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  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / L’Académie de Louga va présenter 6 597 candidats au Bac (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / L’Académie de Louga va présenter 6 597 candidats au Bac (IA)

    Louga, 3 juil (APS) – L’Académie de Louga va présenter 6 597 candidats dont 3 867 filles, soit 58,61%, à l’examen du Baccalauréat prévu à partir de ce mardi, a appris l’APS de l’Inspectrice d’académie (IA), Penda Bâ.

    ‘’L’Académie de Louga présentera 6 597 candidats au BAC dont 3 867 filles(58,61%)’’, a-t-elle déclaré.

    Elle a signalé que ‘’le nombre de centres d’examen n’a pas évolué par rapport à la session de 2022 : 5 à Kébémer, 9 à Linguère et 13 à Louga, soit un total de 27 centres dans la région’’.

    Comparé à l’année dernière, l’IA a fait remarquer que  »le nombre de candidats a connu une légère baisse passant de 6606 en 2022 à 6597 candidats en 2023, soit une baisse  de 09 candidats’’.

    Elle a souligné que ‘’4066 candidats (61,63%), viennent du public tandis que 2531(38,36%) sont des candidats individuels’’.

    Selon elle, ‘’la répartition des candidats au Baccalauréat 2023 est largement dominée par les séries littéraires car sur les 6 597 inscrits, les 5 763 candidats optent pour les séries L’,L2 etLA, soit un taux de 87,36%’’.

    Elle a signalé que ‘’les séries scientifiques présentent un très faible taux de participation’’, précisant que ‘’sur  la totalité des effectifs (6 597) seuls 864 candidats, soit 12,64%se sont inscrits dans les séries scientifiques’’.

    Penda Bâ a rappelé que ‘’l’Académie de Louga a réalisé en 2022, un taux de réussite de 57,58% pour le Baccalauréat de l’enseignement secondaire général’’.

    DS/OID

  • SENEGAL-SPORTS-COLLECTIVITES / Les collectivités territoriales invitées à s’impliquer davantage dans la réalisation des infrastructures sportives

    SENEGAL-SPORTS-COLLECTIVITES / Les collectivités territoriales invitées à s’impliquer davantage dans la réalisation des infrastructures sportives

    Koumbal (Kaolack), 3 juil (APS) – Le coordonnateur de la Direction générale de comptabilité publique et du trésor (DGCPT), Cheikh Ndiaye, a invité les collectivités territoriales à s’impliquer davantage dans la réalisation des infrastructures sportives relevant de leurs compétences pour accompagner les initiatives du gouvernement.

    ‘’Dans la volonté de l’Etat du Sénégal de moderniser et de mettre aux normes les infrastructures sportives, dans un contexte où le sport est une compétence transférée, l’Etat s’occupant des stades nationaux et régionaux, les collectivités territoriales doivent s’occuper quand même des stades municipaux et départementaux’’, a-t-il dit.

    M. Ndiaye a fait cette déclaration dimanche en marge de la finale de l’édition 2022 du championnat national populaire (CNP) de la zone 10 B de Koumbal affiliée à l’Organisme départemental de coordination des activités de vacances (ODCAV) de Kaolack (centre). Cette finale, dont il était le parrain, mettait aux prises l’ASC UFAN (2) à l’ASC ODB (1).

     »Il est tout à fait normal que l’Etat, qui s’occupe également du sport de haut niveau, ait la volonté de réhabiliter, de construire et de moderniser les infrastructures sportives avec l’érection de stades nationaux et régionaux, d’accompagner les communes et autres conseils départementaux pour la mise aux normes de ces  infrastructures destinées à toutes les disciplines sportives », a-t-il ajouté.

    ‘’Au niveau de Kaolack, aussi bien dans le football que dans les autres disciplines sportives, je suis un acteur clé qui accompagne l’ensemble du mouvement sportif. Donc, il est tout à fait normal et logique que cette zone de Koumbal où je suis né me fait l’honneur d’être le parrain de cette belle finale’’, a-t-il encore souligné.

    Le coordonnateur de la DGCPT a indiqué que l’Etat du Sénégal qui est dans une dynamique de contractualisation et de partenariat avec les collectivités territoriales essaie de mettre aux normes ces infrastructures.

    ‘’A notre niveau, on ne cesse de chercher les voies et moyens pouvant permettre aux collectivités territoriales de la région de Kaolack d’agir dans les domaines prioritaires que sont la santé, l’éducation, les sports, la culture et tous les autres domaines de compétence qui ont été transférés’’, a assuré Ndiaye.

    ADE/AB/OID

  • SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / Saré Alkaly : reprise du trafic à la suite de travaux de remblais et de raccordement (AGEROUTE)

    SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / Saré Alkaly : reprise du trafic à la suite de travaux de remblais et de raccordement (AGEROUTE)

    Dakar, 2 juil (APS) – L’Agence autonome des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) a assuré que le trafic à Saré Alkaly, dans la région de Ziguinchor (sud), avait repris quelques heures après une intervention technique consécutive à une perturbation liée aux conséquences de fortes pluies tombées sur la zone dans la nuit de vendredi à samedi.

    La journée du vendredi 1er juillet 2023 a été marquée par la perturbation du trafic, précisément dans la localité de Saré Alkaly, dans le cadre des travaux de réhabilitation de la route Sénoba-Ziguinchor-Mpack qui sont en cours, indique l’AGEROUTE dans un communiqué parvenu à l’APS.

    L’Agence autonome des travaux et de gestion des routes explique que la forte pluie de la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023 avait causé une coupure de la route au droit du dalot numéro 14 (PK16 de la section Sénoba-Wandifa) dont le tablier a été exécuté il y a deux semaines.

    ‘’Le système d’étaiement n’ayant pas été dégagé, l’évacuation des eaux pluviales a subi une baisse considérable de la vitesse, provoquant une accumulation des eaux pluviales en amont qui ont fini par couper la déviation et s’accumuler au droit de l’ouvrage dont les remblais techniques n’avaient pas encore été achevés’’, rapporte la source.

    Elle signale qu’aussitôt après prise de connaissance de la situation, une équipe de l’entreprise en charge des travaux de réhabilitation de cet axe routier a été mobilisée pour procéder aux travaux de remblais et de raccordement de la chaussée à l’ouvrage afin de permettre un rétablissement du trafic au bout de quelques heures.

    De plus, tout le dispositif de coffrage a été enlevé pour permettre un écoulement normal des eaux tandis que des travaux de protection (perrés maçonnés) seront exécutés très prochainement pour protéger la tête de l’ouvrage en amont, fait savoir l’AGEROUTE.

    Elle rappelle que les travaux de cette section de route attribuée à l’entreprise AREZKI ont été exécutés à plus de 70% avec une vingtaine de km de grave bitume réalisés et ouverts au trafic.

    La date d’achèvement des travaux étant prévue pour janvier 2024.

    Un dispositif de veille a été mis en place dans chaque lot de travaux sous la supervision de la mission de contrôle pour intervention rapide et assurer une continuité du trafic durant cette période hivernale, fait savoir l’AGEROUTE.

     

    AKS

  • SENEGAL-SPORT-PROFIL / Nguédi Diaw, une vie dédiée au cheval et à l’hippisme

    SENEGAL-SPORT-PROFIL / Nguédi Diaw, une vie dédiée au cheval et à l’hippisme

    Par Amadou Thiam

    Nabadji Civol (Matam), 2 juil (APS) -A 80 ans révolus, Nguédi Diaw, vice-président du Comité régional de gestion des courses hippiques de Matam (nord), continue à se battre pour le développement d’un sport pour lequel il a consacré plus de 50 ans de sa vie en entamant dès l’âge de 16 ans une carrière de jockey avant de devenir plus tard un propriétaire de chevaux.

    Pendant plus de 50 ans, Nguédi Diaw a été au service des courses hippiques. Très jeune, l’actuel vice-président du Comité régional de gestion des courses hippiques de Matam a participé aux compétitions, avant de devenir propriétaire de chevaux et d’intégrer cette instance. De Kaédi, en Mauritanie à Thilogne, en passant par Bokidiawé, Ourossogui, Matam, Taiba, son village Nabadji, Nabadji Civol, le jeune jockey de l’époque a remporté une cinquantaine de courses, pour n’en perdre que moins de sept.

    Pour retrouver la maison où habite Nguédi Diaw, il suffit juste de demander à la première personne rencontrée à Nabadji Civol, un village où il est visiblement bien connu.

    Juste en face de la route nationale, à moins de 50 mètres, le domicile de cet amoureux des chevaux et des courses hippiques se distingue des autres par la présence d’un cheval attaché dans la cour. De là, le visiteur aperçoit presque tout dans la concession entourée de piquets en bois. A l’intérieur, juste deux bâtiments : l’un en construction et l’autre en banco, dans un état de délabrement très avancé.

    Assis sous un arbre, Nguédi est entouré de son épouse, ses petits-enfants et un hôte venu s’y reposer, en attendant la fermeture du marché hebdomadaire du village qui se tient tous les mercredis.

    L’odeur qui se dégage et les traces de sabots de vaches, de moutons et de chèvres renseignent sur le type d’élevage pratiqué ici. Les animaux sont allés paître derrière le village.

    Habillé d’un boubou traditionnel noir, le chapeau traditionnel ou « tingadé » bien posé sur la tête, l’homme ne se sépare jamais de ses lunettes, ni de sa cigarette, qu’il n’hésite pas à allumer en plein entretien. Les chants des coqs, en grand nombre dans la maison, s’élèvent de temps à autre.  Deux femmes qui s’affairent autour d’un repas en cette veille de premier jour du mois de ramadan, sont en pleine discussion.

    ‘’Je suis dans ce sport depuis 55 ans. J’ai été jockey pendant 25 ans. Mes parents n’ont jamais pratiqué ce sport, mais ils possédaient des chevaux comme beaucoup de gens ici. C’est mon oncle qui pratiquait ce sport avec des chevaux qui couraient à Kaédi, en Mauritanie’’, se rappelle, volontier, Nguédi Diaw. Cet octogénaire a dédié plus d’un demi-siècle de sa vie aux chevaux et aux courses hippiques.

    Il se souvient qu’à l’âge de 15 ans, ses parents l’avaient envoyé dans cette ville frontalière de la région de Matam, pour y apprendre la bijouterie.

      Engagé pour sauver la saison de son oncle

    Propriétaire de chevaux, son oncle était à la recherche d’un jockey, après que ses cavaliers lui avaient tourné le dos. Adolescent, il décide de se lancer dans les courses pour sauver son tuteur qui s’était déjà engagé dans les compétitions.

    ‘’Il avait du mal à trouver un jockey et moi je me suis engagé à conduire ses chevaux, malgré mon jeune âgé. Tout le monde était contre ma décision, parce qu’ils ne savaient pas que je savais conduire un cheval. C’est ainsi qu’ils sont allés m’inscrire sur la liste’’, raconte le vieil homme.

    A cette époque, se souvient-il, un trio dictait sa loi dans les hippodromes de la région frontalière et du côté du Sénégal. A 16 ans à peine, il obtient sa licence et participe à plusieurs courses, malgré son âge, mais avec un poids qui, selon lui, permettait de prendre part à toutes les courses.

    ‘’J’ai remporté ma première course organisée à Kaédi, ainsi que beaucoup d’autres comme celles organisées à Bokidiawé, Ourossogui et Matam. J’ai ensuite gagné la grande course de Hamady Débo Seck à Thilogne dans les années 60’’, se remémore Nguédi Diaw.

    Ces villages étaient les seuls à organiser des courses de chevaux, avant que Kanel, ne soit inscrit sur la liste au début des années 70.

    Le jeune jockey profite d’une pause pour poursuivre ses entraînements et s’essayer aux acrobaties. Il fallait s’entraîner dans le sable au bord du fleuve Sénégal, à Kaédi.

    ‘’Je m’entraînais dur pour réussir des acrobaties que je n’avais jamais faites auparavant. Parfois je tombais et je me blessais, mais je n’ai jamais arrêté, ce qui m’a permis de maîtriser plusieurs gestes. Une manière aussi d’assurer le spectacle lors des courses’’, souligne-t-il.

    A la reprise, il remporte la course sur ses terres d’adoption, à Kaédi. Une victoire qu’il fête par des sauts périlleux.  A la fin de cette course, un médecin français du nom de Jean, établi à Kaédi, le récupère et le loge.

    ‘’Il faisait tout pour moi. Il m’offrait des habits, me nourrissait et avait mis tous les moyens à ma disposition afin que je puisse réussir’’, raconte Nguédi.

    Après une dispute avec la femme de son oncle, le jeune Diaw entre en front contre son tuteur et boycotte plusieurs courses, dont celle organisée à Kaédi.

    ‘’Mon oncle a perdu toutes les courses que j’ai boudées. Il a été défait même sur ses terres ainsi que de l’autre côté de la rive, au Sénégal, notamment à Matam, à Bokidiawé et à Ourossogui. J’étais devenu une star des hippodromes à cette époque. A mon absence, les courses n’avaient plus de saveur’’, se targue-t-il.

    Une star des hippodromes

    Il a fallu l’intervention de son ami Jean pour qu’il accepte à nouveau de se mettre en selle. L’argument de taille que ce dernier avait mis sur la table pour le convaincre a été une tenue de jockey toute neuve venue de France. Un privilège par rapport à ses concurrents.

    Le jeune jockey se rappelle aussi avoir été conduit jusqu’à Matam, le jour de la fête de l’Indépendance par son nouveau bienfaiteur. Ce qui lui avait permis de se reposer en cours de route, « afin de courir dans de bonnes conditions ».

    ‘’Mon entrée fut spectaculaire, car personne ne s’attendait à mon retour en compétition. Les gens me portèrent en triomphe sur des dizaines de mètres. Ce jour-là, j’ai gagné toutes les courses avec trois catégories de cheval différentes’’, se souvient encore Nguédi Diaw.

    A la fin, le Commandant de la brigade de gendarmerie de Matam de l’époque, Mody Sy lui remit 5.000 francs CFA, « une grosse somme à lépoque, sans compter l’argent que me remettaient les spectateurs qui étaient contents de me retrouver et me voir gagner’’.

    Ce moment d’euphorie fut suivie d’une série de blessures contractées lors de séances d’entraînements à Kaédi. Les mésaventures s’enchaînent jusqu’à son empoisonnement, qu’il impute à des adversaires, et qui, selon lui, a précipité la fin de sa carrière, après plus de 25 ans à cheval sur la Mauritanie et le Sénégal.

    Aujourd’hui à la retraite, le vice-président du Comité régional de gestion des courses hippiques de Matam bataille ferme aux côtés du président Aliou Thiam, pour faire vivre difficilement cette discipline dans la région nord.

    « Nous voulons un hippodrome dans la région, parce que nos courses se tiennent dans différentes localités sans sécurité sur des terrains vagues accessibles à tous. En plus de cela, les coureurs ne sont pas licenciés, ils sont tous amateurs », souligne-t-il.

    Pour ce qui est de l’hippodrome, Nguédi Diaw souhaite l’avoir dans son village, à Nabadji Civol. C’est « une localité qui vit les courses hippiques et (qui) n’est pas éloignée des villages où habitent beaucoup de coureurs de la zone, contrairement à Matam où l’hippisme n’est pas bien vécu », fait-il valoir.

    ‘’Les courses hippiques m’ont tout donné. Je suis allé jusqu’en Côte d’Ivoire, à Abidjan où je  dispensais des cours de jockey à des Français’’, se vante-t-il, non sans déplorer le manque de soutien des autorités locales qui n’accordent, à ses yeux, aucune importance à cette discipline.

    Le vieux Nguédi milite ainsi pour le développement de l’hippisme, non seulement en tant qu’un responsable de l’instance dirigeante, mais aussi en tant que propriétaire de chevaux qui participent aux compétitions dans la région. L’un d’entre eux est monté par son propre fils, comme pour prendre le relais de son père…à dos de cheval.

    AT/ADI/ASB/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Baccalauréat 2023  : 11.464 candidats en lice à Kaolack (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Baccalauréat 2023 : 11.464 candidats en lice à Kaolack (IA)

    Kaolack, 1er juil (APS) –Au total, 11. 464 candidats participeront dans la région de Kaolack (centre) à l’examen du baccalauréat général qui démarre mardi sur toute l’étendue du pays, a appris l’APS de l’inspecteur d’académie (IA), Siaka Goudiaby.

    Commentant ces données lors d’un entretien, l’inspecteur d’académie de Kaolack a fait état d’une légère hausse des candidats.  »Nous avons 1507 candidat dans la série S2, correspondant à un pourcentage de 13,14%. Pour la série S1, nous avons 27 candidats cette année, représentant 0,23%’’, a-t-il indiqué en faisant savoir que le reste des candidats, 9905 étaient issus des séries littéraires, 84, 4 % des effectifs de candidats à cet examen.

    ‘’Cela veut qu’il y a une prédominance nette de la série L sur celles scientifiques, S1 et S2’’, a relevé l’inspecteur d’académie de Kaolack qui fait remarquer aussi la prédominance des filles.  »Il y a plus de filles que de garçons parmi les candidats », a-t-il dit.

    M. Goudiaby a rappelé qu’il y avait  aussi des candidats en langue arabe qui vont concourir dans les séries L1A, LA et LAR. Pour la série LAR, il y a un total de 686 candidats contre 770 en 2022,

    A Kaolack,  les mêmes dispositions prises lors de l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du concours de l’entrée en sixième et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) seront reconduites, alors que des commissions ont été déjà mises en place en rapport avec les Inspections de l’éducation et de la formation (IEF) et l’Office du baccalauréat, a laissé entendre l’inspecteur d’académie.

    ‘’L’Office du baccalauréat nomme les présidents de jurys et les chefs de centres, constitués des chefs d’établissements des écoles abritant les centres d’examen, sont logés dans des écoles élémentaires,  collèges et lycées. C’est le chef d’établissement qui devient d’office le chef de centre’’, a précisé Goudiaby.

    D’après lui, la particularité de cet examen du baccalauréat session 2023, réside dans le renforcement de la surveillance et du contrôle à travers la désignation de trois surveillants par salle contre deux habituellement, le troisième que l’on surnomme surveillant responsable de salle.

    L’IA de Kaolack a ainsi rappelé aux candidats l’’’interdiction formelle’’ de l’utilisation du téléphone portable et aux surveillant de veiller à l’application de cette mesure dans la mesure où eux-mêmes ont l’obligation de ne faire usage de leurs téléphones pour ne pas déranger les candidats..

     

    ADE/AKS

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / Médina Baye: le khalife appelle à préserver la paix et la stabilité du pays

    SENEGAL-TABASKI-SERMON / Médina Baye: le khalife appelle à préserver la paix et la stabilité du pays

    Kaolack, 29 juin (APS) – Le Khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass,  a appelé à préserver la paix et la stabilité au Sénégal, condition sine qua non selon lui de son développement économique.

    Intervenant au terme de la prière de la Tabaski, il a recommandé d’éviter certaines voies qui retardent le développement du pays.  Il faut plutôt privilégier celle de la paix et de la stabilité’’, a-t-il conseillé.

    Les Sénégalais doivent s’aimer et se respecter mutuellement, tout en cultivant la solidarité et l’entraide, a poursuivi le guide religieux, dans une déclaration transmise à l’APS. Il a prié pour la paix, la concorde, l’unité, la stabilité et le développement du Sénégal.

    Le khalife de Médina Baye estime que les gouvernants et les gouvernés doivent s’entraider dans l’unité et la paix, tout en ayant le sens de la responsabilité pour développer le pays et favoriser l’épanouissement de sa population.

    ‘’Un pays est à l’image de sa population. Si cette population s’évertue à accompagner ces dirigeants et que le gouvernement accepte de tendre la main à sa population pour l’aider, l’éduquer, l’encourager et que le citoyen se retrouve dans tout ce qui se fait pour lui, il (le citoyen) va être obligé de changer son comportement dans le bon sens’’, a indiqué Cheikh Mahi Niasse.

    Il a  conseillé aux jeunes à se préparer à devenir ‘’responsables’’ afin que ‘’demain’’, ils puissent ‘’être capables d’assumer leurs futures responsabilités’’.

    ‘’Acceptez d’étudier, adoptez les bons comportements, parce qu’aucun citoyen ne doit sous-estimer ses capacités à pouvoir contribuer à la construction de son pays. Un bon citoyen a les mêmes droits que le président de son pays’’, a lancé le guide religieux.

    Il a rappelé que le Sénégal est ‘un et indivisible’’, avec une population offrant l’image d’une seule famille, d’un seul peuple. Il a exhorté à tenir des discours constructifs, avec un niveau élevé des débats et de bonnes paroles empreintes de messages de paix pour la stabilité du pays.

    ‘’En ce qui nous concerne, nous ne cherchons pas à faire du tort à qui que ce soit, et nous pardonnons à toute personne qui nous aurait fait du tort. Nous n’avons rien contre personne. Nous nous occupons de l’éducation et de l’enseignement, tout en cherchant à faire de bonnes choses’’, a précisé le patriarche de Médina Baye. Il a prié pour l’unité entre les hommes politiques.

    A Médina Baye, la prière a été dirigée par Cheikh Mouhamadou Mahi Cissé, également porte-parole de cette cité religieuse.

    ADE/ASG

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / Kaolack: l’imam ratib de Lyndiane Jardin dénonce les actes de violence

    SENEGAL-TABASKI-SERMON / Kaolack: l’imam ratib de Lyndiane Jardin dénonce les actes de violence

    Kaolack, 29 juin (APS) – L’imam ratib de Lyndiane Jardin, une localité située non loin de la commune de Kaolack (centre), Thierno Samba Bâ, a dénoncé jeudi les actes de violence et le pillage des biens publics et privés notées durant les manifestations.

    ‘’Ce à que nous assistons aujourd’hui est déplorable ; notre société est minée aujourd’hui par des crises, la confrontation et la violence dans toutes ses formes’’, a-t-il dit après avoir dirigé la prière l’Aïd-el-Kebir, communément Tabaski, à la grande mosquée de Lyndiane Jardin.

    Selon le religieux, ‘’les actes de vandalisme, le pillage des biens appartenant à autrui et l’usage de la violence ne traduisent pas la véritable réalité de la société sénégalaise que nous connaissions’’.

    Imam Thierno Samba Bâ a indiqué que ‘’ces pratiques malsaines’’ étaient liées à ‘’la crise des valeurs’’.

    Dans son sermon devant plusieurs fidèles venus de Lyndiane Jardin et des villages environnants comme Diomkhel, Thierno, il a prêché pour ‘’le retour aux valeurs et aux préceptes de l’Islam’’.

    ‘’Nous devons retourner aux valeurs de l’Islam. La construction nationale commence par nous les citoyens. Nous devons être les acteurs principaux de la construction du pays’’, a insisté l’imam ratib.

    ADE/DOB/OID

  • SENEGAL-TABASKI-INCIDENT  / Fatick : un déficient mental tente de poignarder un imam lors de la prière

    SENEGAL-TABASKI-INCIDENT / Fatick : un déficient mental tente de poignarder un imam lors de la prière

    Dakar, 29 juin (APS) – Un jeune homme ‘’souffrant d’une déficience mentale’’ a tenté de poignarder un imam lors de la prière de la Tabaski à Barry Sine, un village de la région de Fatick (centre), a appris l’APS jeudi du maire de Ngayokhème, Demba Diouf.

    ‘’Pendant la prière de Tabaski, un jeune homme armé d’un couteau s’est dirigé vers l’imam Serigne Mame Balla Mbacké et a tenté de le poignarder. Selon les informations dont nous disposons, l’auteur de cet indicent est atteint d’une déficience mentale’’, a dit M. Diouf.

    Joint par téléphone par l’APS, le maire a précisé que c’est la première fois que l’auteur de l’incident se livrait à une pareille violence.

    ‘’Par la grâce de Dieu, il n’a pas atteint sa cible. Nous considérons qu’il ne jouit pas de la plénitude de ses facultés mentales’’, a-t-il dit.

    ‘’Un jeune homme souffrant d’une déficience mentale a tenté de poignarder l’imam après avoir traversé plusieurs rangées de fidèles lors de la prière’’, a confirmé l’instituteur Modou Ndiaye, directeur d’école et chef de cabinet du maire de Ngayokhème.

    L’auteur présumé de l’incident a regagné sa famille, a témoigné M. Ndiaye.

    Selon lui, l’imam Serigne Mame Balla Mbacké vient souvent de Darou Salam, un quartier de Touba (centre), pour diriger la prière de Tabaski à Barry Sine, un village faisant partie de la municipalité de Ngayokhème.

    Les autorités administratives locales vont prendre les dispositions nécessaires, avec la collaboration de la famille du présumé agresseur, pour l’interner dans une structure hospitalière spécialisée, a déclaré à l’APS un responsable de l’administration territoriale.

    ‘’La gendarmerie […] a déjà commencé les auditions, pour les besoins de l’enquête’’, a assuré la même source, sous le sceau de l’anonymat.

    ESF/MS/OID

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE-REACTION / Les plaintes à la CPI et en France sont vouées à l’échec, selon Me Sidiki Kaba

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE-REACTION / Les plaintes à la CPI et en France sont vouées à l’échec, selon Me Sidiki Kaba

    Tambacounda, 29 juin (APS) – Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a affirmé, jeudi, que les plaintes déposées contre des autorités sénégalaises à la Cour pénale internationale et en France étaient vouées à l’échec, soulignant que  »le Sénégal est un Etat souverain, qui a des institutions qui fonctionnent ».

     »Ces plaintes seront vouées à l’échec, elles auront le destin d’un coup d’épée dans l’eau. La CPI est une juridiction de dernier recours, elle ne saurait se saisir des crimes et délits supposés être commis au niveau du Sénégal’’, a déclaré le ministre en marge de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski.

     »Il en est la même chose en ce qui concerne la France. Une ancienne puissance coloniale ne saurait juger les affaires qui se passent au Sénégal’’, a t-il ajouté.

    L’avocat français Juan Branco a annoncé, le 23 juin, avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye contre le président sénégalais Macky Sall et d’autres responsables pour ‘’crimes contre l’humanité’’ après les manifestations qui ont éclaté suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, faisant plusieurs morts.

    Selon lui,  »le Sénégal est un Etat souverain, qui a des institutions qui fonctionnent, des institutions qui ont la capacité d’apporter toutes les réponses à ce que doivent être les affaires d’un Etat moderne. Il dispose des juridictions compétentes et indépendantes, qui jugent et qui ont la respectabilité du monde ».

    Il a indiqué l’affaire Hissène Habré est l’une des illustrations la plus importante de la capacité de ses juridictions, qui ont pu sur la base des normes internationales, juger une affaire complexe et qui a montré que l’Afrique peut juger ses enfants.

    ‘’Je voudrais pouvoir dire alors, que cette démarche est inacceptable, parce que touchant un président de la République en exercice. Le gouvernement prendra toutes les mesures ici et à l’international pour mettre en échec l’attitude et la démarche de certains, parce que cette démarche a pu toucher la fierté des Sénégalais », a insisté le ministre des forces armées.

    Selon lui,  »l’affront porté au président de la République sera lavé aux yeux du monde ».

    BT/OID

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / Tivaouane: Serigne Babacar Sy Abdoul Aziz Sy invite à un retour aux valeurs de solidarité, d’humilité et de discrétion

    SENEGAL-TABASKI-SERMON / Tivaouane: Serigne Babacar Sy Abdoul Aziz Sy invite à un retour aux valeurs de solidarité, d’humilité et de discrétion

    Tivaouane, 29 juin (APS) – Le marabout Serigne Babacar Sy Abdoul Aziz Sy qui a dirigé, jeudi, la prière de l’Aïd-el-adha à Khalkhouss, dans la cité religieuse de Tivaouane, a invité les fidèles à un retour aux valeurs de solidarité, d’humilité et de discrétion prônées par les illustres devanciers.

     »Ceux qui n’ont pas la chance de vivre avec leurs grands-pères ont, au moins, vécu avec leur père. Cette perte de repère inqualifiable est la résultante d’un manque de boussole », a dit l’imam Babacar Sy Abdoul Aziz.

    Pour l’imam, il est temps de faire revivre aux populations les valeurs de solidarité et d’humilité.  »Tuer son mouton et s’enorgueillir de la fraîcheur et de la rondeur de l’animal, ne garantit pas la caution de Dieu. Il faut faire vivre sa foi comme l’indiquent les préceptes de l’islam »,  a-t-il dit dans son sermon de la prière de tabaski.

    Auparavant Serigne Papa Mactar Kébé avait, au nom du Khalife général des Tidianes Serigne Babacar Sy Mansour, remercié tous les musulmans du Sénégal qui ont contribué à la construction de la grande mosquée de Tivaouane, actuellement en finition.

    Il a transmis les prières que le khalife des Tidianes a formulées à l’endroit des  »dahiras », fédérations et ainsi que de tous les musulmans pour leurs actes de solidarité.

     »Seul Allah peut tout faire sans l’aide de personne », a-t-il poursuivi, citant en exemple des actions de solidarité comme celles de l’imam ratib de la grande mosquée de Dakar Elhadji Alioune Moussa Samb.

    Il a rappelé le sens de l’Aïd-el-adha, remontant au Prophète Ibrahima qui avait accepté de sacrifier son fils, Ismaël, témoignant ainsi de son obéissance à la volonté divine.

    MKB/ADI/OID