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  • SENEGAL-CULTURE / Un pré-colloque pour revisiter l’histoire culturelle de Sédhiou

    SENEGAL-CULTURE / Un pré-colloque pour revisiter l’histoire culturelle de Sédhiou

    Dakar, 20 juin (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, Habib Léon Ndiaye, a souligné, mardi, à Dakar, « la pertinence scientifique » du pré-colloque ouvert le même jour en perspective du colloque international de Sédhiou (sud), prévu du 27 au 29 octobre prochain dans la capitale du Pakao.

    M. Ndiaye présidait l’ouverture officielle de ce pré-colloque portant sur le thème « Sédhiou : histoire, culture et développement ».

    Cette rencontre est destinée à la promotion du colloque d’octobre, sous l’égide de l’Association pour le développement de Sédhiou (ADS). Elle sera l’occasion de revisiter l’histoire et la culture, qui servent de base au développement local.

    ‘’Le pré-colloque qui nous réunit ce jour est d’une grande pertinence scientifique et d’une grande opportunité pour le projet d’émergence que nourrit le chef de l’Etat [Macky Sall]. C’est un évènement d’importance capitale puisque permettant de revisiter toute l’histoire culturelle de Sédhiou et par extension de la Casamance et de la Sénégambie’’, a relevé le secrétaire général du ministère de la Culture.

    Selon Habib Léon Ndiaye, ce pré-colloque, comme le colloque lui-même, va mettre à la contribution « des compétences de tout bord, de tous les pays, pour dire le savoir dans son intime honnêteté’’.

    ‘’Sédhiou est historiquement un carrefour intellectuel et culturel, mais aussi une région qui regorge d’énormes potentialités pour son développement économique et social’’, a relevé le secrétaire général du ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    Il note que les organisateurs de ce pré-colloque ‘’ont comme ligne de mire le développement de Sédhiou. Aujourd’hui, c’est l’enjeu principal’’, à savoir ‘’mettre en commun les énergies pour créer des emplois pour les jeunes, exploiter les énormes potentialités de notre pays […]’’.

    Les participants à cette rencontre, parmi lesquels le professeur Balla Moussa Daffé, se sont planchés sur deux panels, dont celui portant sur le thème : ‘’Le bois sacré : philosophies, rites et rituels de quelques expressions culturelles et cultuelles sénégambiennes’’.

    ‘’L’initiation en pays mandenka, un acte d’éducation et d’enseignement du berceau à la tombe’’ est le thème du second panel de ce pré-colloque qui devrait ‘’mettre en lumière les valeurs qui nous ont tous façonnés et qui nous guident’’, selon son coordinateur, Moustapha Tambadou.

    Le colloque prévu en octobre s’offre ainsi ‘’les moyens d’analyser avec lucidité les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces auxquelles sont confrontées notre grande et belle région pour son développement’’, ajoute-t-il.

    FKS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Bambey : près de 6000 candidats inscrits au CFEE

    SENEGAL-EDUCATION / Bambey : près de 6000 candidats inscrits au CFEE

    Bambey, 20 juin (APS) – Près de 6000 candidats passeront ce mercredi les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires dans les centres d’examen du département de Bambey, a appris l’APS de l’inspection de l’éducation et de la formation dudit département.

    Plus exactement, ils seront 5958 candidats, dont 2464 garçons et 3494 filles, à subir cet examen dans 35 centres, a précisé  l’inspecteur de l’éducation et de la formation de Bambey (IEF), Papa Amadou Sidibé, dans un entretien avec l’APS.

    Il assure que toutes les dispositions sont déjà prises par les autorités compétentes pour le bon déroulement des épreuves sur le territoire départemental.

    « Les mesures retenues lors du CDD sont en train d’être matérialisées par les différents acteurs. Et pour la sécurité, les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour sécuriser tout le processus, notamment l’acheminement des épreuves’’, a-t-il avancé.

    MS/MK/ASG/MD

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Relance du Grand prix du chef de l’Etat pour l’enseignant : Thiès s’imprègne des textes révisés

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Relance du Grand prix du chef de l’Etat pour l’enseignant : Thiès s’imprègne des textes révisés

    Thiès, 20 juin (APS) – Des autorités académiques et administratives de la région de de Thiès, notamment, ont échangé, mardi dans la cité du rail, sur les textes révisés organisant le Grand prix du chef de l’Etat pour l’enseignant (GPCE), relancé cette année.

    Institué en 2017 où il a été organisé pour la première fois, puis en 2018, le GPCE a été relancé cette année, après quatre ans de suspension. Cette période coïncidant en partie avec le Covid-19, a été mise à profit pour évaluer et réformer cette distinction dédiée aux enseignants du préscolaire au secondaire.

    Lors d’une rencontre préparatoire qui s’est tenue à la gouvernance de Thiès, ‘’iI était question de partager les documents de cadrage, notamment le décret 796-2020 qui abroge l’autre décret qui instituait le Grand prix du chef de l’Etat, par lequel le candidat devait être proposé’’, a dit l’inspecteur d’Académie (IA), au terme de la réunion.

    En plus du décret, la feuille de route et le règlement intérieur étaient au menu des échanges, sous la houlette de l’adjoint administratif du gouverneur, Téning Faye Bâ.

    ‘’Dorénavant, c’est une candidature individuelle que l’enseignant lui-même soumet, avec un ensemble de procédures et de processus et d’actes administratifs que les supérieurs devraient poser jusqu’au niveau national où se fait la sélection définitive’’, a expliqué le responsable académique.

    Les préfets qui étaient présents à cette réunion, devront mettre en place des comités départementaux de sélection et vulgariser davantage l’information. Le gouverneur a esquissé une première composition du comité régional, qui sera ultérieurement entérinée définitivement et publiée, a-t-il rapporté.

    Selon la feuille de route, les enseignants devront commencer à déposer, à partir du 27 juin, leur candidature  auprès des chefs d’établissement et autres structures, notamment les directeurs d’écoles, les principaux de collège, les proviseurs de lycée, ou encore les responsables de centres d’enseignement technique.

    ‘’Sont éligibles à la proposition de candidature, l’ensemble des enseignants du privé comme du public, et qui sont pré-universitaires’’, a expliqué Elhadji Mamadou Diouf, précisant qu’il s’agira des enseignants du préscolaire, du primaire, du moyen et du secondaire.

    Selon l’IA, les préfets se sont engagés à partager les documents au niveau départemental, avec l’appui des inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF), pour accompagner les chefs d’établissement, de structure et les candidats éventuels, pour que la sélection soit ‘’la plus inclusive possible’’.

    ‘’Les corps enseignants regorgent d’acteurs de qualité qui méritent d’être portés à la connaissance de l’opinion et de la communauté’’, a dit M. Diouf, soulignant l’importance de ‘’renforcer le dispositif d’émulation et de distinction des enseignants et de tous les acteurs’’.

    Chaque comité départemental ne peut proposer au plus que trois candidats, qui seront transmis au comité régional qui, à son tour, en retiendra trois pour les proposer au jury national. Là-bas six seront aussi gardés pour passer des entretiens avant que les lauréats ne soient connus.

    ADI/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Diourbel : la commission régionale de régulation du loyer installée

    SENEGAL-SOCIETE / Diourbel : la commission régionale de régulation du loyer installée

    Diourbel, 20 juin (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Diourbel (centre) en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye, a procédé, mardi, à l’installation officielle de la commission régionale de régulation du loyer des locaux à usage d’habitation, a constaté l’APS.

    « Nous venons, en présence du secrétaire exécutif de la commission, Dr Idrissa Baldé, d’officialiser l’installation, ici à Diourbel, de la commission régionale de régulation du loyer des locaux à usage d’habitation », a-t-il déclaré, au terme d’un comité régional de développement consacré à la régulation du secteur.

    Selon M. Ndiaye, cette commission aura la tâche, au niveau de la région, de « régler à l’amiable les différends qui opposeront le locataire au bailleur, et en cas d’échec, envoyer le dossier en règlement judiciaire ».

    S’agissant de son fonctionnement, « des volontaires seront mis à sa disposition pour accueillir les usagers et prendre en charge leurs problèmes de location », a pour sa part précisé le secrétaire exécutif de la commission régionale de régulation du loyer à Diourbel, Idrissa Baldé.

    À en croire M. Baldé, « le plus gros problème » n’est pas l’application proprement dite des textes, mais la méconnaissance des textes par rapport aux droits et devoirs des parties, ainsi que les prérogatives de l’État qui a la charge de réguler et de mettre à niveau à la fois la relation entre bailleurs et locataires.

    MK/BK

  • SENEGAL-SANTE-URGENCES / Gestion des épidémies : 60 experts formés aux opérations d’urgence de santé publique

    SENEGAL-SANTE-URGENCES / Gestion des épidémies : 60 experts formés aux opérations d’urgence de santé publique

    Thiès, 20 juin (APS) – Soixante experts issus de divers ministères ont bouclé mardi une formation aux opérations d’urgence de santé publique, dans le cadre du projet « Surge » de l’OMS.

    L’objectif  du projet  »Renforcer et utiliser les groupes d’intervention en cas d’urgence » (SURGE), un des trois projets-phares de l’OMS,  est d’aider les pays d’Afrique à mieux se préparer à des situations d’urgence de santé publique.

    Avec plus de 100 situations d’urgence sanitaire par an, l’Afrique concentre près de 70% des urgences survenues dans le monde, a dit le Dr Mady Bâ, qui était là au nom du représentant résident de l’OMS au Sénégal.

    Le continent est souvent en proie à des flambées de choléra, de rougeole, de fièvre jaune, de maladie à virus Ebola. D’où la nécessité pour les Etats africains de s’y préparer, de les détecter précocement et d’y répondre efficacement, notent les organisateurs.

    Une soixantaine de participants avec des compétences diverses – des experts en laboratoire, épidémiologistes, des anthropologues, des entomologistes, des financiers, des administrateurs de données, des religieux, etc. -, ont pris part à cette formation de huit jours qui a démarré le 12 juin dernier, dans un hôtel de la ville de Thiès.

    Ils devront former une ‘’équipe soudée’’ apte à travailler en synergie en cas d’urgence de santé publique, et pouvant être mobilisée dans les 24 à 48 heures suivant une alerte d’urgence de santé publique, a fait valoir le Docteur Mady Bâ.

    Cette session portant sur les centres d’opérations d’urgence est la première d’une série de quatre  modules, les trois autres devant être dispensés dans les quatre prochains mois, a-t-il dit.

    Pour lui, il s’agit là d’un appui de l’OMS visant à soutenir les efforts jusque-là déployés par le Sénégal pour améliorer son système de gestion des urgences. ‘’Cela permet d’être efficace dans nos actions et de sauver des vies’’, a dit le docteur Bâ.

    Selon le docteur Madoky Maguette Diop, enseignant chercheur à l’UFR Santé de Thiès, et directeur du centre de traitement des épidémies  (CTE) de l’hôpital régional de Thiès, l’un des bénéficiaires, cette formation a insisté sur la coordination et le travail d’équipe, dans un cadre multidisciplinaire. Des connaissances qui auraient pu être très utiles pendant la période de covid-19, malgré les résultats satisfaisants enregistrés par le Sénégal dans la gestion de cette pandémie.

    Le directeur du Centre d’opérations d’urgence, le docteur Papa Samba Dièye qui avait présidé la cérémonie de clôture de la session, a salué les ‘’progrès’’ notés chez les participants en termes d’amélioration de leurs compétences, à l’issue de tests.

    En attentant les trois autres formations à venir, il les a invités à être prêts à intervenir partout où ils seront sollicités dans le pays. Les leçons tirées de la gestion de la covid-19, la nécessité d’avoir une équipe large et soudée, avec des compétences diverses pouvant être mobilisée partout où le besoin se fera sentir dans le pays.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Moussa Baldé veut que les bacheliers soient orientés début octobre

    SENEGAL-EDUCATION / Moussa Baldé veut que les bacheliers soient orientés début octobre

    Saly (Mbour), 20 juin (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé, souhaite que le processus d’orientation des nouveaux bacheliers soit achevé  dès le début du mois d’octobre.

     »J’ai instruit les services dédiés, en accord avec les universités et les Instituts supérieurs d’Enseignement Professionnel (ISEP) d’achever le processus d’orientation dès le début du mois d’octobre 2023.’’ a-t-il dit lundi à Saly à l’ouverture d’un atelier d’évaluation du processus d’orientation de l’année 2002;

    Le ministre a déploré ces dernières années le temps pris pour achever le processus d’orientation qui s’est poursuivi jusqu’au mois de novembre sur la plateforme Campusen.

    ‘’La régularisation des années académiques dépend en partie de l’achèvement le plus tôt possible des orientations’’, a t-il relevé. 

    La plateforme Campusen a été mise en place en mars 2013 pour faciliter le processus d’orientation des bacheliers, a rappelé le ministre de l’Enseignement supérieur.

      »Cette dématérialisation des procédures d’orientation des bacheliers a été une grande innovation en contribuant à assurer la transparence et l’équité dans l’admission des jeunes bacheliers dans nos différentes filières de formation dans le supérieur », a salué Moussa Baldé. 

     Le nombre de bacheliers est passé de 30.107 en 2011 à 40.845 en 2013, et à 75878 en 2022. Pour le baccalauréat 2023 prévu à partir du 4 juillet,  155.109 candidats sont inscrits pour l’examen, a exliqué le ministre.

    MF/ADL/ASB 

  • SÉNÉGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et Entrée en 6e : Louga va présenter 12.448 candidats (IA)

    SÉNÉGAL-EDUCATION-EXAMEN / CFEE et Entrée en 6e : Louga va présenter 12.448 candidats (IA)

    Louga, 20 juin (APS) – La région de Louga va présenter 12.448 candidats dont 7.917 filles à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaire et à l’entrée en 6e qui démarre ce mercredi, a révélé, mardi, à l’APS l’Inspectrice d’académie (IA), Penda Bâ.

    ‘’L’examen du CFEE/6e dans l’Académie de Louga de cette année 2023 comptera 12.448 candidats contre 13.548 en 2022 dont 7.917 filles et 5.768 garçons’’, a-t-elle déclaré.

    Elle a signalé ‘’une baisse de 1100 candidats cette année’’, avant de préciser que les 12.448 candidats vont composer dans 84 centres dans toute la région dont 23 centres à Kébémer), 37 à Louga) et 24 à Linguère.

    « Sur ces 12.448 candidats, 7.453 sont des filles, soit un pourcentage de 59,87 %’’, a précisé l’inspectrice d’académie de Louga.

    Selon elle, ‘’en termes de nombre, le département de Louga arrive en tête avec 6.314 (3739 filles) suivi de Linguère qui totalise 3.233 candidats (1.998 filles), le département de Kébémer se positionne à la troisième place avec 2.901 candidats (dont 1.716 filles)’’.

    ‘’La baisse du nombre de candidats s’explique par le déficit d’enseignants qui entraine le gel de certaines écoles à faible effectif, les effectifs réduits des écoles privées, la baisse du nombre de candidats libres qui venaient du moyen entre autres’’, a-t-elle fait remarquer.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-MODERNISATION / Kaolack a reçu un quota de 45 tracteurs équipés et d’autres matériels agricoles (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-MODERNISATION / Kaolack a reçu un quota de 45 tracteurs équipés et d’autres matériels agricoles (DRDR)

    Kaolack, 20 juin (APS) – La région de Kaolack (centre) a reçu un quota de quarante-cinq tracteurs équipés, des groupes électropompes et motopompes, entres autres matériels agricoles, a confié à l’APS le directeur régional du développement rural (DRDR), Samba Ndao Tall.

    ‘’Dans le cadre de la modernisation de l’équipement rural, l’Etat est à son troisième programme d’appui en tracteurs. Il y a eu le programme maïs alimentos en 2015, le programme indien en 2020 et aujourd’hui nous exécutons le programme intermag qui octroie à la région de Kaolack un quota de quarante-cinq tracteurs équipés, des groupes électropompes et motopompes, entre autres’’, a souligné M. Tall.

    Ce matériel sera enlevé d’ici la fin par les bénéficiaires qui ont été sélectionnés par les commissions départementales, a-t-il indiqué, précisant que ces bénéficiaires vont s’acquitter au préalable de leurs devoirs

    D’après lui, depuis, au moins, dix ans, l’Etat met en œuvre un vaste programme de modernisation de l’équipement rural pour renforcer les producteurs en petits matériels agricoles destinés à remplacer les semoirs et les oursines, mais aussi pour les appuyer en matériels agricoles lourds comme les tracteurs, les motoculteurs, les remorques de semoirs, etc.

    Par ailleurs Samba Ndao Tall a révélé que la surface emblavée dans la région de Kaolack tourne autour trois-cent-soixante-dix mille hectares. L’arachide occupe un peu moins de la moitié de cette superficie agricole alors que les céréales occupent plus de la moitié.

    ‘’Ce sont des emblavures très importantes destinées à l’agriculture pluviales. Nous croyons que grâce aux tracteurs, les cultures de maïs et de riz seront positivement impactées et Kaolack aura donc une marge de progression en termes d’emblavures’’, a relevé le DRDR de Kaolack.

    ADE/ASB/OID

     

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Le Sénégal veut booster la production de maïs (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Le Sénégal veut booster la production de maïs (DRDR)

    Kaolack, 20 juin (APS) –  L’Etat du Sénégal compte booster la culture du maïs et accompagner les cultures de diversification dans le cadre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, a indiqué à l’APS, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Samba Ndao Tall,

    ‘’Dans le cadre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, l’Etat du Sénégal compte booster la culture du maïs, mais aussi accompagner les cultures de diversification comme le riz, le blé, l’huile de tournesol, l’huile de palme’’, a-t-il notamment dit dans un entretien avec l’APS.

    La région de Kaolack est à environ deux-cent-soixante-dix mille tonnes de productions de céréales, a précisé le DRDR.

    C’est dans cette optique qu’elle a reçu, pour la campagne agricole de cette année, un quota de quarante-cinq tracteurs équipés, des groupes électropompes et motopompes, entres autres matériels agricoles.

    ‘’Qui dit souveraineté alimentaire dit produits de consommation. Et dans ces produits de consommation, les céréales, mil, sorgo, maïs, riz, entre autres variétés culturales, occupent une place importante’’, a expliqué M. Tall.

    Il souligne que les cultures de diversification viendront soulager les importations de produits alimentaires.

    Se disant ‘’très satisfait’’ de l’appui de l’Etat du Sénégal destiné aux agriculteurs, le DRDR de Kaolack rappelle que l’Etat mobilise d’’’importantes ressources’’ pour accompagner les producteurs.

    ‘’Nous sommes tous, techniciens et producteurs, garants des bonnes conditions de distributions de ces ressources. Donc, faisons en sorte qu’au niveau des commissions de distribution, que le travail se fasse correctement, que ces commissions, les organisations de producteurs et les techniciens jouent correctement leur rôle, pour que la distribution de la subvention soit efficace’’, a-t-il lancé.

    Il a admis la persistance de difficultés dans la distribution des subventions.

    « Il y a toujours des gens qui se mobilisent pour pouvoir en profiter, d’autant plus qu’il est difficile de faire un ciblage correct dans ce genre de cas où chacun peut se lever pour dire qu’il est agriculteur », a déploré le technicien.

    ‘’Nous devons nous donner les moyens d’être les garants de cette subvention, parce que l’Etat du Sénégal a mis en place les garde-fous qu’il faut. Mais charge à nous de nous mobiliser et de faire l’effort nécessaire pour qu’il y ait plus de transparence et d’efficacité’’, a-t-il martelé.

    ADE/ASB/OID/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Ziguinchor : 35 travailleurs de l’Alliance française envoyés en chômage technique  (directrice) 

    SENEGAL-CULTURE / Ziguinchor : 35 travailleurs de l’Alliance française envoyés en chômage technique (directrice) 

    Ziguinchor, 20 juin (APS) – Trente-cinq travailleurs de l’Alliance française de Ziguinchor (sud) ont été envoyés en chômage technique à cause des dégâts matériels qu’elle a subis lors des manifestations consécutives à la condamnation à deux ans de prison ferme d’Ousmane Sonko, a indiqué sa directrice Nathalie Carrathié Faye.

     »Aujourd’hui, 35 travailleurs sont envoyés en chômage technique à cause de l’ampleur des dégâts subis après plusieurs manifestations. La structure n’est pas en mesure de poursuivre ses activités  », a dit lundi Mme Faye, en marge d’une visite guidée organisée à l’intention des journalistes.

    L’Alliance  »a été dévastée, dans la soirée du lundi 15 mai 2023, en subissant un premier incendie dans les affrontements violents entre les forces de l’ordre et les manifestants. Dans cet incendie, la Maison des artistes s’est consumée « , a-t-elle ajouté.

    « Un second incendie est perpétré de manière criminelle, dans la nuit du jeudi 1er juin 2023. Cet incendie a détruit le bâtiment principal avec ses impluviums, le théâtre de verdure, les salles de classe jardin, les bureaux, le restaurant, le matériel technique et informatique entre autres « , a-t-elle encore poursuivi au milieu des débris et gravats de matériels.

    Au vu de tous ces dégâts, elle a souligné que l’Alliance  »n’est pas dans les dispositions de poursuivre ses activités ».  »Il  va falloir du temps à l’Alliance pour se recouvrir », a-t-elle fait savoir.

    La directrice estime que ce qui s’est passé à Alliance française de Ziguinchor,  »est un acte criminel ».  »C’est une catastrophe pour la population de Ziguinchor surtout pour les apprenants », a relevé la directrice, rappelant que l’Alliance est un lieu de partage, d’échange, de valeurs humanistes et universelles, de liberté, de tolérance, et de promotion d’une culture plurielle.

    MNF/AB/OID/AKS