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  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : les acteurs à pied-œuvre pour un bon déroulement des examens scolaires

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : les acteurs à pied-œuvre pour un bon déroulement des examens scolaires

    Kaolack, 13 juin (APS) – Les acteurs du système éducatif de la région de Kaolack (centre) sont à pied-œuvre pour que les différents examens scolaires de 2023 se déroulent dans de bonnes conditions.

    Au cours d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) spécial préparatoire des examens scolaires de l’année scolaire 2022-2023, tenue lundi dans la salle des conférences de la gouvernance, ils ont passé en revue tout le dispositif organisationnel des examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et du baccalauréat, aussi bien général que technique.

    Cette rencontre qui a enregistré la présence de toutes les parties prenantes du système éducatif de la région, a été présidée par l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf, en présence des préfets des départements de cette région.

    Pour ce qui est du CFEE et de l’entrée en 6ème, il y a 21 221 candidats inscrits dont 12 229 filles, soit 57,62% des effectifs, a précisé l’IA. Cette prédominance des filles est observée dans toutes les inspections de l’éducation de la formation (IEF) de la région, a expliqué l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby.

    En comparaison avec les effectifs de 2022 qui étaient de 19 971 candidats, l’académie de Kaolack a connu une hausse de 1250 candidats, a-t-il souligné, relevant que le département de Kaolack a enregistré le plus grand nombre de candidats avec 6509, la commune comptant 5424 candidats contre 6224 pour Nioro du Rip et 3067 pour Guinguinéo.

    Pour le BFEM, il y a 13 250 candidats pour toute la région dont 8554 à Kaolack, soit 64,59% de l’effectif total, 3120 pour Nioro du Rip (23,54% des effectifs). Guinguinéo compte 1576 candidats, soit 11,90% de l’effectif global.

    ‘’L’effectif des candidats a enregistré une certaine hausse par rapport à la session de 2022, soit 871 candidats de plus’’, a indiqué Siaka Goudiaby, signalant que pour les 102 jurys de l’académie de Kaolack, 58, soit 56,86% sont dans le département de Kaolack, contre 28 pour Nioro du Rip, soit 27,45% et 16 pour Guinguinéo, soit 15,68% des jurys.

    Quelque 11 689 candidats vont être en lice pour l’examen du baccalauréat, dont 8163 dans le département de Kaolack, soit 69,83%. Ils sont répartis dans 18 centres principaux et quatre centres secondaires pour un total de 25 jurys.

    Le département de Nioro du Rip totalise 2715 candidats, soit 23,23%. Ils sont répartis dans huit centres principaux et deux centres secondaires pour neuf jurys, alors que celui de Guinguinéo dispose du plus faible effectif avec 811 candidats, soit 6,93%. Ces candidats sont répartis dans deux centres principaux et quatre centres secondaires, pour un total de deux jurys.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : seuls 27 candidats, soit 0,23% des effectifs, sont dans les séries scientifiques pour le baccalauréat (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : seuls 27 candidats, soit 0,23% des effectifs, sont dans les séries scientifiques pour le baccalauréat (IA)

    Kaolack, 13 juin (APS) – Seuls 27 candidats, dans la région de Kaolack (centre), sont en lice dans les séries S1, soit 0,23% des effectifs pour l’examen du baccalauréat de la session 2023 prévu à partir du 4 juillet prochain, a relevé lundi  l’inspecteur d’académie (IA), Siaka Goudiaby.

    ‘’Pour la série S1, sur l’ensemble des candidats enregistrés, il n’y a que 27 qui sont en lice dans cette série, soit 0,23%. C’est la rareté des filières scientifiques qui est l’aboutissement de la désertion de ces filières par les élèves. C’est comme si ces derniers et, peut-être la communauté, ont une peur bleue des filières scientifiques et mathématiques’’, a-t-il analysé.

    L’IA a promis de tenir des rencontres, à l’avenir, pour échanger avec les acteurs du système éducatif régional et la communauté sur la problématique relative à la promotion des filières scientifiques et mathématiques.

    Goudiaby l’a dit d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) spécial préparatoire des examens scolaires de l’année scolaire 2022-2023, tenue lundi dans la salle des conférences de la gouvernance, pour passer en revue tout le dispositif organisationnel des examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et baccalauréat, aussi bien général que technique.

    Cette rencontre, qui a enregistré de toutes les parties prenantes du système éducatif de la région, a été présidée par l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf, en présence des préfets des départements de cette région.

    ‘’Dans toute l’académie de Kaolack, la prédominance des filles est un peu partout, du CFEE au baccalauréat en passant par le BFEM où il y a plus de candidats filles que de garçons. L’autre chose qu’on a notée, c’est que pour ce qui est du baccalauréat en particulier, la faiblesse des effectifs dans les filières scientifiques’’, a déploré Siaka Goudiaby.

    Aussi bien l’adjoint au gouverneur, l’inspecteur d’académie que les chefs d’établissements scolaires, partageant avec l’assistance les problèmes matériels et financiers qui pourraient être rencontrés lors de ces examens, ont sollicité auprès des collectivités territoriales notamment les maires et les président des Conseils départementaux un appui matériel, financier et même logistique en faveur des Inspections de l’éducation et de la formation (IEF) et de l’IA.

    Les élus présents à cette rencontre ont dit leur ‘’ferme volonté’’ d’accompagner les autorités scolaires pour une bonne organisation de ces examens.

    De son côté, l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives a rappelé le contexte dans lequel se tiennent ces examens scolaires.

    ‘’Il s’agit d’abord ‘un contexte marqué par l’installation imminente de l’hivernage avec, comme l’ont indiqué les prévisions météorologiques, une possibilité que les pluies s’installent assez tôt l’autre aspect, ce sont les préparatifs de la fête de tabaski et les perturbations que nous avons notées récemment’’, a souligné El Hadji Malick Sémou Diouf.

    D’après lui, il a été retenu de procéder à la sécurisation des centres d’examen et des cantines de sujets, qui sera faite par les préfets des départements, en rapport avec l’IA à travers les IEF et les forces de défense et de sécurité.

    ‘’Des dispositions seront prises pour prévenir les inondations, en veillant à prendre des mesures préventives’’, a assuré l’adjoint au gouverneur.

    ADE/ADC

     

  • SENEGAL-RELIGION / Touba : journée de lecture du Coran pour la paix, jeudi

    SENEGAL-RELIGION / Touba : journée de lecture du Coran pour la paix, jeudi

    Touba, 13 juin (APS) – Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a annoncé l’organisation jeudi d’une journée de lecture du saint Coran dans la cité religieuse de Touba (centre).

    ‘’On doit adorer Allah à chaque instant. On n’est dans une période où l’on doit retourner envers Allah et prier pour qu’il nous accorde la paix. Sur ce, on doit réciter et apprendre le saint coran. On doit aussi prier pour un bon hivernage’’, a-t-il notamment dit.

    Coordonnateur de cette journée de lecture du saint coran, Serigne Khabane Mbacké a salué cette initiative du khalife, invitant ainsi les musulmans, particulièrement les fidèles mourides, à venir  »massivement » à la grande mosquée de Touba jeudi qui coïncide avec le 26ème jour du mois lunaire Dhou Al qi da.

    CGD/ADC

     

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Secteur minier : la coalition de participation citoyenne du Bosséa entend défendre les intérêts des communautés

    SENEGAL-ECONOMIE / Secteur minier : la coalition de participation citoyenne du Bosséa entend défendre les intérêts des communautés

    Thilogne (Matam), 13 juin (APS) – La Coalition de participation citoyenne (CPC) du Bosséa vise à  »informer, sensibiliser et accompagner les communautés pour le respect de leurs droits sociaux » afin de  »bénéficier des retombées de l’activité minière », a appris l’APS.

    ‘’La Coalition de participation citoyenne est l’interface entre les sociétés minières, l’Etat, les collectivités territoriales et les populations. Elle a pour rôle de sensibiliser, informer et accompagner les communautés pour le respect de leurs droits sociaux et bénéficier des retombées de l’activité minière’’, a dit Ousmane Bâ, le point focal de l’ONG 3D dans la région de Matam.

    M. Bâ intervenait au terme de la cérémonie de clôture d’un atelier de partage sur la gouvernance minière démarrée jeudi à Matam.

    La Coalition de participation citoyenne (CPC) du Bosséa a été installée dans les quatre communes qui composent cette province du Fouta, à savoir Thilogne, Dabia, Oréfondé et Agnam, dans la région de Matam.

    Pendant près d’une semaine, l’ONG 3D a tenu des ateliers de partage sur la gouvernance minière avec le nouveau programme de l’USAID Traces dans différentes localités du département de Matam et de Kanel.

    ‘’Nous avons tenu des activités à Matam, à Hounaré pour les populations de Ndendory et de Horkodiéré avant de terminer, mardi par Thilogne avec des participants venus des trois autres communes’’, a-t-il expliqué.

    Selon lui, plusieurs sujets ont été évoqués lors de ces rencontres, notamment l’importance des fonds issus de l’exploitation minière pour le développement des collectivités.

    AT/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Tambacounda: 60 villages ont bénéficié d’une nouvelle stratégie de lutte contre le paludisme

    SENEGAL-SANTE / Tambacounda: 60 villages ont bénéficié d’une nouvelle stratégie de lutte contre le paludisme

    Tambacounda, 13 juin (APS) – Soixante villages du district sanitaire de Tambacounda (est) ont bénéficié d’une nouvelle stratégie de lutte contre le paludisme à travers l’administration massive de médicaments (MDA) contre cette pathologie, a annoncé mardi, le médecin-chef, Dr Cheikh Tidiane Gadiaga.

    « C’est une étude qui s’est déroulée dans 60 villages au niveau du district (…) on administrait des médicaments aux populations de 30 villages dans le cadre du MDA et 30 autres villages qui servaient de bras de comparaison entre 2021 et 2022’’, a expliqué Gadiaga.

    Il intervenait lors d’un atelier de restitution et de vulgarisation de cette étude initiée par le district sanitaire de Tambacounda en collaboration avec  le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), l’USAID, l’université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès et l’Université Cheikh Anta (UCAD) de Dakar.

    « On administrait des médicaments à la population globale pour leur permettre de se prémunir contre le paludisme, afin de comparer les résultats obtenus avec les autres interventions qui se déroulaient dans le district », a précisé le médecin-chef.

    Le docteur Gadiaga s’est réjoui des résultats de cette étude qui ont montré un taux de refus inférieur à 2% sur 100  personnes qui ont été interrogées sur l’utilisation des médicaments contre le paludisme.

    Il a ajouté que ‘’dans les villages où les populations ont eu à prendre ces médicaments, durant les différents cycles de passage, il n’y a presque pas de cas de paludisme’’. Ce qui, selon lui, constitue une satisfaction pour les populations du district sanitaire de Tambacounda.

    Sur le plan scientifique, il a fait savoir que ‘’les résultats ont montré une baisse de l’incidence du paludisme de plus de 53% par rapport au bras de comparaison de cette étude’’.

     »C’était une étude où il y avait une satisfaction tant au niveau de la population mais également au niveau de la sécurité sanitaire’’, s’est-il encore félicité.

    Deux types de médicament ont été utilisés dans le cadre de cette étude. Il s’agit du dihydroarémisinine-pipéraquine utilisé dans le cadre de la lutte contre le paludisme et du primaquine qui permet de tuer les formes parasitaires du paludisme appelé gamétocyte, a-t-il expliqué.

    Il a plaidé pour que ce projet d’administration massive de médicaments (MDA) puisse être déroulé au niveau des districts qui répondent aux critères établis par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    BT/ASB/OID

  • SENEGAL-HORTICULTURE-PORTRAIT   / Bineta Bâ, une figure inspirante du maraîchage au féminin  

    SENEGAL-HORTICULTURE-PORTRAIT   / Bineta Bâ, une figure inspirante du maraîchage au féminin  

    Par Momar Khoulé Ba

    Mbaye-Mbaye Peul 2, 13 juin (APS) – Bineta Bâ, 60 ans, est l’incarnation du maraîchage au féminin, sous son visage des plus inspirants à Mbaye-Mbaye Peul 2, un village de la commune de Darou Khoudoss, situé à 3 km de Mboro, dans le département de Tivaouane (région, ouest).  

    Cette figure de l’horticulture est née et a grandi à Mboro où, déjà toute petite, elle accompagnait son père aux champs. ‘’Je me rappelle, je passais la journée là-bas avec un pot de lait et un morceau de pain’’, raconte-t-elle.  

    ‘’J’avais 7 ans. A l’époque le pot de Gloria coûtait 10 F. Je ne connais que le maraîchage’’, confie-t-elle.  Après s’être essayée, un moment, à la vente de ferraille, qu’elle a dû abandonner, pour avoir perdu beaucoup d’argent, elle a acheté un champ avec ses économies.  

     »Ce champs où nous sommes, dit-elle, je l’ai acheté en 2012 (…). Tous les jours, je parcours 3 km pour venir travailler à Mbaye-Mbaye 2’’.  

    ‘’Je suis là à 8 heures et je quitte (le champ) à 18 heures pour faire le même trajet au retour’’, narre la dame qui, débordée par le labeur, a engagé des ouvriers agricoles qui, après une journée remplie, passent la nuit dans un bâtiment qu’elle leur a construit sur son lopin de terre.   

    Bineta Bâ cultive de la pomme de terre et de l’oignon, qu’elle alterne avec de la tomate et du poivron. Elle garde parfois l’oignon pendant huit longs mois. Depuis que des techniciens sont venus la former sur place, c’est elle qui produit son propre compost, pour amender le sol, à une époque où les maraîchers de la zone étaient unanimes au sujet de l’impossibilité d’avoir une culture à cent pour cent bio.  

    Après la production, l’urgence pour Bineta est de trouver des clients. Pour ce faire, ce ne sont pas les initiatives qui lui manquent.  

    ‘’Quand je récolte les légumes, je cherche d’abord des sacs à main, à raison de 250 francs l’unité. Ensuite, les coxeurs (rabatteurs) entrent en jeu’’, explique-t-elle.  

    Ces derniers réclament 500 francs sur chaque sac, pour écouler les  récoltes. ‘’Vous voyez que nous partageons presque tous nos gains avec eux’’, commente la productrice.  

    ‘’Nous avons beaucoup de potentiel mais malheureusement nous manquons terriblement de soutien’’, soupire-t-elle, non sans ajouter : ‘’C’est la mort dans l’âme que nous constatons parfois le pourrissement de nos récoltes, faute de clients ou de  moyens de transport.’’  

    Elle fonde beaucoup d’espoir sur les grandes surfaces, qui commencent à s’implanter dans le département de Tivaouane.  

    En termes de système de travail, la sexagénaire aime citer l’exemple d’un ressortissant indien, qui s’active dans le maraîchage à Richard-Toll, au Nord du pays. ‘’Il te donne les semences et t’achète toute la récolte. Tout le monde y gagne’’.  

     »Madame Bineta Bâ, vous participez à la quête de l’autosuffisance alimentaire, si chère au chef de l’Etat Macky Sall  ». Ce bout de phrase du speech prononcé par le ministre de l’Agriculture en 2016, lorsqu’elle recevait le 3-ème prix de la meilleure promotrice de l’horticulture, résonne encore dans ses oreilles, comme pour la galvaniser.  C’était dans le cadre du Programme d’aménagement et de développement économique des Niayes (PADEN).  

    Des mots qu’elle n’est pas prête d’oublier, même si depuis lors, elle dit n’avoir plus aucune nouvelle des autorités en charge de l’agriculture.  

    Bineta qui emploie au moins une vingtaine de femmes durant l’année, a écrit à son ministère de tutelle pour bénéficier de matériel agricole. Malgré son mince espoir d’obtenir gain de cause, elle demeure convaincue qu’elle mérite un appui de l’État.  

      Juste derrière la clôture de son champ d’un hectare et demi, deux autres hectares sont en friche. ‘’Je ne peux pas les exploiter faute de moyens’’, regrette Bineta Bâ, qui dit parfois avoir ‘’du mal à comprendre la politique agricole de l’État du Sénégal’’.  »Comment peut-on exiger une caution d’un million 80 mille francs à une pauvre dame qui peine à disposer de semences ?’’, s’interroge-t-elle.  

    Malgré son âge, son ambition reste intacte. Elle est persuadée qu’avec un soutien, elle peut aller loin dans le maraîchage.  

     »J’ai réussi à construire ma maison, à la sueur de mon front », se réjouit-elle, très consciente des nombreuses opportunités qu’offre le maraîchage.  

    ‘’Si tu perds ici, tu peux te rattraper avec le citron, par exemple. Aujourd’hui, tu peux perdre 500 francs, et gagner 1.500 francs demain’’, relève-t-elle. ‘’Ce qui veut dire qu’avec un appui, on peut facilement atteindre l’autosuffisance alimentaire’’.  

     » Pour faire la cuisine, je n’achète pas de légumes, je cueille des choux, des poivrons, des tomates et déterre des ignames dans mon champ’’, informe-t-elle. C’est aussi avec le produit de ses ventes qu’elle supporte les frais de scolarité de ses petits-enfants.  

    Elle a trois employés permanents payés 35.000F par mois. Avec les deux autres, elle partage le produit de la vente de l’oignon, du citron et de la tomate. En général, ils prennent leurs congés lors du Gamou (célébration de la naissance du Prophète (PSL).  

    Très consciente du manque d’emploi qui frappe la jeunesse sénégalaise, Bineta Bâ a foi en la capacité de l’agriculture à  caser les jeunes chômeurs. La zone des Niayes, estime-t-elle, a assez de terres pour employer des milliers de jeunes.  

    Pour elle, il suffit juste de leur offrir en exemple les maraîchers millionnaires, pour qu’ils sachent qu’il n’y a pas de sot métier.  

    MKB/ADI/ASB/ASG

  • SENEGAL-HAJJ-ORGANISATION / Hajj 2023 : Doudou Kâ  »satisfait » du dispositif en place à la gare des pèlerins de l’AIBD

    SENEGAL-HAJJ-ORGANISATION / Hajj 2023 : Doudou Kâ  »satisfait » du dispositif en place à la gare des pèlerins de l’AIBD

    Diass, 13 juin (APS) – Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Doudou Kâ, s’est dit « satisfait » du dispositif mis en place à la gare des pèlerins de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) qu’il a visité, mardi, à l’occasion du départ des 9ᵉ et 10ᵉ vols en direction de La Mecque.

    « Je suis satisfait du bon fonctionnement du process mis en place par les différents acteurs aéroportuaires, et c’est l’occasion de les encourager pour continuer à œuvrer, pour faire en sorte que ce pèlerinage 2023 soit une bonne réussite au niveau des opérations aéroportuaires », a dit M. Kâ.

    Il était venu constater de visu la fonctionnalité du dispositif d’organisation mis en place, il y a deux mois, avec une commission regroupant les directeurs généraux des différentes structures composant la plateforme aéroportuaire de Diass, pour travailler avec la Délégation générale au pèlerinage à la bonne organisation de l’édition 2023 du Hajj.

    Le ministre des Transports aériens a félicité l’ensemble des acteurs, dont l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), à la tête de cette commission, le consortium Limak AIBD Summa (LAS), gestionnaire de l’aéroport Blaise Diagne de Diass  (AIBD) et la Haute autorité des aéroports du Sénégal (HAAS), mais aussi les forces de défense et de sécurité, l’AIBD et la délégation au pèlerinage.

    Il s’est dit « rassuré », après avoir discuté avec des pèlerins sur leurs conditions d’accueil au niveau de l’aéroport.

    « Le même dispositif que les années dernières a été reconduit, dès lors qu’il fonctionne très bien », a fait remarquer Doudou Kâ. « Nous sommes heureux de constater que le premier vol est parti à l’heure prévue, le vol suivant partira dans quelques minutes », a-t-il ajouté.

    Il a insisté sur le fait que les questions de sûreté et de sécurité, tout comme la ponctualité des vols, sont érigées au rang de priorité au niveau de l’aéroport Blaise Diagne.

    Depuis jeudi dernier, date de départ du premier avion, huit vols transportant 3.645 pèlerins ont quitté l’AIBD, a appris l’APS auprès de cette structure.

    Le vol devant convoyer les officiels est prévu vendredi prochain, le dernier appareil, avec des pèlerins à bord, étant prévu pour décoller de Diass le 22 juin.

    ADI/ASG/BK

  • SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Bambey : le service de l’élevage et la mairie réclament la rénovation de l’abattoir

    SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Bambey : le service de l’élevage et la mairie réclament la rénovation de l’abattoir

    Bambey, 13 juin (APS) – Des responsables du service départemental de l’élevage et de la mairie de Bambey (centre) insistent sur l’urgence de rénover l’abattoir municipal, qui est dans un état de délabrement et d’insalubrité propices à la prolifération de maladies.

    Situé près du marché de la ville, l’abattoir de Bambey ne cesse de se détériorer.

    A l’entrée des lieux, une odeur fétide accueille le visiteur. Une situation causée par l’absence de point d’eau depuis plusieurs mois.

    Un véritable problème de santé publique, sur lequel le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Bâ, alerte les autorités du pays. Il juge inacceptable que le site ne dispose pas d’eau.

    ‘’L’abattoir a besoin d’un point d’eau fonctionnel pour nettoyer les lieux et les viandes après l’abattage’’, dit-il, affirmant avoir écrit au maire, ‘’à plusieurs reprises’’, pour lui demander de faire en sorte qu’il y ait de l’eau courante dans l’abattoir.

    Risque sanitaire

    Selon Bassirou Bâ, les autorités locales sont ‘’restées inactives, malgré les multiples invitations à rétablir l’eau et l’urgence de rénover les lieux situés en plein cœur de la ville’’.

    Au-delà de la vétusté des lieux, les dépôts d’ordures sauvages situés autour de l’abattoir sont un facteur de nuisance pour les usagers et les riverains.

    ‘’Vous l’avez constaté vous-mêmes. Le site est [jonché] de déchets. Les oiseaux y passent la journée pour manger les restes de viande abandonnés’’, s’est plaint M. Bâ, avant d’avertir : ‘’Si les autorités n’y prennent pas garde, nous risquons d’assister à l’émergence de beaucoup de maladies.’’

    Cette insalubrité ambiante peut, selon lui, favoriser la prolifération des microbes, qui peuvent contaminer la viande et le personnel de l’abattoir, prévient-il, insistant sur le ‘’danger sanitaire’’ encouru, si l’eau courante n’est pas rétablie.

    Vers la rénovation de l’abattoir 

    Devant l’inaction des autorités municipales, le patron du service départemental de l’élevage n’exclut pas, dit-il, d’écrire au préfet du département et de lui demander de fermer l’abattoir en attendant sa rénovation.

    ‘’Dans les jours à venir, si l’équipe municipale ne rétablit pas le point d’eau pour nettoyer l’abattoir, je vais demander à l’autorité de le fermer’’, a averti M. Bâ.

    Il dit espérer toutefois que les travaux vont démarrer avant la fin de l’année prochaine.

    Le budget destiné à la rénovation de l’abattoir est presque disponible, selon les ‘’dernières nouvelles’’ qu’il a obtenues des autorités concernées.

    ‘’Le budget est en voie d’être bouclé. Des études socioéconomiques et environnementales sont déjà faites pour la rénovation prochaine de l’abattoir. Depuis 2011, nous portons ce projet très important. Ce n’est qu’en 2022 qu’il a été validé par le ministère de tutelle’’, a expliqué le chef du service départemental de l’élevage.

    ‘’La mairie de Bambey a recruté un agent pour l’entretien de l’abattoir. La municipalité est en train de voir comment rétablir l’eau’’, a assuré son secrétaire municipal, Abdou Ndiaye.

    Il admet toutefois que ‘’la rénovation de l’abattoir est la seule solution pour résoudre définitivement le problème que rencontrent les acteurs de la filière viande du département’’.

    ‘’Nous invitons le ministre de l’Elevage et des Productions animales, par l’intermédiaire de la direction de l’élevage, à accélérer la démarche pour le démarrage des travaux de rénovation de l’abattoir’’, a-t-il plaidé.

    MS/ADI/ASB/ASG/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Les forces et faiblesses des groupes de travail pluridisciplinaires révélées par une étude

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Les forces et faiblesses des groupes de travail pluridisciplinaires révélées par une étude

    Dakar, 13 juin (APS) – Les groupes de travail pluridisciplinaires (GTP) regroupant divers secteurs de la vie économique constituent  »un outil d’aide à la décision » mais se trouvent limités dans leur action par des  »lenteurs administratives » et un manque d’informations sur certains acteurs locaux, indique une étude.

    Une étude diagnostique portant sur les GTP a été présentée lundi, à Dakar, en marge d’une réunion élargie à divers secteurs de la vie économique et qui font des contributions décadaires de juin à octobre, dans le cadre du suivi de la campagne agricole au Sénégal.

    À l’occasion de cette réunion élargie, les différentes structures de l’État, relevant notamment des secteurs de l’agriculture et de l’élevage, ont partagé le suivi de leurs activités respectives, de même que le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), le Centre de suivi écologique (CSE) et l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Cette étude diagnostique, conduite en collaboration avec le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur PROVALE-CV, vise à faire le diagnostic des groupes de travail pluridisciplinaires (GTP) mis en place dans les départements.

    « Ils ont commencé à fonctionner depuis bientôt une dizaine d’années. C’est pourquoi il était bien de mener un diagnostic sur leur fonctionnement, les contraintes, les pistes de solutions afin d’améliorer leur performance », a expliqué Diabel Ndiaye, coordonnateur national du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) placé sous la tutelle de l’ANACIM.

    Les groupes de travail pluridisciplinaires « livrent des informations durant toutes ces décades, du mois de juin jusqu’en octobre. [Ils] sont des outils d’aide à la décision », a indiqué M. Ndiaye, par ailleurs chef du service climat à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie.

    « Cette étude a montré beaucoup de forces, mais aussi des faiblesses. Il y a beaucoup d’engouement sur la production d’informations climatiques. Les gens sont aptes de disposer [des] intrants agro météorologiques au niveau des bulletins, mais également des GTP », a-t-il dit, non sans relever des « limites » au niveau décentralisé.

    Selon Diabel Ndiaye, l’étude a relevé « des lenteurs administratives de paiement » et « un manque d’informations de certains acteurs locaux ». « Elle nous a aussi permis de relever ces problèmes pour qu’à l’avenir, nous puissions mieux intégrer tout le monde, afin que ces GTP fonctionnent mieux », a ajouté Diabel Ndiaye

    Cette réunion élargie était l’occasion pour les structures contributrices de partager les situations sectorielles de cette première décade du mois de juin, lesquelles contributions pouvant aider à la production du bulletin du groupe de travail pluridisciplinaire de divers secteurs.

    Concernant la situation météorologique, les prévisions saisonnières annoncent une installation de la saison des pluies de manière précoce, « surtout sur la partie nord, le centre et l’ouest du pays ». En dehors de ces zones, le cours de la saison des pluies sera normal « sur le reste du territoire » sénégalais.

    L’abreuvement du cheptel se fait principalement au niveau des forages et puits pastoraux, sauf dans le Walo et au niveau du fleuve Sénégal et de ses défluents, souligne la direction l’Élevage, notant que l’état d’embonpoint des animaux « se dégrade de plus en plus ».

    Ainsi, les mouvements commerciaux internes sont marqués par des sorties d’animaux (bovins, ovins, caprins) de la région de Matam (nord) en direction des grands centres urbains comme Dakar, Touba, Saint-Louis et Mbour.

    La Direction de l’Élevage précise que « 15 434 moutons ont quitté la région de Matam pour approvisionner les marchés de l’intérieur du pays depuis le début du mois » de juin.

    Pour la situation zoo-sanitaire du pays, signale la même direction, « quatre-vingt-huit foyers de suspicions de maladies ont été rapportés. Pour la confirmation ou l’infirmation des suspicions, des prélèvements ont été acheminés au Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires (LERV) ».

    Les frontières « sont ouvertes et les inspections vétérinaires en collaboration avec les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre », de manière à « faciliter le circuit et l’entrée du cheptel, en vue d’un approvisionnement correct en moutons pour la Tabaski ».

    Le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), en ce qui le concerne, note que la deuxième décade du mois de juin devrait se caractériser par « des offres faibles dans les marchés ruraux de collecte et des stocks moyens à faibles dans les marchés urbains pour les produits locaux secs. »

    « L’affluence dans les marchés ruraux devrait s’affaiblir avec l’épuisement des stocks des producteurs, l’installation de l’hivernage et les préparatifs de la campagne agricole. Conséquemment, les produits agricoles ruraux, notamment les céréales sèches et les légumineuses vont amorcer leur hausse saisonnière », souligne le Commissariat à la sécurité alimentaire.

    La Direction de l’agriculture annonce le démarrage de la campagne agricole au niveau des commissions de distribution de semences et d’engrais, pour apporter des solutions à la question de l’approvisionnement des sols. « À cette date, tout le planning et les notifications sont déjà disponibles et les fournisseurs sont en train d’être mis en place », note-t-elle.

    Le Centre de suivi écologique (CSE) a fait le suivi de la croissance végétale de la première décade du mois de juin, indiquant que la dernière décade du mois de mai était plus pluvieuse.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : 1015 talibés ciblés par un projet d’amélioration des conditions d’apprentissage

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : 1015 talibés ciblés par un projet d’amélioration des conditions d’apprentissage

    Kaffrine, 13 juin (APS) – Le projet Children for Change (C4C), qui vise l’amélioration des conditions d’apprentissage, cible 1015 enfants talibés issus de 24  »daaras » (écoles coraniques) des communes de Diokoul Mbelbouck et Kaffrine, région du centre du Sénégal, a-t-on appris de son coordonnateur national.

    « Ce projet est piloté par SOS Villages d’enfants au Sénégal et s’inscrit dans une logique de prise en charge des enfants talibés, afin qu’ils puissent jouir de leurs droits de base et être protégés contre les violences, abus, exploitations et négligences », a expliqué Codé Diop.

    M. Diop s’exprimait lundi au terme d’une cérémonie organisée par les responsables du projet Children for Change pour remettre aux écoles coraniques concernées des kits composés de nattes, matelas, moustiquaires, barils pour stockage d’eau et de lave-mains, en présence du maire de Diokoul, Sett Diop.

    Il y avait aussi le chef du service départemental de l’action sociale, Modou Tine, et le président de l’association départementale des maitres coraniques de Kaffrine, Ibrahima Loum.

     

     

    Des lampes solaires ont été installées par le projet au profit des écoles coraniques concernés qui ont également bénéficié de latrines, a indiqué le maire de Diokoul, maire de Diokoul, Sett Diop.

    Des hangars et table-bancs pour les écoles communautaires de base ont également été installés dans les 24 « daaras » bénéficiaires, a-t-il signalé.

    « Dans le cadre de la prise en charge sanitaire, l’ensemble des enfants talibés [553 à Diokoul et 381 à Kaffrine] ont été enrôlés dans les mutuelles de santé », de même les 24 « daaras » en question « ont bénéficié chacun d’une boite à pharmacie pour les soins d’urgence », a ajouté l’édile.

    Children for Change est un projet quinquennal financé par Sos Villages d’enfants avec le soutien de la coopération belge au développement, pour un financement de 459 millions de francs CFA.

    Il a contribué au financement des activités génératrices de revenus au profit des 24 maitres coraniques concernés, des parents biologiques de leurs apprenants et de leurs marraines communément appelées « ndéyou daaras ».

     

    CTS/BK