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  • SENEGAL-CULTURE-DOLEANCES / AG de la SODAV: la rémunération pour copie privée et le versement intégral de la subvention réclamés

    SENEGAL-CULTURE-DOLEANCES / AG de la SODAV: la rémunération pour copie privée et le versement intégral de la subvention réclamés

    Thiès, 22 juin (APS) – Le défaut de mise en œuvre de la rémunération pour copie privée et le reversement intégral du montant restant de la subvention de l’Etat, à la Société sénégalaise des droits d’auteur et des droits voisins (SODAV) ont été au cœur de l’assemblée générale nationale de ladite structure, qui s’est tenue, jeudi à Thiès.

    La SODAV a aussi réparti près d’un milliard de FCFA en droits domestiques (nationaux) et droits étrangers aux acteurs culturels, selon son directeur général Aly Bathily, en marge de l‘assemblée générale nationale de cette société, délocalisée au centre culturel régional de Thiès, sis au quartier Nguinth.

    Les répartitions globales de la SODAV sont évaluées à 914.670.365 FCFA, relève le rapport de ladite société, qui précise que ces répartitions ne portent que sur une catégorie de droit, notamment le droit d’auteur et n’intègrent ni les droits voisins ni la rémunération pour copie privée.

    Un chiffre qui montre une reprise de la performance d’avant Covid de la Sodav, a-t-il dit, louant cette prouesse venant d’une société qui n’a que six ans d’existence.

    Bathily a aussi évoqué des perceptions de l’ordre de 838 millions FCFA, enregistrées par la SODAV. Pour lui, ces résultats qu’il a jugés « extraordinaires », vu que les effets néfastes de la COVID se font toujours sentir, ont été obtenus grâce à une « bonne politique de développement stratégique ».

    « La SODAV reflète une performance et une transparence », s’est-il réjoui, annonçant qu’après avoir été projeté en public, le rapport de gestion 2022 de la SODAV sera publié sur son site web.

    Le « combat pour la concrétisation de la rémunération équitable » est celui de tous les acteurs culturels, a dit M. Bathily . « Tout le monde parle de pétrole au Sénégal, le pétrole des acteurs culturels, c’est la rémunération pour copie privée », a-t-il dit, rappelant que cette rémunération a été accordée aux acteurs culturels par une loi votée à l’Assemblée nationale.

    L’attente pour la mise en œuvre de cette rémunération pour copie privée est trop longue, a dit la présidente du conseil d’administration (PCA) de la SODAV, Ngoné Ndour.

    La Sodav a envoyé une lettre à la tutelle pour avoir des explications sur le non versement du montant restant de la subvention de 3 milliards de FCFA accordée à la société par l’Etat, a-t-elle indiqué.  Depuis 2018, la somme de 1,6 milliard de francs CFA de cette subside a été versée à la SODAV, dont 350 millions FCFA en 2022.

    Sans la rémunération pour copie privée et la subvention, la Sodav s’achemine « vers des jours sombres », a prévenu Ngoné Ndour.  Pour elle, les performances enregistrées en 2022 ne peuvent être maintenues en l’absence de ces deux sources de revenus.

    Lors de la prochaine élection, la SODAV veillera à ce que les hommes politiques paient aux artistes leurs droits, pour l’utilisation de leur production artistique.

    Selon la directrice des Arts, Ndèye Khoudia Diagne qui représentait son département à cette AG, « toutes les dispositions ont été prises » pour la mise en œuvre de cette rémunération pour copie privée qui a déjà été votée.

    Elle a relevé toutefois que le retard dans son application est lié au fait qu’elle concerne plusieurs départements ministériels. Elle n’a pas manqué de rassurer qu’elle est « en bonne voie » et pourrait être mise en œuvre « très rapidement », puisque tous les éléments ont été transmis, en conseil des ministres, aux ministères concernés.

    La responsable s’est réjouie des nombreuses innovations apportées par la SODAV, dont cette délocalisation en dehors de Dakar de son AG ordinaire, que Thiès a été la première région à abriter après la capitale.

    ADI/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-GENRE / Matam : élection d’un nouveau bureau paritaire au Conseil départemental

    SENEGAL-POLITIQUE-GENRE / Matam : élection d’un nouveau bureau paritaire au Conseil départemental

    Matam, 22 juin (APS) – Le Conseil départemental de Matam (nord) a procédé, jeudi, à l’élection de son bureau, suite à l’annulation de celle de l’ancienne équipe qui avait été jugée non paritaire, a constaté l’APS.

    A l’issue du vote, Amy Fall a été élue première vice-présidente de l’institution départementale présidée par Amadou Djibril Diallo.

    Balla Diacko, qui occupait le poste de premier vice-président dans le précédent bureau, devient deuxième vice-président.

    Coumba Cissé a été élue 3ème vice-présidente, alors que Moctar Sow et Aminata Sow deviennent respectivement premier et deuxième secrétaire élu.

    L’élection s’est tenue en présence du préfet de Matam, Souleymane Ndiaye.

    AT/MTN

  • SENEGAL-FOOTBAL-DISCIPLINE / Diourbel : quatre équipes écopent d’une suspension de cinq années (officiel)

    SENEGAL-FOOTBAL-DISCIPLINE / Diourbel : quatre équipes écopent d’une suspension de cinq années (officiel)

    Diourbel, 22 juin (APS) – La commission de discipline de la ligue régionale de football de Diourbel (centre) a ordonné la suspension de quatre équipes de la région pour « comportements antisportifs, contraires à la morale et à l’éthique sportive », lit-on dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Les quatre équipes frappées par cette mesure disciplinaire sont Médinatoul, Ndayane, Université de Bambey et Woguine.

    Les faits qui leur sont reprochés, se sont passés samedi dernier, lors de deux matchs de la 14e journée de la poule B du championnat régional sénior, opposant d’une part, Ndayane et Médinatoul et d’autre part, Woguine et Université de Bambey.

    A l’issue de ces rencontres qualificatives aux plays-offs, jouées à la même heure, en raison notamment des enjeux, le club de Ndayane, (2e avec 21 points +8), qui menait 1-0 à la pause, en a marqué seize autres en seconde période, s’imposant 17-0 face à Médinatoul, au stade Ely Manel Fall de Diourbel.

    De l’autre coté, le club de Woguine, le leader de la poule grâce à la différence de buts avec ses +9, a quant à lui, écrasé le club de l’Université de Bambey sur un score fleuve de  27 buts à zéro.

    Ces scores irréalistes qui s’apparentent à des résulats arrangés, ont poussé la commission de discipline de la ligue régionale de football de Diourbel à procéder à l’ouverture d’une enquête afin de faire la lumière autour de cette affaire.

    A l’issue de cette enquête, la commission de discipline a procédé à « une suspension de cinq années des quatre équipes concernées pour comportements antisportifs, contraires à la morale et à l’éthique », lit-on dans le même document.

    La commission a dans la même veine infligé « une amende d’un million de francs CFA pour chacune des équipes ».

    Elle a en outre interdit à l’entraineur de Médinatoul FC, d’exercer toute activité liée au football pendant cinq années, tandis que les autres sélectionneurs sont suspendus pour deux années.

    Les joueurs qui avaient pris part à ces rencontres, ont aussi écopé d’une suspension d’une année de toute activité liée au football.

    Selon la commission de discipline de la ligue régionale de football de Diourbel, ces personnes et clubs visés par la suspension, sont désormais considérés comme étant « forfaits pour tous les matchs qu’ils auraient à disputer pendant le temps de leur suspension ».

    MK/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE-APPUI / Tambacounda : des équipements agricoles d’une valeur de plus de 620 millions remis à des producteurs

    SENEGAL-AGRICULTURE-APPUI / Tambacounda : des équipements agricoles d’une valeur de plus de 620 millions remis à des producteurs

    Tammbacounda, 22 juin (APS) – La coopérative des producteurs de la vallée du fleuve Gambie (COPROVAG, ex-APROVAG) a réceptionné, jeudi, à Tambacounda (est), des infrastructures et équipements de production agricole d’un coût de 626 millions de francs CFA, dans le cadre de la mise en œuvre du projet femmes et agriculture résilientes (FAR), a constaté l’APS.

    Le projet FAR est mis en œuvre par le consortium CECI – Centre d’études et de coopération internationale (CECI), de concert avec la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI). Il cible quatre filières (banane, piment, gombo et riz).

    Il bénéficie d’un financement du gouvernement canadien, par l’entremise d’Affaires mondiales Canada (AMC), pour une durée de 5 ans (2019-2024) et pour un montant total de plus de 18 millions de dollars canadiens, soit plus de 8 milliards de francs CFA.

    La cheffe du projet FAR, Dado Baldé, a relevé que la COPROVAG est une coopérative du secteur de la filière banane partenaire, au même titre que la Fédération des producteurs et productrices de banane de Sédhiou.

    « Lorsqu’on est venu ici en 2017, nous avons fait des diagnostics au niveau de tous les maillons de la filière avec les communautés, les partenaires techniques de l’État et les services déconcentrés », a-t-elle avancé, ajoutant que ce diagnostic a permis d’élaborer un plan d’investissement visant à renforcer l’autonomisation des femmes et des jeunes, mais aussi des producteurs et de la filière.

    « Actuellement, nous avons mis en place cinq groupes motopompes au niveau de cinq périmètres, des clôtures et des abris qui serviront pour la formation des femmes et des jeunes pour leur positionnement au niveau de ces chaînes de valeur », a déclaré la cheffe de projet, parlant d’un niveau d’investissement pour COPROVAG de « 622 millions de francs » CFA.

    Cet investissement a été utilisé « pour renforcer le positionnement des femmes dans cette filière, au-delà, il y a l’appui organisationnel et institutionnel de COPROVAG, en plus des formations, des renforcements en capacités des femmes sur tout ce qui concerne les thématiques égalités hommes/femmes », a-t-elle précisé.

    Elle est revenue sur les doléances des femmes relativement à l’arrosage des bananeraies, un travail qui dure huit heures par jour en moyenne et dont les conditions, disent-elles, pourraient être améliorées malgré l’installation de cinq groupes motopompes. « On prend note de ces plaidoyers », a répondu Dado Baldé, assurant que cette doléance sera portée auprès des bailleurs et du gouvernement sénégalais.

    Le projet FAR porte sur 10.000 mètres  de clôture de périmètres pour les 5 GIE de Saal I, Saal II, Wassadou, Bantantinty et Koulary. Il a aussi mis à la disposition des bénéficiaires 2500 cageots pour le conditionnement de la banane, 5 groupes motopompes de 4 et 6 cylindres, pour un coût total de 125 millions de francs CFA, ainsi que cinq abris assortis de toilettes pour la tenue des sessions de formation et des rencontres des membres des GIE.

    Les GIE concernés ont également bénéficié de 2 camions frigorifiques de 20 et 25 tonnes pour le transport secondaire de la banane et d’un moulin à mil solaire pour les femmes de Faraba, dans le département de Tambacounda.

    BT/BK/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Plus de 60 millions FCFA de Kalidou Koulibaly pour construire un centre de santé à Ngano, son village d’origine

    SENEGAL-SANTE / Plus de 60 millions FCFA de Kalidou Koulibaly pour construire un centre de santé à Ngano, son village d’origine

    Ngano (Kanel), 22 juin (APS) – Le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal de football, Kalidou Koulibaly a procédé, jeudi, à la pose de la première pierre du centre de santé de Ngano, son village d’origine dans le département de Kanel (Matam, nord), a constaté l’APS.

     »Construire un centre de santé à Ngano a été un projet qui nous a toujours tenu à cœur. Aujourd’hui cela commence à prendre forme avec la pose de la première pierre, en espérant que d’ici un an l’infrastructure sera achevée et utile pour le village et toutes les localités environnantes », a notamment déclaré Koulibaly.

    Le défenseur champion d’Afrique avec le Sénégal s’exprimait lors de la cérémonie de pose de première pierre du centre de santé de Ngano, dans le département de Kanel, en présence de plusieurs autorités.

    La construction de cet établissement sanitaire entre dans le cadre d’un projet familial dénommé « Capitaine Cœur », qu’il déroule avec ses frères.

    Il a fait savoir que l’infrastructure va coûter entre 39 et 64 millions de francs CFA.

    « Après la construction, il faudra amener des médecins, former des gens et créer beaucoup d’emplois », a soutenu le  joueur de Chelsea, en Angleterre, proche de signer au club saoudien d’Al Hilal, d’après plusieurs médias spécialisés.

    En début d’après-midi, avant de rallier Ngano, le village d’origine de ses parents dans le Dandé Maayo Sud, Kalidou Koulibaly avait effectué, dans la matinée, une visite de quelques services du Centre hospitalier régional de Ourossogui, un chef-lieu départemental de la région de Matam.

    L’ancien joueur de Naples, en Italie, était accompagné des rappeurs Dip et Baxaw, de partenaires et de ses frères.

    Sur la route de Ngano, en empruntant la route nationale, plusieurs jeunes, dont certains à moto ont suivi le joueur partout où il est passé.

    Au retour, Kalidou Koulibaly est passé par la route du Dandé Maayo avant de regagner l’aéroport de Ourossogui pour rentrer à Dakar.

    AT/MTN/ASG

  • SENEGAL-HABITAT-SOCIETE / Kaolack installe sa commission régionale de régulation du loyer (officiel)

    SENEGAL-HABITAT-SOCIETE / Kaolack installe sa commission régionale de régulation du loyer (officiel)

    Kaolack, 22 juin (APS) – L’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives de la région de Kaolack (centre), El Hadji Malick Sémou Diouf, a procédé jeudi à l’installation officielle de la Commission régionale de régulation du loyer de locaux à usage d’habitation (CORAREL), a constaté l’APS.

    Tous les acteurs concernés par la question du loyer de locaux à usage d’habitation ont pris part à cette cérémonie tenue à la gouvernance de Kaolack.

    « Depuis quelques années, il y a une hausse incontrôlée dans le secteur du loyer. Partant de ce constat, l’État du Sénégal a compris qu’il fallait forcément assainir ce secteur-là. C’est la raison pour laquelle, en 2014, il y a eu des initiatives qui ont été lancées même si l’effet escompté n’a pas été obtenu », a souligné M. Diouf.

    Le gouvernement sénégalais a décidé, en mars dernier, une nouvelle baisse des loyers, une mesure similaire ayant été adoptée en 2014 sans avoir les effets escomptés. Les bailleurs avaient trouvé le moyen de la contourner.

    La nouvelle baisse de loyers est échelonnée selon le montant, jusqu’à 15% pour les plus petits loyers, en dessous de 300 000 francs CFA, à 5% pour les loyers supérieurs à 500 000 francs CFA.

    La création de la Commission nationale de régulation du loyer de locaux à usage d’habitation (CONAREL) et la modification de la loi n°2014-03 du 22 janvier portant baisse des loyers pour prendre en compte la surface corrigée, sont entre autres initiatives prises par les pouvoirs publics en vue de réguler le loyer dans le pays.

    « Toutes ces initiatives visent à soulager les locataires, mais en tenant compte des intérêts des bailleurs », a précisé El Hadji Malick Sémou Diouf. Il n’a pas exclu la mise en place des commissions départementales de régulation du loyer des locaux à usage d’habitation.

    Le secrétaire exécutif de la CONAREL, Idrissa Baldé, a insisté sur la politique de conciliation entre le locataire et le bailleur, grâce notamment au numéro vert mis à la disposition des usagers.

    « Sur les 5 676 appels téléphoniques reçus, 62 proviennent de Kaolack, soit 42 demandes de renseignements, une vingtaine de plaintes, aucun signalement d’infraction n’ayant été enregistré », a précisé M. Baldé.

    « Le travail va consister surtout à promouvoir l’appropriation des textes. Les Sénégalais ne font pas d’efforts pour s’approprier les textes qui sont, pourtant, très clairs, même s’ils sont à améliorer. Mais, tout le monde est d’accord que l’essentiel est d’aller vers la conciliation entre les parties prenantes », a fait observer le responsable de la CONAREL.

    ADE/MTN/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : la cellule régionale de gouvernance installée

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : la cellule régionale de gouvernance installée

    Kaffrine, 22 juin (APS) – La cellule régionale de gouvernance de Kaffrine (centre) a été officiellement installée jeudi au cours d’une cérémonie officielle présidée par le gouverneur William Manel, en présence du directeur de la promotion de la bonne gouvernance au ministère de la Justice, Arona Sarr.

    Les cellules régionales de gouvernance « sont des relais stratégiques et géographiques aux actions de promotion de la bonne gouvernance, en même temps qu’elles permettent aux citoyens de donner leurs points de vue sur la gouvernance publique territoriale », a expliqué M. Sarr.

    Il s’entretenait avec des journalistes, au terme de cette cérémonie d’installation organisée de concert avec Alphadev, une ONG sénégalaise œuvrant pour la promotion socio-économique des femmes, des jeunes et des enfants issus des milieux défavorisés.

    Selon lui, la nouvelle dynamique liée au fonctionnement des cellules régionales de gouvernance inclut la prise en compte de la dimension d’analyse et de suivi   budgétaire à travers l’approche décentralisée du cadre multi-acteurs de suivi budgétaire, en capitalisant sur les initiatives des groupes locaux et clubs de suivi et d’analyse budgétaire mises en place par les organisations de la société civile, a-t-il ajouté.

    Le gouverneur de la région de Kaffrine, William Manel, a pour sa part invité les populations locales à s’engager davantage dans la promotion de la bonne gouvernance et des bonnes pratiques assimilées, pour la réussite de la cellule régionale de gouvernance.

    CTS/BK/ASG

  • SENEGAL-RAILS-RELANCE / Relance des chemins de fer : les travaux de réhabilitation livrés en décembre, assure Mansour Faye

    SENEGAL-RAILS-RELANCE / Relance des chemins de fer : les travaux de réhabilitation livrés en décembre, assure Mansour Faye

    Thiès, 22 juin (APS) – Les travaux de réhabilitation des chemins de fer du pays, exécutés de 60 à 70%, seront livrés en décembre 2023, a annoncé jeudi le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.

    « Nous sommes sûrs qu’à terme en décembre 2023, selon les délais contractuels, le train marchandises va rouler, soit en fin décembre, soit en début janvier (2024) », a dit Mansour Faye.

    Il visitait les chantiers de réhabilitation des chemins de fer, à bord d’une des trois locomotives réceptionnées, qu’il a prise à Pout à destination de Diourbel, faisant une escale à la gare de Thiès.

    Les travaux de réhabilitation des wagons et des rails sont en cours, a déclaré Mansour Faye, disant espérer que le tout soit réceptionné « à date échue ».

    Selon le ministre, les travaux concernent huit lignes pour une distance de 2.000 kilomètres. La ligne Dakar-Tamba, en passant par Thiès reste prioritaire, même si d’autres destinations comme Mékhé et Tivaouane sont prévues. Les Chemins de fer du Sénégal (CFS) et les Grands trains du Sénégal (GTS) y travaillent, a-t-il assuré.

    L’utilisation du train pour le transport de passagers, lors du prochain Magal, n’est pas à exclure, a laissé entendre Mansour Faye, relevant que les CFS travaillent à ce que l’utilisation du train voyageurs soit expérimentée, sur certaines portions, mais dans les règles de sécurité.

    Après la fin des travaux en décembre 2023, le train de marchandises devra aussitôt reprendre du service, avant la reprise du train voyageurs entre Dakar et Tambacounda.

    « Depuis que le président de la République a lancé, lors du conseil des ministres territorialisé de Thiès, les travaux de réhabilitation de la ligne Dakar-Tamba, énormément d’étapes ont été franchies », a relevé l’officiel.

    Lors du conseil des ministres de Thiès, le président de la République avait apporté des réponses aux préoccupations des travailleurs des chemins de fer, a rappelé Mansour Faye. Il a annoncé que la cité Ballabey sera « définitivement affectée » aux ayants droit , ajoutant que le processus aboutira « dans quelques jours ».

    « Le travail a été fait et les bénéficiaires vont recevoir leurs titres », a encore assuré le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

    Le personnel a été entièrement reversé à CFS

    « Le processus de réhabilitation des chemins de fer se déroule au-delà de nos attentes », a dit Babacar Guèye, au nom des travailleurs des cheminots de Thiès.

    Il a salué les efforts de l’Etat pour maintenir les travailleurs de l’ex-DBF et de Transrail dans des « conditions acceptables » jusqu’à leur intégration dans la nouvelle société CFS.

     

    ADI/MTN/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE  / Bokidiawé : 1 800 demandeurs de pièces d’état civil enrôlés lors d’une audience foraine

    SENEGAL-SOCIETE / Bokidiawé : 1 800 demandeurs de pièces d’état civil enrôlés lors d’une audience foraine

    Bokidiawé (Matam), 22 juin (APS) – Le Programme régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS-2) a enrôlé, jeudi, 1 800 demandeurs de papiers d’état civil dans la commune de Bokidiawé, dans le département de Matam, a indiqué le docteur Alfred Diouf, chef de l’antenne du PRAPS à Kanel.

    « Nous sommes à notre deuxième audience foraine, après celle tenue à Ogo. Pour cette fois, le PRAPS s’est engagé à enrôler 1 800 demandeurs de pièces d’état civil dans la commune de Bokidiawé », a-t-il dit lors de cette audience.

    Selon lui, les demandeurs viennent des villages du Dièry (zone non inondable de la vallée du fleuve Sénégal) et du Walo (zone inondée par les crues du fleuve) et sont constitués en majorité de personnes s’activant dans le pastoralisme.

    M. Diouf a rappelé que la demande en pièces d’état civil est toujours importante dans la région, notamment dans le département de Ranérou.

     »Les communautés pastorales sont les plus ciblées, car le projet est dédié aux éleveurs et agriculteurs », a fait savoir le coordonnateur de l’antenne PRAPS-2 des départements de la région de Matam et de Bakel.

    Le président de la Maison des éleveurs de la région de Matam, Abdoulaye Demba Diallo, a magnifié la tenue de cette audience, précisant qu’elle va permettre à beaucoup de jeunes éleveurs de disposer de papiers d’état civil.

     »Bon nombre de nos enfants ont quitté l’école faute de papiers d’état civil. D’autres également ont eu des problèmes pour sortir du pays à cause de cela. Des éleveurs ont vu l’accès au parc de vaccination leur être refusé parce qu’ils ne disposaient pas de papiers », a fait remarquer M. Diallo.

    Il a signalé que les bénéficiaires sont venus de plusieurs villages de la commune, dont Kawel Dialloubé, Thiéhel Sébé, Kirira 1 et 2, Mody Boula ou encore Doumga Rindiaw.

    AT/MTN/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-HABITAT / Kaolack : le chef du service du commerce souligne les difficultés pour faire respecter la baisse du loyer

    SENEGAL-SOCIETE-HABITAT / Kaolack : le chef du service du commerce souligne les difficultés pour faire respecter la baisse du loyer

     Kaolack, 22 juin (APS) – Le chef du service régional du commerce de Kaolack (centre), Adama Mouhamed Mbaye, a souligné jeudi que ses services rencontrent des difficultés sur le terrain, pour faire respecter la réglementation en vigueur concernant le loyer des locaux à usage d’habitation.

    « Nous avons reçu douze plaintes, mais nous avons des difficultés, dont celles relatives à l’absence de volonté du bailleur de se conformer à la réglementation, à la législation actuelle. Cette absence de volonté se manifeste surtout par le refus de venir déférer à la convocation », a-t-il dit.

    M. Mbaye s’exprimait lors de l’installation officielle de la commission régionale de régulation du loyer des locaux à usage d’habitation (CORAREL), une cérémonie présidée par l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf, en présence de nombreux acteurs concernés par la question du loyer.

    À cette occasion, le chef du service régional du commerce de Kaolack a fait un état des lieux de la situation, relativement à ce qui a été fait au niveau régional depuis deux mois et demi.

    Le gouvernement sénégalais a décidé, en mars dernier, une nouvelle baisse des loyers, une mesure similaire ayant été adoptée en 2014 sans avoir les effets escomptés. Les bailleurs avaient trouvé le moyen de la contourner.

    La nouvelle baisse de loyers est échelonnée selon le montant, jusqu’à 15% pour les plus petits loyers, en dessous de 300 000 francs CFA, à 5% pour les loyers supérieurs à 500 000 francs CFA.

    Il note que « techniquement », dans le fond, il y a des problèmes concernant la surface corrigée qui doit se prouver. Ce qui, à l’en croire, n’a jamais été le cas dans la région de Kaolack.

    « L’autre problème, c’est que dans les relations entre le bailleur et le preneur (locataire), il n’y a pas de contrat. Il y a aussi un autre problème qui concerne les cessions de contrat de location », a noté M. Mbaye. Il donne à ce sujet un exemple précis : « Je remplace une telle personne dans ses fonctions, il part, je prends la maison et je continue à y loger. Il y a même l’absence de preuves du paiement du loyer, généralement, il n’y a pas de reçu, rien du tout ».

    Adama Mouhamed Mbaye a invité les membres de la Commission nationale de régulation du loyer des locaux à usage d’habitation (CONAREL) et les autres parties prenantes à porter le plaidoyer pour que ces problèmes-là puissent être réglés.

    Cela permet, « même si nous sommes dans le domaine de la conciliation, d’avoir une base exacte. Jusque-là aussi, ce qui est de mise, c’est qu’on essaie de régler ces questions à l’amiable. Si la volonté y est, il n’y aura pas de difficultés majeures », a soutenu Adama Mouhamed Mbaye.

    Il a toutefois fait observer qu’il y a une dimension sociale qui découle du loyer, une situation qui va même, dit-il, jusqu’à créer des liens entre le bailleur et le locataire, « jusqu’à ce qu’ils ressemblent à des membres d’une même famille. Si cette volonté est à la base, tous les problèmes qui pourraient découler du loyer pourront avoir une solution », ajoute le chef du service régional du commerce de Kaolack.

    ADE/BK/ASG