Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-INSTITUTION-FINANCE / Les députés sensibilisés sur la transparence et le contrôle budgétaire 

    SENEGAL-INSTITUTION-FINANCE / Les députés sensibilisés sur la transparence et le contrôle budgétaire 

    Saly, 24 juil (APS) – Un atelier de renforcement de capacités sur les procédures de préparation, d’examen, de vote, d’exécution et de contrôle des lois de finance, s’est ouvert lundi à Saly Portudal (Mbour, ouest), à l’intention des députés membres de la Commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.

     Cette rencontre est organisée en partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID) à travers son programme d’appui à la gestion des finances publiques. Il vise à améliorer l’efficacité des dépenses, la transparence budgétaire ainsi que l’engagement des citoyens pour une croissance économique plus inclusive.

    Cette formation va permettre aux membres de la Commission de se familiariser avec les nouvelles directives ainsi que les principaux documents budgétaires qu’ils seront amenés à évaluer. 

    ‘’La quatorzième Législature a examiné sa première Loi de finances sous le format budget-programme ainsi que ses premières lois de règlement. Elle a pris le train en marche du changement total de paradigme dans la gestion des finances publiques qui se déclinait au travers de deux réformes majeures : la budgétisation en programmes et la déconcentration de l’ordonnancement en matière de dépenses’’, a fait savoir le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Ibrahima Baba Sall 

    Selon lui, « il est ressorti des débats en Commission des finances et du contrôle budgétaire et lors de la plénière pour l’examen et le vote de la LFI 2023 que les députés avaient un grand besoin de renforcement de capacités non seulement sur les lois de finances, mais sur le fonctionnement même de l’Assemblée nationale ». 

    « Une Assemblée nationale forte et capable de remplir son rôle de contrôle législatif sur la mise en œuvre des politiques est fondamentale pour relever les défis d’un pays, en particulier un pays émergent et en pleine croissance », a de son côté indiqué le directeur des programmes de l’USAID, Mark Childerhose

     Il a souligné que le projet de l’USAID d’appui aux réformes des finances publiques intègre des approches innovantes pour faire avancer les réformes des systèmes budgétaires et financiers du gouvernement du Sénégal. « En collaboration avec la société civile, nous pouvons contribuer davantage à améliorer l’interaction entre l’Assemblée nationale et les citoyens pour une meilleure visibilité du travail des parlementaires », a-t-il assuré.

     A termes, a-t-il ajouté, l’objectif du projet est d’étendre la formation à l’ensemble des commissions de l’Assemblée Nationale, par conséquent à tous les députés, afin de les outiller pour exercer pleinement leurs missions et responsabilités. 

    MF/ASB/OID

  • SENEGAL-USA-AGRICULTURE / Kaolack : la capitalisation des acquis du programme ‘’Farmer to Farmer’’ au menu d’un atelier

    SENEGAL-USA-AGRICULTURE / Kaolack : la capitalisation des acquis du programme ‘’Farmer to Farmer’’ au menu d’un atelier

    Kaolack, 24 juil (APS) – Les acteurs agricoles du bassin arachidier et des responsables de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et de Winrock international ont pris part lundi, à Kaolack (centre), à un atelier de partage et de capitalisation des acquis du programme ‘’Farmer to Farmer’’ mis en œuvre ces cinq dernières années au Sénégal, a constaté l’APS.

    Ce programme, financé par l’USAID et exécuté au Sénégal depuis 2018, arrive à son terme cette année, a signalé Abibou Diaw, directeur du programme ‘’Farmer to Farmer’’ au Sénégal. Il visait à ‘’générer une croissance économique durable et généralisée’’ dans le secteur agricole.

    Au cours de l’atelier, les partenaires de mise en œuvre ont échangé sur les acquis de ce programme qui visait également à  »améliorer la compréhension internationale des Etats-Unis d’Amérique et des programmes de développement de ce pays par le biais des volontaires américains ».

    Selon M. Diaw, au Sénégal, le programme a travaillé avec des centres de formation professionnelle (CFP), des coopératives, des groupes d’agriculteurs, des agences gouvernementales, des ONG locales, des groupements de femmes, des transformateurs, entre autres.

    ‘’Pendant les cinq années de mise en œuvre, on a pu accompagner, au moins, 25 organisations incluant les CFP, les organisations de producteurs et des producteurs individuels. Nous avons mis l’accent sur le renforcement des capacités avec 1141 femmes, 500 hommes et 386 jeunes. Ces derniers vont partager leurs connaissances avec d’autres personnes’’, a expliqué le directeur du programme au Sénégal.

    Abibou Diaw a indiqué que pour une ‘’agriculture intelligente et résiliente’’ au Sénégal, il est nécessaire de changer d’approche en essayant de ‘’réduire progressivement’’ l’utilisation des produits chimiques.

    ‘’Nous avons des produits naturels tel que le fumier, la paille qui, avec certaines techniques de production qu’on peut adapter, on peut fabriquer le compost, le bio-pesticide. Ce, en utilisant certains produits locaux comme le gingembre, l’ail, le piment, etc. qui, mélangés, peut servir de pesticides’’, a-t-il indiqué.

    Le compostage, d’après lui, peut même permettre de réduire l’utilisation de l’engrais. Ce qui va impacter positivement sur les coûts de production mais aussi sur la santé des consommateurs, d’où son appellation ‘’agriculture intelligente’’ qui suggère un changement de comportement.

    Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Samba Ndao Tall, représentant le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire à cet atelier marquant la fin de ce programme, a soutenu que  »la mise en œuvre d’une telle initiative a permis aux bénéficiaires d’être résilients à travers leurs activités agricoles ».

    ‘’Le programme ne met pas en doute les capacités de nos producteurs qui ont des connaissances, le savoir-faire acquis d’année en année, de père à fils. Mais, tout le monde reconnait que ce n’est pas suffisant, parce que le producteur doit être outillé pour pouvoir faire face aux nombreuses mutations pour ne pas dire aux chocs endogènes et exogènes, sur les plans économique, climatique et social’’, a estimé M. Tall.

    ADE/SBS/OID

  • AFRIQUE-AGRICULTURE / Kaolack : les activités du P2A-ZLECAF officiellement lancées dans la zone centre (officiel)

    AFRIQUE-AGRICULTURE / Kaolack : les activités du P2A-ZLECAF officiellement lancées dans la zone centre (officiel)

    Kaolack, 24 juil (APS) – L’adjoint au gouverneur de Kaolack (centre) charge des Affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf, a présidé lundi, la cérémonie de lancement officiel des activités du Projet d’appui et d’accompagnement aux PME/PMI agricoles et agro-industrielles, dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine (P2A-ZLECAF), dans la zone centre, a constaté l’APS.

    Le lancement a eu lieu au cours d’un atelier qui a regroupé l’ensemble des acteurs des secteurs agricoles et agro-industriels de la zone, des membres de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS) et des responsables du Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaines de valeur (PROVALE-CV).

    ‘’L’acte que nous allons poser aujourd’hui, ambitionne d’améliorer la pénétration des PME/PMI agricoles et agro-industrielles du Sénégal dans le cadre de la ZLECAF pendant les 24 prochains mois’’, a dit Djibril Diop, vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK).

    L’Etat du Sénégal, a-t-il indiqué,  a mobilisé des ressources financières à hauteur 623 millions de francs CFA pour accompagner les acteurs économiques à tirer profit des opportunités de ce vaste marché continental’’ et à impacter ‘’significativement’’ le développement des chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales.

    Il a estimé que ce projet constitue une aubaine pour la zone éco-géographique qui regroupe le bassin arachidier et l’agropole centre.  »C’est une occasion, de trouver des marchés alternatifs à nos produits agricoles à l’intérieur du continent. Une occasion rare d’intégrer des normes de compétitivité, de compétences commerciales pour aller à l’assaut d’un marché avec un produit intérieur brut (PIB) cumulé de trois mille milliards de dollars américain’’, a-t-il encore soutenu.

    Baboucar Bop, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Fatick (CCIAF),  a de son côté rappelé que  »le P2A-ZLECAF est un nouveau mécanisme mis en place par l’Union africaine (UA) pour aider à développer le commerce intra-africain ».

    ‘’Aujourd’hui, la ZLECAF va aider à tirer la commercialisation des produits agricoles. Je pense qu’il est encore important de comprendre que nous avons tout à faire pour pouvoir occuper notre place dans la production agricole au niveau de l’espace africain. Et pour cela, il faut encore des efforts à fournir et l’Etat est en train de nous y aider en mettant en place des outils nous permettant d’être à niveau par rapport à nos concurrents’’, a-t-il préconisé.

    Le P2A-ZLECAF est adossé au PROVALE-CV compte tenu de ses réalisations en matière de productions, de développement des chaînes de valeur et de la commercialisation aux niveaux sous-régional, continentale et internationale, a expliqué le chef de l’antenne de PROVALE-CV de Kaolack, Mamadou Camara.

    ‘’C’est la commercialisation qui tire la production, ce qui permettra à notre pays d’atteindre la souveraineté alimentaire, d’améliorer les conditions de vie des populations et de promouvoir un développement durable’’, a expliqué M. Camara qui a réitéré la disponibilité et l’engagement du PROVAE-CV à travailler avec l’ensemble des acteurs pour atteindre les résultats escomptés.

    ‘’En mai 2023, un rapport du Fonds monétaire international (FMI) estimait que la mise en place de la ZLECAF pourrait permettre une hausse de plus de 50 % des échanges commerciaux entre les pays du continent. Elle aurait également un effet important sur les échanges commerciaux entre l’Afrique et le reste du monde, avec une hausse des exportations de 29 % et des importations de 7 %’’, a relevé M. Diouf.

    Citant le FMI, il ajoute que cette augmentation des échanges internationaux intérieurs et extérieurs à l’Afrique aurait pour conséquence une hausse de plus de 10 % du PIB réel médian par habitant.

    ‘’Dans ce contexte, conscient du rôle important que peuvent jouer les entreprises sénégalaises, le gouvernement met en œuvre, le Projet d’appui et d’accompagnement aux P2A-ZLECAF’’, a-t-il dit.

    ADE/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-ENERGIE / Tambacounda: 20 localités vont bénéficier d’un projet d’électrification rurale et périurbaine

    SENEGAL-ENERGIE / Tambacounda: 20 localités vont bénéficier d’un projet d’électrification rurale et périurbaine

    Tambacounda, 24 juil (APS) – Vingt localités de la région de Tambacounda (est) vont bénéficier d’un projet d’électrification rurale et périurbaine dans le cadre du programme d’accès universel à l’électricité, a annoncé lundi, le chef de département qualité, sécurité et environnement de la Senelec, El Hadj Ndiogou Diop.

    ‘’Les départements de Bakel et de Goudiry sont les plus concernés par le projet », a précisé M. Diop en marge d’un Comité régional de développement (CRD).

    Il s’agit de voir « comment le projet a été conçu, mais également recueillir les préoccupations des services techniques de l’Etat, qui doivent délivrer les autorisations préalable à la Senelec, à plusieurs niveaux’’, a-t-il ajouté.

    Il a notamment insisté sur l’impact environnemental du projet sur les populations, les indemnisations le cas échéant conformément à la législation, etc.

    ‘’Le projet W/L du programme d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025 est déroulé par la Senelec », a pour sa part déclaré le chef de projet à la Senelec, Mamadou Pouye, par ailleurs coordonnateur du projet W/L.

    A l’en croire, le projet comprend un volet électrification et un volet social, des branchements et des installations domestiques pour faciliter l’accès à l’électricité.

    BT/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : début des semis pour les cultures sous-pluie (SDDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : début des semis pour les cultures sous-pluie (SDDR)

    Podor, 24 juil (APS) – L’hivernage s’installe progressivement dans le département de Podor (nord), où ont déjà démarré les semis des cultures de niébé, d’arachide et du « beref », une variété de pastèque cultivée pour ses graines, a indiqué à l’APS le chef du service départemental du développement rural (SDDR), Mékha Babou.

    Avec l’installation de l’hivernage dans le département depuis les deux dernières décades du mois de juillet, et ‘’précisément la dernière importante du jeudi 19, des paysans ont procédé aux semis’’, dans l’arrondissement de Saldé, a informé M. Babou dans un entretien avec l’APS.

    L’heure est cependant ‘’au stade de préparation des champs’’ dans la plupart des communes, a-t-l fait remarquer.

    Pour le niébé, globalement, la mise en place des ‘’semences écrémées (ou ordinaires) se poursuit à un rythme satisfaisant’’, a-t-il informé, précisant que ces cultures sont ‘’pratiquées essentiellement’’ dans la zone du Diéri.

    ‘’Déjà, sept tonnes de semences de niébé écrémées ou ordinaires ont été livrées à la commission de distribution de Méri, dans l’arrondissement de Cas Cas et cinq tonnes ont été réceptionnées par la commission de Boké Dialloubé et celle de Fanaye, qui ont reçu quatre tonnes ’’, a signalé M. Babou.

    Il a indiqué qu’il a été demandé aux fournisseurs de livrer au plus vite les quotas alloués à chaque collectivité territoriale.

    S’agissant des semences d’arachide, ‘’Podor a réceptionné dix tonnes de semence décortiquées ordinaires’’.

    La commission départementale a procédé à la répartition du tonnage en plaçant trois tonnes à Galoya, trois tonnes dans la commune de Podor, deux tonnes et demie à Aéré Lao et une tonne et demie à Thillé Boubacar, afin de se rapprocher des points de distribution, a justifié le technicien de l’agriculture.

    D’ailleurs, tout le stock de la commune de Podor a été entièrement enlevé ‘’par les ayants droit’’, qui ont ‘’déboursé 480 francs par kilogramme’’, a informé Mékha Babou.

    Concernant l’arachide, pour le moment, des producteurs de Thilouki, dans la commune de Mbolo Birane (sud-est de Podor), ont semé, a-t-il indiqué.

    AHD/AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-RESULTATS / BFEM : Le département de Mbacké enregistre un taux de réussite de 69% (Inspecteur)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-RESULTATS / BFEM : Le département de Mbacké enregistre un taux de réussite de 69% (Inspecteur)

    Mbacké, 24 juil (APS) – Le département de Mbacké (centre) a enregistré un taux de réussite de 69,22%, à l’issue de la session 2023 de l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), a appris l’APS auprès de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Ndiaga Bâ.

    ‘’On avait un nombre assez important de 5000 candidats. À l’issue de l’examen, on a pu avoir un taux de réussite de 69,22%, soit un bond de 10 points par rapport à l’année dernière’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.

    Au total, sur les 5083 élèves qui ont composé, a t-il indiqué, 4842 ont été déclarés admis, dont 3523 filles et 1319 garçons.

    S’agissant des résultats de l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), l’IEF a annoncé qu’un taux de 82,1% a été enregistré, soit un bond de 21 points, comparé à l’année précédente.

    CGD/MK/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-RESULTATS / Diourbel : 91,91% de réussite à l’examen du CFEE et 86, 63% au BFEM

    SENEGAL-EDUCATION-RESULTATS / Diourbel : 91,91% de réussite à l’examen du CFEE et 86, 63% au BFEM

    Diourbel, 24 juil (APS) – L’Académie de Diourbel a enregistré un taux de réussite de 91,91% à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et 86,63% à celui du Brevet de fin d’études moyennes, a appris l’APS.

    ‘’L’inspection de l’éducation et de la formation de Diourbel, à l’instar des autres circonscriptions de l’académie, a reçu les résultats du Cfee (…) sur les 5486 élèves qui ont composé, nous avons obtenu 5042 admis, dont 2989 filles et 2053 garçons, soit un taux de 91, 91% », a indiqué l’inspecteur de l’Education et de la formation de Diourbel, Yankhoba Massaly.

    Pour le BFEM, a t-il signalé, sur un total de 3263 candidats dont 3164 ont effectivement composé, il y a eu 2741 admis au total, dont 1543 filles et 1198 garçons, soit un taux de 86, 63%.

    Ces résultats, constituent, selon Yankhoba Massaly,  »un progrès important comparés aux années précédentes ».

    Il a félicité les enseignants et chefs d’établissements, qui, ‘’à travers leur management, ont traduit toute la vision de la circonscription pour la réalisation de ces objectif ».

    MK/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-RESULTATS / Kédougou affiche une « hausse nette » au CFEE et au BFEM (Inspection d’académie)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-RESULTATS / Kédougou affiche une « hausse nette » au CFEE et au BFEM (Inspection d’académie)

    Kédougou, 24  juil (APS) – La région de Kédougou (sud-est) a enregistré une « hausse nette » aux examens du Certificat de fin d’études élémentaire (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), avec respectivement des taux de réussite de 86, 31% et de 93, 25 , a appris l’APS de l’Inspecteur d’académie (IA).

    « Cette année nous avons une hausse nette au CFEE et aux BFEM et avec des améliorations notoires à tous les niveaux », a salué dans un entretien avec l’APS, Mamadou Niang.

    Au total, 5305 candidats (2586 garçons et 2719 filles) étaient inscrits à l’examen du CFEE dans les Inspections de l’éducation et de la formation (IEF) de Kédougou, Saraya et Salémata, a rappelé l’inspecteur Niang.

    Selon lui, l’IEF de Saraya a obtenu 89, 60% pour 1538 candidats ayant composé. Elle est suivie de celle de Kédougou avec 85, 54%, soit 3148 candidats.  L’IEF de Salémata arrive en troisième place avec 82, 04, soit 619 candidats.

    Pour l’option arabe, l’académie de Kédougou n’a présenté que 12 candidats au certificat de fin d’études élémentaire. Et tous ces douze candidats ont réussi, soit un taux de 100%.

    Pour le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), 1746 élèves de la région de Kédougou (785 filles et 961 garçons) étaient inscrits.

    L’Inspection de l’éducation et de la formation de Saraya arrive en tête avec  97, 55%, suivie de l’IEF de Kédougou avec 91, 06 et l’IEF de salémata occupe la troisième place avec 96, 08%.

    « Ce qui fait globalement un pourcentage de 93, 25% dans la région qui dépasse le pourcentage de l’année dernière qui se situe à 87% », a fait savoir Mamadou Niang.

    L’Académie de Kédougou compte dix-sept jurys dont huit se trouvent dans le ressort de l’Inspection de l’éducation et de la formation de Kédougou et quatre dans celui de l’IEF de Saraya. Les trois autres relèvent de l’IEF de Salémata.

    M. Niang a remercié tous les partenaires sociaux pour leur contribution pour un bon déroulement des examens dans la région de Kédougou.

    PID/ASB/OID

  • SENEGAL-MEDIAS / Matam : des journalistes et animateurs formés sur l’exploitation des ressources naturelles

    SENEGAL-MEDIAS / Matam : des journalistes et animateurs formés sur l’exploitation des ressources naturelles

    Matam, 24 juil (APS) – Une vingtaine de correspondants de presse et animateurs des radios communautaires de la région de Matam (nord-est) ont bénéficié pendant deux jours d’une session de renforcement de capacités sur l’exploitation des ressources naturelles.

    Cette formation a été initiée par l’ONG Citoyens actifs pour une justice sociale (CAJUST) en partenariat avec l’Union des radios associatives et communautaires (URAC).

     »L’objectif était d’outiller les journalistes et animateurs des radios communautaires à mener le plaidoyer au niveau des communautés locales et être des relais », a expliqué Thierno Baldé, chargé de projet à CAJUST.

    M. Baldé intervenait au terme des deux jours de formation au profit des correspondants régionaux et animateurs des radios communautaires de Matam.

    Les bénéficiaires ont eu droit à des communications sur le cadre juridique et environnemental du secteur minier ainsi que sur le contenu local. Ces communications ont été présentées par  le journaliste Boubacar Tamba et le juriste et expert en justice environnementale, Mamadou Lamine Diagne.

    La Société minière de la vallée (SOMIVA) exploite depuis quelques années un gisement de phosphates à Ndendory, dans le département de Matam.

    AT/ASG/MD

  • SENEGAL-SOCIETE-ENGAGEMENT / Dans le Pakao, chefs et guides religieux se mobilisent pour la préservation de la paix

    SENEGAL-SOCIETE-ENGAGEMENT / Dans le Pakao, chefs et guides religieux se mobilisent pour la préservation de la paix

    Sédhiou, 24 juil (APS) – El Hadj Morikéba Touré, reconduit ce week-end à la tête de l’association des chefs et guides religieux de la région du Pakao, dans la région de Sédhiou (sud), a pris l’engagement de  »travailler d’arrache-pied pour la stabilité » sociale et la préservation de la paix au Sénégal.

    « Au cours de mon nouveau mandat, mon équipe et moi allons travailler surtout pour la stabilité du pays en accentuant nos activités, notamment sur la sensibilisation et les concertations avec des personnes-ressources », a-t-il déclaré.

    Il intervenait à l’issue d’une assemblée générale de renouvellement des instances de l’association des chefs et guides religieux de Sédhiou.

    Cette AG était également organisée pour dégager des plans d’action pour la restauration de la paix au Sénégal.

     

    Ce renouvellement de bureau vise par ailleurs à « redynamiser l’équipe [de l’association] pour qu’elle puisse mener efficacement des actions liées au développement des secteurs agricole, de l’élevage, de la pêche […] », au-delà de l’objectif consistant à restaurer la paix au Sénégal, pour « permettre à des citoyens de vivre dans la quiétude », a ajouté El Hadj Morikéba Touré.

    « Même si nous avons toujours joué le rôle de régulateurs sociaux dans des situations de crise, il est souhaitable aussi de redoubler d’efforts en cette période de crise », a indiqué le guide religieux.

    Se réjouissant du travail des autorités religieuses, Cheikh Aliou Souané, éminent guide religieux de Diana-Bah, a de son côté pris l’engagement de conduire une médiation pour faire instaurer le dialogue entre l’opposant Ousmane Sonko, leader du parti PASTEF, et le chef de l’État, Macky Sall, « pour l’intérêt du pays ».

    « J’ai toujours souhaité voir mon fils Ousmane Sonko travailler avec le président Macky Sall uniquement pour le développement du pays », a dit le marabout, ajoutant qu’il est « vraiment possible » d’arriver à cela, « étant tous Sénégalais. »

    Plusieurs chefs religieux et responsables d’organisations islamiques ont pris part à cette assemblée générale à laquelle étaient également présentes des personnalités de la société civile.

    OB/BK/ASG