Catégorie : REGIONS

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  • SENEGAL-SOCIETE / Des matelas, climatiseurs et ventilateurs offerts à la MAC de Matam

    SENEGAL-SOCIETE / Des matelas, climatiseurs et ventilateurs offerts à la MAC de Matam

    Matam, 19 juil (APS) – La Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Matam a réceptionné, mercredi, un lot de matériels composé de ventilateurs, de climatiseurs et de matelas offerts par l’opérateur économique Harouna Dia, a constaté l’APS.

    ‘’Nous venons de réceptionner un don de notre ami et frère Harouna Dia composé de matelas, de ventilateurs et de climatiseurs. C’est un geste que nous saluons et qui vient à son heure. Nous savons que nous vivons dans une zone où il fait extrêmement chaud’’, a déclaré Aly Seck, directeur de la MAC de Matam.

    M. Seck, qui intervenait lors de la remise symbolique de ce don, a affirmé que  »le donateur vient ainsi aider les détenus à mieux séjourner en milieu carcéral’’. Il a qualifié ce geste de  »noble », tout en le saluant  »à sa juste valeur ».

    Il a exhorté les autres bonnes volontés de la région à venir appuyer les détenus de la MAC.

    ‘’Ils font partie de la société, malgré le fait qu’ils sont en détention. A la fin de leur peine, ils seront appelés à rejoindre leurs familles et continuer à cheminer avec nous’’, a-t-il laissé entendre.

    De son côté, Demba Ndao, le représentant du donateur, a rappelé que M. Dia a répondu à une sollicitation de la direction de la Maison d’arrêt et de correction de Matam, qui a exprimé le besoin pour la prison d’acquérir des matelas, ventilateurs et climatiseurs.

    AT/MD/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Médina Baye va célébrer la fête de la Hachoura, jeudi 27 juillet (porte-parole)

    SENEGAL-RELIGION / Médina Baye va célébrer la fête de la Hachoura, jeudi 27 juillet (porte-parole)

    Kaolack, 19 juil (APS) –La fête de la Hachoura, communément appelé ‘’Tamkharite’’ au Sénégal, correspondant au dixième jour du nouvel an musulman, sera célébrée dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 juillet par Médina Baye, a annoncé à l’APS le porte-parole du Khalife général de cette cité religieuse, Cheikh Mouhamadou Mahi Aliou Cissé.

    « Après concertations avec le khalife, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, il a été décidé depuis mardi soir de commémorer la fête de Hachoura dans la nuit de jeudi prochain’’, a notamment indiqué Cheikh Mouhamadou Mahi Aliou Cissé, porte-parole du Khalife général de Médina Baye.

    Correspondant au dixième jour du mois de Mouharam (premier mois du calendrier lunaire islamique), la Hachoura est aussi appelée « fête de la bienfaisance et de la générosité » envers la famille, les parents, les orphelins et les déshérités.

    ADE/MTN/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Louga : des opérateurs économiques informés des opportunités du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO

    SENEGAL-ECONOMIE / Louga : des opérateurs économiques informés des opportunités du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO

    Louga, 19 juil (APS) – Des opérateurs économiques de la région de Louga (nord) ont été sensibilisés aux opportunités que leur offre le schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO.

    ‘’Aujourd’hui, nous sommes à Louga pour vulgariser cet instrument et parler aux opérateurs économiques et aux entreprises, afin qu’ils puissent bénéficier de tous les avantages offerts par le schéma de libéralisation des échanges’’, a expliqué Ousmane Sanegui Loum, le coordonnateur adjoint du bureau régional de la CEDEAO au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

    Il s’entretenait avec la presse locale à la fin d’une réunion de vulgarisation du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO.

    ‘’Les opérateurs économiques et les entreprises principales ciblés par ce schéma n’ont pas toutes les informations’’ dont ils ont besoin, a signalé M. Loum.

    ‘’C’est la raison pour laquelle le bureau régional de la CEDEAO et l’ensemble de ses partenaires ont décidé de dérouler des activités de vulgarisation dans toutes les régions du Sénégal’’, pour les informer des opportunités dudit schéma, a-t-il ajouté.

    Le ministère de l’Industrie et la direction générale des douanes prennent part à cette campagne d’information.

    Ousmane Sanegui Loum a insisté sur ‘’la nécessité de la formalisation des entreprises’’ au schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO.

    Le bureau dont il est le directeur adjoint veut aider les opérateurs économiques et les entreprises à mener les démarches nécessaires pour avoir ‘’une entreprise formelle’’, a-t-il dit.

    Il s’agit d’agréments à se procurer pour ‘’profiter de tous les avantages qu’offre cet instrument’’ de la CEDEAO, selon M. Loum.

    ‘’Partout où vous allez, vous y trouvez des entreprises, des groupements d’intérêt économique et des femmes transformatrices […] Aujourd’hui, nous sommes venus à Louga pour accompagner ces entreprises-là, afin qu’elles puissent à l’avenir retrouver des produits qu’elles fabriquent à Louga dans un supermarché à Banjul, Lagos ou Bissau, dans les pays de la CEDEAO’’, a-t-il expliqué.

    DS/ESF

  • SENEGAL-FORMATION / Un centre de formation professionnelle d’un coût de 4,150 milliards prévu à Missirah

    SENEGAL-FORMATION / Un centre de formation professionnelle d’un coût de 4,150 milliards prévu à Missirah

    Tambacounda, 19 juil (APS) – Le ministère de la Formation professionnelle a lancé, mercredi, un projet de réalisation d’un centre de formation professionnelle d’un coût de quatre milliards cent cinquante millions de francs à Missirah, dans le département de Tambacounda, a constaté l’APS.

    ‘’Cette construction rentre dans le cadre de la phase 1 d’un projet global de construction de 23 centres de formation professionnelle avec notre partenaire Focus Education’’, a expliqué le directeur de cabinet du ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Cissé Kane Ndao, lors d’un comité régional de développement (CRD), à Tambacounda.

    Il précise qu’’’il s’agit d’un centre de formation professionnelle de catégorie B, qui va accueillir 840 élèves sur quatre niveaux de formation, CAP, BEP, CPS et BTS’’.

    Il a signalé que le centre va démarrer ses formations avec quatre filières : transformation du bois, énergie, transport logistique et technologies de l’information de la communication.

    ‘’Il n’est pas exclu, en fonction des demandes de développement de tous les secteurs qui vont converger vers Tambacounda, qui va devenir bientôt une plateforme nationale d’échanges commerciaux et multiformes, que d’autre filières soient intégrées dans le centre’’, a-t-il indiqué.

    M. Ndao a rappelé que l’Etat du Sénégal a lancé une stratégie nationale d’orientation consistant à diriger vers la formation professionnelle 30% des sortants du cycle fondamental. Il s’agit de ‘’permettre d’atteindre très rapidement les objectifs assignés à l’axe II du PSE [Plan Sénégal émergent], qui est la valorisation du capital humain’’.

    ‘’Aujourd’hui que nous souhaitons aller vers la transformation structurelle de l’économie, il est bien que nous ayons une meilleure adéquation entre les formations déclinées dans les territoires et les potentialités de ces territoires. Donc, les anciens CFPT [centres de formation professionnelle et technique] continueront d’offrir des formations traditionnelles, qui sont leur cœur de métier’’, a-t-il informé.

    Avec les nouveaux centres de formation professionnelle qui vont être installés sur tout le territoire sénégalais, a-t-il affirmé, ‘’nous aurons une meilleure prise en compte de l’inclusion sociale et de la valorisation des potentialités de ces terroirs’’.

    ‘’Nous souhaitons réaliser ces travaux dans un court délai, en raccourcissant le délai qui devait leur être consacré de deux mois au moins, c’est-à-dire au lieu de 14 mois, au bout de 12 mois le centre devra être prêt. Et il y aura deux mois supplémentaires pour la mise en place des équipements de formation’’, a-t-il déclaré.

    BT/ASG/MD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIAL / Réfane : 13 moulins à mil remis à des groupements féminins

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIAL / Réfane : 13 moulins à mil remis à des groupements féminins

    Bambey, 19 juil (APS) – Le maire de la commune de Réfane, Djibril Thiaw, a remis ce mercredi 13  moulins à mil à des groupements de femme de sa commune, a constaté l’APS.

    « Cette dotation vient s’ajouter au premier lot de 15 moulins à mil qu’on avait mis à la disposition des femmes (…), en complément aux équipements que le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) avait a mis à leur disposition’’, a expliqué M. Thiaw.

    Selon lui, ces moulins vont « nettement contribuer à l’autonomisation économique de ces femmes grâce aux recettes qu’ils vont générer ».

    Il les a invitées à se rapprocher de leurs chefs de village, en rapport avec les imams et autres dignitaires, afin de définir les modalités d’une gestion transparente et indépendamment de toute appartenance politique.

    Parlant au nom des bénéficiaires, Codou Diouf a rassuré que ces moulins seront mis à la disposition de toutes les femmes et pour le bien-être des populations.

    MS/MK/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENERGIE / Accès universel à l’électricité : 83 nouvelles localités enrôlées à Diourbel

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENERGIE / Accès universel à l’électricité : 83 nouvelles localités enrôlées à Diourbel

    Diourbel, 19 juil (APS) – Quatre-vingt-trois localités situées dans les zones rurales et périurbaines de la région de Dioubel seront électrifiées d’ici à l’horizon 2025, a appris lundi l’APS d’un des promoteurs du projet.

    Ce programme d’électrification d’un montant de 100 millions de dollars, soit 60 milliards de francs CFA, a pour objectif l’électrification de 500 localités à travers le pays. Il est le fruit d’une convention entre la Société nationale d’électricité (Senelec) et le groupe américain Weldy Lamont.

    ‘’Dans la région de Diourbel, nous avons 83 localités qui sont ciblées dont 30 à Bambey, 25 à Diourbel et 27 à Mbacké’’, a précisé Fidèle Diémé, le directeur des opérations de Weldy Lamont, l’entreprise chargée de réaliser ce programme, lors d’un comité régional de développement.

    Le projet, explique-t-il, ‘’consiste en la fourniture, au transport, à la construction de lignes et l’électrification des localités bénéficiaires, dans le cadre notamment de l’accès universel à l’électricité ». « En outre, le projet assurera dans son périmètre, les branchements des clients sur le réseau basse tension, ainsi que l’installation intérieure domestique des ménages’’, a-t-il indiqué.

    A Diourbel, ‘’les localités ciblées se situant toutes aux environs des lignes de haute tension, les travaux vont donc consister à étendre le réseau existant’’, a-t-il expliqué.

    Il assure que ‘’les études relatives à l’impact environnemental de ce projet sont quasiment bouclées ».

    ‘’Donc, on peut dire que nous sommes dans les délais pour (…) réaliser ce projet qui permettra à la fois d’augmenter le taux d’électrification des ménages ruraux et périurbains, mais aussi de participer à l’atteinte de l’objectif d’accès universel à l’électricité en 2025’’, a-t-il soutenu.

    MK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION -EXAMEN / BFEM : Ziguinchor affiche un taux de réussite de 51,81 % au premier tour (IA)

    SENEGAL-EDUCATION -EXAMEN / BFEM : Ziguinchor affiche un taux de réussite de 51,81 % au premier tour (IA)

    Ziguinchor, 19 juil (APS) – La région de Ziguinchor (sud) a enregistré 5858 admis au premier tour du brevet de fin d’études moyennes (BFEM), soit un taux de réussite de 51,81%, a-t-on appris, mercredi, de l’Inspection d’académie (IA).

     »Sur un total de 11306 candidats qui ont effectivement composé, nous avons 5858 admis au premier tour, soit un taux d’admission au premier groupe de 51,81% dans la région de Ziguinchor », a détaillé à l’APS le responsable du bureau examens et concours à l’Inspection d’académie de Ziguinchor, Amadou Wagué.

    Il a signalé que 4477 candidats dont 2309 filles vont plancher sur  les épreuves du second tour qui démarre ce jeudi.

    Sur un total de 11561 inscrits au BFEM, 11306 ont composé, soit un taux de participation de 97,80%.

    MNF/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / L’école Mbaye Mbaye ICS de Mboro confrontée à une baisse de ses effectifs

    SENEGAL-EDUCATION / L’école Mbaye Mbaye ICS de Mboro confrontée à une baisse de ses effectifs

    Mboro, 19 juil (APS) – L’école primaire Mbaye Mbaye ICS de Mboro (Thiès, ouest), se trouve confrontée à une baisse de ses effectifs qui menace la survie de cet établissement d’excellence, alerte son directeur, Thierno Birahim Ndao, conséquence des départs à la retraite et des démissions des parents cadres des Industries chimiques du Sénégal (ICS).

    L’école est construite en 1960 par la Compagnie sénégalaise des phosphates, dans la cité Mbaye Mbaye qui sert de résidences aux cadres des Industries chimiques du Sénégal (ICS).

    Babacar Samba est le premier sénégalais à enseigner dans cet établissement scolaire en 1980. Mamadou Sall, un inspecteur de l’enseignement avait été à son tour nommé coordonnateur avec comme objectif la  »’sénégalisation »’ de l’école.

    C’est dans ce cadre qu’il avait procédé au recrutement de beaucoup d’enseignants sortant des écoles normales régionales ou des CFPS, tous titulaires du Certificat d’aptitude pédagogique CAP et du Baccalauréat. Aujourd’hui encore, tous les enseignants sont titulaires du certificat CAP et bacheliers, pour entretenir la flamme de l’excellence.

    Mais de plus en plus, le directeur  Thierno Birahim Ndao nourrit quelques inquiétudes liées aux  faibles effectifs de l’école Mbaye Mbaye ICS. En 2021, il y avait 7 garçons, l’année dernière 3 et en 2023 ils ne sont que quatre, a déploré M. Ndao.

    Ces effectifs ne  permettent plus d’envoyer beaucoup de candidats au concours d’entrée au Prytanée de Saint-Louis, une école militaire d’excellence dépendant du ministère des Forces armées, a-t-il dit.

    Si l’on en croit le directeur de l’école Mbaye Mbaye ICS, la baisse des effectifs touche quasiment toutes les classes de l’école. Il a notamment répertorié 11 élèves au CI, 6 au CP, 10 au CE1, 12 au CE2, 9 au CM1 et 10 au CM2, soit un total de 58 élèves pour tout le cycle.

    Pour la prochaine rentrée scolaire, a-t-il relevé, une classe a déjà perdu 40% de son effectif.

    Ces chiffres préoccupent les responsables de l’école. A ce rythme, c’est la survie de l’établissement qui est menacée faute d’élèves. Cette baisse des effectifs de l’établissement scolaire est liée  aux départs à la retraite et les démissions des parents qui sont des cadres des ICS reprises en avril 2008 par l’actionnaire indien (Iffco).

    Ce fleuron industriel, productrice de phosphates et d’acide phosphorique, avait pris l’option de construire des écoles dans les cités ou bases réservées à ses employés. Cette politique avait pour objectif d’inciter les parents à rester dans l’entreprise.

    En plus, ce cadre avait l’avantage d’offrir plus de sécurité à l’intégrité physique de l’enfant, un enseignement de qualité grâce à la proximité des enseignants mais surtout de leur choix.

                                                                    Une école d’excellence

    De 1984 à 2022, le score le plus faible  de l’école au CFEE (certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), tourne autour  de 89,47%. En 37 ans, l’école a obtenu plus de 30 fois 100% à cet examen et au concours à l’entrée en sixième.

    Mieux entre 1990 et 2000, 8 filles pensionnaires de l’école Mbaye Mbaye ICS ont réussi au concours d’entrée à l’école d’excellence Mariama Ba de Gorée. En revanche, depuis 2008, la performance n’est pas au rendez-vous, deux filles seulement ont pu réussir aux tests d’entrée à l’école Mariama Ba, en 2018 et 2021

    L’établissement a également remporté 3 fois la dictée PGL et autant de fois la dictée internationale. Pour la même période, 46 élèves ont réussi aux concours d’entrée aux écoles militaires préparatoires

    De grandes personnalités du Sénégal et  à l’étranger, dont Dr Marième Ngom, ont fréquenté cette école. Elle a grandi à Mboro où elle a étudié à l’école Mbaye-Mbaye puis au lycée Taïba ICS de cette commune de la région de Thiès.

    Après l’obtention du bac, elle débarque en France pour faire la prépa. Elle intègre  ensuite l’ENSEEIHT (École nationale supérieure d’électronique, d’électrotechnique, d’informatique, d’hydraulique et des télécommunications) à Toulouse. Elle décroche un diplôme d’ingénieur en informatique et mathématiques appliquées, mais également un master en informatique de l’Université de Toulouse.

    Passionnée des maths, Dr Ngom, l’ex élève  de Mbaye Mbaye fait un master dans ce domaine à Orsay avant de partir aux États-Unis pour un PhD. Une fois diplômée en 2019 sous la direction du Professeur David Nicholls, l’ex pensionnaire de l’école primaire de Mbaye Mbaye s’est mise depuis au Post doctorat à Argonne National laboratory.

    Deux frères de Marième Ngom ont  beaucoup marqué leur maître à l’école primaire de Mbaye Mbaye ICS. Mamadou Diégane et Latyr Ngom devenus enfants de troupe ont également leurs noms collés à l’histoire de l’établissement ils étaient brillants. Tous les deux ont obtenu leur bac au Prytanée militaire de Saint Louis.

    MKB/ASB/OID/SBS

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Kolda: les populations invitées à aller vers une  »dynamique constructive »

    SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Kolda: les populations invitées à aller vers une  »dynamique constructive »

    Kolda, 19 juil (APS) – Le gouverneur de Kolda (sud), Saër Ndao, a exhorté mardi, les populations à aller vers « une dynamique constructive » pour transformer les potentialités énormes dont regorge la région.

    « L’avantage de la région, c’est que nous avons tout ici, vous prenez ça comme des paradoxes avec une richesse et une pauvreté. Non, il n’y pas de pauvreté dans la région, il manque un engagement populaire pour aller vers une dynamique constructive, les potentialités, il faut les transformer », a-t-il martelé.

    Le gouverneur intervenait en marge de l’atelier régional de partage des résultats des travaux du plan d’action prioritaire (PAP) PSE suivi d’un bilan diagnostic du cadre stratégique du PAP pour 2024-2028.

    Le chef de l’exécutif régional dit ne pas accepter l’assertion selon laquelle que Kolda serait une « région des paradoxes. Il déplore par contre le manque d’engagement des populations et leur faible présence dans les secteurs de production.

    M. Ndao a insisté sur un engagement de tous les acteurs pour arriver à régler tous les problèmes de développement de la région. « Il nous faut aller vers des dynamiques d’ensemble », a-t-il préconisé.

    « Il faut faire de la production, c’est pourquoi nous insistons sur le capital humain, ce n’est pas une pauvreté mais une vulnérabilité qu’il faut transformer », a soutenu le gouverneur, invitant les acteurs à plus d’engagement et de présence active dans les secteurs à fort potentialités économiques.

    Il a exhorté les élus et chefs de services régionaux à ne ménager aucun effort pour que le travail de planification et de diagnostic qui sera effectué avant la mise en œuvre du PAP dans les cinq prochaines années, à prendre en compte les spécificités et besoins des populations de la région de Kolda.

    MG/ASB/OID

     

  • SENEGAL-TRAVAIL-SANTE / Le taux de couverture de l’adhésion des employeurs aux IPM jugé « encore faible’’ au Sénégal

    SENEGAL-TRAVAIL-SANTE / Le taux de couverture de l’adhésion des employeurs aux IPM jugé « encore faible’’ au Sénégal

    Kaolack, 19 juil (APS) – L’inspectrice régionale du travail et de la protection sociale de Kaolack (centre), Bousso Guèye Faye, considère comme ‘’encore faible’’ le taux d’adhésion au Sénégal des employeurs à une institution de prévoyance maladie (IPM), relevant que ‘’beaucoup » de travailleurs ne bénéficient pas d’une ‘’couverture effective’’ du risque maladie.

    ‘’Le taux de pourcentage de l’adhésion des employeurs aux IPM pour la couverture des travailleurs demeure encore faible. Et beaucoup de travailleurs ne bénéficient pas d’une couverture effective du risque maladie’’, a-t-elle notamment déploré.

    Elle intervenait lors d’un atelier de sensibilisation des acteurs du monde du travail des régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, sur l’obligation d’affilier les travailleurs à une IPM.

    ‘’Ce problème que je qualifierai d’envergure nationale, comme le soulignent d’ailleurs différents rapports annuels des statistiques du travail, est encore plus sérieux dans nos régions respectives’’, a insisté Mme Faye à l’ouverture des travaux de cet atelier qui prend fin mercredi.

    Cette activité est une des étapes de la caravane de l’assurance maladie obligatoire (AMO), initiée depuis par l’Institution de coordination de l’assurance maladie obligatoire (ICAMO) du Sénégal qui, après les zones nord et sud, a fait cap sur la zone centre.

    ‘’Malgré les efforts qui sont consentis par les acteurs au quotidien, notamment l’Administration du travail, les inspecteurs et les contrôleurs du travail dans le cadre de leurs missions, mais aussi les efforts des agents des IPM pour sensibiliser davantage les employeurs par rapport à cette obligation, le taux de couverture demeure encore faible’’, a relevé Bousso Guèye Faye.

    Pour le président du Conseil d’administration de l’ICAMO, Bassirou Ndour, cette situation pourrait s’expliquer notamment par l’absence d’’’une intervention ciblée et coordonnée’’ pour informer, sensibiliser, contrôler et accompagner les cibles quant au respect de cette obligation.

    ‘’C’est à cela que l’ICAMO veut s’exercer à travers la mise en œuvre de ce programme qui comprend une série d’activités conjointes concourant à une meilleure vulgarisation du contenu de la branche ainsi qu’à une extension significative de son taux de couverture avec un rôle central qui sera joué par les inspecteurs du travail et de la sécurité sociale’’, a-t-il assuré.

    Le Sénégal étant caractérisé par la fragmentation de son système de protection sociale, M. Ndour estime que l’atteinte des objectifs nationaux, particulièrement de ceux du programme de la couverture sanitaire universelle, dépend des efforts d’amélioration et d’extension de chaque régime dans son domaine de compétence. ‘’C’est, en effet, la somme des contributions sectorielles qui nous donnera un taux de couverture satisfaisant au niveau national’’, espère-t-il.

    ADE/ASG/OID