Catégorie : REGIONS

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  • SENEGAL-DIVERS / Ziguinchor : l’ASP enlevé en janvier dernier retrouvé mort dans la forêt de Santhiaba Manjack (source sécuritaire)

    SENEGAL-DIVERS / Ziguinchor : l’ASP enlevé en janvier dernier retrouvé mort dans la forêt de Santhiaba Manjack (source sécuritaire)

    Ziguinchor, 21 juin (APS) – L’agent de sécurité de proximité (ASP) enlevé en janvier dernier à Ziguinchor (sud) a été retrouvé mort, mercredi, dans la forêt de Santhiaba Manjack où il avait été pris par des éléments armés, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Barthélémy Diatta, l’ASP en question, avait été capturé le 20 janvier 2023 dans la forêt de Santhiaba Manjack, une commune située le long de la frontière avec la Guinée-Bissau.

    Selon la même source, « le corps de l’ASP a été enterré sur place vu son état de décomposition très avancé ».

    MNF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : déroulement « satisfaisant » des examens du CFEE et de l’entrée en sixième (IEF)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : déroulement « satisfaisant » des examens du CFEE et de l’entrée en sixième (IEF)

    Kaolack, 21 juin (APS) –Le déroulement de l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du concours de l’entrée en sixième a été « satisfaisant » dans la commune de Kaolack (centre), a appris l’APS de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) Souleymane Diop.

    « Partout l’examen se déroule normalement. Nous venons de finir la visite de quelques centres et le constat est, pour le moment, satisfaisant. Nous avons trouvé sur place les candidats et nous avons noté un taux très satisfaisant de présence », a relevé M. Diop.

    L’IEF de Kaolack, en compagnie des autorités territoriales et des représentants de l’Union des comités de gestion des écoles (UCGE), entre autres acteurs de l’éducation, procédait à la visite traditionnelle de quelques centres d’examen dans le territoire communal.

    Le président de l’Union des comités de gestion des écolesles Mamour Gueye n’a pas manqué de magnifier l’implication des autorités académiques et les enseignants « grâce à qui nous avons constaté un bon déroulement des épreuves ».

    Pour cette année, l’IEF de Kaolack a présenté cinq candidats vivant avec un handicap au CFEE, a signalé Souleymane Diop. Un « dispositif particulier » a été mis en place pour leur permettre de composer dans les mêmes conditions que leurs camarades valides, a salué Souleymane Diop.

    « Nous faisons partie des académies qui expérimentent la prise en charge de cette catégorie. Donc, il y’a un dispositif particulier pour eux pendant l’année scolaire et pendant l’examen. Et ils composent au même titre que les autres. Ils ont les mêmes chances », a souligné l’IEF de Kaolack.

    La différence, c’est que ces élèves vivaant avec un handicap visuel  écrivent en braille rendu possible par un dispositif spécifique mis en place pour le décryptage et la correction, a expliqué Souleymane Diop.

    « Aucune faveur ne leur est accordée. S’ils réussissent, ils réussissent grâce à leur mérite personnel », a-t-il ajouté.

    Pour cette année, la commune de Kaolack présente 5 424 candidats dont 3177 filles et 2247 garçons répartis dans 38 centres.

    L’Inspecteur d’éducation et de formation du département de Kaolack a fait valoir que sa circonscription académique projette d’obtenir un taux de réussite de 80% car  »nos ambitions sont revues à la hausse ».

    ADE/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Approvisionnement en moutons de Tabaski : des éléveurs mauritaniens élisent domicile à Rao

    SENEGAL-SOCIETE / Approvisionnement en moutons de Tabaski : des éléveurs mauritaniens élisent domicile à Rao

    Saint-Louis, 21 juin (APS) – Les éleveurs mauritaniens de moutons, qui contribuent chaque année à approvisionner le marché sénégalais en moutons de Tabaski à partir de Saint-Louis, ont choisi de s’installer cette année à Rao, faute d’avoir obtenu le site de leur convenance  dans la capitale nord du Sénégal.

     »Depuis quatre jours, nous sommes là en attendant les clients. Pour le moment, nous nous contentons de clients en partance pour Dakar », a dit à l’APS Mouhamadou Moctar Haidara, le porte-parole de ces éleveurs venus de la Mauritanie voisine, trouvés en train de deviser entre eux à Rao, village situé à une dizaine de kilomètres de Saint-Louis.

     »Comme pour les années passées, nous aurions souhaité nous établir à Saint-Louis, mais le site préposé à la place de Marmiyal ne nous convient pas. Il ne peut contenir tous nos moutons », a dit l’éleveur, selon qui une trentaine de camions chargés d’environ 160 petits ruminants sont déjà arrivés à Rao.

    Le souhait était de s’installer pour une semaine sur le site jouxtant les cimetières de Marmiyal, mais la commune de Saint-Louis n’a pas donné suite à leur demande et leur a proposé d’autres sites qui ne les conviennent pas.

    L’APS a essayé de joindre en vain le responsable des marchés de la commune de Saint-Louis, Charles Seck. Il ne décroche pas son téléphone et ne répond pas non plus aux messages visant à le faire réagir sur cette question.

    Les éleveurs venus de la Mauritanie disent se contenter pour le moment du site qu’ils occupent à la sortie du village de Rao, sous la protection d’un camion de gendarmerie qui veille sur leur sécurité des lieux depuis leur arrivée sur place.

     »Certes la sécurité est assurée mais il nous manque des commodités pour un bon séjour », indique Mouhamadou Moctar Haidara, qui en appelle à la commune de Gandon pour disposer de toilettes et d’assez d’eau pour eux-mêmes et pour leurs bêtes.

    Ils ont donné des assurances quant à un bon approvisionnement du marché sénégalais en moutons, assurant que des bêtes vont continuer être convoyés de la Mauritanie à mesure que s’approcher la Tabaski, la grande fête musulmane commémorant le sacrifice d’Abraham.

    Ils concèdent que quelques craintes subsistent encore chez eux en raison de situation politique prévalant au Sénégal, où des violences ont fait plusieurs morts début juin, suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour  »corruption de la jeunesse ».

    Abdoukhadre Khoussa, chef de village de Rao, a fait part de son soulagement de voir ces éleveurs mauritaniens débarquer.

     »Nous ne faisons que remercier le bon Dieu qui a enlevé une épine de nos pieds », a dit M. Khoussa, rappelant que les habitants de Rao avaient l’habitude de se rendre à Saint-Louis pour s’approvisionner en moutons sur la corniche à Marmiyal.

    « Aujourd’hui, ils peuvent le faire sur place », a-t-il relevé, en faisant observer que l’installation des éleveurs mauritaniens à Rao est l’occasion pour les jeunes du village de s’investir dans des activités telles que la vente d’eau et d’autres articles dont ont besoin les propriétaires de bêtes et leurs clients.

    De fait, des restaurants de fortune se sont déjà installés aux alentours du site, ce qui a par ailleurs conduit plusieurs jeunes à se regrouper autour de ces installations pour en assurer la sécurité.

    AMD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-ARTISANAT-CROYANCES-REPORTAGE / L’enrobage des gris-gris, une tradition à la peau dure à Kolda

    SENEGAL-ARTISANAT-CROYANCES-REPORTAGE / L’enrobage des gris-gris, une tradition à la peau dure à Kolda

    Par Mamadou Gano

    Kolda, 21 juin (APS) – La cordonnerie traditionnelle, spécialisée dans la confection d’amulettes, talismans et autres gris-gris, résiste toujours à la concurrence dans le Fouladou, malgré le modernisme, comme pour accompagner cette survivance de croyances magicoreligieuses et occultes encore très présente dans la société.

    Comme partout en Afrique, le métier de cordonnier remonte aux temps immémoriaux dans cette région Sud du pays, située en Haute-Casamance. Dans la commune de Kolda, les gardiens de cette tradition entourée de savoir ésotérique, sont disséminés dans les quatre coins de la ville.

    Du fait des croyances magicoreligieuses toujours prégnantes dans la société sénégalaise, les cordonniers traditionnels, qui ont résisté à travers les âges, continuent aujourd’hui encore de tirer leur épingle du jeu, malgré une concurrence réelle.

    ‘’Nous sommes des cordonniers et nous avons hérité ce métier de nos parents, qui également l’avaient hérité de leurs parents. Ce savoir se transmet de génération en génération (et) n’est pas cordonnier qui veut’’, avertit Oumar Diallo, ce cordonnier traditionnel, dont le gagne-pain consiste uniquement à coudre, sur commande, des gris-gris pour ses clients et surtout ses clientes.

    ‘’Nous, on ne touche pas aux chaussures et autres objets comme des ceintures et ou sacs, notre travail se limite exclusivement à coudre des gris-gris, toutes catégories confondues’’, dit ce cordonnier, assis à l’air libre dans un coin de rue faisant office d’atelier.

    Selon lui, ses parents ont toujours insisté sur le fait de ne pas mélanger le travail de confection de talismans avec, par exemple, la réparation de chaussures car, disaient-ils, après avoir touché à des chaussures peut-être souillées, on peut être amené à manipuler quelques minutes plus tard, un gris-gris et ou talisman.

    Ce qui, ajoute-t-il, peut produire un ‘’effet négatif’’ sur les supposées vertus magiques attachées à l’objet prescrit par un marabout ou guérisseur traditionnel.

     Moussa Seydi, la soixantaine, un autre cordonnier interrogé par l’APS, se veut catégorique. Sur un ton menaçant, il martèle : ‘’N’est pas cordonnier et ou forgeron qui veut, le métier de cordonnier comporte des risques et c’est pourquoi avant de le pratiquer il faut être préparé, avoir un savoir ésotérique, car sans cette préparation (mystique), vous pouvez être en face d’un travail qui, par la suite, peut vous détruire’’.

    ‘’Si vous êtes bien initiés, vous pouvez faire la distinction entre un travail simple et un autre qui nécessite une préparation de votre part, car il y a des gris-gris ou talisman qu’on ne peut pas toucher sans un rituel interne’’, avance-t-il.

     La cordonnerie traditionnelle, un métier codifié

    Pour le psychosociologue Abdoulaye Coly, tous les métiers qui relèvent des castes ont une dimension magicoreligieuse. La cordonnerie traditionnelle est un métier codifié dont l’exercice nécessite une initiation pour avoir la légitimité.

    Le matériel utilisé, les peaux des animaux ne viennent pas de n’importe quel animal et le cordonnier peut faire face à des tâches exigeant de lui des pouvoirs mystiques, explique-t-il. ‘’C’est pourquoi, il est transmis de génération en génération, en y incluant toutes les démarches et préparations des initiés’’.

    ‘’ La résistance de ces métiers est due à nos croyances magico-religieuses. Nous sommes dans des sociétés ou certaines pratiques vont toujours exister et il y a un travail qui ne peut être fait que  par un cordonnier’’, ajoute M. Coly

    Selon le président de la chambre des métiers de Kolda, El Hadji Ndiaye, ‘’le développement du métier de la cordonnerie se heurte aux croyances et réalités socioculturelles, où on pense qu’il faut naître  cordonnier pour exercer le métier’’.

    Il annonce une modernisation de ce métier à travers un projet de tannerie,  qui devrait permettre de lever ces barrières culturelles et développer cette profession à Kolda, qui en tant que région d’élevage, regorge d’un potentiel, notamment en termes de matière première, à savoir les peaux.

    Etant donné qu’il traite de questions relevant de l’intime conviction de ses clients, le cordonnier traditionnel entretient avec eux une relation de confiance. Chacun semble avoir son cordonnier préféré.

    Une relation de confiance entre le client  et le cordonnier

    ‘’La relation entre le cordonnier et son client est une relation de confiance, pour deux principales raisons : d’abord la discrétion, ensuite, le privilège’’, fait savoir une dame rencontrée chez un cordonnier qui a requis l’anonymat.

    ‘’Selon la fidélité, les clients n’ont souvent pas le même traitement’’. Par exemple, pour la confection d’un gris-gris pouvant coûter jusqu’à 5.000 francs ou plus, les clients fidèles peuvent bénéficier d’une réduction, grâce au marchandage, renseigne-t-elle.

    Les prix peuvent aussi varier en fonction du type de tâche sollicité.

    ‘’Nous avons des prix qui varient en fonction du travail demandé : pour des gris-gris avec plusieurs têtes, le client peut payer plus de 10.000 FCFA et si maintenant, on doit faire le travail en utilisant des peaux d’animaux sauvages – lions, hyènes et reptiles – et si la commande exige que durant la confection le cordonnier ne parle à personne, là, les prix peuvent doubler’’, détaille Omar Diallo.

    Ce tarif prend en compte le manque à gagner subi pendant ce moment de silence, avec notamment les clients qui vont voir ailleurs, faute de pouvoir communiquer avec le cordonnier, dit-il.

    La gent féminine forme le peloton de tête des clients qui sollicitent les services des cordonniers traditionnels.

    ‘’Les clients viennent et on ne chôme pas, et la majorité (d’entre eux) sont des femmes et vous savez qu’elles ont plus de problèmes et détails à gérer, ensuite, nous avons les autres catégories : des hommes politiques, des fonctionnaires, etc.’’, dit le cordonnier.

    Pour certaines commandes, la personne concernée peut déléguer quelqu’un, mais pour d’autres, la présence de l’intéressé est obligatoire. ‘’Dans certaines circonstances, on nous déplace pour faire le travail chez le client ou son lieu de préférence’’, précise Omar Diallo.

    Parallèlement aux héritiers des savoir-faire ancestraux transmis de génération en génération, il y a de nos jours, des jeunes qui exercent ce métier qu’ils allient à la fabrication de chaussures et de sacs en cuir, de ceintures etc., et qui s’en sortent tant bien que mal.

    Toujours est-il que des deux côtés, les besoins restent identiques, à savoir le manque d’organisation, chacun prêchant pour sa chapelle, dans son coin, tout comme le déficit d’appui en financement et la formation, notamment pour les jeunes artisans qui évoluent dans la fabrique des chaussures, de sacs, etc.

    MG/ADI/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / A Kaffrine, les épreuves du CFEE se déroulent « en toute sérénité » (préfet)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / A Kaffrine, les épreuves du CFEE se déroulent « en toute sérénité » (préfet)

    Kaffrine, 21 juin (APS) – Les épreuves de l’examen pour l’obtention du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du concours d’entrée en sixième se déroulent normalement, « en toute sérénité » dans les 17 centres du département de Kaffrine (centre-ouest), a assuré le préfet Moustapha Diaw.

    « Nous avons fait le tour des centres, mais comme on l’a vu, toutes les épreuves se déroulent en toute sérénité. Le personnel est sur place, comme les élèves », a-t-il déclaré à la fin de la traditionnelle visite des autorités administratives et éducatives dans quelques écoles.

    « C’est extrêmement important que les enfants sentent la sérénité pour pouvoir véritablement faire face à ces épreuves-là, car le Certificat de fin d’études élémentaires est important pour l’élève », a-t-il dit.

    Le chef de l’exécutif départemental s’est félicité du bon suivi des recommandations issues du comité départemental de développement.

    Pour l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Kaffrine, Doudou Fofana, la circonscription de Kaffrine compte 17 centres, 120 écoles de classes de cours moyens (CM2).

    « Au total, nous avons 2628 candidats, dont 1565 filles et 1063 garçons candidats pour cette année, avec huit centres d’examen dans la commune de Kaffrine, trois centres d’examen dans l’arrondissement de Gniby et six centres dans l’arrondissement de Katakel », a-t-il détaillé.

    CTS/BK/ASG

  • SENEGAL-EXAMENS-ORGANISATION / CFEE 2023 : des examens sans perturbations à Thiès (autorités)

    SENEGAL-EXAMENS-ORGANISATION / CFEE 2023 : des examens sans perturbations à Thiès (autorités)

    Thiès, 21 juin (APS) – Les épreuves des examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) se sont déroulées sans perturbations dans la région de Thiès, ont indiqué mercredi les autorités administratives et académiques de ladite circonscription.

    ‘’Nous n’avons pas jusqu’à présent de bruit majeur. Ce qui fait que nous n’avons pas de perturbations pour ces examens-là’’, a dit l’adjoint au préfet Diadji Guèye, au terme d’une visite de quatre centres d’examen, dont deux dans le département et deux autres dans la ville de Thiès.

    A la tête d’une délégation comptant des acteurs de l’éducation, dont des représentants de parents d’élèves, l’adjoint au préfet s’est rendu dans les écoles élémentaires de Ndouffouck, de Lamane Ngomack Faye de Silmang, dans le département. En ville, ce sont les écoles Saint Augustin et Idrissa Diop qui ont reçu la visite des autorités.

    L’adjoint au préfet a toutefois évoqué huit absents dans les quatre centres d’examens, relevant que tous sont des candidats libres. Toujours est-il qu’il a été demandé aux chefs de centre de se renseigner sur les raisons de ces absences.

    L’école Idrissa Diop a la particularité d’abriter les épreuves des candidats malvoyants, qui sont au nombre de 19, dont 16 venus de l’Institut national d’éducation et formation des jeunes aveugles (INEFJA).

    ‘’L’état que nous avons constaté au niveau de Thiès est le même qu’à Mbour et Tivaouane’’, a relevé l’inspecteur d’Académie, notant être entré en contact avec les responsables de ces circonscriptions. ‘’Globalement, il (…) n’y a pas d’impair, il n’y a pas d’incident majeur, tout se passe comme prévu’’, a-t-il relevé.

    Quelque 46.320 candidats sont inscrits pour passer le premier examen scolaire dans toute la région,  dont 26.469 filles, soit 57,14%, selon les chiffres les plus récents communiqués à la presse.  Cela représente une légère augmentation de 13 candidats, par rapport à 2022, où ils étaient 46.307 à convoiter le CFEE.

    Thiès représente le sixième des effectifs nationaux, a  relevé l’inspecteur d’académie. Ils sont disséminés dans 276 centres, dont 36 franco-arabes.

    Quelque 4.724 enseignants sont mobilisés pour la surveillance et 4.624, pour la correction.

    En 2022, la région de Thiès avait enregistré un taux de réussite de 75,45%.

    ADI/ASG/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et entrée en 6e : 3 déficients visuels en lice à Saint-Louis

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et entrée en 6e : 3 déficients visuels en lice à Saint-Louis

    Saint-Louis, 21 juin (APS) – Trois élèves déficients visuels ont pris part mercredi, à Saint-Louis, à l’examen du Certificat de fin d’étude élémentaire (CFEE) et au concours d’entrée en sixième, a signalé l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Al Ousseynou Sarr.

    M. Sarr s’exprimait au terme d’une visite de trois centres d’examen de la vieille ville, en compagnie de l’adjoint au préfet Cheikh Abdou Khadre Dieylani Ba et des autorités locales. Il a salué la mobilisation des communautés pour accompagner les enfants et les enseignants.

    Aucun problème n’a été signalé, a indiqué l’IEF, précisant que seuls trois absences de candidats ont été recensées dans les centres visités. Ces absences peuvent s’expliquer par les abandons ou les candidatures libres, a-t-il fait savoir, signalant que tout le personnel convoqué a répondu présent.

    Au total, 5048 candidats, dont 2183 filles et 2865 garçons, sont régulièrement inscrits à l’examen du Certificat de fin d’étude élémentaire (CFEE), dans l’IEF commune de Saint-Louis.

    AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / L’écosystème du Niokolo Koba n’est pas adapté pour la girafe (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / L’écosystème du Niokolo Koba n’est pas adapté pour la girafe (responsable)

    Tambacounda, 21 juin (APS) – L’écosystème du Parc national Niokolo Koba (PNNK) n’est pas adapté à l’épanouissement de la girafe, a indiqué à l’APS la chargée de communication dudit parc, lieutenant Bineta Dionne, à l’occasion de la célébration ce mercredi de la Journée internationale dédiée à cet animal classé dans la catégorie des « espèces vulnérables » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

    « Il n’y a pas de girafe dans le parc. [Son] écosystème […] n’est pas adapté pour les girafes bien qu’on soit dans une zone de savane », a-t-elle déclaré dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    Il n’existe pas encore une politique d’introduction de la girafe dans le Parc national Niokolo Koba, a-t-elle poursuivi, sans donner plus de détails.

    « La girafe, un animal de savane arborée, ne fait pas partie des animaux qu’on trouve dans le PNNK, malgré le fait que nous sommes dans une zone de savane. Cependant, les conditions climatiques et l’écosystème dans le parc ne permettent pas l’épanouissement de cet animal considéré comme le plus grand par sa hauteur pouvant atteindre jusqu’à 5,50 m ou même 5,80 m », indique l’IUCN sur son site internet.

    La girafe est classée depuis 2016 par l’UICN dans la catégorie des « espèces vulnérables ».

    Les girafes souffrent d’une réduction drastique de leurs effectifs, ce qui est peu connu du grand public. En trois décennies, les populations ont fortement diminué, de l’ordre de 40% en Afrique, entre 1985 et 2015, selon cette organisation intergouvernementale.

    La Journée mondiale de la girafe est un événement annuel initié par la Giraffe Conservation Foundation (GCF) pour célébrer le 21 juin de chaque année l’animal le plus grand vivant sur notre planète.

    BT/ASB/ASG/BK

  • SENEGAL-ELEVAGE-TABASKI / Foirail de Darou : les éleveurs évoquent un problème de sécurité

    SENEGAL-ELEVAGE-TABASKI / Foirail de Darou : les éleveurs évoquent un problème de sécurité

    Saint-Louis, 21 juin (APS) – Les éleveurs établis au foirail du quartier Diamaguène, l’un des principaux sites du faubourg de Sor, ont du souci pour la sécurité des lieux, a indiqué à l’Agence de presse sénégalaise (APS) leur président Mamadou Ba Bathia.

     »La sécurité est une de nos préoccupations sur ce site et nous lançons un appel aux autorités pour nous venir en aide », a-t-il dit, relevant que  »la nuit dernière, nous avons dû nous battre avec des voleurs qui voulaient partir avec nos bêtes ».

    Selon lui, ils n’ont dû leur salut qu’à la  »farouche opposition des jeunes qui ont résisté face à ces agresseurs qui, heureusement, n’étaient pas nombreux ».

    Ce foirail est l’un des plus grands de la ville et abrite également les éleveurs qui opéraient sur le site de Marmiyal Féré, cette année. Il était situé à côté du cimetière catholique et son déplacement était une des fortes doléances ces dernières années.

    Les éleveurs mauritaniens ont décidé d’aller voir ailleurs pour mener leurs activités, jugeant le site trop petit pour les accueillir.

    Pour Mamadou Ba Bathia,  »l’eau constitue également un souci avec une seule borne fontaine présente sur les lieux ».  »Vous voyez les bidons que nous utilisons pour nous ravitailler, nous aurions souhaité disposé d’une citerne en renfort », a-t-il dit.

    La lumière doit être aussi renforcée pour plus de sécurité, souligne-t-il, espérant que le foirail sera incessamment pris d’assaut par les éleveurs en attente dans le département de Podor, du fait des incertitudes liées aux tensions politiques dans le pays.

    Mamadou Gallo Ba, éleveur établi sur le site depuis 2008, nourrit le même espoir de voir ce foirail envahi par les moutons qui se font désirer pour le moment. Il aurait souhaité cohabiter avec les Mauritaniens à qui il demande de venir s’installer sur le site et de partager les problèmes avec eux.  »Unis, nous pourrons mieux faire face aux difficultés », souligne-t-il.

    AMD/ADC/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE : taux de présence de 99,53 % des candidats au centre Racine Cheikh Sow de Podor (IEF)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE : taux de présence de 99,53 % des candidats au centre Racine Cheikh Sow de Podor (IEF)

    Podor, 21 juin (APS) – Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaire (CFEE) et du Concours d’entrée en sixième ont débuté dans de bonnes conditions, ce mercredi, à Podor (nord), avec un taux de présence de 99,53% des candidats, à l’école Racine Cheikh Sow, a appris l’APS de l’inspecteur de l’éducation et de formation (IEF), Mamour Cissé.

    Sur 216 candidats inscrits dont 120 filles, une seule absence a été constatée dans ce centre. Il s’agit d’un garçon, qui s’est inscrit comme candidat libre. Ce qui fait ‘’95 présents pour les garçons régulièrement inscrits’’, a-t-il précisé, au terme d’une tournée de suivi dans les différents centres d’examen du CFEE.

    Il était accompagné du premier adjoint au maire de Podor, Assane Yaba Mbodj, de partenaires sociaux et de responsables d’associations de parents d’élèves, entre autres.

    L’ensemble des ‘’120 filles composent depuis ce matin (mercredi), soit un taux de présence de 100 %’’, a ajouté l’IEF de Podor. ‘’ Ce qui fait globalement un taux de présence de 99,53 % dans tout le centre, où les épreuves se déroulent bien’’, s’est-il félicité.

    Il a assuré que toutes les dispositions sécuritaires sont prises avec la présence de gendarmes dans l’ensemble des 38 centres d’examen, que compte la circonscription.

    Il a exhorté les candidats « à plus concentration, à lire attentivement les sujets et à ne pas se précipiter pour traiter les épreuves’’.

    L’IEF de Podor totalise 4468 candidats inscrits, dont 3068 filles pour un total de 38 centres.

    A l’IEF de Pété, circonscription qui polarise les arrondissements de Cas-Cas et de Saldé, 2766 candidats, dont 1847 filles, prennent aux épreuves dans 27 centres.

    AHD/AMD/ASB