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  • SENEGAL-TABASKI- SERMON / Ziguinchor : L’imam invite les populations à privilégier la concertation dans la vie quotidienne

    SENEGAL-TABASKI- SERMON / Ziguinchor : L’imam invite les populations à privilégier la concertation dans la vie quotidienne

    Ziguinchor, 29 juin (APS) – L’imam ratib de la grande mosquée de Ziguinchor, Cherif Ismaila Aidara, a invité, jeudi, les populations à privilégier le dialogue et la concertation dans la vie quotidienne pour  »une paix durable ».

     »Il faut privilégier le dialogue et la concertation dans la vie quotidienne pour une paix durable dans le pays », a lancé Chérif Ismaila Aidara dans son sermon de la prière de l’Aïd el-kebir devant de nombreux fidèles.

    L’imam ratib de Ziguinchor a insisté sur le respect mutuel.

    Le gouverneur Guedj Diouf s’est félicité du message délivré par l’imam.  »Nous rendons grâce à Dieu et implorons son pardon. Nous saluons le sermon de l’imam qui est axé principalement sur la paix et sur la nécessité de cultiver la paix dans la société », a dit l’autorité administrative.

    « Je lui emboite le pas en insistant sur la nécessité de cultiver la paix. Nous sommes dans une région où nous avons le plus besoin de paix », a ajouté M. Diouf, saluant les efforts de l’État pour la consolidation de la paix dans la région de Ziguinchor.

    Il a invité les jeunes à  »travailler pour la concorde sociale et pour le développement de cette région. Le respect est un élément important pour la vie en société ».

    Guedj Diouf a également insisté sur le respect des institutions.  »J’invite les jeunes à cultiver le respect des institutions. Il faut travailler à la préservation des biens publics et privés », a t-il appelé.

    « Nous avons constaté ces derniers temps que des biens publics font l’objet d’attaques de la part de certaines personnes. J’invite chacun à méditer le sermon de l’imam et à considérer que sans la paix, rien ne peut se faire dans la société », a dit Guedj Diouf, annonçant que le chef de l’État a pris l’engagement de réhabiliter la grande mosquée de Ziguinchor.

    MNF/OID

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / Kolda: L’Imam Thierno Alassane Tall invite les fidèles à promouvoir la culture de la paix

    Kolda, 29 juin (APS) – L’imam de la grande mosquée de Kolda (Sud), Thierno Alassane Tall, a invité, ce jeudi, les fidèles à promouvoir la culture de la paix, seul gage d’une stabilité durable.

     »L’islam est une religion de paix et chaque fidèle doit cultiver et promouvoir la paix, seul gage pour la stabilité durable », a déclaré l’imam ratib de la grande mosquée de Kolda dans son sermon de la prière de tabaski.

     »Les parents doivent aussi éduquer les enfants en leur transmettant des valeurs. Nous traversons des périodes difficiles et chacun d’entre nous doit travailler pour la paix et la stabilité de notre pays », a prêché le religieux.

    Revenant sur le sens de l’Aïd el Kébir, il a exhorté les croyants à suivre l’exemple de la famille du Prophète Abram.

    L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.

    MG/OID

  • SENEGAL-CONSOMMATION-TABASKI / Matam: le marché  »relativement bien approvisionné » (Responsable)

    SENEGAL-CONSOMMATION-TABASKI / Matam: le marché  »relativement bien approvisionné » (Responsable)

    Matam, 28 juin (APS) – Le chef de service régional du Commerce de Matam Abdoulaye Dieng a déclaré, mercredi, que le marché est  »relativement approvisionné » en denrées de consommation courante au vu des estimations de la demande pendant la période de Tabaski.

     »Au vu des estimations de la demande en période de fête de Tabaski et compte tenu du manque au niveau des distributeurs grossistes, on peut dire que le marché est relativement bien approvisionné, mais pas suffisamment », a-t-il dit.

    S’exprimant au cours d’un entretien avec l’APS, il a soutenu que les grands distributeurs d’oignon et de pomme de terre sont en rupture de produits de stocks.

     »Cependant, le relevé du lundi dernier avait permis de constater environ 75 tonnes d’oignons au niveau du stade gros », a-t-il fait savoir.

    Les prix varient entre 13 000 et 15 000 francs CFA pour le sac d’oignon alors que la pomme de terre est échangée entre 12 000 et 12 500 francs CFA le sac.

    AT/OID

  • SENEGAL-MINES / Kabadio, l’exploitation du zircon entretient l’espoir

    SENEGAL-MINES / Kabadio, l’exploitation du zircon entretient l’espoir

    Par Modou Fall

    Kabadio (Bignona), 28 juin (APS) – Les populations de Kabadio, un village du département de Bignona (sud), espèrent que l’exploitation du zircon de Niafrang permettra de relever le défi du développement dans leur localité et les autres villages riverains de cette mine.

    Entre autres retombées, elles attendent de l’extraction du minerais un accès au réseau téléphonique, la construction d’écoles, de routes bitumées, de structures de santé, etc.

    Le village de Kabadio, situé en Basse-Casamance, fait partie de la commune rurale de Kataba 1, dans le département de Bignona. Cette localité compte environ 4000 habitants.

    Lors d’un point de presse organisé en mai dernier, les villages du Fogny Diabang, dont Kabadio, avaient exprimé leur accord pour l’exploitation du zircon de Niafrang.

    Les villages de Kabadio et Niafrang sont en désaccord sur l’exploitation du zircon dans cette zone de Kataba. Chacun de ces deux villages réclame le droit de propriété de la dune qui abrite le minerai.

    Le site du zircon de Niafrang se situe sur un espace dunaire de six kilomètres et d’une superficie de 180 hectares. L’exploitation de ce minerai a été confiée par l’Etat sénégalais à la compagnie australienne Astron.

    ‘’Au-delà du tourisme, Kabadio a besoin de se développer. Et l’exploitation du zircon de Niafrang serait une aubaine pour enfin vivre de l’activité minière’’, estime le président des jeunes du village, Moustapha Kandioura Diabang.

    Kabadio dispose d’un véritable trésor constitué d’une riche flore comprenant des fromagers, des manguiers, des orangers, des citronniers, des cocotiers, des palmiers, des anacardiers, etc.

    Mais le plaisir de la contemplation de ce paysage luxuriant fait vite place à la tristesse dès que l’on arrive devant le cimetière des naufragés du bateau le Joola, navire qui assurait la navette entre Dakar et Ziguinchor et qui a fait naufrage au large de la Gambie en 2002.

    Le village de Kabadio avait perdu 27 élèves de son école de football dans cette catastrophe maritime survenue le 26 septembre et qui a fait 1.863 morts pour 63 rescapés, selon un bilan officiel.

    Un souvenir douloureux raconté par Lamine Diatta, un journaliste basé à Kabadio selon qui il est difficile de se rendre dans la zone à cause de l’état déplorable de la piste de production. ‘’La piste était bonne au départ, mais ce n’est plus que du sable’’, fait-il remarquer.

    Pour se rendre dans le village, il faut parcourir environ 108 km entre Ziguinchor et Kafountine, en passant par Bignona et Diouloulou.

    Avant d’arriver à Kabadio, il faut prendre un véhicule de transport en commun à la gare routière de Kafountine. Le visiteur peut aussi poursuivre le voyage en mototaxi ou avec d’autres moyens de locomotion à partir du village de Bandjikaki.

    A défaut, il peut longer la plage à partir du village d’Abéné, situé à quelques kilomètres de la Gambie voisine, indique Lamine Diatta.

    ’Kabadio, premier village du Fogny’’

    Kabadio est le premier village à s’être installé dans le secteur du Fogny. Les villages de Bandjikaki, Niafrang, Kounkoudian, Kata, entre autres, sont des hameaux de Kabadio, indique l’adjoint au chef du village de Kabadio, Abdoulaye Diabang. Le fondateur de Kabadio, Mansa Damel Traoré, fut ‘’l’unique roi qui a pris la couronne auprès du royaume de Gabou’’, rappelle-t-il.

    On retrouve presque toutes les principales ethnies de la région naturelle de la Casamance dans ce village : peul, mandingue, diola, caronne, manjaque et balante. ‘’Kabadio est la Casamance en miniature. Toutes les ethnies sont représentées ici’’, souligne-t-il.

    Chrétiens et musulmans vivent ici aussi dans une parfaite cohabitation. Les deux communautés possèdent une mosquée et une église pour pratiquer leur culte. ‘’Nous vivons en parfaite harmonie. Ici, les chrétiens et les musulmans se comprennent très bien et se respectent mutuellement’’, magnifie l’adjoint du chef de village.

    Kabadio a connu un boom démographique ces dernières années, avec une population estimée aujourd’hui à 4000 habitants. Une situation due surtout à l’arrivée de travailleurs à la recherche d’emplois dans les domaines de l’agriculture et du commerce. ‘’Kabadio est un village hospitalier’’, assure Abdoulaye Diabang.

    Les pistes de l’émergence

    Il plaide pour l’érection, à Kabadio, d’un lycée pour assurer une bonne formation aux enfants qui font chaque jour trois à quatre kilomètres entre le village et leurs collèges. ‘’Ce sont eux qui peuplent les autres établissements secondaires dont ceux de Kafountine’’, relève Abdoulaye Diabang.

    Dans le domaine de l’agriculture, il insiste sur la nécessité d’octroyer à son village des équipements modernes et des unités de transformation pour valoriser la filière mangue. ‘’Kabadio est un village typiquement agricole. On ne peut pas développer cette agriculture avec les +Kadiandou+ (instrument traditionnel). Nous voulons que notre agriculture soit mécanisée’’, souligne-t-il.

    ‘’Durant cette période, nos mangues pourrissent. Nous n’avons pas d’unités de transformation. Nous appelons l’Etat à aider notre village pour lui permettre d’augmenter ses revenus’’, plaide M. Diabang.

    Le village de Kabadio dispose aujourd’hui d’un dispensaire privé construit par des sœurs catholiques. ‘’La plupart de nos malades sont évacués à Ziguinchor sans ambulance digne de ce nom’’, souligne-t-il.

    Mais, les jeunes se mobilisent pour le développement de leur terroir en prenant plusieurs initiatives, comme la construction de deux salles de classe à l’école 2 de Kabadio. Ils ont mis en place une structure dénommée ‘’Collectif de jeunes de Kabadio’’ pour mieux défendre les intérêts des populations nécessiteuses du village. ‘’Nous œuvrons pour le développement de notre village’’, soutient leur président, Moustapha Kandioura Diabang.

    MNF/ASB/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIAL-TABASKI / Louga : une association offre des moutons à des familles vulnérables

    SENEGAL-SOCIAL-TABASKI / Louga : une association offre des moutons à des familles vulnérables

    Louga, 28 juin (APS) – L’Association pour la prise en charge des orphelins et des enfants nécessiteux (APRICOEN), a offert,  100 moutons à des veuves et des chefs de famille afin de leur permettre de célébrer la fête de Tabaski, a annoncé mercredi, son président, Youssoupha Mbaye.

    ‘’Nous avons déjà cent moutons que nous sommes en train de distribuer aux femmes notamment des veuves et à des personnes qui ont des responsabilités familiales mais ne peuvent plus travailler afin de leur permettre de célébrer la fête de la tabaski avec leurs enfants’’, a-t-il déclaré, lors du lancement de l’opération distribution des moutons de tabaski.

    Selon lui, ‘’cette initiative vise à permettre à chacune de ces familles vulnérables (…) de fêter la tabaski avec leurs enfants comme tout le monde’’.

    ‘’Nous aurions bien voulu satisfaire tout le monde, mais la demande est tellement forte au point qu’on a décidé de faire le tri, en privilégiant les veuves et les chefs de familles au chômage (….) », a-t-il dit.

    Les moutons ont été livrés à domicile  »pour plus de discrétion », a t-il souligné.

     »On a jugé important d’aller remettre à chaque bénéficiaire son mouton chez lui parce que ça va nous permettre d’éviter de créer des attroupements »’, a-t-il expliqué.

    Il a invité  »toutes les autres bonnes volontés à se joindre à cet élan de solidarité ».

    ‘’Comme à l’accoutumée, nous voulons atteindre la barre des deux-cent moutons que nous offrons aux nécessiteux car nous avons déjà cent moutons disponibles’’, a-t-il fait valoir.

    DS/ASB/OID

  • SENAGAL-CONSOMMATION-TABASKI / Le marché de Mbacké bien approvisionné en denrées de grande consommation (responsable)

    SENAGAL-CONSOMMATION-TABASKI / Le marché de Mbacké bien approvisionné en denrées de grande consommation (responsable)

    Mbacké, 28  juin (APS) – Le marché de Mbacké (centre) est bien approvisionné en denrées de grande consommation à l’occasion de la fête de Tabaski célébrée ce mercredi par une partie de la communauté musulmane au Sénégal, a indiqué à l’APS, le chef de service départemental du commerce, Dieumbe Fall.

    ‘’Nous avons effectué les derniers relevés de stock, avant-hier et hier même. Nous sommes également partis au marché Ocass pour s’enquérir du niveau de stock. Mais dans l’ensemble, le marché s’est bien approvisionné notamment en huile, en riz, en pomme de terre et en sucre’’, a-t-il fait savoir dans un entretien avec l’APS.

    Malgré ces assurances, M. Fall craint tout de même, comme à l’accoutumée, une spéculation sur les prix, en raison notamment de la forte demande.

    A ce propos, assure-t-il, le service départemental du commerce de Mbacké a mis en place, depuis une semaine, un système de contrôle des prix et produits qui a permis, selon lui, de retirer sur le marché beaucoup de denrées impropres à la consommation.

    CGD/MK/ASB/OID

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / Thiès : les conseils de l’imam Babacar Ngom pour préserver la paix sociale

    SENEGAL-TABASKI-SERMON / Thiès : les conseils de l’imam Babacar Ngom pour préserver la paix sociale

    Thiès, 28 juin (APS) – L’imam Babacar Ngom a prodigué aux musulmans, mercredi dans son sermon de la prière de la Tabaski, des conseils tirés du Coran et de la sounna, pour éviter la violence et préserver la paix sociale.

    Insistant sur les méfaits de la violence, qui sème la mort, l’angoisse, la destruction des biens, l’imam qui dirigeait la prière de l’aïd-el-adha au terrain Tound-wi de Thiès, a cité ce verset coranique ‘’Méfiez-vous d’un malheur qui ne touchera pas les seuls injustes parmi vous’’.

    Dans un prêche prononcé plusieurs semaines après les violentes manifestations enregistrées dans le pays, suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le religieux a invité les musulmans de tous bords, à la lumière des textes islamiques, à éviter le chaos.

    Il a prodigué des conseils à l’endroit de la population, des gouvernants, des autorités judiciaires, mais aussi des hommes politiques.

    « La paix et la sécurité sont garanties par beaucoup de facteurs, parmi lesquels les suivants : croire en Dieu et savoir que nous avons été créés pour l’adorer exclusivement, nous conformer à la sounna du Prophète », a dit l’imam.

    Il a indiqué que la crise que vit la société est le résultat des péchés. D’où la nécessité pour tout le monde de se repentir d’une manière sincère.

    Exhortant les musulmans au travail et à l’adoration de Dieu, mais aussi à la patience, il a rapporté ce hadith du Prophète : « Vous vivrez une période où vos gouvernants s’accapareront vos biens, mais faites preuve de patience ».

    Selon lui, un des facteurs de paix est l’impartialité dans la distribution de la justice. Elle doit être rendue sans tenir compte de l’appartenance politique ou religieuse, a-t-il insisté. Selon lui, quand le Prophète Mohamed (PSL) recevait une intercession au profit d’un membre des Koraïchites  à qui il devait appliquer la charia,  il disait : « voici ce qui avait perdu les communautés anciennes : si un membre d’une famille riche, ou influente avait fauté, on fermait les yeux, quand il était un pauvre, on lui appliquait la sanction ».

    « La justice voudrait que le fils du président et celui d’un pauvre habitant dans les chaumières soient égaux devant la loi », a-t-il dit, ajoutant que « la justice est incontournable pour arriver à la paix ».

    Préconisant que la liberté d’expression soit garantie, il a précisé que les populations doivent cependant exprimer leurs opinions « de manière paisible, sans destruction, ni violence ».

    « Que les gens mesurent leurs paroles dans le respect de la charia, car un musulman ne peut se permettre de tout dire », a-t-il poursuivi, citant un verset du Coran demandant aux croyants de proférer de bonnes paroles. « Le diable, dit-il, exploite les mauvaises paroles pour semer la discorde et la zizanie entre les gens ».

    L’imam a invité les musulmans à  un usage des réseaux sociaux profitable au pays et non à des fins de  promotion de la violence et de la dissension entre les communautés, qu’elles soient politiques ou religieuses. Il a adressé la même invite aux médias classiques.

    Enfin, il estime que les leaders et les savants musulmans doivent se prononcer quand il le faut en toute impartialité sur la marche du pays, et se contenter, le cas échéant, de dire la vérité et de viser l’intérêt du pays. « Ils doivent parler aux populations- qui en ont grandement besoin -, mais aussi aux gouvernants et aux autorités judiciaires », a-t-il suggéré.

    ADI/ASB/OID

     

  • SENEGAL-TABASKI / Bambey : des prix en hausse malgré une bonne disponibilité des denrées de grande consommation

    SENEGAL-TABASKI / Bambey : des prix en hausse malgré une bonne disponibilité des denrées de grande consommation

    Bambey, 28 juin (APS) — Les denrées de grande consommation, dont l’oignon et la pomme de terre, sont disponibles en quantité dans les marchés de Bambey (centre), a annoncé la cheffe du service départemental du commerce, Marième Fall, déplorant toutefois la hausse des prix.

     »A quelques heures de la fête de Tabaski, nous avons constaté que le marché est bien garni en denrées alimentaires de première nécessité » en dépit de la cherté de ces produits, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Elle a signalé  »une hausse du prix de l’oignon et de la pomme de terre dont le kilogramme est passé de 500 à 700 FCFA ». Une situation liée à « la forte demande des produits en cette période de fête » et au  »coût du transport des marchandises. »

    « Nous sommes convaincus qu’il n’y aura pas de pénurie dans le département de Bambey d’ici la Tabaski », a-t-elle tenté d’assurer.

    Elle a signalé que les agents de son service  »effectuent quotidiennement des relevés de stocks ainsi que des visites dans les marchés pour suivre l’évolution de la situation », afin de  »parer à toute éventualité.

    Abdourahmane Diouf, un commerçant établi dans le centre-ville de Bambey, explique la hausse constatée sur les prix de l’oignon et de la pomme de terre par la forte demande de ces deux denrées en cette période. À cela s’ajoute la non-disponibilité de l’oignon importé.

    MS/MK/ASG/BK

  • SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Des subventions de plus de 20 millions aux acteurs culturels de Kaffrine

    SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Des subventions de plus de 20 millions aux acteurs culturels de Kaffrine

    Kaffrine, 28 juin (APS) — Des acteurs des cultures urbaines de Kaffrine (centre) viennent de bénéficier de subventions de plus de 20 millions de francs CFA du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, un appui financier destiné à les accompagner dans la réalisation de leurs projets.

    Les bénéficiaires ont reçu leurs subventions des mains du ministre de tutelle, Aliou Sow, mardi, au titre des subventions allouées par le Fonds de développement des cultures urbaines aux régions de Kaffrine, Diourbel, Kaolack et Fatick.

    Les acteurs des cultures urbaines de Kaffrine ont reçu au total 20 millions 500 000 francs CFA, incluant un appui financier pour la Tabaski dont ont bénéficié 11 acteurs culturels de Koungheul et Kathiote.

    « Les communes de Kaffrine et Gniby, dans le cadre de la convention signée lors du dernier Festival national des arts et cultures (Fesnac) avec le ministère de la   Culture, pour la promotion et l’accompagnement de la culture, ont reçu leurs premiers chèques, de quinze millions de francs CFA sur les trente millions pour Kaffrine, et cinq millions de FCFA pour la commune de Gniby sur les vingt millions de FCFA, concernant les premières tranches », a détaillé Aliou Slow.

    Les subventions octroyées à ces acteurs culturels portent sur la structuration, la formation, l’évènementiel, la production, la création, la diffusion et la mobilité, c’est-à-dire les voyages, a relevé le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, en présence des autorités administratives et territoriales de la région.

    « Dans la vision du chef de l’État […], le président Macky Sall, l’équité territoriale occupe une place importante dans la politique. À un moment donné, on a voulu décentraliser, corriger certains impairs de répartition des actions », a-t-il déclaré.

    Au nom des bénéficiaires, l’artiste Big Ndiaga de Koungheul a salué et magnifié la « démarche inclusive » du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, qui, selon lui, n’a eu de cesse d’accompagner les acteurs culturels depuis son arrivée à la tête du ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    CTS/BK

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / A Ziguinchor, la SONAGED collecte 150 tonnes d’ordures par jour (délégué)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / A Ziguinchor, la SONAGED collecte 150 tonnes d’ordures par jour (délégué)

    Ziguinchor, 28 juin (APS) – Le dispositif mis en place par la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) à Ziguinchor permet de collecter et d’évacuer 150 tonnes d’ordures par jour, a-t-on appris de son délégué pour la zone sud, Sékou Thiam.

    « Nous avons à disposition dans le cadre de ce travail de nettoiement dix véhicules bennes tasseuses qui font au moins deux rotations par jour (…). Nous avons aussi un camion mécanique et deux camions remorques pour la mécanique, deux camions polybennes, sept caisses polybennes et des caisses de 13 mètres cubes. Ce qui fait qu’avec ce dispositif, nous évacuons 150 tonnes de déchets par jour », a dit M. Thiam dans un entretien avec l’APS.

    Selon Sékou Thiam, la SONAGED « intervient régulièrement dans les communes de Ziguinchor, de Tenghory (département de Bignona), d’Oussouye et de Djembéring, précisément dans le village de Cap-Skiring, sans pour autant laisser en rade les autres communes et certaines localités de la région ».

    Concernant la commune de Ziguinchor, il a expliqué que la collecte des ordures est répartie selon huit secteurs, dont un secteur dédié aux grandes artères.

    La commune de Ziguinchor compte « aussi un dispositif de nuit qui assure le nettoiement du marché principal et certaines artères », a-t-il ajouté, précisant que les huit secteurs [pris en compte] couvrent les 35 quartiers de la commune de Ziguinchor où régulièrement les quartiers sont débarrassés de leurs déchets stockés dans des poubelles. »

    M. Thiam a indiqué que l’équipe sud de la SONAGED, dans le cadre de ce travail, compte sur « un effectif de 134 agents répartis entre les tâches de balayage, la collecte et la sensibilisation », la fréquence des rotations étant de mise « du lundi au samedi ».

    Il a annoncé la mise en place de Points de regroupement normalisés (PRN), de Points propres (PP) et la mise à disposition de tricycles dans les quartiers inaccessibles des communes de la région de Ziguinchor.

    Le délégué zone sud de la SONAGED a par ailleurs plaidé pour l’aménagement d’un nouveau site de décharge d’ordures à Ziguinchor. « La contrainte majeure du pôle sud de la SONAGED, dans son travail quotidien, dit-il, c’est la décharge de Mamatoro, une décharge pleine à craquer. Il faut donc trouver un site ailleurs ».

    MNF/AB/BK/ASG