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  • SENEGAL-TABASKI-SOCIAL / Tivaouane : Demba Diop Sy distribue des boubous aux talibés pour la Tabaski

    SENEGAL-TABASKI-SOCIAL / Tivaouane : Demba Diop Sy distribue des boubous aux talibés pour la Tabaski

    Tivaouane, 27 juin (APS) – Le maire de Tivaouane Demba Diop Sy a fait distribuer lundi et mardi, comme à son habitude, à l’approche de chaque Tabaski, des lots de boubous aux talibés de Tivaouane, afin qu’ils passent dignement la fête.

     

    En plus des talibés, des personnes handicapées et des maîtres coraniques ont bénéficié d’actions sociales du maire.

     

    Pour la dixième année de cette initiative de bienfaisance, qu’il avait lancée bien avant d’être maire de la commune de Tivaouane, il a offert 2.500 boubous à des talibés de la cité religieuse. Après le gros du lot donné lundi, le complément a été réparti mardi.

     

    Contrairement à la Tabaski de l’année dernière, après la célébration du centenaire du rappel à Dieu de Seydi Elhadji Malick Sy, où 8.000 boubous ont été remis à des pensionnaires des écoles coraniques, cette année, le nombre de    tuniques confectionnées a été revu à la baisse.  Cette action sociale a généré des revenus pour des centaines de tailleurs qui ont bénéficié de ce marché.

     

    Des aides sociales qui ont coûté cette année plus 20 millions de francs CFA d’après Abdou Aziz Lo.

     

    Cette action désormais inscrite dans la tradition de la ville, a été inspirée par un homme dénommé Elhadji Mbengue Diop. « Elhadji Mbengue Diop parcourait les maisons à la veille des fêtes pour rechercher des habits dans le but de les redistribuer aux talibés de Tivaouane », raconte Abdou Aziz Lô, bras droit de Diop Sy. Ce geste avait touché la sensibilité de l’homme d’affaires député, qui s’était alors résolu à l’institutionnaliser.

     

    « Ce geste a beaucoup ému Diop Sy qui a décidé depuis cette date de prendre totalement en charge le tissu et la couture pour les talibés », dit Lô, qui supervise toute l’opération. En tant que président  du collectif des artisans de Tivaouane, il participe à la sélection des tailleurs qui doivent coudre ces habits.

     

    Selon lui, le maire entend par cet acte, montrer que les talibés sont une partie intégrante de Tivaouane, terre d’apprentissage du saint coran et lieu de perfectionnement dans plusieurs domaines des sciences islamiques.

     

    Diop Sy et les talibés, c’est une longue histoire, fait valoir Lô. Quand il est en réunion, les talibés se regroupent à côté, s’il va à la banque, ils l’attendent dehors, à la mairie, on entend partout leurs bruits. D’où son  sobriquet de « père des talibés ».

    « Je suis très satisfait de ces actions car elles me permettent de gagner au minimum 100.000F ou plus sans compter mes autres clients », déclare  Malick Cissé, un tailleur qui vient de terminer son quota de vêtements à coudre pour les talibés.

     

    « Je suis bien placé pour savoir l’impact de cette confection de boubous pour talibés par les tailleurs de Tivaouane. Il m’arrive  de remettre l’argent à des tailleurs qui me disent : ‘ma mère m’attend pour acheter le mouton ou bien mon père guette mon retour pour compléter  l’argent destiné à l’achat du mouton », informe Abdou Aziz Lo .

    Cette année, le maire Diop Sy a élargi son aide aux personnes handicapées, à des maîtres coraniques et imams ainsi qu’à des policiers à la retraite.

     

     

    MKB/ADI

  • SENEGAL-SOCIETE / Tabaski 2023 : le département de Mbacké suffisamment approvisionné en moutons

    SENEGAL-SOCIETE / Tabaski 2023 : le département de Mbacké suffisamment approvisionné en moutons

    Mbacké, 27 juin (APS) – Quelque 30 941 moutons sont déjà sur le marché du département de Mbacké (centre) dépassant ainsi l’objectif de 25 000 têtes à 48 heures de la fête de Tabaski, a indiqué mardi, le chef de service de l’élevage, Malick Sall.

     »Aujourd’hui, à moins de 48h de la Tabaski, on est à 30 941 moutons. Un nombre qui dépasse déjà notre objectif qui était de 25 000 moutons, alors que nous comptons d’ici à demain, avoir un nombre assez important’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.

    Le point fort du département, selon lui, est qu’il regorge un nombre important d’éleveurs de moutons. À ceux-là, s’ajoutent également les éleveurs en provenance des régions limitrophes comme Louga, Matam et Saint-Louis, principalement.

    Malick Sall, a dans la même veine indiqué que  »tous ces animaux recensés au niveau des six points de vente officiellement installés dans le département de Mbacké présentent un état de santé très satisfaisant ».

    CGD/MK/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Fatick : vers la mise en place d’un réseau de protection des oiseaux migrateurs des sites du Delta du Saloum

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Fatick : vers la mise en place d’un réseau de protection des oiseaux migrateurs des sites du Delta du Saloum

    Fatick, 27 juin (APS) – L’ONG Wetlands international Afrique envisage de mettre en place un réseau communautaire de protection des oiseaux migrateurs des sites du Delta du Saloum, a indiqué mardi Khady Guèye Fall, la chargée du projet.

    « Nous rencontrons les populations locales pour échanger avec elles, sur comment construire un réseau sain pour assurer le bien-être des oiseaux migrateurs qui viennent chaque année sur les sites du Delta du Saloum », a dit Mme Fall au cours d’ une séance de consultation et de priorisation des actions de l’ONG dans le Delta du Saloum et d’élaboration d’un projet de partenariat mondial impliquant les acteurs de la région de Fatick.

    Il est essentiel d’évaluer  »les impacts des changements climatiques, le long de la voie de migration des oiseaux migrateurs pour assurer leur bien-être », a-t-elle ajouté, préconisant de développer  »des stratégies de préservation ciblées et de mettre en œuvre des solutions de gestion durable qui répondent aux besoins des oiseaux migrateurs et des populations locales ».

    « Nous sommes là pour collecter des informations auprès des populations locales afin de présenter l’état des activités à mener dans le cadre de ce projet de protection », a justifié Mme Fall.

    Ce projet initié par Wetlands international Afrique Côte occidentale et golfe de Guinée va mettre l’accent sur les connaissances de base, les capacités techniques, la gestion des sites, le plaidoyer et l’amélioration des moyens de subsistance de la communauté. Il va intervenir dans le Delta du Saloum inscrit sur la liste du patrimoine mondial grâce à la richesse de sa  biodiversité.

    SDI/AB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-INNOVATION / Innovation technologique en agriculture : le projet Pastolait remporte le premier prix du Concours Ayute Africa Challenge 2023

    SENEGAL-AGRICULTURE-INNOVATION / Innovation technologique en agriculture : le projet Pastolait remporte le premier prix du Concours Ayute Africa Challenge 2023

    Thiès, 26 juin (APS) – Une start-up composée d’étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA) et de l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) a remporté lundi le premier prix d’innovation technologique en agriculture de la deuxième édition du Concours dénommé Ayute Africa Challenge.

    Les trois étudiants membres de la start-up classée première sur cinq, pour son projet Pastolait, ont reçu un chèque de 6 millions de FCFA, à l’issue de la finale de cette compétition lancée en 2022 par l’ONG américaine Heifer. Elle a eu lieu à Thiès en présence d’autorités administratives et de partenaires, en plus des lauréats.

    Les cinq start-ups ont été retenues, suite à une sélection parmi plus de 100 projets de solutions numériques appliquées à l’agriculture au sens large, c’est-à-dire prenant en compte l’élevage.

    Un jury constitué de représntants de l’IPAR, de l’incubateur de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, de l’ENSA, du ministère de l’Agriculture et d’autres structures partenaires comme les ONG Eclosio, Eau vive et Reach for Change, a départagé les candidats.

    Le projet Pastolait comporte deux volets, l’un aidant à améliorer la productivité laitière des vaches, grâce à une application sur laquelle l’éleveur renseigne des informations entre autres, sur le poids et l’âge de ses animaux, pour recevoir des messages sur la formule alimentaire adéquate pour chacun d’eux.

    L’autre aspect met en relation les mini-laiteries et les éleveurs, grâce à un système de géolocalisation, répondant ainsi à la cruciale question d’autosuffisance du pays en produits laitiers. Seuls 38% de la demande locale en produits laitiers sont satisfaits par le cheptel national, les 62% restants étant importés, a relevé Fallou Dieng de l’ENSA, l’un des développeurs de l’application.

    Il note que grâce à une bonne alimentation, les vaches élevées de manière intensive ou semi-intensive peuvent optimiser leur production laitière. Si à cela, s’ajoute un bon système de collecte du lait, la production nationale s’en trouve boostée.

    Le deuxième prix doté d’un montant de 3 millions de FCFA est allé au projet Agrosoft d’étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il propose un dispositif autonome de détection des maladies de plantes, mais aussi d’une agriculture de précision en collectant les données sur le taux d’humidité, le niveau de l’engrais, etc. Sans internet, le système qui fonctionne avec des capteurs disposés sur l’aire de culture, qui envoie des notifications au producteur.

    Agrotic, de l’Université du Sine-Saloum Elhadji Ibrahima Niass (USSEIN), remporte le troisième prix – deux millions -, avec un système similaire destiné au maraîchage, et équipé d’un boitier couplé à des sondes, qui des messages vocaux en langue locales.

    Quant au 4-ème prix Doctor Veto, il permet de mettre en relation les vétérinaires et les éleveurs. Il reçoit un million, tandis que le 5-ème prix PlanteScan détecte précocement des maladies de plantes, une fois scannées.

    Selon le directeur national de Heifer, Abdou Karim Guèye, l’institution de ce prix fait suite à une étude menée en 2021 dans 11 pays africains pour déterminer la cause du manque d’attractivité de l’agriculture pour la jeunesse africaine. Cette enquête avait montré que la non-intégration du numérique dans l’agriculture, dans un contexte de transformation numérique était à l’origine de cette désaffection.

    ‘’Nous avons appris de nos lacunes de l’année dernière’’ où les lauréats qui ‘’n’ont pas été suivis de bonne manière’’, se sont retrouvés dans d’autres pays africains où ils ont gagné encore des concours et sont en train de s’installer.

    Heifer entend suivre les lauréats de cette année pour voir comment ils développent leurs entreprises, qui sont de potentielles pourvoyeuses d’emplois, a dit M. Guèye.    Les cinq lauréats ont suivi une formation sur le business plan il y a un mois.

    Certains partenaires ont suggéré que Heifer augmente le nombre de lauréats. Le représentant de la sous-préfecture de Thiès Sud a assuré que le gouvernement accompagnera Heifer dans cette initiative en droite ligne des politiques publiques.

    Il a évoqué la question de l’autosuffisance en moutons dans un contexte pays d’avant fête de Tabaski où le Sénégal attend une bonne partie de ses béliers du Mali et de la Mauritanie. Il a noté que l’espoir est permis avec ces jeunes innovateurs et une technologie qui ‘’avance à grands pas’’.

    ADI/ADC

  • SENEGAL-SPORT  / Championnat régional de Matam : cinq équipes déjà qualifiées en quart de finale

    SENEGAL-SPORT / Championnat régional de Matam : cinq équipes déjà qualifiées en quart de finale

    Matam, 26 juin – Cinq des huit équipes devant disputer les quarts de finale du championnat régional de Matam sont connues, selon la Direction technique régionale (DTR).

    Dans la poule A, avec 13 points, Jam Wéli de Nguidjilone occupe la première place après les six journées jouées dans ce groupe. L’équipe venue du Dandé Maayo Nord devance Lelewal de Gourel Serigne de deux points. Cette équipe du quartier de la commune de Matam est aussi assurée de poursuivre le championnat.

    Dans la poule B, Haayo des Agnams, la seule équipe à avoir réalisé un carton plein avec 16 points, fait office de favori pour la victoire finale. Dans cette même poule, l’Union sportive de Boyinadji (USB) va accompagner le club des Agnams en quart.

    Noyau sportif football club Iyane (NSFC Iyane), avec 15 points, va disputer le deuxième tour de ce championnat.

    Les trois autres places qualificatives vont se disputer entre le deuxième de la poule C et les deux meilleurs troisièmes du championnat.

    AT/ADC

  • SENEGAL-MARCHES-APPROVISIONNEMENT / Thiès : le marché  »très bien approvisionné » avec une hausse sur l’oignon et la pomme de terre (Service commerce)

    SENEGAL-MARCHES-APPROVISIONNEMENT / Thiès : le marché  »très bien approvisionné » avec une hausse sur l’oignon et la pomme de terre (Service commerce)

    Thiès, 26 juin (APS) – Le marché de la région de Thiès est ‘’très bien approvisionné’’ en produits de grande consommation, à l’approche de la fête de Tabaski, même si des produits comme l’oignon et la pomme de terre ont enregistré des hausses de prix inexpliquées, a indiqué lundi, le chef du service régional du commerce Khadim Ndiaye.

    ‘’Le marché est très bien approvisionné en produits de première nécessité, surtout ceux qui sont les plus prisés pendant cette fête de Tabaski : c’est le cas de l’huile, de l’oignon et de la pomme de terre’’, a dit à l’APS, Khadim Ndiaye.

    ‘’Concernant l’huile, les stocks sont excédentaires’’, a dit le commissaire des enquêtes économiques principal. Au sujet du format de 20 litres, le plus vendu sur le marché, le stock est de « 23. 636 bidons, soit 472.720 litres, (qui) peuvent couvrir la demande au-delà de la fête », a-t-il assuré.

    Pour ce qui est de l’oignon, l’approvisionnement « se porte aussi très bien », avec 300 tonnes, qui pourront  satisfaire« largement » les besoins, a poursuivi Khadim Ndiaye, indiquant qu’il ‘’n’y a pas de crainte par rapport à une éventuelle tension, encore moins de pénurie’’.

    S’agissant de la pomme de terre, dont le stock « est moins important », la quantité disponible peut aussi satisfaire la demande pendant la Tabaski. Elle est de 117 tonnes sur toute l’étendue de la région. Selon le responsable, le riz, le sucre et la farine, tout comme le gaz butane ne connaissent pas non plus de difficultés.

    A propos des prix, des hausses ont été notées, surtout concernant l’oignon local. Le prix du demi-gros est de 15.000 FCFA le sac, contre 12.500 FCFA, auparavant. ‘’Ce qui est inacceptable et incompréhensible’’, a dit Khadim Ndiaye, selon qui, « aucun élément explicatif ne peut être valable par rapport à ces pratiques spéculatives ».

    C’est la raison pour laquelle, a-t-il dit, le ministre du Commerce avait évoqué l’éventualité de la réouverture des frontières pour faire entrer au moins 10.000 tonnes.

    Le dernier relevé montre aussi une hausse de 100 francs sur le prix au détail de la pomme de terre, qui ‘’ne s’explique pas’’ non plus, a-t-il fait valoir. Il est vendu à 600 francs le kilo, contre les 500 FCFA fixés,  relevant que ses services sont en train de surveiller « pour qu’il n’y ait pas de pratique spéculative ».

    Selon lui, ils appliquent une régulation par les stocks et par les prix, pour éviter tout dysfonctionnement, le niveau d’approvisionnement du marché déterminant les prix.

    Les prix pratiqués sur l’huile sont quant à eux « en deçà »  de ceux homologués. Le litre d’huile fixé à 1115 francs se vend à 1100 francs, et le bidon fixé à 23.700 FCFA se vend à 19.500 FCFA.

    Pour ce qui est de la qualité des produits, la surveillance est, selon lui, « renforcée » surtout par rapport au contrôle sanitaire des aliments, en cette période d’avant fête dont profitent certains vendeurs pour écouler des produits impropres à la consommation.

    La Brigade régionale a saisi 27 bouteilles d’huile d’un litre, 47 paquets de thé grand modèle, 31 pots de Nescafé en poudre, des cannettes et bouteilles de boisson gazeuse, des bouteilles de lait sucré, des couches pour enfants, etc., a-t-il rapporté.

    ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-SEMENCES / Cinquante tonnes de semences de maïs hybride réceptionnées à Tambacounda

    SENEGAL-AGRICULTURE-SEMENCES / Cinquante tonnes de semences de maïs hybride réceptionnées à Tambacounda

    Tambacounda, 26 juin (APS) – Le gouverneur de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, a procédé lundi, à la réception de 50 tonnes de semences de maïs hybride visant à booster la production de cette céréale dans la région orientale du pays.

    « Nous réceptionnons aujourd’hui les semences dans le cadre du programme maïs hybride qui a été lancé par le gouvernement », a précisé le chef de l’exécutif régional lors de la cérémonie qui s’est tenue à la gouvernance de Tambacounda.

    Il a précisé que « la SODAGRI a déjà mis en place des semences hybrides de maïs » pour permettre « de booster notre production et de réduire l’écart que  »nous avons par rapport à nos objectifs ».

    « Le Kilo de semence de maïs hybride coûte 5000 francs, l’Etat l’a subventionné à hauteur de 50%, ce qui fait qu’il revient aux producteurs à 2500 francs le kilo et la tonne à 2,5 millions francs », a-t-il-rappelé.

    « Mais en terme de rendement, nous pouvons avoir une révolution au Sénégal,  parce que, quand on va aller au-delà de 8 tonnes à l’hectare, le pays peut bien résorber son gap en déficit alimentaire, surtout par rapport à la céréale maïs », a ajouté le gouverneur Baldé.

    Selon lui, « c’est avec  beaucoup d’espoir que les semences sont en train d’être reçues, en plus de l’arrivée du quota de la région de Tambacounda en tracteurs », a-t-il dit. « La révolution agricole est en marche au niveau de la région », a-t-il salué.

    Le gouverneur a demandé aux producteurs de faire preuve « de beaucoup de vigilance », parce que, a-t-il ajouté, « ces semences hybride exigent la réunion d’un certain nombre de conditions, il faudra veiller à mettre les intrants au moment où il le faut ».

    A l’en croire, si on décale de quelques jours voire de quelques semaines,  »l’espoir qu’on a d’atteindre les 8 tonnes à l’hectare peut être faussé ».

    « Donc, [il faut mettre] mettre les semences en terre à date, mais également mettre les intrants à date, le reste prier pour qu’il y ait une bonne pluviométrie et nous pouvons multiplier par deux voire par trois les productions que nous avions habituellement au niveau de la région de Tambacounda », a conseillé M. Baldé.

    Cette année, le ministre de l’Agriculture a initié un vaste programme de 30 mille hectares au niveau national pour essayer de booster la production  de maïs, qui est de 560 mille tonnes, a rappelé le président du collège des producteurs du mais au Sénégal, Pape Banda Dièye.

    « Donc, nous voulons combler le gap qui est de 1,2 jusqu’à 1,5 millions de tonnes d’ici les trois ans à venir », a fait savoir M. Dièye.

    Le maire de la commune de Tambacounda, par ailleurs président du collège des producteur de maïs de la zone, a affirmé que les semences reçues vont améliorer la production de la céréale.

    « Un hectare de maïs ordinaire en moyenne produit  2 à 3,5 tonne à l’hectare alors qu’avec les semences hybride, on peut aller jusqu’à plus de 5 tonnes », a-t-il ajouté.

    Il a informé qu’ »un lot de 50 tonnes de maïs de la variété DK777 est réceptionnée, en attendant les 40 tonnes qui seront réceptionnées dans la journée, ce qui fait 90 tonnes de semences de maïs hybride prévues cette année pour les régions de Tambacounda et de Kédougou ».

    Selon lui, l’interprofession du maïs compte 32335 membres à l’échelle du Sénégal.

    BT/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Tabaski: Les marchés de Kédougou bien approvisionnés en denrées alimentaires (service du commerce)

    SENEGAL-SOCIETE / Tabaski: Les marchés de Kédougou bien approvisionnés en denrées alimentaires (service du commerce)

    Kédougou, 26 juin (APS) – Le chef de service régional du commerce de Kédougou (sud-est) a déclaré à l’APS qu’il n’y avait pas de pénurie de denrées alimentaires de consommation dans toute la région à quatre jours de la célébration de la Tabaski.

    « Les approvisionnements vont se poursuivre jusqu’à la veille de la Tabaski. Il n’y a pas de pénurie de denrées alimentaires de grande consommation dans toute la région de Kédougou. Le marché central est bien approvisionné en pompe terre et en oignon », a dit M. Sarr

    Il a indiqué que son service a relevé un stock de 150 tonnes pour l’oignon et 90 tonnes la pompe terre au marché central de Kédougou.

    Dans les marchés de Kédougou, le sac de pomme terre est vendu entre 16 000 et 1 6 500 francs CFA et le sac de l’oignon coute 17 000 francs CFA, a-t-il fait savoir.

    Selon lui, toutes les dispositions sont prises pour assurer une disponibilité d’approvisionnement en pomme de terre et en oignon chez les commerçants grossistes et détaillants.

    Le service régional du commerce opère un control strict autant sur la quantité des produits alimentaires et sur le respect des prix fixés dans toute la région, a t-il indiqué. « C’est pour éviter les spéculations sur les prix et les produits qui ne sont sains dans le marché central de Kédougou », a-t-il dit.

    Pour d’autres denrées alimentaires, le marché central est bien approvisionné à quatre jours de la fête de la Tabaski, a-t-il poursuivi. « Pour le riz, nous avons 700 tonnes, l’huile, 5 milles bidons de vingt litres, et le sucre le service a enregistré 80 tonnes dans le marché », a-t-il détaillé.

    PID/ASB/OID

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Tabaski: un surplus de 500 moutons enregistré à Ziguinchor (adjoint du gouverneur)

    SENEGAL-SOCIETE / Tabaski: un surplus de 500 moutons enregistré à Ziguinchor (adjoint du gouverneur)

    Ziguinchor, 26 juin (APS) – La région de Ziguinchor (sud) a enregistré un surplus de 500 moutons à quatre jours de la célébration de la fête de Tabaski, comparé à la même période de l’année dernière, a indiqué lundi, l’adjoint au gouverneur chargée du développement, Sidi Guissé Diongue.

    ‘’Aujourd’hui, en termes d’entrées au niveau de la région de Ziguinchor, nous avons recensé 17.500 têtes. En comparaison à la même période de l’année dernière (17.000), nous avons un surplus de 500’’, a-t-il indiqué au terme d’une visite dans différents points de vente des départements de Bignona et Ziguinchor.

    M. Diongue a fait savoir que « le niveau d’approvisionnement en moutons de Tabaski dans la région de Ziguinchor est satisfaisant ». L’année dernière à pareille moment, a-t-il ajouté, nous avions enregistré environ 17.000 moutons dans la région.

     »Et, aujourd’hui nous en sommes à 17500. C’est dire qu’il y a un surplus de moutons », a encore salué Sidi Guissé Diongue.

    Il souligné que le gouvernement du Sénégal assure la fourniture en eau et en électricité des points de vente de la région de Ziguinchor.

    « Le ministère de l’Elevage dans le cadre de l’opération sauvegarde du bétail a mis à la disposition des éleveurs de l’aliment de bétail. La police et la gendarmerie assurent la sécurité des vendeurs de moutons, des clients et de leurs biens », a fait observer l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor.

    Il a ainsi réitéré son optimisme quant à une satisfaction de la demande des consommateurs de la région de Ziguinchor.

    La région de Ziguinchor a un besoin estimé à 23.000 têtes, selon le chef de service régional de l’élevage et des productions animales, Mohamed Moustapha Sarr.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Approvisionnement en moutons : les objectifs atteints à Kaolack (service élevage)

    SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Approvisionnement en moutons : les objectifs atteints à Kaolack (service élevage)

    Kaolack, 26 juin (APS) – La cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack, Khady Ndiaye, a assuré, lundi, que les objectifs en termes d’approvisionnement en moutons avaient été atteints dans cette région du centre du Sénégal à quelques jours de la célébration de la Tabaski.

    ‘’Lors du comité régional de développement consacré aux préparatifs de la fête de Tabaski, nous avions fixé un objectif de 50 000 sujets pour la région. A quelques jours de l’évènement, nous avons recensé 55 000 sujets. C’est dire que nous avons atteints notre objectif’’, a-t-elle déclaré lors d’un entretien avec l’APS.

    La responsable du service régional de l’élevage de Kaolack a insisté sur le fait que l’Etat du Sénégal travaillait à atteindre l’autosuffisance en moutons à travers entre autres la mise en œuvre de l’Initiative des maires pour l’autosuffisance en moutons (IMAM)

    Il s’agit d’une initiative adossée au Programme national d’autosuffisance en moutons (PRONAM), a-t-elle rappelé en soulignant que l’initiative des maires repose sur partenariat tripartite entre l’Association des maires du Sénégal (AMS), le ministère de l’Elevage et des Productions animales et l’ONG EIFER International.

    ‘’Son importance, c’est que si tous les maires s’y mettent, en apportant leurs contributions, elle va nous permettre d’atteindre cet objectif’’, a fait valoir la chef du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack.

    L’amélioration et l’augmentation de la productivité étant l’un des objectifs de la lettre de politique sectorielle de ce ministère, Dr Khady Ndiaye soutient que ce dernier va apporter les géniteurs qui vont contribuer à l’amélioration de la race et construire des bergeries pour abriter les géniteurs pour lutter contre le vol de bétail et sécuriser les animaux.

     

    ADE/AKS/OID