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  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’IEF rappelle l’importance des épreuves physiques à l’école

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’IEF rappelle l’importance des épreuves physiques à l’école

    Matam, 17 juin (APS) – L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Matam, Mor Guèye a rappelé, samedi l’importance des épreuves physiques, qui selon lui  »préparent les élèves à devenir de futurs athlètes, footballeurs et grands talents du sport ».

     »Les épreuves physiques sont très importantes au niveau des enseignements-apprentissages, parce qu’elles préparent les élèves à devenir de futurs athlètes, footballeurs et grands talents du sport. C’est une bonne chose de promouvoir le sport au niveau de l’école », a-t-il dit.

    Mor Guèye s’exprimait lors du démarrage des épreuves physiques du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), au stade régional de Matam.

    Il a précise que c’est pour cela qu’un comité régional pour le développement du sport a été mis en place au niveau du département et de l’académie de Matam.

    Il a rappelé que les phases régionales et départementales du sport scolaire ont pris fin récemment à Matam. Il a rappelé que le sport  »est devenu un intrant de qualité au niveau du ministère de l’Education nationale ». L’école, a-t-il déclaré, est aussi un lieu où on peut détecter des talents parmi les enfants.

    Il s’est aussi prononcé sur les perturbations notées dans les autres régions du pays, du fait des manifestations survenues après le prononcé du verdict Sonko-Adji Sarr.

     »Au niveau de Matam, nous ne sentons pas les évènements en question, parce qu’il n’y a pas eu de perturbations au niveau des enseignements-apprentissages, encore moins sur les infrastructures », s’est-il félicité.

    Il a rappelé que 3156 candidats du département, en grande majorité des filles, vont subir cette année les épreuves du BFEM, à partir du 12 juillet.

    AT/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Inondations : pas moins de 700 milliards investis par l’Etat depuis 2012 (DG ONAS)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Inondations : pas moins de 700 milliards investis par l’Etat depuis 2012 (DG ONAS)

    Richard-Toll, 17 juin (APS) – L’Etat sénégalais a injecté ‘’pas moins de 700 milliards’’ dans le secteur des inondations depuis 2012, a rappelé le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo.

     »Le président de la République a pris à bras-le-corps ce phénomène et l’Etat a investi globalement pas moins de 700 milliards pour atténuer le phénomène des inondations depuis 2012 », a dit M. Diallo, qui était ce vendredi à Richard-Toll dans le cadre d’une visite destinée à préparer l’hivernage.

    Il a souligné que ces investissements ont permis de réduire l’impact des inondations dans la banlieue dakaroise ainsi que sur l’île de Saint-Louis. Ce problème devrait aussi devenir très prochainement un mauvais souvenir dans le quartier de Pikine, à Saint-Louis, avec l’achèvement des travaux qui y ont été engagés.

    Malgré tous ces efforts, a relativisé le DG de l’ONAS, il y aura toujours des zones qui vont subir ce phénomène qui n’épargne même pas des pays plus développés que le Sénégal.

    Il a donné l’exemple des pays d’Amérique du Nord confrontés à de fortes intempéries ces dernières semaines, pour justifier la nécessité d’avoir plus de clémence envers des pays en voie de développement comme le Sénégal.

    M. Diallo a également invité les maires à jouer leur partition dans la lutte contre les inondations.  »L’ONAS gère le réseau enterré que nous curons et entretenons, mais la loi attribue la compétence des canaux à ciel ouvert aux communes », a rappelé M. Diallo, qui invite ces dernières à faire leur travail.

    Il n’écarte pas l’idée d’accompagner certaines communes en les aidant à curer les canaux et à les doter de quelques matériels de lutte contre les inondations.

    A Richard-Toll, il a visité les stations de pompage, d’épuration et de boue de vidange.

    Il espère que l’hivernage annoncé comme précoce et pluvieux par l’Agence nationale de l’aviation civile et maritime (ANACIM) se déroulera de manière paisible grâce aux efforts engagés par la SONES dans cette zone ceinturée par les eaux et caractérisée par la présence d’un vaste espace marécageux.

    Il déplore le fait que les zones non aedificandi ont été occupées par les populations, ce qui fait que les inondations sont devenues un problème récurrent lors de chaque hivernage.

    AMD/ASG

  •  »La famille doit jouer le premier rôle de protection de l’enfant » (officiel)

     »La famille doit jouer le premier rôle de protection de l’enfant » (officiel)

    Kaffrine, 17 juin (APS) – L’adjoint au préfet du département de Kaffrine (centre-ouest), Modou Thiao, a invité vendredi les familles et les parents des enfants à jouer les premiers rôles de père  ou de mère pour mettre l’enfant dans de bonnes conditions.

     »Les familles et les parents doivent jouer les premiers rôles de père ou de mère, pour mettre leur enfant dans de bonnes conditions, afin d’éviter  les impacts néfastes du numérique  à travers l’internet qui commence à gagner  du terrain »,  a- t-il dit à des journalistes.

    Il intervenait en marge de la journée internationale de l’enfant africain, célébrée cette année à Nganda, dans  l’arrondissement de Katakel, département de Kaffrine, en présence des autorités territoriales et des partenaires.

    Modou Tine, point focal du comité de protection de l’enfant à Kaffrine, s’est réjoui  de la maîtrise du thème,  »Les droits de l’enfant dans l’environnement numérique », par les enfants.

    Ces derniers ont utilisé différentes formes d’expressions lors de leurs prestations : des sketchs, plaidoyer, vernissage, slam, etc.

    C’est une manière de faire une sensibilisation entre eux, afin de mettre fin aux risques encourus sur la toile, a-t-il estimé.

    CTS/ADC

     

     

  • SENEGAL-MEDIAS / Le bureau régional de l’APS Diourbel rouvre ses portes après sa rénovation

    SENEGAL-MEDIAS / Le bureau régional de l’APS Diourbel rouvre ses portes après sa rénovation

    Diourbel : Le 17 Juin (APS) – Le directeur général de la société nationale Agence de presse sénégalaise (SN-APS), Thierno Ahmadou Sy, a procédé, vendredi, à la réouverture des locaux du bureau régional rénové et entièrement équipé de l(APS dans la perspective de replacer la boite au cœur du paysage médiatique régional.

    ’’La fermeture de ce bureau de Diourbel, pendant presque dix bonnes années affectait donc très négativement la remontée de l’information régionale’’, a pour sa part relevé l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye, venu présider la cérémonie.

    A ce propos, il a salué le renforcement du personnel déployé dans la région avec l’affectation, au-delà du chef de bureau, de deux autres journalistes dont un à Mbacké et un à Bambey ainsi qu’un photographe cameraman.’’

    « Tout ce dispositif, dit-il, permettra j’en suis certain, d’assurer un maillage effectif de la région et surtout, un traitement professionnel prenant en compte la spécificité de la zone, et bien sûr en temps réel, de l’information régionale à travers le texte, la vidéo et la photo ».

    Selon de directeur général de la SN-APS, Thierno Ahmadou Sy, « la réouverture du bureau régional de Diourbel rentre dans le cadre de la redynamisation de la Société nationale-Agence de presse sénégalaise pour accompagner les politiques publiques et faire de l’information certifiée.’’

    L’objectif, a-t-il indiqué, est de remettre l’Agence aux côtés et à l’écoute des populations conformément à la vision du président de la République qui l’a érigée en une société nationale depuis trois ans.

    Ce nouveau bureau va servir de laboratoire pour l’Agence au niveau de cette région importante du bassin arachidier, qui abrite l’une des villes les plus attractives et la plus peuplée après Dakar, la ville sainte de Touba.

    Tout en saluant la clairvoyance de la direction générale d’avoir initié ce veste programme de rénovation des bureaux régionaux, le représentant du conseil départemental, Bassirou Diaw, a soutenu que  »le secteur des médias est un milieu assez complexe qui nécessite un accompagnement et un soutien permanent afin de mettre les agents dans les meilleures conditions de travail. »

    MS/MK/ADC

  • SENEGAL-ENFANCE-LECTURE-STRATEGIE / Les radios communautaires, des vecteurs de changement de comportement et de mentalité

    SENEGAL-ENFANCE-LECTURE-STRATEGIE / Les radios communautaires, des vecteurs de changement de comportement et de mentalité

    Kaolack, 17 juin (APS) – Les radios communautaires, qui sont des relais au cœur des communautés, constituent des vecteurs de changement de comportement et de mentalité pour les populations de leurs zones d’intervention, a affirmé Marième Tendou Camara Diop, directrice de l’Agence Baantou.

    Cette structure qu’elle dirige travaille pour le compte du projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS), qui vise à améliorer la prestation de certains services qui favorisent le développement de la petite enfance dans les ‘’zones mal desservies du Sénégal.

    ‘’Dans la stratégie de l’initiative +Read (At) Home+ (Lisons à la maison, en anglais), qui prône un changement des comportements et des mentalités, très difficile et complexe, les radios communautaires sont des partenaires clés majeurs dans cette dynamique, parce qu’étant des relais au cœur des communautés et des vecteurs de changement pour les populations’’, a-t-elle indiqué.

    C’est fort de ce constat que les responsables et autres parties prenantes de ce projet ont parcouru 3270 kilomètres pour réaliser un documentaire intitulé ‘’Aller à l’assaut des radios communautaires’’ de vingt-trois départements des régions de Matam, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Kolda, zones d’interventions de ce projet dans le cadre de l’initiative ‘’Lisons à la maison’’.

    Mme Diop intervenait vendredi, à Kaolack (centre), au cours d’un atelier de deux jours (16-17 juin) de renforcement de capacités au profit des points-focaux du projet, des responsables et acteurs et autres personnes ressources au niveau déconcentré venus des sept régions concernés pour une appropriation des objectifs clés de la stratégie de communication de cette initiative.

    ‘’A travers ce projet, nous déroulons une dynamique qui est déjà en marche et qui est inclusive et participative comme indiqué par l’Unité de gestion du PIPADHS qui représente le ministère de la Famille, de la Femme et de la Protection de l’enfance mais aussi des acteurs de terrain qui vont tous participer à cette co-construction d’une identité visuelle’’, a-t-elle souligné.

    Il s’agit particulièrement d’établir une ‘’image positive’’ du projet ‘’Lisons à la maison’’ auprès de l’ensemble des parties prenantes chargées du projet du pilotage et de forger chez les partenaires techniques et financiers la reconnaissance dudit projet comme étant une ‘’initiative efficace et sûre’’, ancrée dans l’action et l’engagement du gouvernement du Sénégal en faveur du développement de la petite-enfance dans les zones d’intervention.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-TABASKI / Près deux cent mille moutons passent par Kidira pour ravitailler le marché national

    SENEGAL-TABASKI / Près deux cent mille moutons passent par Kidira pour ravitailler le marché national

    Kidira (Bakel), 17 juin (APS) – Les besoins en moutons à l’échelle nationale se situent autour de huit cent dix mille têtes, dont près deux cent mille passent par Kidira, a indiqué vendredi le secrétaire général du ministère de l’Elevage, Ousmane Mbaye.

    ‘’Nous sommes très satisfaits, parce que globalement il n’y a pas de difficulté pour les moutons en provenance du Mali, à part celles signalées par les transporteurs mais avec les dispositions que nous sommes en train de prendre, elles sont surmontables’’, a-t-il assuré. Il a ajouté qu’’’au niveau local », le ministère de l’Elevage a  »rencontré les acteurs  » avec qui il a  »partagé (…) leurs difficultés en terme de disponibilité d’aliment de bétail, en terme de financement pour l’opération Tabaski’’.

    Evoquant le financement de l’aliment de bétail, M. Mbaye a annoncé que ‘’les demandes de financement du département de Bakel ont tous été approuvés et les financements sont en cours’’. ‘’Pour l’année passée, déclare-t-il, les financements qui étaient alloués aux opérateurs du département de Bakel, ont fait l’objet d’un taux de remboursement assez intéressant de l’ordre de 90% ». C’est une performance  »à saluer’’, a-t-il indiqué.

    ‘’C’est un motif de renouvellement sans difficulté, pour prendre en charge leurs demandes qui sont en cours. Pour l’aliment de bétail, je dois dire que l’Etat du Sénégal a mis en place 2200 tonnes d’aliment subventionnées’’, a-t-il relevé.

    Selon lui, il y a un mécanisme de pérennisation qui responsabilise les acteurs locaux. Il a déclaré qu’à partir des ressources qui leur ont été allouées, dans le département de Bakel– 50 millions– ils peuvent faire des commandes pour une acquisition d’aliment de bétail.

    BT/ADC/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS / Louga : « L’APS veut faire revivre l’actualité du Sénégal des profondeurs avec l’ouverture de ses bureau régionaux » (DG)

    SENEGAL-MEDIAS / Louga : « L’APS veut faire revivre l’actualité du Sénégal des profondeurs avec l’ouverture de ses bureau régionaux » (DG)

    Louga, 17 juin (APS) – L’Agence de presse sénégalaise (APS) sénégalaise a pris l’option de faire revivre l’actualité du Sénégal des profondeurs, en réhabilitant et en rouvrant ses bureaux régionaux qui étaient fermés depuis quelques années pour certains, a indiqué son directeur général Thierno Ahmadou Sy.

    « L’agence de presse sénégalaise a pris l’option de faire revivre l’actualité du Sénégal des profondeurs, et pour y parvenir il faut effectivement avoir des bureaux  fonctionnels », a-t-il déclaré.

    M. Sy s’entretenait, vendredi, avec des journalistes à l’issue de la cérémonie de réouverture du bureau régional de Louga et l’installation de son chef, en présence de l’adjoint au gouverneur de la région de Louga chargé du Développement, Daouda Sène et du secrétaire général du Conseil départemental de Louga, Yély Ba.

    « C’est pour cela aussi qu’on a engagé ce chantier de réhabiliter et de rouvrir nos bureaux qui étaient fermés depuis quelques années pour certains », a-t-il ajouté. Il a souligné que « pour le bureau de Louga,  il y a quelques mois le bureau était inaccessible parce qu’il était complètement délabré, et la direction générale a décidé de le réhabiliter, de le rendre fonctionnel et de le mettre à disposition de l’équipe sur place ».

    Il envisage également « de renforcer l’équipe régionale, après la réhabilitation du bureau de Louga pour montrer davantage aux Sénégalais que l’agence de presse connaît le Sénégal et le maîtrise.

    « Nous allons en sus des chefs de bureaux régionaux positionner ce que nous appelons les représentants, des gens qui vont relayer l’information au niveau du chef de bureau régional qui va certainement participer à un traitement beaucoup plus professionnel qu’il enverra à la rédaction centrale », a-t-il indiqué.

    « Donc, c’est clair que nous allons également sillonner ces départements ou des villes intéressantes ou nous allons positionner des représentants », a-t-il relevé.

    DS/ADC

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Appel à des ‘’consensus forts’’ autour de l’université

    SENEGAL-UNIVERSITES / Appel à des ‘’consensus forts’’ autour de l’université

    Thiès, 16 juin (APS) –  Le professeur Diaraf Seck, conseiller technique au ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation. a invité, vendredi à Thiès, tous les acteurs universitaires et de la société de manière générale, à arriver à des ‘’consensus forts’’ autour du bien commun qu’est l’université.

     »Il faut dégager des consensus forts, même si on n’est pas d’accord sur un certain nombre de choses, qu’on puisse au moins dire : ‘nous avons un consensus : ça, c’est un bien commun, nous n’allons pas y toucher’’, a préconisé l’universitaire.

    En marge d’un symposium de la Société de physique du Sénégal à l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), l’officiel se prononçait sur les violentes manifestations qui ont endommagé, il y a deux semaines, une bonne partie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), la première du pays.

    Lors des émeutes consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, plusieurs bâtiments de l’UCAD ont été saccagés ou incendiés, des véhicules brûlés et des archives parties en fumée.

     »Ce sont des moments très difficiles que nous sommes en train de vivre’’, a dit Diaraf Seck, témoignant avoir eu le ‘’cœur meurtri’’, après avoir visité ce temple du savoir, au lendemain de ces évènements qui ont secoué le pays.

     »C’est extrêmement douloureux, ce qui s’est passé dans la grande UCAD, mondialement reconnue, qui est une université panafricaine de renom’’, a poursuivi le responsable, qui est aussi professeur de mathématiques à ladite université.

    Depuis 1957, l’UCAD a vu le jour sur la base d’écoles qui existaient, dont l’école de médecine qui remontait à 1918, a-t-il relevé.

     »Quand on n’encourage pas le savoir, ce qui resterait, peut-être, c’est l’ignorance et l’ignorance est très dangereuse’’, a averti M. Seck. ‘’Un pays qui n’a pas d’université est réduit systématiquement en esclavage, a-t-il poursuivi, et il faut que ceux qui apprennent et ceux qui ont appris en soient conscients.

    Selon lui, les autorités sont en train de réfléchir à la relance des enseignements et de la recherche, après les perturbations qui ont été notées. ‘’Ce ne sera pas une mince affaire’’, a-t-il estimé.

    Diaraf Seck a indiqué que le gouvernement a consenti, ces dernières années, ‘’beaucoup d’investissements’’ au profit des universités. Un financement de 52 milliards de FCFA a été dégagé, par exemple, pour équiper 100 laboratoires, dont des laboratoires de physique. En plus du matériel pédagogique, il y a du matériel dédié essentiellement à la recherche, a dit Seck, qui a appelé à un ‘’sens de la mesure’’.

     »La Société condamne ce qui a été constaté. On a été blessé parce que c’est notre système à nous qui a été touché’’, a aussi dit Sengane Mbodji, secrétaire général de la SPS.

    Il a précisé que c’est pour manifester son soutien à son ministère de tutelle et à toute la communauté universitaire que la société savante a tenu à maintenir l’organisation de ce symposium, en dépit des récents évènements qui ont profondément choqué l’opinion sénégalaise.

    ADI/OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / Journée de l’enfant africain : A Kédougou des élèves évoquent leurs rêves et aspirations dans des lettres

    SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / Journée de l’enfant africain : A Kédougou des élèves évoquent leurs rêves et aspirations dans des lettres

    Kédougou, 16 Juin (APS) – Une vingtaine d’élèves des écoles élémentaires de l’inspection d’académie de Kédougou, choisis suivant des critères d’excellence, ont réalisé chacun une lettre dans le cadre d’un atelier d’écriture intitulé ‘’Lettre à mon futur moi’’, organisé les 2 et 3 juin, a appris l’A¨S

    Ces lettres ont été publiées dans le cadre de la célébration vendredi de la Journée de l’enfant africain à Kédougou.

    ‘’Lettre à mon futur moi’’ est une initiative de l’Inspection d’académie de Kédougou en collaboration avec l’Unicef. Elle vise qui vise à ce que leurs voix soient non seulement entendues mais également prises en compte dans les décisions qui affectent leur avenir.

    ‘’Il s’agit de regrouper nos meilleurs élèves de Cm1 et Cm2, pour les conscientiser sur leur avenir et de leur demander de réfléchir sur les défis qui se posent à eux dans une lettre manuscrite’’, a expliqué Mamadou Niang, inspecteur d’académie de Kédougou.

    Il s’exprimait à la cérémonie marquant la célébration de la Journée de l’enfant africain. Le Centre culturel régional de Kédougou a abrité la manifestation à laquelle ont pris part la chargée de programme au bureau de l’Unicef, Maty Gueye, des inspecteurs et encadreurs des élèves.

    L’académie avait organisé une sensibilisation accrue sur la situation des enfants et leurs attentes vis-à-vis des décideurs et des autres parties prenantes.

    ‘’Nous voulons, à travers un recueil de lettres que les enfants ont écrit à eux-mêmes, montrer comment ils se projettent dans le futur, en insistant notamment sur la promotion et la protection de leurs droits’’, a précisé M. Niang.

    L’Inspection d’académie a encouragé la création d’un espace où les enfants expriment leurs opinions, leurs rêves, leurs peurs, leurs défis et échanger des idées et des recommandations pour un avenir meilleur.

    ‘’C’est un dialogue constructif et inspirant autour des droits de l’enfant permettant de s’assurer que l’ensemble des parties prenantes soit à l’écoute de leurs attentes’’, a-t-il expliqué.

    Il a demandé à tous les inspecteurs de l’éducation et de la formation et aux encadreurs, une fois retournés dans les classes, de prendre chaque lettre, de revisiter le contenu et de voir dans quelle mesure nous pouvons accompagner ces élèves.

    Fatoumata Diakhaby, élève en classe de Cm2 à l’école Diakhaba, ambitionne par exemple de devenir une enseignante exemplaire de son pays.

    ‘’J’aimerai servir dans l’enseignement, un métier honorable, pour m’occuper du bien-être, du développement et de l’apprentissage des jeunes qui prendront le relais dans le futur’’, a-t-elle écrit dans sa lettre.

    Pour Thierno Amadou Sylla, 12 ans, élève à l’école Alpha Mamadou Sadio Ba, dans la ville de Kédougou, souhaite devenir un chirurgien de renommée internationale.

    ‘’J’aimerai plus tard parfaire ma profession de rêve dans les centres hospitaliers les plus performants du monde pour sauver les enfants et les adultes qui souffrent de maladies comme les tumeurs et la malformation dans ma localité’’, a-t-il dit.

    La chargée du programme éducation au bureau de l’Unicef de Kolda, Maty Gueye a salué le déroulement de l’atelier d’écriture.

    Elle envisage de vulgariser cette initiative avec l’Inspection d’académie au niveau des écoles de Kédougou très prochainement.

    PID/ABB/AKS

  • AFRIQUE-SCIENCES-ECHANGES / Thiès : une soixantaine de communications au menu du 2ème Symposium de la Société de physique du Sénégal

    AFRIQUE-SCIENCES-ECHANGES / Thiès : une soixantaine de communications au menu du 2ème Symposium de la Société de physique du Sénégal

    Thiès, 16 juin (APS) – Une soixantaine de communications sont inscrites au programme du deuxième symposium de la Société de physique du Sénégal (SPS), qui se tient jusqu’à samedi à l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) et à l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT), a appris l’APS.

    Initiée par la SPS, en collaboration avec l’UIDT et l’EPT, cette rencontre regroupe des chercheurs du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Tchad, venus se joindre à leurs homologues sénégalais, ainsi que des acteurs du monde de l’entreprise, des étudiants, etc.

    ‘’Nous avons 60 communications orales, dont le tiers – soit vingt – en ligne, avec cinq pays qui sont représentés : le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Tchad’’, a dit le Professeur Ousmane Sow, président du comité d’organisation du symposium.

    La deuxième édition du symposium de la SPS, axée sur le thème ‘’Recherche et innovation pour un développement durable’’ est l’occasion pour les universités de se pencher sur les problématiques socioprofessionnelles, dans un monde ‘’de plus en plus gourmand en solutions’’, a dit le directeur de l’EPT, le professeur Alassane Diène.

    Ce rendez-vous annuel se veut un ‘’cadre de dialogue pertinent entre le monde scientifique et le monde socioprofessionnel’’, a-t-il poursuivi, relevant que ‘’les pays les plus développés du monde sont ceux qui investissent le plus dans la recherche et l’innovation’’.

    Le recteur de l’UIDT Mamadou Babacar Ndiaye a souligné l’actualité du thème que devront aborder les chercheurs pendant ces deux jours, disant attendre des ‘’échanges de très haut niveau’’. ‘’Nous attendons que les conclusions des travaux nous soient communiqués dans la meilleurs délais, pour qu’on puisse en tirer le meilleur parti’’, a-t-il dit.

    Créée en 2019, la SPS est une société savante regroupant plus de 200 adhérents, notamment des enseignants chercheurs et des chercheurs, a indiqué son secrétaire général Sengane Mbodji. Elle est représentée dans les différentes universités du pays et dans la diaspora sénégalaise. La SPS est affiliée à la Société ouest-africaine de physique (SOAPHYS).

    La SPS vise à contribuer à la politique de recherche du pays, a-t-il ajouté, notant qu’elle cherche à relever le défi de la vulgarisation de la physique, en ciblant des lycées-pilotes pour y mener des activités, de nature à ‘’susciter des vocations’’.

    Dans chaque zone géographique du pays, ces activités sont prévues, en partant de l’université en place vers des lycées. Dans la zone centre, l’antenne de la SPS de l’Université Alioune Diop cible les lycées de Bambey, Bambey Sérère, Touba Toul. Le même travail de vulgarisation  se fait à Ziguinchor avec l’Université Assane Seck, et il est envisagé dans la zone ouest, de s’approcher du Lycée Malick Sy, a annoncé M. Mbodji.

    Au-delà de l’organisation d’ateliers, de symposiums, la SPS fait des publications dans le journal de la SOAPHYS, a renseigné Sengane Mbodji, non sans exprimer le besoin de cette société savante d’être accompagnée par les pouvoirs publics, pour mieux accomplir sa mission.

    ADI/AB/SBS/OID