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  • SENEGAL-DIVERS / Kédougou : une sage-femme et son bébé périssent dans un accident de la route

    SENEGAL-DIVERS / Kédougou : une sage-femme et son bébé périssent dans un accident de la route

    Kédougou 25 juin (APS) – Une sage-femme en service au poste de santé de Bantako, dans la région de Kédougou (sud-est), a perdu la vie dans un accident de la route dans lequel son bébé a également péri, a appris l’APS de source sécuritaire.

    L’accident est survenu ce dimanche aux environs de sept heures du matin à hauteur du village de Niémininki, dans la commune de Tomboronkoto, a-t-on précisé de même source.

    Le véhicule de service du centre de santé de Kédougou à bord duquel la sage-femme avait pris place avec son bébé a dérapé avant de se renverser, provoquant dans le même temps quatre blessés, dont trois passagers gravement atteints.

    « Ce sont des agents de santé du district sanitaire de Kédougou qui voyageaient pour passer la Tabaski en famille. Ils étaient à bords d’un véhicule 4X4 de leur service. La sage-femme du poste de santé de Bantako et son enfant sont décédés sur le coup. Les autres agents de santé sont blessés gravement », a précisé cette source sécuritaire

    Les blessés ont été évacués au Centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou. Les deux corps des victimes ont été déposés à la morgue de cet hôpital.

    PID/BK

     

     

  • SENEGAL-ELEVAGE-COLLECTIVITES / Lancement officiel de la deuxième phase du projet IMAM à Taïba Niassène

    SENEGAL-ELEVAGE-COLLECTIVITES / Lancement officiel de la deuxième phase du projet IMAM à Taïba Niassène

    Taïba Niassène (Nioro du Rip), 25 juin (APS) – La deuxième phase du projet Initiative des maires pour l’autosuffisance en moutons (IMAM 2) a été lancée samedi dans la commune de Taïba Niassène, dans le département de Nioro du Rip (Kaolack, centre), a constaté l’APS.

    Elle avait été lancée officiellement, il y a quelques mois, à Ngoundiane, une commune de la région de Thiès (ouest) qui faisait partie des vingt-cinq communes pilotes au démarrage. Les promoteurs de cette initiative ont jugé « utile et opportun » de poursuivre ce projet qui a « un impact réel » au sein des communautés.

    Cette deuxième phase est le fruit d’un partenariat entre l’Association des maires du Sénégal (AMS), initiateur du projet, le ministère de l’Élevage et des Productions animales et l’ONG EIFER International Sénégal.

    Ce projet vise à atteindre cent-vingt et un mille ménages dans deux-cent-cinquante communes du Sénégal et dans dix régions du pays.

    Dans la première phase de l’IMAM, la commune de Taïba Niassène, qui avait mobilisé trois millions de francs CFA, avait bénéficié de trois millions de francs CFA supplémentaires au titre de l’appui de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN), sans compter l’appui du ministère de l’Élevage et des Productions animales en bergeries et géniteurs  »laadoum » et celui technique de l’ONG EIFER International.

    « Ce qui a permis de toucher, dès le départ, cinquante bénéficiaires dans cette opération de placement de moutons qui est la quatrième, voire cinquième génération du passage de don », a expliqué le maire de cette collectivité territoriale de la région de Kaolack, Mouhamadou Habib Niass.

    Celle-ci accorde un intérêt à cette politique et stratégie mises en place par l’État du Sénégal pour assurer l’autosuffisance en moutons, afin de réduire « de façon drastique » le lourd tribut de l’importation de moutons de Tabaski.

    Mouhamadou Habib Niass a souligné que dans le cadre du projet « Kawlor », sa commune avait aussi mobilisé cinq millions de francs CFA en fonds revolving, pour décrocher un financement de quinze millions de francs CFA qui avait permis de toucher cent-quarante-deux membres du groupe « Debbo Gallé ».

    Pour cette opération de placement de brebis de la deuxième phase de l’IMAM, Taïba Niassène a mobilisé, sur fonds propres, la somme de trois millions de francs CFA au profit de vingt-cinq nouveaux bénéficiaires.

    « Le ministère de l’Élevage et des Productions animales a encore apporté son appui par la mise à disposition de quatre nouvelles bergeries et quatre géniteurs +Ladoum+. Je signale que dans le cadre de ce projet IMAM, un bénéficiaire reçoit toujours deux brebis », a précisé Mouhamadou Habib Niass.

    Il a invité les bénéficiaires à veiller à la sécurité et à la bonne garde des brebis, et à respecter les obligations et conditions du passage de don.

    Pour le coordonnateur du projet au niveau de l’ONG EIFER International, Mouhamadou Abib Kâ, cette initiative est une contribution au Programme national d’autosuffisance en moutons (PRONAM) mis en œuvre par le ministère en charge de l’Élevage.

    « Cela prouve son alignement au Plan Sénégal émergent (PSE) qui a un objectif global de contribuer à l’augmentation de 30% de l’offre nationale de moutons, notamment de Tabaski et à la création d’emplois générateurs de revenus », a affirmé M. Kâ.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-FOOTBAL-RESULTATS / Ligue 1 : la Sonacos perd à domicile (1-2) face à la Linguère de Saint-Louis

    SENEGAL-FOOTBAL-RESULTATS / Ligue 1 : la Sonacos perd à domicile (1-2) face à la Linguère de Saint-Louis

    Diourbel, 25 juin (APS) – L’ASC la Linguère de Saint-Louis (deuxième relégable au classement avec 18 points), s’est imposée (2-1), samedi, face l’équipe de la Sonacos (6ᵉ, 29 points), au stade Ely Manel Fall de Diourbel, lors de la 22ᵉ journée du championnat national de football, a constaté l’APS.

    C’est dans un stade clairsemé que les deux équipes ont démarré les hostilités, avec une entame de match bien réussie de la Sonacos, sanctionnée par un pénalty transformé à la 23ᵉ minute de jeu par Nfaly Sagna.

    Dix minutes plus tard, les footballeurs saint-louisiens reviennent au score grâce à un corner transformé de la tête par l’attaquant Babacar Guèye Sène. Juste quelques secondes avant le coup de sifflet final de la première période, le score passe à 2-1, sur une tête lobée d’Amadou Souaré. Le score restera inchangé malgré les nombreux assauts offensifs de part et d’autre.

    « C’est une défaite amère, car on ne devrait pas perdre. Mais malheureusement, après avoir marqué, les consignes n’ont pas été respectées, et on a encaissé sur deux faits de jeu », a analysé l’entraineur de la Sonacos, Sidate Sarr.

    Toutefois, dit-il, « à trois journées de la fin du championnat, les joueurs ont encore l’occasion de se ressaisir et montrer le vrai visage de la Sonacos. »

    « Une victoire à l’extérieur, surtout à pareil moment, est toujours importante pour le moral de l’équipe », a de son côté confié le coach de l’ASC Linguère de Saint-Louis.

    Selon lui, ses joueurs qui avaient comme objectif de « prendre le point, gagnent à travers cette victoire plus de confiance et d’optimisme pour affronter ces dernières journées de championnat. »

    MK/ADC/BK

  • MONDE-SPORT-ASSURANCES / JOJ 2026 : le Sénégal « très avancé dans l’organisation »  (coordonnateur)

    MONDE-SPORT-ASSURANCES / JOJ 2026 : le Sénégal « très avancé dans l’organisation »  (coordonnateur)

    Thiès, 25 juin (APS) – Les autorités sénégalaises en charge de l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) que le Sénégal va abriter du 31 octobre au 13 novembre 2026, sont « très avancées » dans la préparation de cette compétition, assure le coordonnateur général de ces olympiades.

    « Deux-mille vingt-six s’annonce très bien, je peux le dire, au plan de l’organisation et de la préparation », a déclaré Ibrahima Wade, en marge de la journée olympique célébrée samedi à Thiès.

    « Les dates des Jeux ont été finalement fixées du 31 octobre au 13 novembre 2026, ce qui fait 14 jours de sport, d’art et de culture », a-t-il dit.

    Wade est revenu sur différents aspects de l’organisation, relativement aux infrastructures, au programme sportif, au calendrier, au site d’hébergement des athlètes, le village olympique en l’occurrence. Il a aussi évoqué la restauration, la sécurité et le transport, avant d’ajouter : « Sur ces questions-là, nous sommes très en avance, pour ne pas dire nous sommes à jour sur le calendrier que nous avons fixé avec le Comité international olympique ».

    Selon Ibrahima Wade, l’organisation des JOJ 2026 a élaboré « une feuille de route claire », conduite « comme il faut, en anticipant » autant que possible sur certaines dimensions. Le village olympique par exemple est prêt, selon lui

    « Nous sommes même en train de travailler sur une phase d’extension, comme le plan de transport et de mobilité à travers le TER (Train express régional) et le BRT (Bus Rapid Transit), qui sont prêts, mais que nous allons prolonger jusqu’à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass », a-t-il dit.

    À en croire le coordonnateur général des JOJ 2026, l’organisation est « en discussion régulière » avec les fédérations internationales concernant le programme sportif, avec le Comité international olympique (CIO) pour s’assurer du respect des exigences de chacune des 35 disciplines prévues.

    « Il reste ce qui doit être fait avec les fédérations nationales et internationales, les coaches, les techniciens, pour être à jour », a résumé Ibrahima Wade, notant qu’il a été retenu de faire régulièrement le tour du Sénégal pour aller à la rencontre de la jeunesse, des écoles de formation professionnelle et de tous les acteurs du sport.

    ADI/BK

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SOCIAL / Thiès : des autorités traditionnelles et religieuses en renfort pour la délocalisation de l’usine de plomb de Ndiakhate

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SOCIAL / Thiès : des autorités traditionnelles et religieuses en renfort pour la délocalisation de l’usine de plomb de Ndiakhate

    Pout, 24 juin (APS) – Des autorités traditionnelles et religieuses des communes de Keur Moussa et Pout se sont engagées samedi à prendre part aux initiatives pour la délocalisation de l’usine de recyclage de plomb de Ndiakhate.

    Le président de l’association des délégués de quartier de Pout, Doudou Diagne, a annoncé qu’il compte convoquer les délégués des 13 quartiers de cette commune, pour une réunion élargie aux imams et chefs de village, afin qu’ils adressent une lettre au gouverneur de Thiès, pour lui demander de délocaliser au plus vite cette usine aux « effets néfastes ».

    Il a noté que cette démarche est plus profitable que de laisser les choses pourrir au point que les jeunes en arrivent à s’attaquer à l’usine.  « La destruction n’a aucune utilité. Par le dialogue, on peut trouver une solution », a-t-il dit.

    Il s’adressait à des journalistes, au terme d’un atelier de sensibilisation des autorités traditionnelles et religieuses sur les impacts environnementaux des opérations de plomb et de métaux non ferreux, en lien avec le projet Ganesha, à Ndiakhate.

    Cet atelier était organisé par le collectif pour la défense des impactés de l’usine de Ndiakhate, avec l’appui du Centre de recherche et d’action sur les droits économiques et sociaux et culturels (Cradesc).

    Sept chefs de village de la commune de Keur Moussa ont pris part à cette rencontre, en même temps que le président de l’association des délégués de quartier de la commune de Pout et l’association des imams et oulémas.

    Saluant la démarche du collectif qui, dit-il, lutte pour l’intérêt de toute la communauté, l’imam Abdoulaye Ciss, vice-président de l’association des imams et oulémas, a signalé avoir pris connaissance des documents constituant les termes de référence de ce collectif avant d’épouser leur « combat ».  Il a dit privilégier le respect des règles et procédures en vigueur dans le cadre de cette lutte.

    L’usine de Ndiakhate, située non loin de Pout, a été fermée en décembre 2023, sous la pression des populations, qui protestaient depuis 2018 contre son implantation dans la zone, en raison de ses effets jugés néfastes sur l’environnement. Elle a été rouverte depuis mars dernier.

    Daouda Diouf, chef du village de Santhie Sérère, qui représentait l’association des 36 chefs de village de Keur Moussa, a attiré l’attention des habitants de la zone sur leur devoir de solidarité pour préserver la santé des populations locales de cette partie de la région de Thiès très convoitée par les investisseurs.  « La santé est le premier bien », a-t-il souligné, notant qu’il n’était pas informé de l’affaire de l’usine de Ndiakhate.

    Pour Mouhamadou Mansour Ciss, membre dudit collectif, ces autorités ont été ciblées en raison de leur influence au sein de la communauté, pour relayer, auprès des populations, les informations sur les enjeux autour de cette usine.

    « L’objectif principal est que l’usine soit désinstallée », a relevé M. Ciss, rappelant qu’après une première fermeture en décembre 2022, l’usine a repris du service au mars dernier, avant que le ministre de l’Environnement n’annonce à nouveau la cessation de ses activités.

    Selon lui, la réouverture, tout comme la seconde fermeture annoncée pour le 27 juin par le ministre de l’Environnement, « suscitent énormément de questions ». Il s’est dit intrigué par l’affirmation du ministre selon laquelle, après la fermeture, « on va voir » la suite à donner à cette question.

    Il estime que si l’usine est fermée, l’étape suivante devait être la désinstallation, puis le suivi, pour déterminer les impacts de son activité sur les populations.

    « Nous avons des données scientifiques qui prouvent que l’usine est dangereuse », a-t-il fait valoir, évoquant le cas de Thiaroye, un quartier de Dakar, ainsi qu’un rapport du centre anti-poison qui a, selon lui, confirmé les effets néfastes du recyclage des batteries à plomb.

    Ndella Faye, une habitante de Ndiakhate, a fait part de nombreux cas de faiblesse de poids, de diarrhées, de rhume chronique, de toux et de vomissements notés chez les enfants, ainsi que de fréquents avortements dans le village depuis l’implantation de l’usine. D’autres évoquent des mortalités dans les poulaillers et des dégâts dans les jardins environnants.

    Pour souligner l’ampleur de la pollution de cette unité, El Hadji Bâ, autre membre dudit collectif, affirme que les rejets de l’usine contaminent le lac Tanma situé dans la zone des Niayes, principale pourvoyeuse de légumes du pays.

    Ciss, un habitant du village de Sagnafil, également membre du collectif, ne s’explique pas que l’usine puisse être installée dans la zone en ne respectant pas, selon lui, les normes environnementales, ni le processus d’implantation.

    Selon M. Bâ, l’audience publique ayant précédé cette réouverture, qui est une exigence, a été organisée dans la salle de délibération de la mairie de Keur Moussa en lieu et place de la place publique, et il y a été dit que l’unité exploiterait du fer et non du plomb.

    « Toutes les autorités administratives ont été interpellées, mais jusqu’à présent, on n’a pas eu de réponse convaincante », a dit Mouhamadou Mansour Ciss.

    « On est en train de peaufiner un plan pour le 27 (juin) », a dit Mouhamadou Mansour Ciss, avant d’ajouter que le collectif continuera à manifester son désaccord par rapport à l’ouverture de cette usine.

    ADI/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE  / Plaidoyer pour que l’aliment de bétail soit subventionné « trois mois avant la Tabaski »

    SENEGAL-ECONOMIE / Plaidoyer pour que l’aliment de bétail soit subventionné « trois mois avant la Tabaski »

    Matam, 24 juin (APS) – Le président de la Maison des éleveurs de la région de Matam (nord), Abdoulaye Demba Diallo, a plaidé samedi pour une que l’aliment de bétail soit subventionné au moins une fois par an, « trois mois avant la Tabaski », pour que les ménages pourraient s’offrir des moutons « à des prix abordables ».

    La Tabaski ou Aïd-el-Adha, communément appelée la fête du mouton, est l’occasion pour les musulmans de commémorer chaque année le sacrifice de Abraham.

    « Les éleveurs de la région ont des problèmes pour acheter de l’aliment de bétail, à cause de la cherté du prix. Nous invitons les autorités à le subventionner au moins une fois par an, trois mois avant la Tabaski, pour que les moutons soient vendus à des prix abordables », a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.

    Sans subvention, « on ne peut pas avoir des moutons à la portée de tout le monde », a souligné le président de la Maison des éleveurs de Matam, d’autant que l’aliment de bétail est venu cher, au même titre que l’approvisionnement des éleveurs en eau.

    « Pour le moment, plus de 1800 moutons ont quitté la région pour Dakar » et les besoins de la fête de Tabaski. « Beaucoup attendent les trois derniers jours pour quitter la zone », a soutenu M. Diallo, avant d’inviter ses collègues à ne pas s’inquiéter outre mesure, relativement à la situation politico-sociale du pays, en allusion aux violences notées début juin, suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse ».

    « La paix est revenue », assure à ce sujet le président de la Maison des éleveurs de Matam.

    AT/BK

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Le gouverneur de Kolda pour la consolidation des acquis du projet USAID Passerelles

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Le gouverneur de Kolda pour la consolidation des acquis du projet USAID Passerelles

    Kolda 24 juin (APS) – Le gouverneur de Kolda (sud), Saër Ndaw, a exhorté samedi les acteurs notamment politiques à consolider les acquis du projet USAID Passerelles, qui propose des filières de formation alternative à des jeunes qui n’ont jamais eu accès à l’éducation dans le système scolaire classique.

    « Les résultats du projet USAID Passerelles sont importants dans la région, avec des réalisations concrètes dans l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves. Il y a eu des infrastructures scolaires, la récupération des élèves pour éviter la déperdition, des changements de comportement avec des acquis considérables », a-t-il déclaré.

    S’exprimant en marge d’un atelier de clôture des interventions du projet Passerelles dans la région de Kolda, il a exhorté les acteurs concernés, « notamment les politiques, à consolider les acquis du projet dans » le Fouladou.

    Au-delà du plaidoyer devant être fait pour la poursuite des activités du projet, « les acquis doivent être consolidés, et c’est pourquoi j’invite l’ensemble des acteurs, particulièrement les élus, à s’engager à consolider le travail effectué par le projet », a déclaré Saër Ndao.

    Le projet USAID Passerelles, financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a été mis en œuvre de 2018 à 2023, en partenariat avec Save The Children, Enda Jeunesse Action et Humanity Inclusion, en appui au ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre de l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité.

    Il porte aussi sur d’autres volets tels que le maintien des élèves dans le système éducatif et le développement de compétences de vies considérées comme essentielles chez les garçons et filles de 6 à 19 ans dans les régions du sud-est du Sénégal (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda et Kédougou).

    Durant les cinq ans correspondant à la période de ses interventions, le projet a mis l’accent sur des composantes telles que l’amélioration des offres d’éducation complémentaire de base, des offres d’éducation formelle, mais aussi l’amélioration du taux de transition entre le primaire et le collège.

    MG/BK

     

  • SENEGAL-EDUCATION-TIC / Les élèves invités à faire usage utile du téléphone portable et de l’Internet

    SENEGAL-EDUCATION-TIC / Les élèves invités à faire usage utile du téléphone portable et de l’Internet

     Kaolack, 24 juin (APS) – Les élèves doivent être amenés à faire un usage utile du téléphone portable, du numérique et de l’Internet pour améliorer leurs résultats scolaires, acquérir le savoir et en faire profiter leurs communautés, a plaidé le professeur de lettres Abdoulaye Racine Senghor.

    « Utilisez le téléphone portable, le numérique et l’Internet pour être d’excellents élèves », a-t-il lancé à l’assistance, vendredi, lors d’une cérémonie de remise de bourses scolaires aux dix meilleurs élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack (centre), à l’initiative du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    « Nous attendons de vous d’acquérir du savoir, car acquérir du savoir et pouvoir le reconvertir, le réinvestir pour vous-mêmes, pour vos familles et pour vos sociétés », a-t-il dit à l’endroit des apprenants, en leur demandant de diminuer l’utilisation du téléphone portable et des réseaux sociaux « pour commenter n’importe quoi ».

    Abdoulaye Racine Senghor, qui a occupé plusieurs fonctions officielles dont celle de directeur de l’Enseignement moyen et secondaire général, recommande plutôt aux élèves d’éviter de se distraire et de se « laisser entrainer » à travers l’usage du téléphone et des réseaux sociaux.

    Il note qu’avec le téléphone portable, les élèves d’aujourd’hui accèdent plus facilement à l’Internet et aux outils modernes de communication représentés par le numérique et le digital. De sorte que « chaque téléphone portable des élèves est une bibliothèque ».

    « Il faudrait que vous diminuiez l’utilisation du téléphone comme moyen de jouer », a lancé cet ancien pensionnaire du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, qui fut secrétaire exécutif du Projet ARCHES, qui porte sur l’harmonisation des enseignements secondaires dans les pays francophones d’Afrique.

    Les téléphones à la portée des enfants, « pour l’essentiel des smartphones, ne doivent pas servir à se photographier […] », ni « à s’envoyer des messages photographiques ou des vidéos », a-t-il insisté.

    Il rappelle que de son temps, les conditions n’étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui, ajoutant que certains élèves parcouraient jusqu’à « cinq kilomètres pour rallier leur école », matin et soir. « Ce qui n’est plus le cas pour les élèves d’aujourd’hui ».

    « Aujourd’hui plus qu’hier, les élèves ont les moyens d’être excellents. Ils ont aujourd’hui, plus qu’hier, les moyens de réussir, mais de vraiment réussir. Quand on était à l’école, beaucoup d’entre nous n’avaient pas l’électricité, ils travaillaient à la lumière de la bougie ou de la lampe tempête, et ceux qui étaient à côté d’un poteau de lampe électrique pouvaient y aller étudier », a souligné M. Senghor, auteur de deux recueils de poésie et de nombreux manuels de français pour lycées et collèges.

    « Il ne s’agit pas simplement, pour les élèves, d’avoir la moyenne ou de passer en classe supérieure, il s’agit d’être excellent, d’occuper les meilleures places et de permettre ainsi à leurs parents, à leur nation et à leur pays d’être fiers d’eux », a insisté l’actuel président du conseil d’administration du Musée des civilisations noires (MCN), de Dakar.

    Il a donné en exemple les joueurs de l’équipe nationale de football, qui ont battu (4-2) le Brésil, mardi dernier, en match amical international, « quelque chose de très important, par ce que les joueurs de cette équipe cherchent toujours à être excellents et font tout pour être parmi les meilleurs. Et pour ça, ils battent les meilleurs et battent la meilleure équipe du monde », a souligné Racine Senghor.

    Suivant le modèle représenté par les Lions du football, « chaque élève doit se considérer comme un Sadio Mané dans le domaine de l’école et gagner chaque jour des points de plus ». De cette manière, tous les élèves seront « de grands lions et le Sénégal remportera toutes les coupes », dit-il.

    ADE/BK

     

  • SENEGAL-FOOTBAL-ASSURANCES / La coach de l’équipe féminine de l’AS Bambey confiante pour la finale de la D2

    SENEGAL-FOOTBAL-ASSURANCES / La coach de l’équipe féminine de l’AS Bambey confiante pour la finale de la D2

    Bambey, 24 juin (APS) – Le coach de l’équipe féminine de l’AS Bambey, Mbayang Thiam, a déclaré que son équipe est prête « physiquement et mentalement » pour la finale du championnat D2 féminin devant l’opposer à l’Olympique de Ziguinchor, ce samedi, à 16 h 30, au stade Lat Dior de Thiès.

    « Les joueuses sont prêtes physiquement et mentalement pour bien aborder le match et le gagner », a-t-elle dit lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Le technicien assure que  ses protégées « ont un bon état d’esprit, car elles sont bien préparées techniquement et tactiquement, avec un plan de jeu clair pour remporter » cette finale.

    « Une finale, dit-elle, ça se gagne et nous devons la gagner pour terminer en beauté notre belle saison. »

    Aussi Mbayang Thiam a-t-elle invité  »les supporters à se mobiliser pour pousser l’équipe à la victoire dans le faire-play et la bonne ambiance. »

    L’équipe féminine de l’AS Bambey est invaincue cette saison et a remporté cette saison 9 des dix matchs qu’elle a disputés pour le compte du championnat D2 de football féminin.

    L’équipe féminine de l’AS Bambey a déjà décroché son ticket pour la montée en D1 la saison prochaine, de même que celle de l’Olympique de Ziguinchor, son adversaire en finale du championnat de la D2.

    MS/MK/BK

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour la mise en place d’un fonds de solidarité scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour la mise en place d’un fonds de solidarité scolaire

    Kaolack, 24 juin (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, préconise la mise en place d’un fonds de solidarité scolaire pour appuyer le système éducatif sénégalais.

    M. Sow, qui remettait vendredi des bourses scolaires aux dix meilleurs élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack (centre), a invité « les cadres supérieurs » et « les politiques à développer une politique de partage et de promotion de l’excellence avec leurs écoles ».

    Aussi appelle-t-il « tous les alumnis » et « tous ceux qui sont diplômés de l’école sénégalaise, qui gagnent leur vie dans le privé ou dans le public », à « créer ensemble un fonds de solidarité de l’école sénégalaise ».

    Il propose qu’un groupe de volontaires puisse d’ores et déjà lancer cette initiative, pour que sur la base d’une souscription volontaire, chaque fonctionnaire et chaque salarié du privé puisse accepter de céder deux mille, trois mille, cinq mille, dix mille ou vingt mille francs CFA de son salaire au profit de l’école sénégalaise.

    « Si on arrive à mettre en place ce fonds, on va collecter des milliards et des milliards de francs CFA. Ce fonds peut être administré sous la supervision du gouvernement, parce qu’il est privé, et après servir de moyen de financement de plusieurs milliers de bourses scolaires pour les meilleurs, en complément de l’action extraordinaire [des pouvoirs publics] pour l’école sénégalaise », a indiqué le ministre de la Culture.

    Ce fonds pourrait contribuer à la construction et l’équipement de lycées et même d’universités, a-t-il dit, ajoutant : « C’est cette complémentarité entre l’effort de l’État et celui des citoyens qui pourra davantage faire rayonner notre école, qui est bonne, avec des enseignants et des élèves qui sont bons, si on prend en compte les conditions de travail, de formation et les résultats obtenus ».

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique prône parallèlement la promotion de l’excellence pour lutter contre les violences dans les écoles et universités.

    « Pour mettre un terme aux violences dans les écoles et les universités, la meilleure solution, c’est de promouvoir l’excellence, de revenir à l’excellence pour que la sphère du lycée ne soit pas celui qui s’illustre par la violence et le comportement inconvenant, mais celui qui est le plus brillant », a-t-il soutenu.

    « Nous devons avoir un pacte de paix et de solidarité pour l’école […] », et pour ce faire, « il faut compter sur les enseignants, qui ne font pas qu’enseigner, mais qui formatent des personnalités. À chacun d’entre nous de marquer ses élèves et ses étudiants », a-t-il lancé.

    ADE/BK