Catégorie : REGIONS

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  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et entrée en sixième à Louga :  « L’examen se déroule bien » (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et entrée en sixième à Louga :  « L’examen se déroule bien » (IA)

    Louga, 21 juin (APS) – L’examen du Certificat de fin d’études élémentaire (CFEE) et de l’entrée en sixième dont les épreuves ont démarré mercredi, sur l’ensemble territoire national  »se déroule bien » dans la région de Louga, a déclaré l’inspectrice d’académie, Penda Ba.

    « On peut dire que dans l’ensemble tout se passe bien parce que c’est la première journée, mais parce que les candidats sont venus en nombre, de même que les surveillants », a-t-elle dit à des journalistes à l’issue d’une visite de quatre  centres d’examens, Sainte Marie, Ecole d’application Santhiaba Sud, Njang Mbambodj et école élémentaire Louga 1, pour voir les conditions dans lesquelles ces élèves subissent ces examens.

    S’exprimant en présence de l’adjoint au gouverneur chargé du Développement, Daouda Sène, elle a constaté « très peu d’absents », relevant que les  »les rares absents qu’on a notés proviennent surtout des candidats libres qui sont pour la plupart des élèves des collèges ».

    « Cette absence est peut-être due au fait qu’on est actuellement en train de faire des évaluations standardisées au niveau des collèges », a-t-elle expliqué. « Au niveau de la surveillance, tous les surveillants sont venus en nombre et les IEF ont même prévu des filets de sécurité pour si jamais il y a des surveillants qui sont absents, mais nous n’avons pas ce problème », a-t-elle ajouté.

    Elle insisté sur le fait que « les surveillants sont venus en nombre et à temps. Mme Ba a signalé que les épreuves ont démarré à temps, précisant qu’avant le démarrage des examen,  »il y a eu un briefing et des recommandations pour la surveillance ».

    Selon elle, « il est bon qu’ils soient briefés sur l’importance de la surveillance parce que c’est le maillon faible de nos examens ». « Nous avons enregistré  pour la première fois des candidats non-voyants au nombre de trois au niveau de l’écoles inclusives », a-t-elle dit.

    « Ils sont accompagnés pour la transmission du braille au français par l’INEFJA de Thiès et également pour la correction de l’épreuve de modelage parce que ne pouvant pas faire l’épreuve de dessin ils font du modelage », a-t-elle ajouté.

    « Je tenais également à remercier tous les IEF qui ont fait un travail remarquable parce que ça c’est la fin d’un processus qui a démarré depuis le début de l’année, et les chargés d’examens et concours abattent un travail énorme », a-t-elle conclu.

    DS/ADC

  • SÉNÉGAL - ÉDUCATION - EXAMENS  / Fatick : 5.756 candidats briguent le CFEE et l’entrée en 6e à Fatick (IA)

    SÉNÉGAL – ÉDUCATION – EXAMENS / Fatick : 5.756 candidats briguent le CFEE et l’entrée en 6e à Fatick (IA)

    Fatick, 21 juin (APS) – Au total, 5. 756 candidats briguent le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et l’examen d’entrée en 6e dans le département de Fatick (centre) où les épreuves ont démarré mercredi, a appris l’APS de l’inspecteur d’académie, Cheikh Yaba Diop.

    « Pendant deux jours, les élèves en classe de CM2 vont subir les épreuves dans différentes matières.  Nous espérons que tout se passera bien car toutes les dispositions nécessaires sont prises pour mettre les enfants dans de bonnes conditions d’examen », a-t-il dit lors d’un entretien.

    Dans la région de Fatick, 18.966 élèves vont passer les épreuves, 8.249 garçons et 10.717 filles.

    Les données statistiques révèlent une prépondérance des candidates dans la totalité des conscriptions éducatives, a relevé l’IA, Cheikh Yaba Diop.

    Dans l’Inspection de l’éducation et de la Formation (IEF) de Diofior
    5.221 passent l’examen du CFEE, 5.856 dans celle de Foundiougne

    L’IEF de Gossas a le plus faible nombre de candidats avec 2.133 enregistrés.

    SDI/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Mbacké : l’examen du CFEE se déroule dans d’excellentes conditions (officiel)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Mbacké : l’examen du CFEE se déroule dans d’excellentes conditions (officiel)

    Mbacké, 21 juin (APS) – L’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), qui a démarré ce mercredi sur toute l’entendue du territoire national, se déroule dans «  »d’excellentes conditions à Mbacké (centre), a salué l’adjoint au préfet Amadou Sow.

    « Nous avons visité cinq centres et nous avons constaté également que les examens se déroulent dans d’excellentes conditions. Nous n’avons pas noté beaucoup d’absences au niveau des élèves, mais aussi le corps enseignant était présent. Le secrétariat était en place et les examens se déroulent normalement’’, s’est-il réjoui.

    M. Sow s’entretenait avec des journalistes en marge d’une série de visites dans cinq centres d’examen de la commune de Mbacké. Il a effectué cette visite en compagnie de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) et de certains chefs de service.

    « Nous avons constaté qu’au niveau des centres, l’aspect sécuritaire a été très bien pris en compte’’, a-t-il relevé, précisant que l’objet de cette visite dans les centres était de s’enquérir des difficultés éventuelles relativement à l’organisation de l’examen.

    L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) du département de Mbacké, Ndiaga Bâ, a décerné un satisfécit par rapport au taux de présence estimé cette année à environ 98 pour cent.

    ‘’Le taux d’absence est faible. Pour l’essentiel, les candidats officiels sont présents. C’est souvent les auditeurs [candidats libres] qui ne sont pas au rendez-vous. Fort heureusement, le nombre n’est pas élevé puisqu’au moins là où nous sommes passés, le taux de présence avoisine presque les 98%’’, a-t-il dit.

    M. Ba a salué l’implication et l’accompagnement des autorités territoriales pour le bon déroulement de cet examen.

    Parmi les 8689 candidats inscrits cette année au niveau du département de Mbacké, les 5654 sont des filles. Ce qui fait que celles-ci représentent 65 pour cent de l’effectif, à en croire l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF).

    Les épreuves écrites du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), qui ont démarré ce mercredi, vont se poursuivre jusqu’à jeudi, dans le département de Mbacké, comme sur le reste du territoire national.

    CGD/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et Entrée en 6eme : Louga enregistre ses premiers candidats non-voyants

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et Entrée en 6eme : Louga enregistre ses premiers candidats non-voyants

    Louga, 21 juin (APS) – La  région de Louga a enregistré, pour la première fois, des candidats non-voyants à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaire (CFEE) et de l’entrée en 6e, a salué mercredi l’adjoint du gouverneur chargé du développement, Daouda Sène.

    « Ce qui est un fait remarquable, c’est que Louga a enregistré pour la première fois des candidats non voyant, au nombre de trois qui composent à l’école élémentaire Louga 1 », a-t-il déclaré à des journalistes au terme d’une visite de quatre centres d’examen de la commune de Louga en compagnie des autorités académiques.

    L’adjoint du gouverneur a souligné le fait que des enseignants en provenance de Thiès ont même été déployés à Louga pour veiller au bon déroulement de l’examen.

    Il a salué « la percée majeure des candidates qui constituent 59% des 13. 494 candidats répartis en 84 centres d’examen de la région.

    « A la fin de la visite, nous avons un sentiment de satisfaction parce qu’en plus de ces faits remarquables, l’ensemble du personnel administratif est présent de même que la quasi-totalité des candidats.

    DS/AKS/ASB

  • Kédougou : bon déroulement des épreuves du CFEE et de l’entrée en sixième dans la région

    Kédougou : bon déroulement des épreuves du CFEE et de l’entrée en sixième dans la région

    Kédougou, 21 juin (APS) –   Les épreuves du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) ont démarré mercredi  »sans difficultés majeures sur toute l’étendue du territoire de la région de Kédougou », a confié à l’APS l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Georges Samba Faye.

     »Les examens se passent très bien dans la région de Kédougou. Et on a un bon taux de participation et qui est assez fort.  Et les élèves sont présents dans les centres d’examen », s’est félicité M. Faye qui a visité les centres d’examen de la commune de Kédougou en compagnie de l’inspecteur de l’académie de Kédougou Mamadou Niang.

    Cette visite a conduit la délégation aux centres Thierno Salif Sidibé (école 4), El hadj Omar Aïdara (école Gomba) puis l’Ecole Mission Catholique de Marcel Paravy.

    Selon les chefs de centres, l’examen a bien démarré à 8h en présence du personnel enseignant, des éléments de la police chargée de la sécurisation des lieux. Et le matériel a été mis à notre disposition à temps. Il a été noté quelques absents dans ces différents centres. Au centre Thierno Salif Sidibé, on enregistre 6 absents sur les 224 inscrits, à El hadj Omar Aïdara, il y a 8 absents sur les 110 inscrits et à Marcel Paravy, 3 absents sur les 143 inscrits à l’examen.

    La région de Kédougou a présenté au total 5305 candidats (2586 garçons et 2719 candidats) à l’examen pour l’obtention du certificat de fin d’études élémentaire 2023. Les épreuves prennent fin jeudi.

    PID/ADC

  • SENEGAL-EDUCATION  / CFEE et entrée en 6e : toutes les recommandations mises en œuvre pour une bonne organisation de l’examen à Matam ( adjoint du gouverneur)

    SENEGAL-EDUCATION / CFEE et entrée en 6e : toutes les recommandations mises en œuvre pour une bonne organisation de l’examen à Matam ( adjoint du gouverneur)

    Ogo (Matam), 21 juin (APS) – L’adjoint du gouverneur de Matam, Modou Thiam, a déclaré mercredi que toutes les recommandations formulées dernièrement lors d’un dernier comité régional de développement (CRD) consacré aux examens ont été prises en compte dans l’organisation des épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en 6e dans cette région nord du Sénégal.

     »Nous avons constaté que lors de notre visite des centres d’examen que toutes les recommandations formulées lors du Comité régional de développement (CRD) sur les examens ont été prises en compte et mises en œuvre. Nous avons constaté que toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement des examens », a-t-il dit.

    M. Thiam intervenait au terme d’une visite des centres d’examen dans les communes de Matam, Ourossogui et Ogo, dans le cadre de l’examen du CFEE et de l’entrée en sixième.

    En plus des dispositions administratives, l’adjoint au gouverneur en charge des Affaires administratives a soutenu que ‘’sur le plan sécuritaire, les recommandations ont été appliquées ».

    Il espère que l’Inspection d’académie de Matam va dépasser le taux de 75% de réussite réalisé l’année dernière.

     »A l’issue de notre visite, nous pouvons dire que les centres ont été bien sécurisés, les enseignants sont aussi présents pour la surveillance et les épreuves se déroulent normalement. C’est un constat de l’application des instructions et recommandations du gouverneur », a de son côté souligné l’Inspecteur d’académie, Mbaye Babou.

    La délégation composée de l’adjoint du gouverneur, du préfet de Matam, de l’IA et de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Matam s’est rendue dans quatre écoles de Matam, Ourossogui et Ogo.

    Dans la commune de Matam, la délégation a visité le centre Thierno Aboubacry Bâ de Gourel Serigne et de l’école d’application Ibrahima Soriba Thioub de Soubalo. L’école 2 d’Ourossogui et l’école 1 d’Ogo ont été également visitées par la délégation.

    L’Inspection d’académie de Matam compte cette année 92 centres, 52 au niveau l’IEF de Matam, 35 à Kanel et 5 à Ranérou, pour 10 700 candidats constitués en majorité de filles (66,43%).

    AT/AKS/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Les épreuves du CFEE se déroulent « sans contraintes majeures » à Sédhiou (préfet)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Les épreuves du CFEE se déroulent « sans contraintes majeures » à Sédhiou (préfet)

    Sédhiou, 21 juin (APS) – Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires et du concours d’entrée en sixième démarrées ce mercredi sur toute l’étendue du territoire national, se déroulent « sans contraintes majeures » dans les 47 centres du département de Sédhiou (sud), a salué l’adjoint du préfet, Makhtar Ndiaye.

    « Dans tous les établissements visités, il n’y a pas de contraintes majeures. Tout se passe comme prévu. Les épreuves ont démarré à temps. Le dispositif sécuritaire est bien en place », a-t-il dit à la fin de la visite des autorités administratives et éducatives dans les différents centres d’examens de la commune de Sédhiou.

    Pour le département, 6.357 candidats, dont 3.194 filles et 3.163 garçons, devront composer, ce mercredi et jeudi à Sédhiou, à l’image des autres régions, a fait savoir l’adjoint du préfet.

    « Nous avons de sérieux problèmes avec les pièces d’état civil des élèves surtout à l’élémentaire où 1.234 candidats sont identifiés sans extraits de naissance », a toutefois signalé Oumar Diagne, l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Sédhiou.

     »Pour ces cas pareilles, il y’aura aucune entrave, les élèves vont composer au même titre que les autres, mais les parents doivent redoubler d’efforts », a souligné l’IEF.

    OB/ASB/AKS

  • SENEGAL-USA-EDUCATION / Sédhiou : 427 apprenants intégrés dans le cycle formel en cinq ans (IA)

    SENEGAL-USA-EDUCATION / Sédhiou : 427 apprenants intégrés dans le cycle formel en cinq ans (IA)

    Sédhiou, 21 juin (APS) – L’inspecteur d’académie de Sédhiou, Papa Gorgui Ndiaye, a salué les réalisations d’un projet américain de lutte contre la déperdition scolaire, estimant que 427 apprenants avaient rejoint le cycle formel de l’éducation dans cette région du sud du Sénégal.

    L’inspecteur d’académie de Sédhiou a fait cette annonce mardi lors d’une cérémonie marquant l’achèvement du projet ‘’USAID Passerelles’’ au terme de cinq ans de mise en œuvre.

    ‘’Nous éprouvons un sentiment de satisfaction en terme de bilan du projet ‘’USAID Passerelles’’ car durant ces cinq dernières 427 apprenants du secteur informel ont pu intégrer le cycle formel’’, a notamment déclaré M. Ndiaye.

    L’IA de Sédhiou a rappelé que le paquet de service mis en œuvre dans le cadre de ce projet visait à lutter contre la déperdition scolaire, travailler avec les structures non formelles afin de permettre aux enfants issus des classes passerelles de rejoindre le système éducatif formel.

    ‘’Le projet est également intervenu dans le formel avec des actions allant dans le sens de renforcer les capacités de l’ensemble des acteurs du système éducatif notamment, les chefs d’établissements, les directeurs d’écoles, les enseignants et les inspecteurs’’, a-t-il indiqué.

    De son côté, l’adjoint du gouverneur de Sédhiou chargé de affaires administratives, Oumar Ngalla Ndiaye, a vanté l’importance de ce programme.

    ‘’Il s’agit d’un projet auquel les pouvoirs publics attachent une grande importance en ce qu’il lutte contre la déperdition scolaire. Désormais l’heure doit être à la capitalisation des acquis au niveau des établissements scolaires’’, a-t-il suggéré.

    Le projet lancé à partir de 2018, a, entre autres proposé des filières alternatives de formation à des jeunes n’ayant pas pu avoir accès au système éducatif.

    OB/AKS/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Les bénéficiaires satisfaits des interventions du PARIIS

    SENEGAL-AGRICULTURE / Les bénéficiaires satisfaits des interventions du PARIIS

    Podor, 21 juin (APS) – Les agriculteurs de Podor bénéficiaires du Programme d’appui à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS) ont exprimé leur satisfaction au sujet des interventions de celui-ci dans la zone nord.

    ‘’Nous sommes satisfaits des réalisations de PARIIS. Nous avons moins de difficultés depuis le début du projet’’, a déclaré Ousmane Sow, président du Gie Diokkore Endam qui recevait une délégation du programme et des journalistes dans le cadre d’une visite de presse.

    ‘’Avant le projet, la superficie exploitée était de 6 hectares, parce que la texture du sol ne pouvait pas prendre facilement de l’eau. Mais grâce à l’usage de la jachère, nous avons pu exploiter plus de terres et varier nos productions’’, a dit M. Sow. Selon cet agriculteur, ‘’13 ménages sont intégrés dans le Gie. Chaque ménage peut faire en moyenne 5 à 6 personnes’’.

    Pour ce qui est des oiseaux, ‘’on est dans la lutte, il y a des interventions aériennes et des interventions terrestres’’, a-t-il relevé, ajoutant : ‘’En période d’hivernage, on a des difficultés d’accéder aux champs. Pour acheminer les produits, on est obligé de les transporter, cela aussi c’est un problème’’.

    Cet avis partagé par Abdoulaye Sow, agriculteur à Thiela Mbole, une autre localité située dans le département de Podor, qui dit avoir constaté ‘’une nette amélioration’’ grâce à l’intervention du projet PARIIS.

    ‘’Avant, on attendait une heure pour que l’eau arrive au niveau des champs. Maintenant en 30 minutes, nous arrivons à irriguer les champs. Le canal aussi posait problème. Mais ce n’est plus le cas, l’eau est à nos pays’’, a-t-il expliqué.

    M. Sow a exprimé le souhait de voir une extension à tout le périmètre, pour que, sur une surface de 20 hectares, les agriculteurs puissent exploiter entre 16 et 18 hectares.

    ‘’Nous avons bénéficié d’un canal de 500 mètres de longueur qui draine l’eau de manière assez rapide. Avant l’eau faisait une heure avant d’arriver avec 10 litres de gaz oil pour irriguer un champ. Mais actuellement avec 5 litres de gaz oil, j’arrive à irriguer tous mes champs’’, a confié Mouhamady Sow, chef du village de Thiela Mbolo.

    NSS/ADC

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Le PARIIS a permis au GIE Diokkore Endam de mettre en valeur 22 hectares (officiel)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le PARIIS a permis au GIE Diokkore Endam de mettre en valeur 22 hectares (officiel)

    Podor, 21 juin (APS) – Le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation du Sahel (PARIIS) a permis au Groupement d’intérêt économique Diokkore Endam de mettre en valeur 22 hectares sur un potentiel de 10 hectares, a révélé mardi un représentant de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta au Sénégal (Saed).

    ‘’Sur un potentiel de 10 hectares, les producteurs ont mis en valeur 22 hectares en 2023. Ce qui fait une intensité culturale de 1.8. Ils ont réhabilité l’aménagement pour un potentiel brut de 12 hectares et une superficie exploitable de 10 hectares’’, a dit Samba Wandjaga qui prenait part à une visite de presse initiée par le PARIIS du 19 au 23 juin à Podor et Matam.

    ‘’Pour les campagnes précédentes, ils ont mis en valeur 10 hectares durant la saison froide qui a suivi la saison hivernale, 6 autres hectares de poli culture. Sur la contre-saison que nous venons de visiter, ils ont mis en valeur, 6 hectares’’, a-t-il relevé, ajoutant : ‘’Ce qui est très rare dans le département de Podor. C’est grâce au projet qu’ils ont obtenu ces résultats’’.

    Par rapport au système d’irrigation, il s’agit ‘’d’un système gravitaire’’ qui nécessite, selon M. Wandjaga une motopompe pour pomper l’eau du Ngalenka (une partie du fleuve) vers le bassin.

    Samba Wandjaga a signalé que le riz est la spéculation principale dont la récolte se fait en deux campagnes : la contre saison chaude et l’hivernage. Il a expliqué que ‘’par rapport à l’itinéraire technique, une fois le riz prégermé, ils font le semis direct qui permet de mettre en valeur la spéculation du riz, objet d’une double culture. ‘’Pour la saison contre froide, ils mettent en valeur l’oignon et la tomate. C’est la période allant du mois d’octobre au mois de février’’, a-t-il souligné.

    Concernant les moyens, ‘’ils ont fait 5,6 tonnes à l’hectare. En contre saison chaude, ils ont fait un rendement moyen de 6,5 tonnes à l’hectare. Cela avec des pics qui peuvent aller jusqu’à 8 tonnes par hectare’’.

    Sur les limites du projet, il a dit : ‘’par rapport à la réhabilitation de ces aménagements, il y a une partie qui n’est pas encore dominée par l’eau. Deux hectares ne parviennent pas à être valorisées’’. Il a assuré que ce sera pris en compte dans la partie complémentaire du PARIIS.

    Concernant les oiseaux granivores, l’ingénieur estime qu’il s’agit d’un ‘’fléau’’, affirmant à ce sujet : ‘’Nous ne sommes pas restés les bras croisés, il y a une équipe avec la Saed et la DPV (Direction de la protection de végétaux) qui est à pied d’œuvre. Il y a une semaine, nous avons géolocalisé tous les dortoirs d’oiseaux transmis à la DPV et tous les traitements sont en train d’être faits’’.

    ‘’En plus du traitement, le producteur fait le gardiennage. C’est une pratique que les gens ont tendance à négliger mais la première méthode de lutter contre les oiseaux granivores’’, a-t-il préconisé. ‘’Il faut une présence continue au niveau de la parcelle pour lutter contre les oiseaux granivores et une présence synchronisée au niveau de la parcelle. Il faut revenir à l’orthodoxie, sécuriser l’investissement’’, a insisté Samba Wandjaga

    NSS/ADC