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  • SENEGAL-AGRCULTURE-DEVELOPPEMENT / Le CNCR réitère son ambition de contribuer au développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques (président)

    SENEGAL-AGRCULTURE-DEVELOPPEMENT / Le CNCR réitère son ambition de contribuer au développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques (président)

    Kaolack, 14 juin (APS) – Le président du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) du Sénégal, Nadjirou Sall, a réitéré, mercredi à Kaolack (centre), l’ambition de son organisation d’apporter sa contribution dans le développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques, a constaté l’APS.

    ‘’Notre objectif, tout comme le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), c’est d’apporter une contribution dans l’ambition de notre pays d’atteindre la souveraineté alimentaire. Le CNCR a été construit pour apporte sa contribution dans le développement du Sénégal en général, et du développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques’’, a-t-il notamment dit.

    Il animait un point de presse au terme d’une rencontre du Conseil d’administration du CNCR organisée sous forme de séminaire de renforcement de capacités des leaders et techniciens sur les résultats des productions de connaissances portant sur le financement, la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), le foncier et l’installation/insertion des jeunes.

    La rencontre de deux jours s’est tenue mardi et mercredi, en présence des représentants des organisations membres du CNCR dont le souci est de ‘’construire un mouvement paysans CNCR’’ dans l’évolution du développement socio-économique et culturel du Sénégal.

    Cette activité entre dans le cadre du projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles dont bénéficie le CNCR qui, depuis sa création, en 1993, se mobilise pour des réformes permettant de booster les performances des exploitations et de favoriser la réalisation de la souveraineté alimentaire.

    Ce CA-séminaire a permis aux participants de faire l’état des lieux de l’évolution de la réforme foncière au Sénégal et de voir ce qu’ils pourraient proposer comme éléments nouveaux pouvant permettre d’arriver à cette réforme qui va aller dans le sens de l’équilibre des questions sociétales et, au-delà, permettre aux exploitations familiales d’être dans des conditions de production pour le bien-être du Sénégal.

    ‘’Nous avons, durant ce CA-séminaire, échangé sur la question de la jeunesse par rapport à la relève agricole, sur l’emploi et l’employabilité des jeunes du secteur agricole notamment dans le cadre de leur placement dans les exploitations familiales pour arriver à une souveraineté alimentaire’’, a rapporté le président du CNCR.

    ‘’Nous voulons aider nos membres à mieux porter les différentes thématiques que nous développons, en les incitants à pouvoir améliorer la gouvernance des fédérations membres du CNCR’’, a indiqué M. Sall, qui annonce son organisation compte tenir, avant la fin de cette année, une rencontre sous forme d’interpellation sur des sujets qui préoccupent le monde rural.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda: La foudre tue deux personnes dans la commune de Koulor

    SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda: La foudre tue deux personnes dans la commune de Koulor

    Goudiry (Tambacounda), 14 juin (APS) – La foudre a tué deux personnes et fait un blessé grave dans la commune de Koulor lors des pluies diluviennes tombées dans la région de Tambacounda dans la nuit du 13 au 14 juin, a appris l’APS ce mercredi du maire, Ndiouga Diop.

    La région de Tambacounda a enregistré de fortes précipitations dans la nuit de mardi à mercredi.

    ‘’La pluie a démarré entre  22 heures et 23 heures, une très forte précipitation. (…) deux frères de même père et de même mère (âgés respectivement de 20 ans et 18 ans) ont été atteints par la foudre et ont finalement rendu l’âme », a expliqué le maire de la commune de Koulor.

    Il a ajouté qu’une troisième personne touchée par la foudre a été prise en charge par les services compétents et  »se porte mieux ».

    La foudre n’a causé aucun dégât matériel, selon lui.

    BT/OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Matam: la responsable de la banque de sang réclame des moyens

    SENEGAL-SANTE / Matam: la responsable de la banque de sang réclame des moyens

    Ourossogui, 14 juin (APS) – La surveillante générale du centre régional de transfusion sanguine de Matam, Seynabou Ndiendé Yade Diop, a appelé mercredi, la tutelle à doter la banque de sang de la région d’un budget de fonctionnement, soulignant que cet établissement n’a pas encore de personnel et des voitures de collecte.

    ‘’Nous profitons de la Journée mondiale des donneurs de sang pour appeler les autorités à venir en aide à la banque de sang de Matam. Ce n’est pas normal que cet établissement n’ait pas de budget de fonctionnement, encore moins un personnel et des voitures pour sillonner la région’’, a-t-elle dit.

    Mme Diop s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de célébration de la Journée mondiale des donneurs de sang organisée au camp militaire d’Ourossogui.

    Selon elle, cette journée devait se tenir simultanément dans les deux autres départements, mais ‘’sans moyens, il nous est impossible de le faire, parce que la banque ne dispose pas de voitures de collecte’’.

    Elle a rappelé que la banque régionale de sang de Matam a ouvert ses portes depuis 2012,. Elle dispose d’un bâtiment et du matériel, mais a du mal à fonctionner depuis lors.

    ‘’Avec tout ce que la région de Matam représente au plan national, nous pensons que c’est le moment de  résoudre ce problème qui dure depuis plusieurs années’’, a-t-elle insisté.

    Mme Diop, par ailleurs surveillante de la banque de sang du centre hospitalier régional de Ourossogui, a informé qu’il y avait une pénurie de sang ces derniers jours, car la collecte de plus de 50 poches est consommée dans la semaine.

    Une situation qui complique la prise en charge des malades, a-t-elle déploré, soulignant que la banque a besoin chaque jour de sang.

    ‘’La mise en place de la section régionale de Matam de l’Association nationale des donneurs bénévoles de sang au Sénégal (ANDOBES) va renforcer le travail des responsables de la banque de sang de Matam et permettre une collecte hebdomadaire de 75 poches de sang’’, a-t-elle fait savoir.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Matam : des mesures prises pour une bonne organisation des examens de fin d’année

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Matam : des mesures prises pour une bonne organisation des examens de fin d’année

    Matam, 14 juin (APS) – Des mesures ont été prises pour une bonne organisation des examens de fin d’année dans la région de Matam (nord), a annoncé mercredi, le gouverneur Mouhamadou Moctar Watt.

    ‘’La première concerne la sécurisation des épreuves et des centres d’examen avec des instructions qui ont été données aux forces de défense et de sécurité’’, a-t-il indiqué au terme d’un Comité régional de développement (CRD) sur les examens de fin d’année en présence de l’Inspecteur d’académie de Matam et des Inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF) des trois départements de la région.

    Le chef de l’exécutif régional a signalé que les forces de défense et de sécurité vont mettre en œuvre toutes les diligences nécessaires pour une bonne sécurisation des centres. ‘’Pour les épreuves, certaines sont déjà entre leurs mains’’, a-t-il assuré.

    Le gouverneur a fait savoir qu’il faudra prendre en compte les inondations,  »un aléa qui ne doit pas être méprisé ».

    ‘’Nous avons demandé aux Sapeurs-pompiers d’être dans une posture d’alerte à chaque fois qu’il est programmé des examens de fin d’année. Nous avons également discuté de l’accueil des commissions. Sur ce point, les maires sont mis devant leurs responsabilités de même que les communautés qui les accueillent’’, a-t-il soutenu.

    Il dit avoir demandé à ce qu’ils soient mis dans de bonnes dispositions d’hébergement.

    Selon l’Inspecteur d’académie de Matam, Mbaye Babou, pour le CFEE prévu les 21 et 22 juin, la région compte 92 centres d’examen pour un effectif de 10 772 candidats composés en majorité de filles, soit 66%.

    ‘’Pour le BFEM prévu le 12 juillet, nous avons 64 centres pour 65 jurys, dont deux à Ourossogui pour un effectif de 52 052 candidats avec 65% de filles. Pour le Baccalauréat, qui va démarrer le 4 juillet, nous avons 16 centres principaux et 10 centres secondaires répartis entre les trois départements pour un effectif de 4141 candidats dont 81% de filles’’, a soutenu M. Babou.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Podor : Ecoles et ‘’daaras’’, cibles prioritaires de la campagne de lutte contre la bilharziose

    SENEGAL-SANTE / Podor : Ecoles et ‘’daaras’’, cibles prioritaires de la campagne de lutte contre la bilharziose

    Podor, 14 juin (APS) – Le district sanitaire de Podor (nord) a ciblé des enfants âgés entre 5 et 14 ans des écoles élémentaires et coraniques (daaras) pour dépister et distribuer gratuitement des médicaments contre la bilharziose, a déclaré son médecin-chef, le docteur Mamoudou Bocoum.

    Les enfants âgés entre 5 et 14 ans dans les écoles élémentaires et les ‘’daaras’’ constituent les cibles retenues pour ‘’dépister et donner gratuitement des médicaments’’ contre cette maladie, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Dans cette zone où il existe beaucoup de cours d’eau et des aménagements hydro agricoles ‘’beaucoup d’enfants sont touchés par la maladie’’, fait savoir le médecin-chef du district sanitaire de Podor.

    Cette campagne de distribution de médicaments de cinq jours s’inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN), a expliqué Mamoudou Bocoum, précisant que beaucoup d’activités, notamment celles de supervision sont menées en collaboration avec l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Podor.

    L’IEF qui a appuyé les stratégies, a, dans le cadre des apprentissages, déroulé des ‘’leçons de vie’’ sur le sujet, a salué M. Bocoum.

    D’ailleurs pour ce qui concerne la bilharziose, il est difficile de trouver ‘’des données’’, a indiqué docteur Bocoum, ajoutant que ‘’les médicaments sont chers’’.

    C’est pourquoi, a-t-il justifié, les autorités sanitaires ont institué cette campagne de masse ‘’pour dépister et offrir des médicaments’’.

    Au préalable, le district a d’abord organisé une session de formation le lundi 12 juin avec l’ensemble des infirmiers, qui à leur tour ont ‘’démultiplié et partagé les connaissances avec les relais communautaires de leurs zones de responsabilité, a-t-il laissé entendre.

    Ensuite les sages-femmes ont été invitées à une journée de partage sur le thème pour plus d’efficacité dans la lutte contre cette pathologie qui ‘’fait partie des 14 dites maladies tropicales négligées’’ répertoriées par le Sénégal, a-t-il dit.

    AHD/AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE  / Tabaski: 5000 moutons déjà enregistrés à Kédougou (responsable)

    SENEGAL-SOCIETE / Tabaski: 5000 moutons déjà enregistrés à Kédougou (responsable)

    Kédougou, 14 juin (APS) – Au total, cinq mille moutons ont été enregistrés mardi dans la région de Kédougou (sud-ouest), sur dix mille cinq cent têtes attendues, a t-on appris du chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales, El Hadji Sow.

     »Pour la tabaski 2023, on attend au niveau de Kédougou, dix mille cinq cent de têtes de moutons. Depuis quinze environs jours nous sommes en train de recevoir les données. Et on a reçu actuellement cinq mille moutons au niveau des points de vente, la moitié de ce qu’on attend », a-t-il confié à l’APS.

    Le service régional de l’Elevage et des Productions animales de Kédougou a enregistré moins d’entrées de moutons cette année au niveau des frontières de la République de Guinée et du Mali, a précisé Dr Sow.

    « Actuellement au niveau des deux frontières les entrées sont moins importantes avec six mille sept cent vingt-deux têtes de moutons. On voit que vraiment à pareille période nous étions à quatorze mille avec une différence de moyenne de huit milles têtes », a-t-il expliqué.

    Il a signalé que les points de ventes sont remplis de têtes de moutons à cause de la forte augmentation de la production locale.

    « Cela veut dire que la production locale augmente de façon significative dans la  région de Kédougou. Et on veut arriver à zéro exportation de moutons pour éviter de dépendre des autres pays », a-t-il dit.

    Il a assuré que les agents de son service sont en train de sillonner les points de vente pour voir l’état de santé des animaux.

    PID/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Mécanicien vélo, métier qui ne nourrit plus son homme au Fouladou, jadis royaume des bicyclettes

    SENEGAL-SOCIETE / Mécanicien vélo, métier qui ne nourrit plus son homme au Fouladou, jadis royaume des bicyclettes

    Kolda, 14 juin (APS) – Le métier de réparateur de vélo a longtemps nourri son homme dans la région de Kolda (sud) où les bicyclettes ont longtemps été le principal moyen de transport de personnes et de biens.

    Ce n’est plus le cas avec l’invasion des motocycles. La situation des mécaniciens de vélo s’en ressent, qui ont du mal désormais à joindre les deux bouts.

    Assane Kandé, la soixantaine, est un mécanicien vélo en vue dans la capitale du Fouladou où il s’occupe non seulement de réparer des bicyclettes, mais contribue aussi à la formation de nombreux jeunes, l’opportunité de transmettre un savoir-faire souvent unique. Il a désormais le blues.

    « Nous traversons des périodes très difficiles. On peut venir à l’atelier, y passer toute la journée sans avoir un seul client », dit le mécanicien, nostalgique des « années 70 à 80 », quand le vélo « était le principal moyen de déplacement » dans la région de Kolda.

    « On en trouvait dans tous les villages. Maintenant, ce sont les motos qui remplacent les vélos. Il y a encore des gens qui possèdent des vélos, mais ils « ne jouent plus le même rôle, c’est-à-dire transporter des personnes et des biens », relève Assane Kandé.

    « Notre problème, c’est qu’on manque de soutiens. Nous bénéficions certes de l’appui des membres de la Chambre des métiers, mais comme beaucoup d’artisans, nous manquons de financements pour notre activité qui nous permet de gagner notre vie », renchérit Amadou Ba, un autre maître mécanicien de vélos.

    Il ajoute : « Et pourtant, nous sommes des pères de familles qui travaillons dur pour subvenir aux besoins des nôtres. Actuellement, nous traversons des moments très difficiles et à l’approche de la Tabaski, on est vraiment inquiets de ne pas nous en sortir ».

    Malgré tout, les mécaniciens de vélos croisés un peu partout dans les différentes artères de la capitale du Fouladou font preuve de solidarité. Ce qui leur permet de faire face, tant bien que mal, aux difficultés de la vie. Ils ont par exemple l’habitude de se mettre ensemble pour réparer les rares vélos qu’ils reçoivent dans leurs ateliers.

    Il y a aussi que certains mécaniciens exercent en parallèle d’autres métiers, en servant comme vigiles dans des services publics ou entreprises. Ils parviennent ainsi à arrondir les fins de mois, comme mécanicien le jour et vigile la nuit.

    D’autres essaient de se reconvertir dans l’entretien de motocycles, lesquels justement sont à l’origine de leur misère et supplantent de plus en plus les vélos dans les villages et villes du Fouladou.

    Les uns et les autres disent compter sur les pouvoirs publics pour sortir de la précarité.

    MG/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-TABASKI / Vingt-cinq mille moutons pour approvisionner le marché de Mbacké (préfet)

    SENEGAL-SOCIETE-TABASKI / Vingt-cinq mille moutons pour approvisionner le marché de Mbacké (préfet)

    Mbacké, 14 juin (APS) – Les besoins du département de Mbacké (centre) en moutons pour la Tabaski sont estimés cette année à 25.000 têtes, a-t-on appris du préfet, Khadim Hann.

    « Pour cette année, l’objectif est fixé à 25 mille moutons. [Cette estimation] découle des années passées. On s’est rendu compte qu’en réalité, avec 25 mille moutons, vraiment, je pense qu’on peut couvrir largement les besoins au niveau donc du département » de Mbacké, a-t-il déclaré.

    Khadim Hann s’entretenait avec des journalistes, mardi, en marge d’une réunion du comité départemental de développement (CDD) préparatoire à la fête de l’Aïd-el-Kébir, communément appelée Tabaski au Sénégal. Cette fête est l’une des deux principales fêtes de l’islam.

    « En termes de préparatifs, nous avons […] fait le point [concernant] les dispositions habituelles relatives à l’aménagement des points de vente, l’assouplissement des contrôles », point qui interpelle principalement les forces de défense et de sécurité, a relevé l’autorité administrative.

    Il a également évoqué le convoyage des bêtes, pour lequel trois personnes sont autorisées à bord de chaque camion, entre autres points favorisant « un bon approvisionnement du marché en moutons ». « Il y a des moutons qui viennent d’autres localités, mais c’est une production locale principalement », a-t-il dit, en présence de plusieurs des chefs de service départementaux concernés.

    « Nous avons d’abord fait le bilan de la Tabaski 2022 qui a été un bilan positif. Certes, au niveau du département de Mbacké, on s’est rendu compte qu’au total, il y avait 90 mille moutons sur le marché », un nombre certes inférieur au total de moutons disponibles en 2021, « mais qui avait quand même couvert largement les besoins », a ajouté le préfet de Mbacké.

    Au finish, « on s’est rendu compte qu’il y avait un nombre total de 770 moutons invendus au niveau donc du département de Mbacké. Pour dire qu’en réalité, on n’avait vraiment pas de déficit en matière de moutons », a poursuivi Khadim Hann.

    L’édition 2023 de la fête de la Tabaski va être célébrée le 28 ou 29 juin.

    CGD/BK

     

  • SENEGAL-INDUSTRIE-SANTE / Tivaouane : des médicaments d’une valeur de 12 millions CFA des ICS aux structures sanitaires riveraines

    SENEGAL-INDUSTRIE-SANTE / Tivaouane : des médicaments d’une valeur de 12 millions CFA des ICS aux structures sanitaires riveraines

    Mboro, 14 juin (APS) – Les Industries chimiques du Sénégal (ICS) ont remis mardi à Mboro un lot de médicaments d’une valeur de 12 millions de FCFA aux structures sanitaires riveraines de ladite société, a constaté l’APS.

    Ce lot de médicaments a été remis symboliquement, lors d’une cérémonie tenue à la mairie de Mboro, à des infirmiers chefs de poste (ICP), en présence notamment de représentants des comités de développement sanitaire et du maire de Mboro, Abdallah Tall.

    Les postes et cases de santé bénéficiaires de ce lot, sont répartis entre la commune de Mbao (Dakar), où les ICS ont des installations et celles de Darou Khoudoss, Mboro, Méouane, Pire et Taïba Ndiaye, dans le département de Tivaouane. La commune de Mboro a abrité l’étape de clôture de cette campagne de distribution débutée depuis lundi dernier.

    Les Industries chimiques du Sénégal entendent, par ce geste, assurer la disponibilité de médicaments essentiels, surtout à l’approche de l’hivernage. Ce lot devrait aussi contribuer à améliorer les revenus des structures sanitaires locales, et ce faisant, à garantir une meilleure qualité de soins aux communautés bénéficiaires.

    Le maire de Mboro, Abdallah Tall, a salué cet « acte de haute portée ». Il a invité les ICS, après l’appui qu’elles ont apporté aux nécessiteux pendant le Ramadan et ce présent don, à penser maintenant aux jeunes diplômés chômeurs de sa commune dans leurs actions relevant de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE).

    Ibrahima Gaye, conseiller technique du directeur général des ICS, a fait état d’un « tournant dans les relations entre les Industries chimiques du Sénégal, la mairie et les populations ».

    Il a rassuré qu’un programme couvrant les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’appui aux jeunes, entre autres, est « dans le pipeline » des nouvelles autorités.

    « Ce que nous donnons en eau dans la localité, peut entretenir 150.000 personnes », a par ailleurs souligné le représentant des ICS, insistant sur la nécessité de « rationaliser » cette eau.

    Selon lui, il est prévu de renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs, pour leur faire profiter des opportunités offertes par la loi sur le contenu local, qui privilégie ceux qui entreprennent au niveau local.

    « Nous n’avons pas plus 2.000 postes permanents aux ICS », a relevé M. Gaye, qui considère qu’il s’agit d’une raison suffisante pour encourager les activités génératrices de revenus. L’entreprise compte proposer cette option aux jeunes demandeurs d’emploi, a-t-il annoncé.

    Les Industries chimiques du Sénégal envisagent en outre de réfectionner le bloc administratif du collège de Darou Khoudoss, totalement endommagé lors des manifestations violentes faisant suite au verdict du procès entre l’opposant Ousmane Sonko et l’ex-masseuse Adji Sarr.

    Elles prévoient également une dotation de 400 tables-bancs et la construction de 20 salles de classe dans les localités environnantes de ce fleuron industriel, productrice de phosphates et d’acide phosphorique.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Mbacké : le directeur des travaux de la Sones satisfait de l’état d’avancement du projet de transfert d’eau douce

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Mbacké : le directeur des travaux de la Sones satisfait de l’état d’avancement du projet de transfert d’eau douce

    Mbacké, 13 juin (APS) – Le directeur des travaux de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), Abdou Diouf, s’est dit satisfait mardi de l’état d’exécution des travaux de réalisation du projet de transfert d’eau douce de Sadio vers Mbacké (centre).

    ‘’Nous avions voulu que les travaux soient accélérés mais compte tenu des contraintes liées à la fourniture des équipements, nous avons connu quelques retards. Mais, globalement, en ce qui concerne le génie civil, les travaux sont terminés. Donc, c’est une satisfaction à notre niveau. Et les équipements sont intégralement commandés », a-t-il dit à des journalistes en marge d’une visite de chantier, notamment sur le site de Mbacké 2, où un château d’eau d’une capacité de 2000m3 est en cours de réalisation.

    Il a ajouté :  »Plus que 80 pour cent des équipements sont sur place, sauf qu’il y en a certains qui ne sont pas encore arrivés. Et vous savez le fonctionnement des installations, c’est un tout. On ne peut pas utiliser une partie et ne peut pas pouvoir utiliser l’autre et fonctionner correctement’’.

    ‘’Nous avons réalisé quatre forages à Sadio qui ont une production d’à peu près de 800m3/ heure. Parce qu’en fait, c’est un projet de transfert, on utilise le champ captant qui est derrière Sadio pour collecter de l’eau douce et la transférer vers Mbacké. Nous avons aussi réalisé une station de pompage à Sadio qui permettra d’acheminer les volumes collectés au niveau des forages à Mbacké. Nous avons aussi réalisé ce château d’eau de 2000m3 qui est terminé. On est en train de faire les tests d’étanchéité et nous comptons le terminer dès que les volumes d’eau douce vont arriver’’, a-t-il ajouté. Il espère que l’ensemble des travaux de ce projet vont se terminer d’ici la fin de l’année 2023 en vue d’une mise en service.

    D’importants ouvrages sont réalisés dans le cadre de ce projet dont le but final est de permettre aux populations de Mbacké de pouvoir disposer d’une eau de qualité en vue de mieux apporter une solution à la problématique de la qualité de l’eau.

    ‘’On est arrivé à un niveau de réalisation d’un programme que l’État du Sénégal a mis en œuvre pour améliorer la qualité et aussi la disponibilité de l’eau au niveau de Mbacké à partir d’une source d’eau douce au niveau de Sadio. Ça a démarré il y a presque un an et nous avions fait des études pour essayer d’estimer des volumes nécessaires pour faire des ouvrages nouveaux qui permettront d’améliorer la qualité de l’eau au niveau de Mbacké’’, a-t-il notamment indiqué.

    Le coût de la réalisation des différents ouvrages de ce système de transfert d’eau douce est de 20 milliards de francs CFA. Le financement est assuré sur fonds propres par l’État du Sénégal et la SONES.

    CGD/ADC