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  • SENEGAL-COLLECTVITES-AMENAGEMENT / Délocalisation de Cadior Glace : un collaborateur du promoteur demande un délai de trois à quatre mois

    SENEGAL-COLLECTVITES-AMENAGEMENT / Délocalisation de Cadior Glace : un collaborateur du promoteur demande un délai de trois à quatre mois

    Thiès, 15 juin (APS) – Un proche collaborateur du promoteur de Cadior Glace, un lieu de détente très prisé par de nombreux Thiessois, situé sur la Promenade des Thiessois au cœur de la ville de Thiès, et menacé de délocalisation, a plaidé pour que la mairie de la ville leur accorde un délai de trois à quatre mois, le temps de trouver un autre site approprié.

     »Monsieur le maire avant de nous faire quitter les lieux, nous vous demandons avec déférence de nous chercher un endroit approprié, que vous nous accordiez du temps pour y emménager les nouvelles installations’’, a dit Ibrahima Diouf, qui était l’un des initiateurs du projet.

    Il a suggéré que ce délai soit de ‘’trois ou quatre mois’’, évoquant la vingtaine d’emplois directs et une quinzaine d’emplois indirects qui risquent d’être impactés par un arrêt prolongé.

    Suite à la conférence de presse donnée mercredi par le maire de Thiès Babacar Diop, des collaborateurs de Cadior Glace se sont adressé à leur tour à des journalistes pour réagir à son annonce qu’il ‘’ne renouvellera’’ pas son contrat de bail de deux ans de l’entreprise, arrivé à son terme. Toutefois il accorde une dérogation à l’entreprise jusqu’après la Tabaski.

     »Je ne renouvellerai pas ce contrat’’, a clairement fait savoir le maire, qui a réaffirmé son ambition de récupérer tous les espaces de la ville occupés par des privés, qui ne paient en retour que ‘’de l’aumône’’ à l’institution municipale, qui a besoin de recettes pour faire des investissements.

    Il a dit qu’il envisage un projet ambitieux pour valoriser la Promenade des Thiessois, promettant de ne céder à aucune forme de pression, puisqu’il est mu par la défense des intérêts des Thiessois.

    L’endroit es très prisé par les Thiessois qui viennent en famille le soir des week-ends, et les jours de fête prendre quelques glaces et profiter de l’ambiance festive, a noté Ibrahima Diouf.  Selon lui, des usagers qui viennent chercher des documents au tribunal, situé juste en face, viennent aussi y prendre quelques rafraîchissements ou boire du café, a-t-il expliqué, notant que les Thiessois se sont approprié l’endroit.

    Il note que grâce à un puits qu’ils ont foré sur place, ils arrosent les fleurs plantées sur cette place  publique, qui leur a été louée par le maire Talla Sylla au moment où le site était jonché d’ordures.  Pour lui, en lieu et place des 1.018 mètres-carrés avancés par le maire, Cadior Glace n’occupe en réalité que 200 mètres-carrés.

    Aujourd’hui, les tables et les chaises qui y aménagées sur place par Cadior Glace, ainsi que la connexion wifi sont libres d’accès à tous les habitués de la Promenade des Thiessois, a-t-il ajouté. Ils peuvent aussi  utiliser leurs toilettes publiques.

    Un investissement de 90 millions, y compris de machines produisant de la crème glacée, a été consenti sur cet espace public, a-t-il dit.

    Même s’il précise qu’ils ne sont pas dans une logique de ‘’bras-de-fer’’, Ibrahima Diouf a annoncé un sit-in  vendredi devant la mairie.

    ADI/OID

  • SENEGAL-HABITAT / Matam : la Commission régionale de régulation des loyers installée

    SENEGAL-HABITAT / Matam : la Commission régionale de régulation des loyers installée

    Matam, 15 juin (APS) – L’adjoint du gouverneur de Matam, Modou Thiam, a procédé, jeudi,  à l’installation officielle de la commission régionale de régulation des loyers et des locaux à usage d’habitation, a constaté l’APS.

     »Nous avons procédé officiellement à l’installation de la commission régionale de régulation des loyers et des locaux à usage d’habitation. Les participants ont discuté des attributions de la commission régionale », a dit M. Thiam, au terme d’un Comité régional de développement (CRD) axé sur la régulation du secteur.

    Le docteur Idrissa Baldé, secrétaire exécutif de la Commission nationale de régulation du loyer (CONAREL) a pris part à cette rencontre.

    A cet effet a-t-il signalé  »qu’ il n’a pas été jugé nécessaire de mettre en place des commissions départementales, au niveau de la région de Matam, comme c’est le cas dans d’autres régions.

    Il a expliqué que cette position est liée au fait que (…)  »le contentieux n’est pas si important » dans la région.  »Nous pensons que la Commission régionale peut prendre en compte les dossiers et à chaque fois que de besoin, on essaiera de convier, le préfet et le maire qui sont territorialement compétents » a ajouté M. Baldé en assurant que toutes les personnes dont les compétences pourraient être utiles à la commission ont été impliquées pour son bon fonctionnement.

    D’après lui, l’objectif principal visé est  »d’assurer le bon suivi des importantes mesures sur la baisse du loyer, dans le but de soulager les populations ».

    Il dit espérer que les membres de la commission notamment le gouverneur, le juge d’Instance, les techniciens et les membres d’organisations professionnelles vont prendre la question à bras le corps afin de trouver des  »solutions idoines ».

     »Nous avons beaucoup d’espoir sur ce point, car l’administration qui préside cette commission a une très haute compréhension de cette mission. Des moyens seront mis à sa disposition pour que l’effectivité soit constatée par les populations et encadrée par les autorités », a-t-il souligné en invitant la commission régionale à privilégier la conciliation et la concertation.

    AT/AB/SBS/AKS

  • SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT  / l’UICN veut aider le Sénégal à conserver ses sites du patrimoine mondial en péril

    SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT / l’UICN veut aider le Sénégal à conserver ses sites du patrimoine mondial en péril

    Fatick, 15 juin (APS) – L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) envisage d’accompagner l’État du Sénégal dans la promotion de mécanismes permettant d’asseoir une meilleure conservation des sites classés dans le patrimoine mondial en péril, a indiqué, jeudi, à Fatick (centre) son coordonnateur, Youssouph Diedhiou.

     » Notre travail va consister à accompagner les États tels que le Sénégal à proposer des mécanismes visant à assurer une conservation souhaitée des sites classés dans le patrimoine mondial »,  a-t-il déclaré lors d’un atelier consacré à la conservation des sites en périls.

    Au Sénégal, c’est le Parc national Niokolo koba à Tambacounda qui est inscrit sur la liste des sites en périls depuis 2007, a rappelé M. Diedhiou

    Le Parc national de Niokolo koba a été classé patrimoine en péril en 2006 par le Comité du patrimoine mondial en raison d’un niveau de braconnage à l’époque très et le menaces qui pouvaient découler de la mise en œuvre du projet de construction du barrage de Sambangalou.

     » Aujourd’hui, le parc a déjà proposé son plan de retrait des sites en périls qui est déjà approuvé. Maintenant, nous devons travailler à finaliser son état de conservation qui sera soumis à l’UNESCO », a-t-il expliqué en insistant sur le fait qu’un peu plus de la moitié des sites du patrimoine mondial en péril sont localisés en Afrique.

    Pour le Colonel Ibrahima Gueye, représentant le directeur des Parcs nationaux, un programme destiné à assurer une meilleure conservation des Parcs nationaux des oiseaux de Dioudj (Saint-Louis) et Niokolo koba étaient en train d’être mis en œuvre pour maintenir en état ces deux sites du patrimoine mondial.

     » La gestion des aires protégées et des réserves est dans le contenu de nos programmes qui sont déroulés de façon continue sur le terrain et dans les écoles de formation formation pour une meilleure conservation de nos parcs », a relevé le colonel Gueye.

    Il a dit que depuis une décennie, la Direction des parcs nationaux renforce son personnel pour mieux gérer les sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial en formant plusieurs profils, notamment des vétérinaires, des agronomes et d’autres spécialistes de la gestion de la faune.

    SDI/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE / TGI de Kaolack : huit affaires jugées par la chambre criminelle

    SENEGAL-JUSTICE / TGI de Kaolack : huit affaires jugées par la chambre criminelle

    Kaolack, 15 juin (APS) – Huit affaires sont jugées depuis ce jeudi matin par la chambre criminelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Kaolack (centre), annonce un communiqué du parquet auprès dudit tribunal.

     Au cours de ces audiences qui vont se poursuivre jusqu’à vendredi, les mis en cause vont répondre des délits d’association de malfaiteurs, de trafic de chanvre indien, d’assassinat, de viol et de vol en réunion, précise la même source. 

    ADE/ASG

  • SENEGAL-MINES-SOCIAL / A Diogo, une délégation du HCCT salue les actions de RSE de GCO et fait des suggestions

    SENEGAL-MINES-SOCIAL / A Diogo, une délégation du HCCT salue les actions de RSE de GCO et fait des suggestions

    Diogo, 15 juin (APS) – Des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) ont salué mercredi à Diogo, dans le département de Tivaouane, les actions réalisées par la société minière Grande Côte Opération (GCO) au profit des communautés riveraines, dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise, tout en lui faisant des suggestions.

    Après que les conseillers ont visité les villages riverains bénéficiaires des actions de la compagnie minière GCO, Gnilane Ndiaye, présidente de la commission numéro 11 des affaires foncières, domaniales et territoriales du HCCT, a salué, au nom de ses camarades, la posture des responsables du volet de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) de GCO.

    La compagnie a construit des maisons et des infrastructures sociales de base dans des sites de recasement accueillant les communautés déplacées. Elle appuie également les communautés en intrants pour la pratique de maraîchage.

    GCO a démarré ses opérations depuis 2014 dans la commune de Darou Khoudoss, dans le département de Tivaouane. Cette société y exploite des sables minéralisés, notamment le zircon, l’ilménite, le rutile et le leucoxène, à travers une mine itinérante, ce qui fait qu’elle est amenée à délocaliser certaines communautés.

    « Nous avons constaté qu’ils ont fait beaucoup de réalisations, en aidant les communautés », a dit à la presse Gnilane Ndiaye, relevant que la seule fausse note constatée par la délégation, concerne l’état « désastreux » de la piste latéritique qui mène au village de Diogo.

    « Arroser seulement cette piste ne suffit pas, il faut refaire la route pour que son état n’affecte pas la santé des populations », a suggéré Gnilane Ndiaye. Elle n’a pas manqué de plaider pour le renforcement des capacités des jeunes, pour leur garantir un emploi décent au sein de GCO, malgré « tout le travail remarquable » que la compagnie est en train d’abattre.

    Les membres du HCCT en sont à leur deuxième session axée sur le thème « Ressources minières et gouvernance territoriale ». Ils étaient venus recueillir des informations devant alimenter leurs avis et recommandations destinés au président de la République, a expliqué la conseillère.

    Ibrahima Diop, chef du département réinstallation et développement communautaire de GCO, s’est réjoui de cette visite « de haute facture » de la troisième institution du Sénégal. « C’est l’œil de l’État qui vient voir comment nous travaillons », a-t-il dit, non sans ajouter que cette visite « redonne de l’élan à GCO ».

    L’appréciation positive de la délégation à leur endroit, qu’ils considèrent comme une « validation officielle » de leur travail, les « conforte dans (leur) volonté d’accompagner les communautés », a-t-il poursuivi. « Nous tâcherons de mériter leur jugement positif’ », a-t-il encore promis.

    Pour lui, les cinq réalisations enregistrées par GCO jusqu’à Lompoul (Louga), ont été rendues possibles par l’accompagnement des autorités locales, à travers leurs commissions.

    La commission départementale de réinstallation et la commission départementale de recensement et d’évaluation des impenses joue un rôle d’arbitre, pour défendre les intérêts des populations, a dit M. Diop, qui a aussi loué la collaboration des populations riveraines.

    MKB/ADI/ASG/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Sédhiou : présentation d’un projet axé sur les revenus des producteurs agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE / Sédhiou : présentation d’un projet axé sur les revenus des producteurs agricoles

    Sédhiou, 15 juin (APS) – Le Projet d’appui à l’augmentation durable des revenus des productrices et producteurs agricoles de Kolda et Sédhiou (PADRAKS), financé à hauteur d’un milliard de francs CFA par la coopération italienne, a été présenté au comité régional de développement de Sédhiou.

    Sa présentation a eu lieu mercredi lors d’une réunion d’information présidée par le gouverneur en charge du développement, Oumar Galla Ndiaye

    ‘’Le comité régional de développement s’est réuni pour partager des informations sur le projet PADRAKS mis en place par l’ANIDA [Agence nationale d’insertion et de développement agricole]. Un programme qui vise à améliorer les revenus des producteurs agricoles en intégrant des activités avicoles au niveau des fermes villageoises ou familiales installées par l’agence dans deux commune, à savoir Sansamba et Diamalathiel’’, a expliqué le directeur général de l’ANIDA, Amadou Hamath Touré.

    Le PADRAKS, a rappelé M. Touré, est ‘’un projet-pilote qui intervient dans deux régions de la Casamance naturelle–Sédhiou et Kolda– pour une durée de deux ans’’.

    ‘’ANIDA a installé vingt-neuf fermes intégrées au total, avec 300 emplois directs créés et d’autres emplois saisonniers au niveau régional’’, a-t-il signalé.

    La réunion du CRD a rassemblé tous les acteurs s’activant autour des exploitions agricoles pour des échanges sur le projet.

    ‘’Ce projet pilote est un important capital pour la population de Sédhiou’’, a affirmé l’adjoint au gouverneur chargé du développement.  Il a rappelé que ‘’la région de Sédhiou regorge d’énormes ressources à exploiter pour permettre aux producteurs leaders de diversifier leurs activités agricoles’’.

    L’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) ‘’vise à promouvoir le développement d’une agriculture moderne, diversifiée, basée sur la maîtrise de l’eau et pourvoyeuse d’emplois rémunérateurs et durables pour les jeunes’’.

    OB/ASG

  • SENEGAL-AGRCULTURE-CLIMAT / Les membres du CNCR invités à « tenir précieusement » compte des informations météorologiques

    SENEGAL-AGRCULTURE-CLIMAT / Les membres du CNCR invités à « tenir précieusement » compte des informations météorologiques

    Kaolack, 15 juin (APS) – Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) du Sénégal exhorte ses membres à bien « tenir précieusement compte » des informations climatiques délivrées par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), en vue de faire les bons choix de semences et de variétés culturales pour de bons rendements agricoles.

    « Nous invitons nos membres à tenir compte des informations météorologiques dans le cadre de leurs activités agricoles, afin de pouvoir faire le bon choix sur les types de semences et les différentes variétés culturales à utiliser pour bon rendement de leurs productions agricoles », a déclaré Nadjirou Sall, président du CNCR.

    Il animait un point de presse, mercredi, au terme d’une rencontre du conseil d’administration du CNCR organisée sous forme de séminaire de renforcement de capacités des leaders et techniciens sur les résultats des productions de connaissances portant sur le financement, la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), le foncier et l’installation/insertion des jeunes.

    « Dans l’histoire du CNCR, depuis trente ans (1993-2023), nous avons connu des crises liées aux changements climatiques, avec des pluies qui arrivent très tôt, parfois très tard, avec des pauses, des inondations, des vents inexplicables, entre autres phénomènes qui nous ont amenés à avoir des perturbations par rapport à ce que nous connaissions, nous poussant à mettre en avant l’information climatique dans nos activités agricoles », a-t-il dit.

     

    Selon lui, au vu de toutes ces considérations, le CNCR a mis en avant l’information climatique, en essayant d’apporter son accompagnement pour permettre à ses membres de disposer des « bonnes informations » météorologiques.

    « Avec les prévisions de l’ANACIM, nous attendons une pluviométrie importante avec des poches différentes de sécheresse dont on n’arrive pas à situer agro-écologiquement le niveau. Mais, nous essayons d’aider nos membres à pouvoir y faire face », a indiqué M. Sall.

    Le président du CNCR a par ailleurs invité les membres de son organisation à faire en sorte qu’ils soient en règle avec l’assurance agricole. Il leur a également demandé d’aider à l’identification des difficultés rencontrées dans le cadre de leurs rapports avec leur assureur, pour pouvoir en parler avec l’agence qui s’en charge.

    « Non seulement la question de l’information climatique est au premier plan de notre activité, mais plus globalement, nous travaillons à voir comment nous adapter à ce dérèglement climatique », a souligné Nadjirou Sall.

    Il a signalé que dans le prochain plan stratégique du CNCR, il est prévu un volet adaptation aux nouvelles crises, en particulier celle climatique, une question sur laquelle ses camarades et lui sont en train de travailler, dit-il

    ADE/BK

  • SENEGAL-AGRCULTURE-ALIMENTENTATION / Le développement de l’agriculture sénégalaise pourrait partir des exploitations familiales qui produisent 95% de la nourriture (président CNCR)

    SENEGAL-AGRCULTURE-ALIMENTENTATION / Le développement de l’agriculture sénégalaise pourrait partir des exploitations familiales qui produisent 95% de la nourriture (président CNCR)

    Kaolack, 14 juin (APS) – Le développement de l’agriculture au Sénégal pourrait partir des exploitations familiales dans la mesure où elles produisent 95% de ce qui nourrit le pays proviennent des exploitations familiales, a affirmé le président du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) du Sénégal, Nadjirou Sall.

    ‘’L’agriculture sénégalaise est caractérisée par les exploitations familiales et s’il y aurait développement de l’agriculture sénégalaise, ça partirait des exploitations familiales qui est en train d’agir sur les différente activités agro-sylvo-pastorales et nous avons prouvé en 2010, dans des études très précises, que 95% de ce qui nourrit le Sénégal viennent des exploitations familiales‘’, a-t-il notamment fait valoir.

    Il animait un point de presse au terme d’une rencontre du Conseil d’administration du CNCR organisée sous forme de séminaire de renforcement de capacités des leaders et techniciens sur les résultats des productions de connaissances portant sur le financement, la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), le foncier et l’installation/insertion des jeunes.

    ‘’Nous poursuivons une finalité visant à apporter notre contribution pour qu’il y ait le développement de l’agriculture paysanne sénégalaise, en produisant des connaissances sur ces exploitations familiales pour notre crédible notre plaidoyer’ mais aussi pour apporter notre appui sur les exploitations familiales’, a indiqué M. Sall.

    Selon lui, le CNCR est en train de travailler sur les formes de production pour aider ses membres sur la productivité et la production du maïs par le biais de l’Association sénégalaise pour la promotion du développement à la base (ASPRODEB).

    ‘’On est en train de discuter avec l’Etat du Sénégal à travers le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire  pour qu’on puisse apporter notre contribution sur la productivité et l’atteinte de cette souveraineté alimentaire, quelles que soient les filières agricoles’’, a indiqué le président du CNCR.

    D’après Nadjirou Sall, dès 1996, le CNCR avait défendu qu’au Sénégal, on n’a pas de choix à se faire pour atteindre une autosuffisance alimentaire et que la réaction qu’il faut pour garantir une souveraineté alimentaire pérenne,  c’est d’être indépendant sur le plan alimentaire.

    ‘’Cela ne veut pas dire qu’on ne va pas s’ouvrir à d’autres, parce qu’il y a des choses qui n’existeront jamais au Sénégal, mais que l’essentiel de la base de notre alimentation soit produit et consomme dans notre pays’’, a-t-il insisté.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-BILAN / Thiès : l’éclairage public et la formation en pôle position dans les réalisations de Babacar Diop

    SENEGAL-COLLECTIVITES-BILAN / Thiès : l’éclairage public et la formation en pôle position dans les réalisations de Babacar Diop

    Thiès, 14 juin (APS) – L’éclairage d’artères principales de Thiès et les bourses de formation accordées à plus de 500 jeunes Thiessois figurent en bonne place dans l’exercice de reddition des comptes auquel le maire Babacar Diop s’est prêté mercredi lors d’une conférence de presse dans les locaux de l’hôtel de ville.

    Lors d’une rencontre avec les journalistes, placée sous le thème : ‘’L’état de la ville : projets et perspectives’’, Babacar Diop a fait un tour d’horizon de ses réalisations depuis qu’il a été élu maire.

    Il a évoqué les projets en cours, la situation de certains dossiers litigieux, tout en réaffirmant les grandes lignes de son ambition de transformation de la ville de Thiès.

    Selon Babacar Diop, un investissement de 64 millions de francs CFA, a permis réhabiliter l’éclairage public sur les avenues Caen, Léopold Sédar Senghor, Ballabey 2, à la rue du Docteur Guillet, à la Promenade des Thiessois, etc.

    Il a, par la même occasion, annoncé le démarrage ‘’d’ici fin  juillet’’, des travaux de la deuxième phase, qui concernera les quartiers périphériques, pour une enveloppe de 275 millions de FCFA. La ville compte chaque année injecter au moins 200 millions de FCFA dans l’éclairage public, a-t-il dit, relevant l’impact attendu sur la sécurité de la cité du rail.

    La Ville a-t-il dit, a dégagé un budget de 120 millions de FCFA, pour permettre à 550 jeunes de suivre des formations dans 23 établissements, sans compter les subventions allouées aux amicales d’étudiants thiessois inscrits dans les universités du pays.

    S’agissant de son ambition de récupérer tous les avoirs, notamment fonciers de la ville, il a fait part de progrès enregistrés dans la plupart des dossiers litigieux, même si d’autres semblent encore piétiner.

    Pour ce qui est de l’affaire opposant l’institution municipale à Mickeyland, il a révélé que la Cour suprême l’a restitué à la ville de Thiès.

    Après que le maire avait demandé au promoteur de quitter le site qu’il occupait en face de l’hôtel de ville pour y mener des activités ludiques pour enfants, ce dernier avait eu gain de cause, à l’issue d’un recours en première instance.

    La ville s’est aussi vu restituer les 12.000 mètres-carrés sur lesquels l’Université Iba Der Thiam de Thiès  (UIDT) a érigé son auditorium. Cet espace avait fait l’objet d’une controverse entre l’UIDT et la ville qui réclamaient chacune la paternité.

    Selon lui, un arbitrage du président de la République, ainsi que la diligence du Premier ministre et du ministre de l’Enseignement supérieur, ont permis d’arriver à un consensus.

    La mairie donnera du temps à l’UIDT pour qu’elle construise un auditorium avant de reprendre ce qui lui revient de droit, a-t-il fait valoir. Les travaux que l’université avait entamés sur les lieux ont été arrêtés.

    Dans le cadre d’un processus de renégociation du contrat de bail entre la mairie et la Sonatel, la ville a fait une proposition de 100 millions FCFA par an, attendant la réponse de l’opérateur téléphonique.

    La ville attend aussi la réaction de la banque CBAO qui est sur son assiette, concernant cette renégociation.

    Cadior Glace, un autre privé implanté sur la Promenade des Thiessois est aussi dans le collimateur de la Ville. Babacar Diop, annonce qu’il ne renouvellera le contrat de deux ans qui lui a permis de vendre de la crème glacée sur ce lieu public.  Il se dit toutefois prêt à  »accompagner » cette entreprise qui est un lieu de détente pour de nombreux Thiessois, pour qu’elle s’établisse ailleurs.

    Il dénonce le fait, selon lui, de que beaucoup de privés ‘’exploitent’’ la ville, en occupant l’espace public à des fins commerciales, pour ne verser en retour que de ‘’l’aumône’’ à l’institution municipale. ‘’Nous privilégions l’intérêt de Thiès’’, a-t-il souligné. La mairie envisage pour le présent exercice budgétaire d’enrôler 5.000 familles dans la Couverture maladie universelle (CMU), a-t-il annoncé.

    Parmi les projets municipaux, figure un appui à l’autonomisation des femmes, grâce à un ‘’partenaire solide’’, qui mettra une enveloppe de 200 millions de FCFA pour financer leurs projets. La ville compte aider les conducteurs de mototaxi à s’organiser, à bénéficier d’une assurance vie, d’une identification, de gilets et de casques, a dit l’édile de Thiès. Il veut aussi améliorer leurs arrêts.

    La ville entend travailler avec l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) à l’érection de feux tricolores. Un projet qui sera abordé prochainement lors d’une visite officielle dans cette école d’ingénieur basée dans la cité du rail.

    Interpellé sur les augmentations de salaires réclamées par les syndicats des collectivités territoriales, a noté que des difficultés financières empêchent l’application de cette décision gouvernementale dont l’incidence financière s’élèverait à 200 millions de FCFA.

    Babacar Diop a noté qu’au moment où il a maîtrisé la masse salariale en réduisant les ‘’recrutements clientélistes’’ trouvés sur place, le budget de la ville ne saurait supporter un tel montant. Il se dit toutefois prêt à apporter 20% de cette enveloppe, si l’Etat donne les 80%.

    L’édile de Thiès s’est félicité de ce que sa ville est éligible cette année au Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN), qui lui donnera à une enveloppe d’  »au moins 350 milliards FCA ». La ville de Thiès est classée première à l’échelle nationale en obtenant le meilleur score.

    ADI/ADC

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le foirail de Missirah Wadène s’anime à l’approche de la Tabaski

    SENEGAL-ECONOMIE / Le foirail de Missirah Wadène s’anime à l’approche de la Tabaski

    +++Par Cheikh Tidiane Sarr+++

    Kaffrine, 14 juin (APS) – Vendeurs de moutons et acheteurs venus du Sénégal ou des pays voisins commencent à affluer au foiral de Missirah Wadène (Kaffrine, centre-ouest) à mesure qu’approche la Tabaski, la plus grande fête musulmane prévue cette année le 29 juin prochain, a constaté un reporter de l’APS.

    Cette commune du département de Koungheul est connue pour être un important point de vente de plusieurs animaux destinés à la consommation et venant notamment de certains pays frontaliers du Sénégal, comme le Mali et la Mauritanie. Situé au centre-ville, le marché à bétail de Missirah Wadène, inauguré en 2020, a coûté 93 millions de francs CFA, grâce à un partenariat entre l’État du Sénégal et la Banque mondiale.

    Ce lundi est jour de marché hebdomadaire. Des groupes de personnes sont assises devant leurs étals, pendant que d’autres sont débout à côté de leurs voitures. ‘’C’est le plus grand marché hebdomadaire du Sénégal avec le plus grand foirail de la sous-région’’, vante Samba Sow, le président du foirail de Missirah Wadène.

    ‘’Actuellement, le foirail est bien organisé. Il y a un nombre important de moutons à l’intérieur comme à l’extérieur du foirail’’, déclare-t-il. Samba Sow souligne que le marché sera bien approvisionné en moutons. La sécurité est, selon lui, bien assurée par des volontaires de la municipalité et la gendarmerie nationale.

    Missirah Wadène, dit-il, est un marché à bétail international, qui accueille beaucoup d’éleveurs  venant de la Gambie, du Mali, de la Mauritanie, du Burkina Faso et même du Tchad. ‘’Le choix du foirail de Missirah se justifie par sa sécurité, l’organisation de son marché et l’hospitalité sénégalaise’’, explique-t-il. Il déplore toutefois la cherté de l’aliment de bétail.

    Trouvé en train de prendre du thé juste à l’entrée principale du foirail, Mamadou Diarra est venu du Mali avec 109 têtes de moutons, qu’il dit avoir déjà vendus au prix unitaire de 65 000 francs CFA.

    ‘’Le Sénégal  est un pays de la Téranga [mot wolof voulant dire hospitalité]. J’ai déjà vendu tous mes moutons et je m’apprête à rentrer au Mali pour revenir avant la fête de Tabaski, car actuellement il y a la stabilité [au Sénégal]. J’avais peur, mais alhamdoulilah’’, soupire-t-il, en faisant allusion aux violentes manifestations survenues au Sénégal le 1er et le 2 juin derniers après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Pour Abdou Diallo, l’attraction qu’il suscite est la preuve de la dimension internationale du foirail de Missirah. Il accueille en effet des moutons de race, des bœufs, des chevaux, etc.,  confie-t-il. Venu de la Gambie, Abdou a déjà acheté 38 moutons à 75 000 francs CFA chacun. Il compte les revendre dans son pays au prix unitaire de 150 000 francs CFA.

    A l’en croire, toutes les régions du Sénégal viennent acheter ici leurs moutons.  Selon lui, le marché à bétail de Missirah alimente tous les autres foirails du Sénégal : Birkelane, Kahone, le Djoloff, Diaobé, Ndiaffate, Dakar, Mbour, etc.

    Les ‘’coxeurs » en trouble-fêtes

    Cependant, certains éleveurs déplorent l’attitude des intermédiaires, communément appelés ‘’coxeurs’’. Venu de Koki, dans la région de Louga, Djiby Sèye estime qu’ils sont souvent accusés à tort ou à raison de contribuer à la cherté du prix du mouton.

    Au foirail de Missirah Wadène, le marchandage est le meilleur moyen pour trouver un bélier, renseignent des jeunes venus de Dakar. Trouvés en pleines négociations, ils espèrent acheter des moutons à un prix abordable pour faire ainsi une bonne opération à l’occasion de la fête de Tabaski.

    Mais ils se heurtent à la ténacité du propriétaire des moutons qui déclinent catégoriquement leur proposition de  céder chaque bête  à 80.000 francs CFA. Un autre éleveur, tenant un bâton entre les mains, la tête couverte d’un voile, signale que les prix des moutons varient entre 80.000 et 120.000 francs CFA.

    Mais Ngaye Diaw, le président de la Maison des éleveurs de Missirah, n’est pas de cet avis. Selon lui, il y en a pour toutes les bourses. L’essentiel, c’est d’acheter tôt son mouton, conseille-t-il. Il sollicite de l’Etat un accès rapide des éleveurs aux financements dans le cadre des opérations dites de Tabaski dédiées à la commercialisation des moutons.

    Le foirail de Missirah Wadène abrite d’autres activités, comme la vente de cordes, des aliments de bétail, de l’eau, la restauration, etc.

    Le jeune Mamadou Bitèye, originaire de Koungheul, trouve son compte dans la vente des cordes, qu’il propose à 100 francs l’unité. Il dit faire des gains tournant entre 5000 et 7500 francs CFA.

    Les femmes s’activant dans la vente de sachets ou bidons d’eau ne sont pas en reste. Elles essaient de tirer leur épingle du… marché en proposant des sachets ou des bouteilles d’eau au prix de 100 francs CFA.

    Le transport des moutons entre les régions est aussi une activité très lucrative dans le foirail de Missirah. Alimou Diallo, le délégué syndical de l’Union des routiers du Sénégal, indique que pour convoyer des moutons, il faut débourser entre 50.000 et 500.000 francs CFA pour leur un camion selon que l’on se rend à Kahone, Kaolack, Dakar ou Ziguinchor.

    La surveillance médicale est bien assurée par un vétérinaire posté à l’entrée du marché au bétail, pour délivrer des laissez-passer sanitaires aux transporteurs. Les autorités départementales assurent quant à elles que toutes les dispositions sont prises pour un bon approvisionnement en moutons des autres foirails du pays.

    CTS/ASB/ASG/OID/ADC