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  • SENEGAL-ECONOMIE-HUMEUR / Kaolack : la grève des travailleurs du secteur primaire suivie à 60% (point-focal)

    SENEGAL-ECONOMIE-HUMEUR / Kaolack : la grève des travailleurs du secteur primaire suivie à 60% (point-focal)

    Kaolack, 14 juil (APS) – La mouvement de grève de 48 heures décrété par l’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire a été ‘’bien suivi’’ dans la région de Kaolack (centre) où ‘’presque 60% des agents’’ ont respecté le mot d’ordre, a appris l’APS du point-focal régional de cette structure, Abdourahmane Cissé.

     »Cette grève a été bien suivi dans la région de Kaolack où, presque, 60% de nos collègues l’ont suivie, surtout au niveau du secteur de l’agriculture notamment au niveau des points de distribution des semences, dans les secteurs de la pêche et de l’élevage’’, a-t-il fait valoir dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    Au mois de décembre 2022, ‘’nous avons signé un protocole d’accord avec le gouvernement, parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’on nous avait octroyés des indemnités qu’il a ensuite voulu supprimer. Nous sommes montés au créneau pour contester en décrétant un mot d’ordre de grève’’, a rappelé d’emblée, M. Cissé.

    Le gouvernement était revenu sur sa décision, en acceptant de leur ré-octroyer ces indemnités à hauteur de 60%, a ajouté le point-focal régional de cette intersyndicale qui regroupe des travailleurs des ministères des Pêches et de l’Economie maritime, de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et des Productions animales.

     »Dans ledit protocole d’accord qui nous a lié avec le gouvernement, il était stipulé la mise en place d’un fonds commun du secteur primaire dans les six mois qui suivent la signature de cet accord. Malheureusement, après la signature de ce protocole, le directeur de la fonction publique avait convoqué une première rencontre pour faire la collecte des niches servant à alimenter ce fonds commun’’, a poursuivi le syndicaliste.

    Depuis lors ‘’aucune réaction’’ n’a été notée de la part du gouvernement, a-t-il déploré, indiquant ces deux jours de grève (jeudi et vendredi) vont servir d’alerte pour inciter le gouvernement à continuer les discussions afin que la mise en place de ce fonds commun soit effective ‘’comme il a été édicté dans le protocole d’accord’’.

     »Après les 48 heures de grève, une évaluation nationale sera faite. Vous savez bien que 70% des activités économiques de ce pays sont occupés par le secteur primaire notamment l’agriculture, l’élevage et la pêche. Ce qui veut dire que tous les acteurs qui tournent autour de ces activités vont sûrement subir les impacts négatifs de cette grève’’, a signalé Cissé.

    Il espère qu’après l’évaluation de leur mouvement d’humeur, les autorités gouvernementales appelleront à des discussions pour que les différentes parties prenantes puissent continuer les pourparlers devant aboutir à la mise en place effective de ce fonds commun au profit des travailleurs du secteur primaire.

     »Au cas où le gouvernement n’appellera à des discussions allant dans ce sens, l’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire passera à une autre étape pour l’emmener à continuer les négociations’’, a insisté Abdourahmane Cissé.

    ADE/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Ranérou : des éclaireurs de Matam et de Marseille participent à une réfection de salles de classe

    SENEGAL-SOCIETE / Ranérou : des éclaireurs de Matam et de Marseille participent à une réfection de salles de classe

    Ranérou, 14 juil (APS) – Les éclaireurs de Matam et de Marseille ont entamé depuis lundi la réfection de salles de classes et de blocs de toilettes d’écoles se trouvant dans le département de Ranérou pour un montant de 3 millions de francs CFA, a appris l’APS.

     »Nous sommes partis d’un constat qui est que la chaleur est extrême ici dans la région de Matam, notamment dans le département de Ferlo. Les classes ne sont pas peintes, elles ne sont pas aérées et beaucoup d’entre elles ne sont pas carrelées de même que les toilettes. Ce qui accentue la chaleur », a déclaré le Commissaire des éclaireurs du district de Matam, Demba Sara Sow.

    C’est dans ce sens, a-t-il ajouté que le district de Matam a rédigé un projet  »visant à rendre attrayant les salles de classe et de permettre aux élèves d’avoir toujours envie de revenir à l’école ».

    Selon lui, le projet avait été partagé avec les éclaireurs de Marseille, en France.

     »Ils ont ainsi sélectionné ce projet et ont décidé de le financer à hauteur de 80% du montant global, à travers leur fonds de solidarité. C’est ce qui nous a amené à réfectionner des salles de classe, les peindre et les carreler », a fait Savoir M. Sow.

    Des bancs écologiques aussi vont être installés pour permettre aux élèves, pendant la récréation d’avoir là où s’asseoir,  »ce qui n’était pas le cas avant, de même que des chaises au niveau des toilettes ».

    Pour lui, ce geste répond aux principes des éclaireurs qui est ‘’de toujours servir la communauté et mener au quotidien de bonnes actions’’.

    Il a fait savoir que leurs amis venus de Marseille sont venus répondre à ces principes qui sont  »universels ».

    Les travaux de réfection de peinture et de carrelage vont durer dix jours.

    Le Commissaire des éclaireurs du district de Matam, Demba Sara Sow a signalé que 32 jeunes participent à ces travaux, dont 7 venus de Marseille et 25 de Matam.

    AT/OID/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : plus de 90% de grévistes chez les travailleurs du secteur primaire

    SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : plus de 90% de grévistes chez les travailleurs du secteur primaire

    Tambacounda 14 juil (APS) – Le mot d’ordre de grève de 48 heures décrété par l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire est suivi à plus de 90 pour cent à Tambacounda, a déclaré vendredi le délégué adjoint du Syndicat national des techniciens et travailleurs de l’agriculture du Sénégal (SYNTTAS), Ndiol Diop.

    Des agents des ministères des Pêches, ainsi que de l’Agriculture et de l’Équipement rural, de l’Élevage et des Productions animales observent une grève de 48 heures depuis jeudi.

    « Cette grève générale de 48 heures non renouvelable a pour objet de pousser le gouvernement, en l’occurrence le ministère de la Fonction publique, [à une reprise des ] travaux pour la mise en place des fonds communs du secteur primaire », précise un communiqué de l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire.

    Au deuxième de ce mouvement d’humeur, le délégué adjoint du Syndicat national des techniciens et travailleurs de l’agriculture du Sénégal (SYNTTAS), Ndiol Diop, assure que le mouvement est largement suivi à Tambacounda.

    ‘’On est à la deuxième journée du mouvement d’humeur qui secoue le secteur, on peut dire que le mot d’ordre est suivi par l’ensemble des agents au niveau régional, hormis les directeurs et les chefs de service’’, a-t-il dit à l’APS.

    Le délégué adjoint du SYNTTAS indique qu’il y a des raisons d’être satisfait, notant que dans l’ensemble des quatre départements de la région de Tambacounda, ‘’le mot d’ordre a été respecté par l’ensemble des agents’’.

    Il signale que ‘’les impacts [de la grève] sont nombreux’’, en particulier sur le secteur agricole. ‘’Actuellement, on est en plein hivernage, si les agents sont en grève, cela veut dire qu’il n’y aura plus de suivi sur la mise en place des semis’’, a-t-il notamment fait valoir. Une telle situation va, dit-il, impacter le déroulement du programme agricole.

    Ndiol Diop a déclaré que des conséquences similaires pourraient être enregistrées pour les secteurs de la pêche et de l’élevage. Avec cette grève, prévient-il, ‘’il n’y aura plus de contrôle des produits halieutiques et de la viande sur le marché et le risque est élevé’’.

    Il a appelé les autorités à respecter le protocole d’accord signé avec l’intersyndicale, afin d’éviter d’éventuelles conséquences désastreuses.

    ‘’Je peux dire que nous sommes satisfaits par rapport au respect du mot d’ordre de grève sur l’étendue pays, mais nous ne sommes pas satisfaits par rapport à la réaction du gouvernement’’, a pour sa part déclaré au téléphone le coordonnateur national de l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire, Mor Diouf.

    ‘’Nous avons décrété deux jours de grève non renouvelables compte tenu de la situation et du contexte national. Si rien n’est fait durant ces deux jours, nous allons intensifier la lutte dans les jours prochains jours’’, a menacé le secrétaire général du Syndicat national des techniciens et travailleurs de l’agriculture du Sénégal.

    BT/ASG/OID

  • SENEGAL- COLLECTIVITES-ECONOMIE / Une entente intercommunale entre Kafountine et Diembéring pour le développement des îles de la Basse Casamance 

    SENEGAL- COLLECTIVITES-ECONOMIE / Une entente intercommunale entre Kafountine et Diembéring pour le développement des îles de la Basse Casamance 

    Diogué (Kafountine), 14 juil (APS) – Les communes de Diembéring et de Kafountine ont procédé vendredi, à Diogué, dans le département de Bignona (sud), à la signature d’une convention d’entente intercommunale visant à prendre en charge les besoins de développement et d’aménagement des îles de la Basse Casamance, a constaté l’APS.

    « Nous venons de signer la convention consacrant l’intercommunalité entre les communes de Kafountine et de Diembéring. Cette convention constitue l’aboutissement d’un long processus. Elle a pour objectif de prendre en charge les préoccupations des îles de la Casamance qui ont les mêmes problèmes de développement », a expliqué l’adjoint au maire de la commune de Diembéring, Abdourahmane Diallo.

    Il s’exprimait au terme de la cérémonie de signature de convention de l’entente intercommunale qui regroupe les communes de Diembéring et Kafountine, en présence du sous-préfet de Kataba 1, Amadou Wagué et des acteurs de développement.

    M. Diallo a indiqué que ces deux communes veulent prendre en charge les préoccupations des îles de la Basse Casamance, notamment les problèmes liés à l’électricité, à l’eau potable, à la mobilité, aux questions sanitaires et environnementales.

    « Nous allons également prendre en charge les préoccupations liés au développement d’activités génératrices de revenus pour les jeunes et les femmes des îles », a-t-il ajouté.

    Selon lui, « après cette signature de convention, chaque commune renoncera à un certain nombre de ses prérogatives résultant des compétences transférées ».

    « Nous avons aussi la possibilité de recevoir des moyens additionnels pour le fonctionnement et la mise en œuvre des projets que nous allons élaborer dans le cadre de cette entente intercommunale », a fait savoir l’adjoint au maire de Diembéring.

    « L’entente intercommunale est un regroupement entre communes. Aujourd’hui, nous allons jeter les bases d’une nouvelle aventure qui permettra à ces deux communes de prendre en charge les besoins de développement et d’aménagement des populations des îles de la Basse Casamance », a réagi le sous-préfet de Kataba 1.

    Amadou Wagué a rappelé que dans ces îles, « les populations manquent de beaucoup de choses ». Donc, a-t-il estimé, « ces maires veulent répondre aux attentes des populations », ajoutant que « l’État est en train d’initier un certain nombre de projets pour soulager les populations ».

    « Aujourd’hui, la question de l’accès à l’eau potable est en phase d’être réglée dans ces zones », a-t-il salué.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Thiès : des acteurs élaborent leur contribution à la stratégie nationale de souveraineté alimentaire  

    SENEGAL-AGRICULTURE / Thiès : des acteurs élaborent leur contribution à la stratégie nationale de souveraineté alimentaire  

    Thiès, 14 juil (APS) – Des organisations professionnelles agricoles et de la société civile se sont retrouvées vendredi à Thiès pour apporter leur contribution à l’élaboration d’une stratégie nationale d’atteinte de la souveraineté alimentaire.

    Cette rencontre qui se tient au siège de la Fédération des ONG du Sénégal (FONGS) s’inscrit dans une série d’ateliers zonaux visant à recueillir, dans une démarche inclusive, les contributions de toutes les composantes du secteur agricole à l’élaboration d’un document stratégique pour une souveraineté alimentaire.

    Une soixantaine de participants issus du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR), d’organisations de la société civile ainsi que des services techniques déconcentrés de l’Etat ont pris part à la rencontre, élargie aux élus territoriaux, et dont l’organisation a été appuyée par le Programme d’appui à la société civile (PASC), financé par l’Etat du Sénégal et l’Union européenne.

    Il est important d’impliquer tous les secteurs de l’économie du Sénégal, à travers une démarche inclusive et participative, dans la production de ce document de politique agricole, a relevé le directeur régional du développement rural (DRDR) de Thiès, Abiboulaye Sidibé.

    Au lendemain de la pandémie de Covid-19, la grève russo-ukrainienne est venue exacerber les difficultés économiques, a-t-il relevé. Le gouvernement du Sénégal avait mis sur pied le Plan d’action ajusté et accéléré (PAP2A), en vue de relancer l’économie nationale, notamment le secteur de l’agriculture au sens large, incluant l’élevage et la pêche.

    Pour améliorer la participation des organisations professionnelles agricoles (OPA) et des organisations de la société civile, le CNCR avait organisé les 7 et 8 avril à Saly, un atelier national de mise à niveau sur l’état d’avancement du processus de formulation de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire au Sénégal, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire et avec l’appui du PASC.

    Selon Malick Diop, directeur exécutif de la Plateforme des acteurs non-étatiques et coordonnateur du PASC, ce processus tâchera de faire ressortir les spécificités de chaque zone agroécologiques dans la mouture finale du document, qu’il s’agisse du Bassin arachidier, de la Casamance, de la vallée du fleuve, du Sénégal oriental ou de la zone des Niayes.

    Après une collecte des contributions de tous les acteurs,  le document en cours d’élaboration devrait être remis au gouvernement, durant l’année, selon le DRDR.

    ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Greve du secteur primaire : le mot d’ordre largement suivi à Kaffrine (Responsable)

    SENEGAL-ECONOMIE / Greve du secteur primaire : le mot d’ordre largement suivi à Kaffrine (Responsable)

    Kaffrine, 14 juil (APS) – La grève de l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire est largement suivie dans la région de Kaffrine (centre ouest), ce vendredi, a soutenu, Boubacar Baldé, point focal de l’intersyndicale.

     »Partout dans la région de Kaffrine, le mot d’ordre de 48h a été respecté et suivi à 95 %, à l’exception de l’abattoir du département de Kaffrine où l’agent préposé était parti en congé avant la fête de la Tabaski et remplacé de manière intérimaire par un doyen à la retraite, qui n’ est plus dans l’administration », a-t-il confié à l’APS dans un entretien téléphonique.

    Les directions de l’agriculture et de l’élevage ont tourné au ralenti cette journée, a constaté l’APS.

    Dans les abattoirs de Malem-Hodar, Birkelane, Koungheul, tous les agents ont suivi le mot d’ordre à la lettre.

    A Birkelane également, la grève a été bien respectée par les agents, a fait savoir Dame Séne, délégué départemental de l’intersyndicale.

     »Cette grève est une alerte au gouvernement, car on avait des accords dans le cadre des  indemnités de prise en charge agricole et les fonds communs, mais jusque-là, ça tardent à se matérialiser. Partout dans les services  départementaux et régionaux de l’agriculture, les agents ont respecté le mot d’ordre », a-t-il signalé.

    CTS/OID

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Matam : un officiel liste les besoins de la jeunesse

    SENEGAL-ECONOMIE / Matam : un officiel liste les besoins de la jeunesse

    Matam, 14 juil (APS) – L’Adjoint au gouverneur de la région de Matam, en charge des Affaires administratives, Modou Thiam, a listé, vendredi, les besoins de la jeunesse qui tournent, entre autres, autour de la formation, de l’éducation, de l’entreprenariat, de l’accompagnement et des financements des projets.

    ‘’Globalement, au niveau de la région de Matam, les besoins de la jeunesse tournent autour de la formation, de l’éducation, de l’entreprenariat, de l’accompagnements et des financements de leurs projets’’, a-t-il dit.

    L’autorité administrative s’exprimait au terme de l’étape de la tournée du Bureau opérationnel et suivi du Plan Sénégal émergent (BOS-PSE), en partenariat avec le ministère de la jeunesse pour rencontrer les jeunes de la région.

    Selon lui, les jeunes ont pris la parole pour exprimer leurs besoins et lister les difficultés auxquelles ils sont confrontées, tout en ‘’tentant de donner des solutions ».

    ‘’Notre objectif est de donner la parole aux jeunes, les écouter, identifier leurs besoins et les laisser proposer les solutions pour que tout cela puisse être pris en charge dans le cadre de l’élaboration de cette politique nationale de la jeunesse qui sera le PSE Priorité-Jeunesse’’, a déclaré Khady Fall, gestionnaire au Pôle Structuration au niveau du BOS-PSE.

    Elle a rappelé que les initiateurs de la tournée ont écouté des jeunes âgés de 10 à 35 ans, qui ont soulevé des problématiques et ont tenté de proposer des solutions. Elle a assuré que ‘’tout ce travail sera consigné dans le cadre de l’élaboration de la structuration du PSE Priorité-Jeunesse avec une feuille de route qui sera élaborée’’.

    Khady Fall a laissé entendre que sur cette feuille de route, le rôle de chaque acteur sera défini, de même que celui des responsables et structures.

    Selon la gestionnaire au Pôle Structuration au niveau du BOS-PSE, des partenaires seront invités pour financer les projets portés par les jeunes, ‘’mais également les structures de l’Etat qui les accompagnent’’.

    AT/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / La grève des travailleurs du secteur primaire « largement suivie » à Kolda (syndicaliste)

    SENEGAL-SOCIETE / La grève des travailleurs du secteur primaire « largement suivie » à Kolda (syndicaliste)

    Kolda, 14 juil (APS) – Le mot d’ordre de grève de 48 heures non renouvelable décrété ce jeudi par les travailleurs du secteur primaire (agriculture, pêche et élevage), a été largement suivi à Kolda (sud), a appris l’APS d’une syndicaliste.

    « Nous réclamons le paiement du fonds commun, pour les indemnités. Il était prévu de l’honorer à hauteur de 100 % et cela aussi a été satisfait seulement à hauteur de 60% »,  a expliqué Anna Gomis,  présidente de l’amicale du personnel de l’élevage et membre de l’intersyndicale du secteur primaire à Kolda.

    Selon la syndicaliste,  ce mot d’ordre de grève observé par les travailleurs du secteur primaire n’est qu’une alerte faite aux autorités dans le cadre  de la lutte pour la satisfaction totale de leurs revendications syndicales.

     »Nous allons faire l’évaluation de la grève et voir la conduite à tenir pour la suite », a indiqué Mme Gomis.

     MG/ASB/ASG

  • SENEGAL-FORMATION  / Kédougou : Remise d’attestations à 50 jeunes formés en conduite d’engins lourds

    SENEGAL-FORMATION / Kédougou : Remise d’attestations à 50 jeunes formés en conduite d’engins lourds

    Kédougou, 14 juil (APS) –  Cinquante jeunes dont sept filles de la région de Kédougou ont obtenu ce vendredi leurs attestions de fin de formation en conduite d’engins lourds notamment en pelle mécanique, a constaté APS.

    La formation était initiée par le fonds de formation professionnelle et technique (3Fpt) et ses partenaires.

     »Nous venons de célébrer des récipiendaires qui ont été formés en avril passé en engins lourds notamment en pelle mécanique. Et c’est avec un grand plaisir que nous avons accordé cette formation », a salué Sophie Diallo, directrice générale du 3FPT, en présence de Yamadou Sissoko, Conseiller à la présidence de la République.

    Elle a invité les bénéficiaires de la formation à se rapprocher des entreprises minières.

    PID/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Registre national unique : 20369 ménages supplémentaires recensés à Bambey

    SENEGAL-SOCIAL / Registre national unique : 20369 ménages supplémentaires recensés à Bambey

    Diourbel, 14 juil (APS) – Au total, 20369 ménages supplémentaires du département de Bambey (centre) en situation de précarité seront intégrés au Registre national unique, la base de données utilisée pour la mise en œuvre de la politique sociale de l’État sénégalais, a-t-on appris du coordonnateur régional de la délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Babacar Thiaw.

    Dans le cadre de l’élargissement national du RNU, « le département de Bambey, fort de ces douze communes, a un quota de 20369 ménages pauvres ou vulnérables qui vont être ajoutés dans le Registre national unique », a annoncé, vendredi, en marge d’un comité départemental de développement (CDD) présidé par l’adjoint au préfet de Bambey, Mamadou Faye.

    Ce CRD portait sur le processus d’élargissement du Registre national unique.

    Selon le coordonnateur régional de la délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, le département de Bambey compte 10504 ménages déjà enregistrés au Registre national unique. « À ceux-là, dit-il, viendront s’ajouter les 20369 nouveaux ménages recensés selon des critères bien définis. »

    Il a annoncé que des points de paiement mobile seront mis à la disposition des ménages bénéficiaires de la bourse de sécurité sociale et obligés, pour le moment, de passer des heures devant les bureaux de La Poste pour récupérer leur allocation.

    L’adjoint au préfet de Bambey, Mamadou Faye, a assuré que « toutes les dispositions seront prises pour que le ciblage des ménages puisse se dérouler dans les normes établies. »

    MS/MK/BK/ASB