ce lundi, » sans aucun incident majeur »,  a-t-on appris de son directeur, Moussa Sognane.

     »L’examen de certification professionnelle de fin de formation a bien démarré aujourd’hui au Centre de formation professionnelle de Ndangalma, a dit à l’APS M. Sognane.

     »Les élèves sont venus à l’heure ainsi que les surveillants et les membres du jury et jusque-là, aucun incident, n’est noté dans le déroulement de l’examen au CFP de Ndangalma’’, a-t-il assuré.

    Il a précisé que l’examen de certification concerne le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et le Brevet d’études professionnelles (BEP), avec des épreuves réparties en deux catégories : l’écrit et les travaux pratiques (TP).

    Les filières concernées par cet examen de l’enseignement technique sont l’électricité, la mécanique automobile, le développement local et la Cuisine, a-t-il fait savoir.

    Au total 69 candidats, sont en lice au CFP de Ndangalma pour l’obtention cet examen de certification professionnelle. Il y a 41 en électricité, 20 en mécanique automobile, 05 en développement local et 03 candidats libres en cuisine.

    MS/MK/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : Le centre d’état-civil de la commune de Nguidilé doté d’un lot d’équipements informatiques

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : Le centre d’état-civil de la commune de Nguidilé doté d’un lot d’équipements informatiques

    Louga, 24 juil (APS) – Le centre d’état-civil de la municipalité de la commune de Nguidilé, située à deux kilomètres de la ville de Louga, a reçu un lot d’équipements informatiques d’une valeur de six millions de FCFA pour la numérisation des actes et la restauration des registres, a-t-on appris, lundi, du maire Djily Lo.

    « Nous venons de doter le centre d’État civil de Nguidilé d’un lot d’équipements informatiques d’une valeur de six millions FCFA pour numériser les actes d’État civil et restaurer les registres », a-t-il déclaré.

    S’exprimant à l’issue de la réception de ce matériel informatique, Djily Lo a souligné que « cette initiative vise à résoudre les problèmes liés la gestion et l’obtention d’actes d’état civil notamment les extraits de naissance et faire en sorte que Nguidilé soit une commune exemplaire au niveau du Sénégal » dans ce domaine.

     »Il y a beaucoup de problèmes dans les états civils, notamment les cas de fraude, mais si c’est informatisé cela ne sera plus possible car si vous mettez de fausses données elles seront automatiquement rejetées », a t-il expliqué.

    Selon lui,  »en plus, il n’y aura plus de doublons, et  personne ne possédera plus de deux extraits de naissance ».

    « Aujourd’hui, partout où vous êtes vous pouvez obtenir votre extrait de naissance. Si je suis à Nguidilé ou en Italie ou France, je peux me procurer un extrait de naissance sur place, sans avoir besoin de se déplacer ou de demander à quelqu’un de venir te le chercher », a-t-il fait valoir.

    DS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Bassin arachidier : le PROVALE-CV ambitionne de promouvoir l’emploi et l’entreprenariat (gouverneur)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Bassin arachidier : le PROVALE-CV ambitionne de promouvoir l’emploi et l’entreprenariat (gouverneur)

    Kaolack, 24 juil (APS) – Le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVALE-CV) ambitionne de promouvoir l’emploi et l’entreprenariat pour un accroissement durable des revenus des producteurs du bassin arachidier, a indiqué lundi l’adjoint au gouverneur de Kaolack (centre), en charge des Affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf.

     »Le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVALE-CV), est conçu en complément du projet Agri-jeunes et aux agropoles,  de même que le Projet d’appui et d’accompagnement aux PME/PMI agricoles et agro-industrielles dans le cadre de la ZLECAF (P2A-ZLECAF), dans le but de promouvoir l’emploi et l’entreprenariat pour un accroissement durable des revenus des producteurs du bassin arachidier’’, a dit M. Diouf lors de l’atelier de lancement zonal du P2A-ZLECAF.

    Il a précisé que ce projet (P2A-ZLECAF) vise à doter le Sénégal d’une stratégie sectorielle d’adaptation au commerce intra-africain en cohérence avec la stratégie nationale et renforcer les capacités commerciales à l’exportation pour cinquante entreprises, dont au moins dix PME/PMI du secteur agricole.

    Selon lui, ‘’la mise en œuvre du P2A-ZLECAF par l’unité de gestion du PROVALE-CV, en relation avec l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, nous conforte, d’ores et déjà, dans l’idée que les objectifs assignés seront largement atteints. En attestent, bien sûr, les résultats satisfaisants enregistrés par le projet dans ses différentes zones d’intervention’’.

    Il a félicité et invité le coordonnateur national du PROVALE-CV ainsi que toute son équipe à poursuivre cette dynamique dans le cadre de la mise en œuvre du P2A-ZLECAF, à travers notamment une étroite collaboration avec les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, pour un bon ciblage des entreprises éligibles.

    M. Diouf a également remercié ‘’vivement’’ l’Agence italienne pour la coopération et le développement qui a permis au Sénégal de bénéficier d’un don permettant le financement du P2A-ZLECAF, à travers la Banque africaine de développement (BAD). Il  a dit espérer que le projet permettra aux PME/PMI bénéficiaires de peser ‘’considérablement’’ sur l’échiquier du commerce intra-africain et au-delà dans le monde.

    En dehors du bassin arachidier, le PROVALE-CV intervient aussi dans les zones agroécologiques des Niayes et de Casamance, soit 8 régions administratives : Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel, Thiès, Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

    ADE/AB/OID