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  • SENEGAL-SOCIETE-EDUCATION / Un universitaire plaide pour une éducation citoyenne par l’exemple

    SENEGAL-SOCIETE-EDUCATION / Un universitaire plaide pour une éducation citoyenne par l’exemple

    Ziguinchor, 12 juin (APS) – Le professeur El Hadji Amadou Fall, enseignant à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ, sud), préconise une éducation citoyenne par l’exemple, pour un meilleur-vivre ensemble au Sénégal, en partant de valeurs propres au pays.

    « Aujourd’hui, il faut au Sénégal une éducation citoyenne menée par des gens vertueux et qui reflètent cet exemple. Il faut aller dans le sens d’une ouverture, de convoquer nos valeurs traditionnelles, sociales et culturelles qui sont pleines d’enseignement pour un meilleur vivre ensemble et en paix », a plaidé l’universitaire dans un entretien avec l’APS.

    El Hadji Amadou Fall a déploré, en particulier, les saccages et les pillages à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

    « Ce qui s’est passé dans le pays, à l’UCAD en particulier, c’est le fruit d’une mauvaise éducation. Il faut revenir à l’éducation, la répétition, l’émulation et l’accompagnement », a dit M. Fall, conférencier et célèbre animateur dans différentes radios locales et d’ailleurs. Pr Amadou Fall aborde dans ses émissions des thématiques liées à la culture, à l’histoire et à la paix.

    Pour lui, « s’attaquer à des institutions scolaires, c’est un traumatisme, un coup de tonnerre ». « Ceux qui l’ont fait, ce sont des repus de la société. Ils n’ont pas compris l’importance de l’école. Il faut un regard intime vers cette jeunesse considérée comme laissée-pour-compte », a insisté le professeur en histoire.

    Il a salué la baisse de la tension politique notée ces derniers jours à Ziguinchor après des épisodes de violentes manifestations.

    « Cette accalmie est souhaitée par l’ensemble de la population. La Casamance a trop souffert, le sang a beaucoup coulé. La Casamance a besoin de paix. Cette accalmie doit être éternelle. Elle est acceptée et priée à tous les niveaux des différentes structures sociables, culturelles, économiques, politiques et religieuses », a-t-il soutenu, avant d’inviter les politiques au dialogue pour, dit-il, « un Sénégal de paix ».

    MNF/BK/MTN

  • SENEGAL-CULTURE-REPORTAGE / Iwol, cœur battant des Bédiks, un peuple ancré dans ses traditions

    SENEGAL-CULTURE-REPORTAGE / Iwol, cœur battant des Bédiks, un peuple ancré dans ses traditions

    Dakar, 12 juin (APS) – Iwol, village niché à 485 mètres sur les collines des hauteurs de Bandafassi, dans la région de Kédougou (sud-est), se reconnait comme la capitale des Bédiks, un peuple ancré dans ses traditions restées vivaces et dont la perpétuation est garantie par un calendrier commémoratif qui s’étale sur toute l’année.

    La première fête de la saison se déroule en novembre, une célébration destinée à remercier Dieu pour la saison des pluies et les récoltes enregistrées, a expliqué Jean-Baptiste Keita, un enseignant natif de Iwol, dans un entretien avec des reporters de APS-TV.

    Il y a ensuite le mois de janvier, réservé à la circoncision des garçons âgés de 15 ans, puis vient en avril la période d’initiation « des garçons qui vont rentrer dans le bois sacré pour se former sur comment vivre en adulte. Cette formation dure cinq mois à l’issue desquels ils sont ramenés chez leurs parents ». Il leur est donné, à partir de ce moment, « la liberté de faire ce qu’ils veulent », selon Jean-Baptiste Keïta.

    « Au mois de mai, c’est la dernière fête de la saison réservée aux femmes. Cela marque l’étape du retour de la brousse des hommes qui sont accueillis par leurs femmes avec une +gourdelette+ de vin de mil préparé en leur absence », explique l’enseignant natif de Iwol.

    En plus de toutes ces coutumes bien conservées pour être transmises aux générations futures, Iwol renferme bien d’autres « mystères », dont un pacte passé avec un génie protecteur, selon Jean-Baptiste, qui fait partie de la lignée des Keita, une des quatre principales familles de Iwol avec les Camara, les Samoura et les Sadiakhou.

    « Le diable a été sollicité pour une protection pendant la guerre, des jeunes ont été envoyés vers lui pour qu’il nous aide. Après un exposé de la situation, il a accepté et a envoyé des abeilles qui ont combattu aux côtés des Bédiks jusqu’au retour de la paix », a-t-il souligné en revenant sur la genèse de ce pacte avec le diable.

     

    Les Bédiks, une société bien organisée

    Les us et coutumes des Bédiks sont la marque d’une société bien structurée autour de ces quatre familles que sont les Keïta, les Camara, les Samoura et les Sadiakhou et dont les rôles et domaines de compétences sont bien arrêtés, indique-t-il

    « Les Keita sont les chefs du village à Iwol, ils sont aussi les dépositaires des classes d’âge. Les Camara, en tant que chefs coutumiers et gardiens des secrets du village, sont chargés de préparer les fêtes. Les Samoura sont de la lignée des forgerons et sont chargés d’arbitrer l’ensemble des conflits de la société bédik. Les Sadiakhou, chargés de la préservation des coutumes, sont la dernière famille de cette société patrilinéaire », ajoute Jean-Baptiste.

     

    Les missions dévolues à chacun de ces quatre clans assurent un fonctionnement harmonieux de la société bédik et du village de Iwol, qui compte au total 618 habitants.

    « Notre origine est au Mali. Ce qui nous a fait quitter le Mali, c’est la guerre [qui sévissait à l’époque entre des figures politiques de cette région]. Nous, les Bédiks, sommes venus ici dans les montages au Sénégal. C’était au douzième siècle », raconte Jean baptiste Keita, véritable mémoire de ce peuple qui fait partie des minorités, numériquement les moins importantes du Sénégal.

    Les campagnes d’islamisation du chef guerrier Alpha Yaya Diallo de Labé, l’une des provinces du Fouta-Djalon, constituent également des moments importants de la vie des Bédiks, un peuple resté très attaché à l’animisme et dont le refus d’embrasser l’islam a généré une guerre avec cette figure historique. Les rescapés de cette guerre se sont cachés dans des cavernes, pendant que de nombreuses jeunes filles et femmes,  »belles » la plupart du temps, ont été capturés par Alpha Yaya Diallo et ses hommes.

     

    FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / La société civile cherche à faire l’état de sa contribution au PND

    SENEGAL-SOCIETE / La société civile cherche à faire l’état de sa contribution au PND

    Tambacounda, 11 mai (APS) – La commission nationale des acteurs de la société civile s’est penchée, dimanche, à Tambacounda, sur la contribution de la société civile au Plan national de développement (PND) 2024-28 et ses plans d’actions prioritaires.

    Dans ce cadre, la capitale orientale a abrité un atelier, en collaboration avec la Direction générale de la planification et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

    « L’objectif visé à travers cette rencontre zonale, qui regroupe les régions de Tambacounda et de Kédougou, c’est de faire d’abord le bilan citoyen de la mise en œuvre des plans d’actions prioritaires (PAP) précédents (PAP1, PAP2 et PAP2A) », a expliqué le président de la commission nationale des acteurs de la société civile pour le suivi de la politique économique et sociale du Sénégal, Ibrahima Fall.

    Il a aussi indiqué que cet atelier cherche à « faire l’état de la contribution de la société civile à la réalisation de ces PAP (…) », en vue de « proposer des recommandations au gouvernement du Sénégal sur des questions spécifiques à la zone, qui seront prises en compte dans le cadre de la prochaine stratégie de développement économique 2024-2028 ».

    Concernant le bilan des réalisations de l’Etat au plan social, Ibrahima Fall a signalé que « la commission nationale est en train de faire le travail d’évaluation, qui est toujours en cours ».

    Le travail mené a, selon lui, permis de constater qu’il y a « un certain nombre de points à améliorer (…) en rapport avec la territorialisation des politiques publiques, la faiblesse des moyens alloués aux collectivités territoriales ». « Ce sont des questions qui apparaissent dans le bilan que nous sommes en train de faire », a-t-il expliqué.

    Concernant les sujets relevant de la bonne gouvernance, de la paix et de la sécurité, il a souligné que « ce sont de gros défis qui attendent le gouvernement du Sénégal, sans oublier la problématique de l’emploi des jeunes et l’autonomisation des femmes ».

    Selon lui, « malgré tous les efforts consentis pour régler ces questions, elles constituent toujours des goulots d’étranglement pour les États d’Afrique et du monde ».

    Parlant des attentes par rapport à ce présent atelier, il dit attendre « des contributions des différentes organisations présentes à Tambacounda, à Kédougou et ayant pris part à la rencontre, pour avoir un rapport de qualité qui sera transmis au gouvernement du Sénégal ».

    « N’oublions pas que ce rapport sera pris en compte par le gouvernement dans le cadre de la formulation du PAP3, afin que certaines questions spécifiques à la zone puissent être mieux prises en compte dans la nouvelle stratégie de développement économique du Sénégal », a-t-il déclaré.

    Selon lui, après avoir recueilli toutes les préoccupations, une synthèse sera faite au niveau national. Il est aussi prévu l’organisation d’une rencontre de partage et de vulgarisation des recommandations avec l’ensemble des catégories d’acteurs, le gouvernement, les élus locaux et les partenaires au développement.

    Ibrahima Fall appelle « les acteurs politiques, les populations à œuvrer ensemble pour consolider la paix », estimant que « sans la paix, le développement n’est pas possible ».

    BT/ASG/BK

  • SENEGAL-DIVERS  / Diourbel : le corps sans vie d’un adolescent repêché du marigot de Kamb Souff

    SENEGAL-DIVERS / Diourbel : le corps sans vie d’un adolescent repêché du marigot de Kamb Souff

    Diourbel, 11 juin (APS) – Le corps sans vie d’un adolescent de 15 ans a été repêché  dimanche du marigot de Kamb Souff, une ancienne carrière d’extraction de sable de la commune de Diourbel, a appris l’APS de source sécuritaire.

     »C’est à 17 heures 8 minutes précisément que nos secours ont été alertés pour une personne noyée dans un marigot situé à Kamb souff », a fait savoir le commandant de la 22e compagnie d’incendie et de secours de Diourbel, capitaine Ndary Ndour.

     »Arrivés sur les lieux à 17 heures 17 minutes (…), les secours ont après renseignements pris auprès des témoins, aussitôt entamé les opérations de recherche. C’est à 21 heures 40 minutes que la victime de sexe masculin, âgé de 15 ans a été repêchée sans vie », a-t-il précisé.

    L’ opération a nécessité la mobilisation de  »trois engins de secours à personne, un zodiac vedette de recherche et de plongée et quinze gradés et sapeurs dont un officier et plusieurs spécialistes de la plongée.

    Le capitaine Ndour a par ailleurs invité les autorités locales à la sensibilisation et à procéder au balisage les lieux et la mise en place de tableaux avec la mention interdiction de baignade afin que les populations de Diourbel puissent savoir que le fait nager dans ces eaux troubles est un danger.

    Le lieu a été notamment transformé en zone de maraîchage, se situant notamment dans  vallée morte du Sine.

    MK/AKS

  • SENEGAL-NECROLOGIE  / Décès à 91 ans d’Adama Gaye, le ‘’Farba’’ de Matam (proches)

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès à 91 ans d’Adama Gaye, le ‘’Farba’’ de Matam (proches)

    Matam, 11 juin (APS) – Adama Gaye, le Farba de Matam, titre donné au plus âgé parmi les descendants du fondateur de cette localité du nord du Sénégal, est décédé dimanche à 91 ans, a appris l’APS.

    Le défunt était un descendant de Farba Boubou Gaye, le fondateur de Matam vers 1512. Il détenait le titre de Farba de Matam également surnommé Jom Matam (propriétaire de Matam en poular).

    Dans cette localité nord du pays on raconte que les familles Gaye et Bâ ont été les premiers habitants de Matam.

    ‘’Ils avaient signé un pacte maintenu jusqu’à présent dans cette localité. Par exemple, les mariages sont toujours scellés chez les Bâ. Et la mariée avant de rejoindre le domicile conjugal doit faire un tour chez les Gaye’’, a ainsi expliqué Abou Diaw, un enseignant habitant le quartier de Soubalo.

    AT/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kolda : les producteurs invités à attendre des pluies utiles avant de semer

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kolda : les producteurs invités à attendre des pluies utiles avant de semer

    Kolda, 11 juin (APS) – Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kolda (sud), Amadou Baldé, a souligné la nécessité pour les producteurs d’attendre l’arrivée de pluies utiles avant de démarrer les opérations de semis.

    ‘’L’hivernage s’installe timidement dans la région avec des précipitations enregistrées, mais les paysans doivent patienter et attendre des pluies utiles pour faire les semis’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.

    Il a rappelé que la région a, dans la nuit de samedi à dimanche, enregistré une pluie accompagnée d’un vent assez fort, annonçant ainsi le début de l’hivernage dans cette partie méridionale du Sénégal.

    Le directeur régional du développement rural de Kolda a insisté sur le fait que les toutes les dispositions avaient été prises par les autorités compétentes pour assurer une bonne campagne agricole à travers une mise en place à temps des intrants.

    La DRDR va ainsi superviser les opérations de distribution des semences, de l’engrais et du matériel agricole.

    MG/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Baba Maal salue l’intégration réussie des sérères à Podor

    SENEGAL-CULTURE / Baba Maal salue l’intégration réussie des sérères à Podor

    Podor, 11 juin (APS) – Le chanteur Baba Maal a magnifié l’intégration réussie de la communauté sérère dans le département de Podor, appelant les Sénégalais à promouvoir davantage le vivre ensemble.

    Il intervenait, samedi, dans la soirée, à la clôture de la 4e édition des Journées culturelles de l’Association des Sérères de Podor. Baba Maal était l’invité d’honneur de la manifestation.

    Il a été accueilli aux rythmes du ‘’Ngel’’ joué par Frédéric Ndong venu de Diouroup, une localité de la région de Fatick (centre ouest).

    ‘’Vos ancêtres ont séjourné sur cette partie du Sénégal pendant des siècles selon les historiens. Vous êtes donc vous êtes bien chez vous, a rappelé Baaba Maal. S’inspirant du cousinage à plaisanterie entre les communautés peul et Sérère, le lead vocal du Dandé Lenol n’a pas manqué de ‘’taquiner’’ : ‘’vous avez fui pour les raisons que vous savez !’’

    Il a magnifié l’intégration réussie et le dynamisme de la communauté sérère dans le département de Podor. Il a ainsi promis d’accorder plus de place à ces acteurs culturels lors de la prochaine édition du Festival les Blues du Fleuve dont il est le promoteur.

    ‘’Nous sommes pour l’essentiel des fonctionnaires en service dans le département’’, a informé Mamadou Mbaye, inspecteur de l’Education à l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Podor, par ailleurs vice-président de l’Association des Sérères du département de Podor.

    L’association veut aider les enfants à parler leur langue maternelle, à vivre leur culture et connaitre les valeurs qu’elle véhicule mais également contribuer au développement social et culturel du Sénégal, a justifié M. Mbaye.

    Les Journées culturelles ont démarré par un don de sang au profit de l’hôpital de Ndioum dans la matinée du vendredi avant de se poursuivre par une visite aux ‘’cousins’’ de Ngaolé chez l’ancêtre Moussa Boukari Sarr (père de Peinda, la fille des eaux) et le samedi la caravane a sillonné les artères de Podor pour présenter les riches et multiples facettes de la culture sérère.

    AHD/AMD/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kolda : des dispositions prises pour assurer une bonne campagne agricole (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kolda : des dispositions prises pour assurer une bonne campagne agricole (DRDR)

    Kolda, 11 juin (APS) – Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kolda, Amadou Baldé, a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour garantir un bon déroulement de la campagne agricole à venir.

    ‘’Nous avons pris toutes les dispositions pour un bon déroulement de la campagne agricole. Nous avons reçu les notifications et circulaires pour la mise en place des semences avec la création des commissions par les autorités administratives pour la région nous’’, a-t-il déclaré à l’APS.

    Il a par exemple fait savoir que le quota de semences d’arachide est de 6 441 tonnes pour la région de Kolda, réparties entre les départements de Médina Yero Foulo (3 079 tonnes), de Kolda (2300 tonnes) et de Vélingara (3427 tonnes).

    S’agissant des autres spéculations comme le maïs, le sorgho, le niébé, et sésame la mise en place est en places des intrants est en cours alors que pour le riz, 4942 tonnes de semences ont été prévues pour satisfaire les besoins des riziculteurs de la vallée de l’Anambé, a précisé M. Ba.

    Le DRDR de Kolda a dans le même temps signalé que des propositions de répartition du matériel agricole constitué de 210 unités avaient été déjà au niveau régional.

    Sur le terrain, les producteurs s’activent dans les travaux d’entretien et de préparation en attendant l’installation de l’hivernage.

    MG/AKS

  • SENEGAL-ENFANCE-SANTE-SOCIAL / Kaolack : l’Amicale des ICP du district sanitaire au chevet de la pouponnière Lamine Coulibaly

    SENEGAL-ENFANCE-SANTE-SOCIAL / Kaolack : l’Amicale des ICP du district sanitaire au chevet de la pouponnière Lamine Coulibaly

    Kaolack, 10 juin (APS) – L’Amicale des infirmiers chefs de poste (ICP) du district sanitaire de Kaolack (centre) a remis un important lot de divers produits à la pouponnière Lamine Coulibaly située à Bongré, un des quartiers de la capitale du Saloum, a constaté l’APS.

    Ce don est composé de couches, des produits détergents tels que le savon, l’eau de  javel, entre autres.

    ‘’Dans notre démarche, nous avons d’abord décidé de venir demander à la responsable de la pouponnière pour qu’elle nous fasse l’expression de leurs besoins’’, a expliqué Mouhamadou Nourou Sow, président de ladite amicale.

    Leur geste a été fait dans le cadre de la Journée internationale de l’infirmier qui est célébrée le 12 mai de chaque année. Kaolack a choisi, cette année, le 10 juin pour la commémorer à travers plusieurs activités dont un panel sur le thème : ‘’Formation et pratique infirmières’’.

    Cette amicale a mis à profit cette journée pour mener des activités sociales dont ces produits mis à la disposition de cette structure de prise en charge de la petite enfance défavorisée, la circoncision de 170 enfants essentiellement des talibés (élèves coraniques) qui constituent des couches vulnérables.

    Pour la responsable de la pouponnière Lamine Coulibaly, Fasseyni Ndiaye Diaw, a adressé ses remerciements aux membres de l’Amicale des ICP du district sanitaire tout en sollicitant l’appui de bonnes volontés pour venir en aide à sa structure.

    ‘’Je remercie vivement les membres de l’amicale pour leur geste que nous apprécions à sa juste valeur. Puisque nous avons en charge des enfants de bas âge très vulnérables à certaines maladies dans la mesure où les structures sanitaires demeurent leur deuxième foyer, nous invitons les ICP à venir au moins une fois par semaine ou tous les quinze jours pour consulter les enfants’’, a lancé Mme Diaw.

    Cette pouponnière prend actuellement en charge 26 enfants de 0 à deux ans qui ont perdu soit leurs mamans, soit abandonnés ou de mères déséquilibrées. Ce chiffre peut augmenter du jour au lendemain, alors que la structure a une capacité d’accueil de 32 enfants.

    ‘’Prendre en charge des enfants en bas âge n’est pas facile, surtout que le lait dont ils ont besoin coûte cher. Nous ne vivons que des dons et si nous en manquons, cela impacte négativement sur leur prise en charge’’, a confié Fasseyni Ndiaye Diaw.

    Le président de l’Amicale des ICP du district sanitaire dit avoir bien reçu l’appel de la pouponnière, promet de s’en ouvrir à sa hiérarchie afin que le nécessaire se fasse au profit de ces enfants.

    ‘’Nous sommes vraiment disposés à les accompagner dans ce sens’’, a rassuré Mouhamadou Nourou Sow.

    ADE/AKS

  • SENEGAL-SPORT / Matam : Hamidou Alpha Bâ élu président de la ligue régionale de Handball

    SENEGAL-SPORT / Matam : Hamidou Alpha Bâ élu président de la ligue régionale de Handball

    Matam, 10 juin (APS) – La Fédération sénégalaise de Handball a procédé, samedi à l’installation de la nouvelle ligue régionale de Handball, dirigée par Hamidou Alpha Bâ, a constaté l’APS.

    L’élection et l’installation de cette ligue se sont tenues en présence du premier vice-président de la Fédération sénégalaise de Handball, Chérif Ndiaye et l’inspecteur régional du sport, Amadou Bâ.

     »Nous nous réjouissons d’avoir procédé a l’installation de la ligue régionale de Handball de Matam. C’est la seule région qui ne disposait pas encore d’une structure régionale », a dit Cherif Ndiaye au terme de la cérémonie d’installation.

    Selon lui, la région a de l’existant avec des clubs, des terrains praticables, des formateurs et une organisation.

    Il a fait savoir que des compétions se tenaient dans la région  »malgré l’absence d’une ligue », ajoutant que cette installation va participer à la formalisation du Handball dans la région afin que la ligue puisse prendre en charge l’organisation globale.

    Selon Mr Ndiaye, la ligue va procéder prochainement à la mise en place des districts dans tous les départements pour que la discipline soit formalisée ».

     »Nous avions prévu pour la région de déplacer des techniciens pour former les formateurs, mais le temps était trop juste pour organiser cette formation. Avec l’inspecteur on verra comment l’organiser », a-t-il déclaré.

    De son côté l’Inspecteur du Sport Amadou Bâ a appelé les bonnes volontés à appuyer les clubs en matériel et formations pour participer au développement de cette discipline sportive dans la région de Matam.

    AT/AKS