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  • SENEGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENT / Quatre tracteurs et accessoires du PADAER à des GIE de ses zones d’intervention

    SENEGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENT / Quatre tracteurs et accessoires du PADAER à des GIE de ses zones d’intervention

    Tambacounda, 7 juil (APS) – Quatre coopératives d’utilisation de matériels agricoles (CUMA) des régions de Kédougou, Kolda et Tambacounda ont reçu vendredi du Programme d’appui à l’entrepreneuriat rural (PADAER), quatre tracteurs et leurs accessoires faisant partie d’un lot de treize tracteurs d’une valeur totale de six cent-cinquante millions de francs CFA.

    Les responsables du PADAER ont procédé à la remise de ce matériel en présence de l’adjointe du gouverneur de Tambacounda chargée des affaires administratives, Maude Manga, dans le cadre de l’appui au développement agricole.

    « Ce matériel qui est donné à 4 GIE CUMA, ce sont des coopératives d’utilisation de matériels agricoles dans nos quatre régions d’intervention, (…) ce sont 4 GIE CUMA qui ont eu à bénéficier de matériel », a expliqué le coordonnateur du PADAER, Sada Ly.

    La phase II du Programme d’appui au développement agricole et à l’entrepreneuriat rural intervient dans les régions de Kédougou, Kolda, Matam et Tambacounda, pour une durée initiale de 6 ans (17 décembre 2019 au 31 décembre 2024). La mise en œuvre du PADAER a été prolongée jusqu’en décembre 2025, à partir de juin 2023.

    Les bénéficiaires sont les GIE CUMA de Ségou/Dindéfélo (Kédougou), Dinguiraye/Bouroco (Kolda), qui ont reçu chacun un tracteur, de même que le GIE « Syl El Hadji Malick/Kouthiaba » et le GIE Agro Beydaré /Néttéboulou (Tambacounda).

    « Ce sont des tracteurs de 110 chevaux pour un coût total de 650 millions de francs, y compris les accessoires et les hangars, de ce fait, nous procédons à une remise symbolique avec l’onction de nos autorités de tutelle », a indiqué le coordonnateur du PADAER.

    « On remet ce matériel pour un bon usage », en vue notamment de « permettre l’augmentation de la productivité et la production agricole pour atteindre les objectifs que l’État s’est fixés l’État, à savoir l’autosuffisance et la souveraineté alimentaire dans nos régions », a ajouté Sada Ly.

    Le coordonnateur du PADAER, mettant en relation le chômage des jeunes et l’émigration, affirme que « ces jeunes bénéficiaires, qui ont moins de 35 ans, ne pourront plus partir à l’étranger. »

    « Actuellement, la région nord est pratiquement saturée, les terres qui nous restent, sont vers le sud et l’est du pays, et à Tambacounda, vous avez la terre, l’eau et le soleil, donc il ne reste pratiquement que de se mettre au travail », a poursuivi Sada Ly.

    Aussi, à l’endroit de la jeunesse qui, à l’étranger, sera emmené à travailler la terre, il leur a demandé de « faire le même travail » ici, soulignant que « s’ils partent en Italie ou dans certains pays, c’est pour travailler dans les champs de tomate ».

    Pour l’adjointe au gouverneur de Tambacounda chargée des affaires administratives, le matériel remis aux bénéficiaires « contribuera, à coup sûr, à réduire la pénibilité du travail, à accroître significativement les rendements agricoles et par ricochet, à réduire la pauvreté ».

    « Faites de notre zone le grenier du Sénégal, relever ce défi n’est plus une utopie », leur a-t-elle lancé, avant de les inviter à faire « bon usage » du matériel qu’ils ont reçu.

    BT/BK/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE / Matam : 58 localités seront électrifiées pour un coût de 7 milliards

    SENEGAL-ENERGIE / Matam : 58 localités seront électrifiées pour un coût de 7 milliards

    Matam, 6 juil (APS) – Cinquante-huit localités de la région de Matam vont être électrifiées dans le cadre d’un projet de fourniture, de transport et de construction de lignes et d’électrification, initié par Weldy Lamont Associates en partenariat avec la Senelec, pour un coût de sept milliards de francs CFA. 

    ‘’La région de Matam est concernée par le projet pour 58 localités, dont 18 qui feront l’objet de travaux à partir du système classique, à savoir le réseau moyenne, post et basse tension, et les 40 autres par systèmes photovoltaïques (…)’’, a expliqué Fidèle Diémé, directeur des opérations de Weldy Lamont Associates.

    M. Diémé intervenait lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) sur l’accès universel à l’électricité, en présence du gouverneur adjoint en charge des affaires administratives, Modou Thiam, et d’autres autorités administratives de la région.

    Selon Fidèle Diémé, le système photovoltaïque permet d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025-2026, ‘’afin de permettre aux populations d’avoir de l’électricité, car certaines d’entre elles sont très éloignées des réseaux’’. Si elles doivent attendre que les lignes soient proches de leurs villages, dit-il, leur attente risque d’être longue.

    Pour la région de Matam, le coût du projet qui va durer trente-six mois est de sept milliards de francs CFA, a-t-il précisé. ‘’Ce projet a pour objectif d’améliorer de manière considérable le niveau du réseau électrique et par conséquent les conditions de vie des populations rurales’’, a-t-il expliqué.

    Mamadou Pouye, chef de projet à la Senelec, précise que le projet va contribuer à électrifier les six concessions attribuées à la Senelec. ‘’Nous avons trois composantes dans ce projet, que sont l’électrification rurale, le volet périurbain et urbain et le volet solaire qui va concerner les localités qui sont éloignées du réseau interconnecté de Senelec’’, a-t-il fait savoir.

    AT/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIETE / Accès universel à l’électricité : le programme Weldy Lamont expliqué aux populations de Kaolack

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIETE / Accès universel à l’électricité : le programme Weldy Lamont expliqué aux populations de Kaolack

    Kaolack, 6 juil (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack (centre), en charge des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf, a présidé, jeudi, une réunion du comité régional de développement (CRD) consacré au programme Weldy Lamont portant sur l’accès universel à l’électricité au Sénégal à l’horizon 2025, a constaté l’APS.

    « Ce projet entre dans le cadre du vaste programme de SENELEC (Société nationale d’électricité) d’accès universel à l’électricité dans la région notamment dans les départements de Guinguinéo et Kaolack », a expliqué El Hadji Ndiogou Diop, chef du département qualité, sécurité et environnement de SENELEC.

    Ce CRD, qui a regroupé toutes les parties prenantes, a été l’occasion de discuter des tenants et aboutissants de ce projet dont l’objectif est d’assurer un accès à l’électricité « fiable et durable », d’améliorer la qualité des services sociaux de base et de permettre de développer des activités génératrices de revenus dans les localités.

    « Nous sommes revenus sur le contenu du projet, les localités qui sont concernées et surtout, nous sommes revenus avec les populations et les autorités territoriales concernées sur les objectifs dudit projet pour lequel les populations sont très intéressées », a dit M. Diop.

    Le 27 avril 2022, Papa Mademba Bitèye et Pape Sall, respectivement directeur général de SENELEC et de Weldy Lamont Afrique, signaient un accord de financement pour l’électrification de cinq-cents localités couvrant une population de trois cent cinquante mille huit cent cinquante-cinq habitants, avec près de trente-sept mille clients à raccorder.

    Le projet, dont le démarrage est prévu en décembre 2023 pour une durée de trente-six mois, financé à hauteur de 100 millions de dollars, soit plus de 45 milliards de francs CFA, porte sur la fourniture de l’électricité dans les zones rurales et péri-urbaines. Sa mise en œuvre vise à assurer le branchement des clients sur le réseau de basse tension et l’installation intérieure domestique des ménages.

    Pour la SENELEC, la réalisation de ce projet, également exécuté dans les quatorze régions du Sénégal, permettra d’augmenter le taux de pénétration de l’électrification rurale.

    Les territoires enclavés et/isolés de son réseau classique bénéficieront d’un système de réseau solaire, « pour améliorer les conditions de vie des populations », a souligné El Hadji Ndiogou Diop.

    Les personnes impactées par ce projet seront indemnisées, après évaluation des impenses, a assuré M. Diop. Il a signalé que toutes les localités qui ne seront pas prises en compte dans ce projet, le seront dans d’autres comptant également pour l’accès universel à l’électricité en 2025.

    Pour l’adjoint au gouverneur de de Kaolack chargé des affaires administratives, ce CRD a permis de partager des informations et de sensibiliser sur le programme d’accès universel à l’électricité. Il a aussi permis de recueillir les préoccupations représentées par les collectivités territoriales, dit-il

    « Tout ceci va dans le sens de la satisfaction des besoins [des populations], et le besoin ici, c’est la disponibilité de la ressource énergétique. Vous avez pu noter que depuis quelques années, l’État du Sénégal a consenti d’importants efforts qui vont dans le sens de soulager les populations, de pouvoir mettre à leur disposition une ressource énergétique fiable en quantité et en qualité », a souligné M. Diouf.

    Au cours de ce CRD, beaucoup de maire et de représentants de collectivités territoriales se sont plaints de la « sous électrification » de leurs communes.

    ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-HYDROCARBURES / Bakel: Le projet de construction d’un terminal pétrolier et gazier à Bélé présenté lors d’un CRD

    SENEGAL-ECONOMIE-HYDROCARBURES / Bakel: Le projet de construction d’un terminal pétrolier et gazier à Bélé présenté lors d’un CRD

    Bélé (Bakel), 6 juil (APS) – Le gouverneur de Tambacounda (est), Oumar Mamadou Baldé, a présidé mercredi, un Comité régional de développement (CRD) sur le projet de construction d’un centre de stockage de produits pétroliers et gaziers d’une capacité de plus de 2000 m3 pour un coût global de 20 milliards de francs CFA à Bélé, dans le département de Bakel.

    Le projet de construction du terminal pétrolier et gazier initié par la PETROSEN, sera exécuté par la PETROLOG SEN S.A sur une superficie de 50 hectares dans la commune de Bélé.

    ‘’Dans le cadre de la nouvelle politique de l’Etat, nous allons vers un changement de paradigme. De 1960 à maintenant, il n’y avait que le port de Dakar qui stockait les produits pétroliers et gaziers, avec le nouveau paradigme, nous allons avoir des lieux de stockage de ces produits un peu partout au Sénégal’’, a dit le gouverneur.

    « Au niveau de Tambacounda, nous avons la chance de lancer le premier centre de stockage de ces produits, ça va être un projet qui va impacter positivement la région de Tambacounda, le département de Bakel et l’arrondissement de Bélé », a assuré Oumar Mamadou Baldé.

    Le chef de l’exécutif régional a notamment évoqué la création des nombreux emplois qui vont être générés, mais également la promotion de l’économie locale.

    L’ensemble des camions qui quittaient les pays riverains, le Mali, le Burkina Faso pour aller jusqu’à Dakar, vont désormais s’arrêter ici à Bélé, a-t-il dit. ‘’Cela forcement, va faire naître une économie qui permettra encore à la région d’aller de l’avant’’, a-t-il encore salué.

    ‘’Globalement, c’est un projet très structurant, un projet d’avenir pour la région, pour le département et pour l’arrondissement », a-t-il résumé, se félicitant de l’engagement de tous les chefs de villages, les maires à accompagner  une mise en œuvre adéquate de ce projet.

    Le gouverneur a déclaré avoir demandé au préfet du département de Bakel, que PETROSEN, PETROLOG et la commune de Bélé se mettent déjà au travail pour lui présenter un projet de convention qui intégrera les intérêts des populations.

    Les jeunes de la région de Tambacounda seront prioritaires dans le recrutement, a assuré le gouverneur, insistant sur le volet formation et capacitation afin de leur permettre aux jeunes, de devenir des conducteur d’engins.

    BT/ASB/OID

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES  / Bakel : le Conseil départemental débloque 12 millions de francs CFA pour financer des activités entrepreneuriales (président)

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Bakel : le Conseil départemental débloque 12 millions de francs CFA pour financer des activités entrepreneuriales (président)

    Bélé (Bakel), 6 juil (APS) – Le Conseil départemental de Bakel a débloqué un montant de 12 millions de francs CFA pour financer les activités entrepreneuriales des jeunes et des femmes, a t-on appris de son président, Mapathé Sy.

    ‘’Par rapport à l’entreprenariat des jeunes et des femmes, (…)  le conseil départemental a débloqué 12 millions de francs CFA pour le financement de leurs  activités sous forme de prêts à un taux d’intérêt insignifiant d’un pour cent », a dit M. Sy mercredi en marge d’une rencontre organisée à Bêlé, dans le département de Bakel.

    Il a relevé que  »chaque année le conseil départemental augmente de 5 millions de francs CFA le fonds de garantie destiné aux activités entrepreneuriales ».  »Si les jeunes et les femmes jouent le jeu et acceptent de rembourser les prêts octroyés, cela va nous nous permettre de financer à hauteur de 12 millions de francs CFA d’autres bénéficiaires jeunes et femmes tous les 6 mois pour booster l’entreprenariat », a-t-il ajouté.

    ‘ »La vision du conseil départemental, a-t-il expliqué, est que chacun puisse se nourrir à la sueur de son front ».  »C’est pourquoi, il faut accompagner les jeunes et les femmes à y parvenir, en les dotant d’équipements, de grillages, de moulins ou encore des motopompes », a-t-il dit, précisant que beaucoup d’entre-deux  s’activent dans le maraichage, un secteur confronté à la divagation du bétail.

    Concernant les femmes qui s’activent dans la transformation des céréales,  il a indiqué que le conseil met à leur disposition des moulins, rappelant que le département de Bakel dispose de beaucoup de potentialités naturelles.

    Dans le domaine de la santé, le conseil départemental a commandé un frigo d’une valeur de 3 millions de francs CFA pour la Banque de sang du district sanitaire de Bakel, a-t-il annoncé, relevant l’insuffisance des moyens de cette collectivité territoriale.

    ‘’On est en train de travailler, malgré l’insuffisance de nos moyens. Le conseil départemental de Bakel dispose d’un budget d’investissement de 100 millions de francs CFA  pour 12 communes »’, a conclu, Mapathé Sy.

    BT/AB/OID

     

  • SENEGAL-ELEVAGE / Des ‘’efforts considérables’’ déployés pour l’adaptation et la résilience face aux ‘’multiples contraintes’’ liées à la mouche tsé-tsé

    SENEGAL-ELEVAGE / Des ‘’efforts considérables’’ déployés pour l’adaptation et la résilience face aux ‘’multiples contraintes’’ liées à la mouche tsé-tsé

    Kaolack, 6 juil (APS) – La directrice du Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires (LNERV) de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), Dr Mame Nahé Diouf, a salué mercredi, à Kaolack (centre), des ‘’efforts considérables’’ déployés par le Sénégal pour l’adaptation et la résilience face aux ‘’multiples contraintes’’ liées à la maladie des mouches tsé-tsé dans la zone des Niayes.

     »Des efforts considérables d’adaptation et de résilience face aux multiples contraintes liées à la maladie de la mouche  tsé-tsé ont été déployés. Il faut se réjouir des résultats enregistrés dans la lutte contre les mouches tsé-tsé et les trypanosomoses animales dans la zone des Niayes qui sont un succès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et du Sénégal’’, a-t-elle dit.

    C’est une première en Afrique, depuis l’expérience réalisée à Zanzibar dans les années 1990, a insisté Mme Diouf qui prenait part, à Kaolack (centre), mercredi, au lancement officiel du Programme de coopération technique (TCP)/SN/3902 et au démarrage des travaux d’un atelier de formation des techniciens du ministère de l’Elevage et des Productions animales sur les techniques de lutte contre les mouches tsé-tsé, qui se tient jusqu’à samedi.

     »Après ce francs succès, nous voici tous ensemble engagés dans un nouveau défi dans le Sine-Saloum, contre la même maladie car dans ladite zone, il y a plus de vecteurs et plus de surfaces à couvrir par rapport aux Niayes », a indiqué la directrice du LNERV.

    D’après elle, dans le Sine-Saloum, les superficies infestées par la mouche tsé-tsé et la trypanosomose animale africaine (TAA) sont ‘’dix fois plus importantes’’ que dans la zone des Niayes.

    Par conséquent, Mame Nahé Diouf estime que ‘’plus de moyens physique, technique, financier et humain’’ seront donc ‘’nécessaires’’ pour mener cette lutte ainsi qu’une ‘’étroite collaboration/coordination’’ avec les pays frères de la sous-région.

     »Préalablement à toute intervention dans la zone, comme ce fut le cas dans les Niayes, des enquêtes de base doivent être conduites afin de déterminer la stratégie appropriée de lutte’’, a-t-elle indiqué, tout en remerciant les partenaires qui ont accepté d’appuyer l’extension des activités de projet dans le centre du pays et dont les activités contribueront ‘’synergiquement’’ à l’acquisition des données de base.

    Par sa voix, l’ISRA s’engage à mettre à profit ses compétences et toutes ses ressources, infrastructures et humaines disponibles, pour l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre du programme de coopération technique, soulignant que le Sénégal dispose de d’experts dans le domaine de la lutte contre la mouche tsé-tsé, ce qui lui a valu d’être cité comme ‘’référence’’ dans le ‘’cercle restreint’’ des pays ayant réussi la lutte.

    ADE/OID

     

     

  • SENEGAL-DIVERS / Kolda : un jeune tué dans une altercation, son présumé meurtrier arrêté

    SENEGAL-DIVERS / Kolda : un jeune tué dans une altercation, son présumé meurtrier arrêté

    Kolda, 5 juil (APS) – Les recherches entamées sous l’égide du commissariat central de Kolda (sud) suite au meurtre, mardi soir, d’un jeune homme au quartier Saré Kémo, ont abouti à l’arrestation du présumé meurtrier, ce mercredi, en fin de matinée.

    Suite à une altercation avec la victime, pour une dette de 2000 francs CFA, le mis en cause aurait poignardé son protagoniste avant de disparaître dans la nature, ont indiqué des témoins.

    Les faits se sont déroulés au quartier Saré Kémo, où des éléments du commissariat central, alertés, ont effectué une descente avec les sapeurs-pompiers. Après les constats d’usage, ces derniers ont transporté le corps de la victime à l’hôpital de Kolda.

    Les policiers, de leur côté, avaient entamé des recherches qui ont abouti à l’arrestation du présumé meurtrier, surpris dans les bras de Morphée, à Bel-Air, un autre quartier de la capitale du Fouladou.

    MG/BK/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Thiès a reçu plus de 1.500 tonnes de semences d’arachide (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Thiès a reçu plus de 1.500 tonnes de semences d’arachide (DRDR)

    Thiès, 5 juil (APS) – La région de Thiès a reçu, à la date du 30 juin, plus de 1.500 tonnes de semences d’arachide pour la présente campagne agricole, soit 57% des 2.651 tonnes prévues, a appris l’APS de la Direction régionale du développement rural (DRDR).

    Selon le rapport hebdomadaire de la DRDR, « les opérations de mise en place de ces semences d’arachide ont démarré dans les trois départements avec un taux de 57% à l’échelle de la région avec 1.503 tonnes effectivement mises en place ».

    Il relève que « les opérations de cession ont démarré mais timidement dans les départements de Mbour et de Thiès ».

    A la date du 30 juin, 107,6 tonnes ont été vendues aux producteurs, soit un taux de cession de 7%, note ce document du service régional faisant la situation de la campagne agricole tous les vendredis.

    Les prévisions de mise en place des semences d’arachide, selon la même, font état de 653 tonnes pour le département de Mbour, 535 tonnes pour le département de Thiès et 1463 tonnes pour Tivaouane.

    A l’échelle de la région, 2.651 tonnes de semences d’arachide devront être mises en place. Une quantité constituée exclusivement de la variété 55-437.

     La DRDR de Thiès note un  »léger retard » dans la mise en place des semences d’arachide dans la plupart des communes, comparée aux précédentes campagnes.

    Le service régional en charge de l’agriculture relève que cette situation est « d’autant plus inquiétante » que l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce, dans ses prévisions, l’installation de l’hivernage dans la région « au plus tard dans la première quinzaine du mois de juillet ».

    Concernant les semences d’espèces diverses, comme le maïs pour lequel la DRDR a reçu des notifications dans le département de Tivaouane, la mise en place des 27 tonnes prévues n’a pas encore démarré.

    Pour ce qui est des semences de sorgho, les notifications reçues font état de 22 tonnes prévues pour le département de Mbour contre 14 pour le département de Tivaouane, alors que celles du département de Thiès ne sont pas encore reçues.

    Le quota de semences de niébé prévu pour toute la région de Thiès, est de 423 tonnes, dont 137 pour le département de Mbour contre 76 pour celui de Thiès et 210 pour Tivaouane.

    A la date du 30 juin, la région s’est vu notifier qu’elle aura droit à 934 tonnes d’urée.

     Pour la présente campagne, la région attend toujours les notifications déterminant le quota octroyé en engrais organiques.

    La région de Thiès a bénéficié d’un quota de 44 tracteurs accompagnés d’accessoires tels que des offsets, des remorques, des billonneuses à disques, des planteuses et récolteuses de pomme de terre, entre autres.

    Cet équipement s’inscrit dans le cadre d’un programme d’acquisition de matériels agricoles modernes, dénommé Programme Intermaq, et initié par l’Etat du Sénégal à partir de la présente campagne.

    Suite à la première pluie tombée lundi à Thiès, la DRDR recommande aux producteurs de ne pas semer les arachides.  « C’est sûr que dans certaines zones, même si elles ne sont pas nombreuses, elle va permettre la levée des semis à sec, notamment du mil, mais ce que nous conseillons aux producteurs, c’est de ne pas faire les semis d’arachide en humide, ce n’est pas sûr », a dit le directeur régional du développement rural Abiboulaye Sidibé.

    Cette pluie est « en-deçà de 20 mm » dans la vingtaine de postes suivis par la DRDR, atteignant 18 mm par endroit.

    D’ailleurs, la plupart des producteurs attendent encore, a-t-il relevé, faisant allusion à une éventuelle pause pluviométrique.

    ADI/MD/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / La FAO décaisse près de 150 millions pour appuyer Dakar dans la lutte contre la mouche tsé-tsé

    SENEGAL-ELEVAGE / La FAO décaisse près de 150 millions pour appuyer Dakar dans la lutte contre la mouche tsé-tsé

    Kaolack, 5 juil (APS) – L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a dégagé une enveloppe d’environ 150 millions de francs CFA pour appuyer le Sénégal dans le processus d’éradication de la mouche tsé-tsé, a indiqué mercredi à l’APS un responsable de son bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest.

    ‘’Après une première phase très concluante dans la zone des Niayes du Sénégal, en partenariat avec les institutions nationales et internationales, la FAO a jugé utile de poursuivre le processus d’éradication de la mouche tsé-tsé dans la lutte contre la trypanosomose dans les Niayes, le Delta du Saloum et la Casamance’’, a notamment indiqué Ibrahima Faye, associé au programme bureau pays FAO.

    Il intervenait à Kaolack (centre), au lancement officiel du Programme de coopération technique (TCP)/SN/3902 et des travaux d’un atelier de formation des techniciens du ministère de l’Elevage et des Productions animales sur les techniques de lutte contre les mouches tsé-tsé, qui se tient jusqu’à samedi.

    Dans le cadre du Programme par pays, référentiel des interventions de la FAO au Sénégal, cette institution onusienne a accepté de mettre à disposition ce financement pour appuyer le ministère de l’Elevage et des Productions animales à endiguer ce fléau qui a un ‘’impact socio-économique’’ sur le cheptel et les populations, a-t-il informé.

    ‘’Ce fonds catalytique à la mise en œuvre d’actions d’envergure nationale, contribuera à la mise en place d’une surveillance entomologique et parasitologique de la trypanosomiase dans les zones potentielles d’élevage au Sénégal et dans les pays limitrophes’’, a souligné M. Faye. Il a révélé que les glossines (mouches tsé-tsé) infectent dix millions de km2 sur le continent africain et sont les vecteurs des trypanosomoses animales et humaines.

    Pour le représentant du coordonnateur du bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest de la FAO, les trypanosomoses animales représentent une ‘’contrainte majeure’’ au développement et à l’intensification de l’élevage.

    ‘’La FAO estime que plus de trois millions de bovins meurent de trypanosomose chaque année. En outre, il y a d’importantes pertes indirectes dans le secteur de l’élevage, en raison de l’avortement, de l’infertilité, de la perte de poids, de la réduction de la traction animale et de la production laitière. Les pertes annuelles directes liées à la trypanosomose animale sont actuellement de l’ordre d’un milliard-cinq-cent millions de dollars US’’, a révélé M. Faye.

    Au Sénégal, poursuit-il, les surfaces infestées sont estimées à 60 000 km2. La zone des Niayes abrite d’importantes fermes laitières composées de races exotiques, métisses et locales très sensibles à la trypanosomose. C’est ce qui justifie selon lui la pertinence d’avoir un tel projet de lutte.

    ‘’La croisade contre la mouche tsé-tsé et les trypanosomoses animales étant réalisée dans les Niayes, c’est le moment maintenant d’étendre la lutte vers le centre du Sénégal et, plus tard, dans le sud du pays. Ce qui signifie qu’une alliance autour de ce fléau regroupant les partenaires au développement et le secteur privé est nécessaire pour une lutte efficace et durable’’, a-t-il fait valoir.

    ADE/MD/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / La trypanosomose, « un frein au développement de l’élevage et de la production agricole » (officiel)

    SENEGAL-ELEVAGE / La trypanosomose, « un frein au développement de l’élevage et de la production agricole » (officiel)

    Kaolack, 5 juil (APS) – La trypanosomose représente « un frein au développement de l’élevage et de la production agricole dans de nombreuses régions d’Afrique », en dépit de l’important potentiel du continent dans ce domaine, a indiqué, mercredi, le secrétaire général du ministère sénégalais de l’Élevage et des Productions animales, Ousmane Mbaye.

    « La trypanosomose constitue un frein pour le développement de l’élevage et de la production agricole dans de nombreuses régions d’Afrique qui détiennent pourtant de grands potentiels pour l’expansion de l’agriculture », a-t-il notamment dit.

    Il procédait au lancement officiel du Programme de coopération technique (TCP/SN/3902), à Kaolack (centre), une cérémonie ayant coïncidé avec le démarrage des travaux d’un atelier de formation des techniciens du ministère de l’Élevage et des Productions animales sur les techniques de lutte contre les mouches tsé-tsé. Cette rencontre se poursuit jusqu’à samedi.

    « Les mouches tsé-tsé affectent dix millions de kilomètres carrés et touchent trente-sept pays, principalement en Afrique. Elles sont les vecteurs cycliques des trypanosomes qui sont les agents responsables de la maladie du sommeil ou de la trypanosomose humaine africaine (THA) chez l’homme […] ou trypanosomose animale africaine (TAA) », a révélé Ousmane Mbaye.

    Dans les pays d’Afrique subsaharienne, la TAA est l’une des maladies animales les plus importantes, avec cinquante millions d’animaux (bovins) exposés aux piqûres de mouches tsé-tsé infectieuses, a-t-il affirmé, en notant que pour arriver à contrôler cette maladie, « des campagnes de lutte régulières » contre le vecteur (la mouche tsé-tsé) et le parasite (le trypanosome) avaient été menées déroulées en vain pendant des décennies.

    Il rappelle que c’est ainsi que lors du Sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), en juillet 2000 à Lomé, au Togo, une campagne pour l’éradication de ce fléau fut lancé, laquelle a abouti à la « déclaration de la campagne panafricaine pour l’éradication de la mouche tsé-tsé » (PATTEC) dont la mission sera réalisée à travers des actions de lutte intégrées et concertées des États-membres de l’Union africaine.

    Pour répondre à l’initiative de la PATTEC, le Sénégal a mis en place le Programme national de lutte contre les mouches tsé-tsé et les trypanosomoses au Sénégal par arrêté n°3139 du 22 mai 2006. Celui-ci comprend trois composantes dédiées chacune à une aire géographique : phase 1, la zone des Niayes, phase 2, le Sine-Saloum et la phase 3, la région de la Casamance.

    Depuis le démarrage de la phase 1, en 2008, le projet a bénéficié des appuis techniques et financiers de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), du Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide (CIRDES), de l’Insectarium de Bobo-Dioulasso (IBD) et du Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires (LNERV) du Sénégal.

    « Eu égard aux résultats plus que satisfaisants enregistrés dans la zone des Niayes ces deux dernières années, la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) a décidé d’accompagner le ministère de l’Élevage et des Productions animales dans l’extension du Programme national de lutte contre les mouches tsé-tsé et les trypanosomoses au Sénégal avec le démarrage de la phase 2 dans le Sine-Saloum, à travers la signature d’un programme de coopération technique », a dit Mbaye.

    ADE/ASG/BK