Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Kaolack : l’Imam Ratib de Léona Niassène comdamne les saccages à l’UCAD

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Kaolack : l’Imam Ratib de Léona Niassène comdamne les saccages à l’UCAD

    Kaolack, 9 juin (APS) – L’imam Ratib de la grande mosquée de Léona Niassene Kaolack (centre), Serigne Araby Niasse, a axé son sermon de ce vendredi  sur l’actualité nationale, marquée par ‘’les actes de vandalisme » à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, où des édifices, des archives et des véhicules ont été saccagés ou brûlés, après le verdict du procès Ousmane Sonko-Adji Sarr.

    « Ça fait mal au cœur de voir des archives réduites en cendres », a regretté l’universitaire et guide religieux,  en marge de la prière du vendredi à la grande mosquée de Léona Niassène, en présence de plusieurs fidèles.

    Serigne Araby Niasse est un diplômé d’Al Azhar du Caire en Egypte, l’une des plus prestigieuses université dans le monde arabe et islamique

    Le guide religieux a profité de son sermon pour inviter les acteurs à cultiver la paix et au respect des institutions et de leurs semblables.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / Les fonds issus des mines et des hydrocarbures importants pour le développement local (responsable)

    SENEGAL-ECONOMIE / Les fonds issus des mines et des hydrocarbures importants pour le développement local (responsable)

    Matam, 8 juin (APS) – Le coordonnateur du pôle développement au sein de l’ONG 3D, Ibrahima Diop, a rappelé, mercredi, l’importance des huit fonds issus de l’exploitation des ressources minières, pétrolières et gazières, lesquels, dit-il, peuvent participer au développement local.

    ‘’Globalement, nous avons huit fonds dont quatre sur le secteur minier et autant sur les hydrocarbures. Ils permettent de financer le développement local, mais aussi d’appuyer les collectivités et les citoyens à travers des mécanismes leur permettant de s’insérer dans le tissu productif’’, a-t-il dit.

    M. Diop intervenait au cours d’un atelier de partage sur la gouvernance minière avec le nouveau programme USAID Traces, en présence du gouverneur de la région de Matam et des préfets des départements de Kanel et Matam.

    Il a souligné ces fonds vont également permettre aux citoyens d’avoir des revenus pour soutenir le financement au niveau local. ‘’Nous avons le fonds de péréquation, le fonds d’appui au développement local, celui du secteur minier et le fonds de réhabilitation. Sur le secteur des hydrocarbures, il y a le budget général, le fonds de stabilisation, le fonds intergénérationnel et le fonds d’appui au contenu local’’, a rappelé le coordonnateur.

    Selon lui, cette rencontre est une occasion pour les initiateurs de faire une revue de ces différents fonds dans le but ‘’de voir jusqu’à quel niveau ils peuvent impacter durablement les communautés’’.

    Ibrahima Diop estime que les acteurs de la société civile de la région de Matam doivent être sensibilisés sur le contenu local ‘’afin que cette question ne soit pas une action endémique’’.

    ‘’Nous voulons qu’ils soient sensibilisés pour qu’ils puissent prétendre, à travers une organisation et une qualification, bénéficier de toutes les opportunités liées à l’exploitation du pétrole et du gaz’’, a laissé entendre Ibrahima Diop.

    AT/MD/ASG

  • SENEGAL-INONDATIONS-PREVENTION / Inondations : la Croix-Rouge et des riverains érigent des ouvrages provisoires de protection à Petit Thially

    SENEGAL-INONDATIONS-PREVENTION / Inondations : la Croix-Rouge et des riverains érigent des ouvrages provisoires de protection à Petit Thially

    Thiès, 8 juin (APS) – La Croix-Rouge sénégalaise a érigé, jeudi, en collaboration avec les habitants de Petit Thially, des ouvrages provisoires de protection et de drainage des eaux pluviales dans ce quartier de la ville de Thiès, en prélude au prochain hivernage.

    Quatre-vingt volontaires de la Croix-Rouge sénégalaise et 45 jeunes du quartier ont participé à l’érection d’une digue de protection, constituée de sacs de sable, ainsi que de drains communautaires, particulièrement à l’endroit où la principale voie d’eau traverse l’école primaire, pour dévier les eaux jusqu’à la cuvette où elles viennent stagner. L’ONG locale Practical Action qui soutient le quartier depuis trois ans, y a aussi joué sa partition.

    L’école de Petit Thially  a été abandonnée cette année, à cause des eaux pluviales de l’hivernage précédent. Les élèves occupent un local en location, non loin de là.

    Ces ouvrages réalisés dans le cadre d’une opération de simulation d’une inondation par la Croix-Rouge, ont consisté en des sillons creusés, des sacs de sable pour permettre le drainage des eaux de ruissellement à travers une voie détournée contournant l’école.

    Pour les besoins de cette simulation, un atelier de trois jours s’est tenu avec les services techniques, les sapeurs pompiers, la police, la mairie, sous la houlette du préfet, selon un agent de la Croix-Rouge.

    La partie pratique de cette rencontre porte sur les secours et sauvetages des blessés, la réalisation des drains, mais aussi le pompage des lieux envahis par les eaux.

    Des équipes médicales sont dépêchées pour apporter les premiers soins, avant de référer, au besoin, les blessés vers les structures sanitaires, ainsi que l’assistance alimentaire par la distribution de vivres ou de cash.  L’attribution d’articles non-alimentaires comme les moustiquaires est aussi prévue.

    Les populations ont salué ces actions, tout en disant souhaiter une solution définitive qui permettra le retour de leurs enfants dans leur école d’origine. Ce qui passera, selon elles, par une véritable canalisation pour évacuer les eaux en dehors du quartier.

    En attendant, certains proposent que les autorités  délocalisent une maison construite récemment sur la voie d’eau obstruant l’écoulement des eaux de pluie qui sont détournées vers d’autres habitations.

    Le propriétaire est prêt à quitter cette parcelle si elle en reçoit une autre en guise de compensation, rapporte  Aliou Diop, dit ‘’Vieux’’, chargé des relations extérieures du comité de gestion de l’école. Selon lui, la nappe est très proche et par endroits, y compris dans la cour de l’école, l’eau jaillit du sol. Cette eau remplit les fosses septiques, causant des maladies de la peau chez les enfants des maisons les plus touchées. Les gens sont obligés, a-t-il dit, de vider leur fosse ‘’chaque semaine’’.

    La mairie s’est engagée après ces investissements humains, à poursuivre les travaux avec les populations du quartier.

    ‘’Au regard des travaux, nous savons que si jamais il y a de fortes pluies, on ne s’attendra pas à des dégâts considérables, ce qui a été noté l’année dernière’’, déclare Tidiane Sané, chef de service préparation réponse et réduction des risques de catastrophe de la Croix-Rouge sénégalaise.

    Un site a été identifié pour la construction d’une nouvelle école, mais, en attendant, grâce aux ouvrages de protection, les enfants pourront provisoirement regagner leur établissement.

    Dès qu’il pleut, l’accès au poste de santé devient difficile, a dit Aïta Guèye Faye, une ‘’bajenu gox’’ (marraine de quartier), qui note une recrudescence des cas de paludisme, du fait de cette situation que vit Petit Thially depuis 2015.

    ‘’Selon la cartographie des risques établis par la Croix Rouge sénégalaise, en collaboration avec les autorités territoriales et locales, le quartier de Petit Thially est exposé à des risques d’inondation pouvant occasionner des dégâts considérables sur les moyens de vie des populations’’, note un document de l’organisation humanitaire.

    En 2020, 16 quartiers de Thiès avaient été inondés, affectant près de 8.500 personnes et endommageant 85 maisons.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : de la drogue et des produits contrefaits incinérés par la douane

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : de la drogue et des produits contrefaits incinérés par la douane

    Kaffrine, 8 juin (APS) – La subdivision des régionale des douanes de Kaffrine (centre) a incinéré, jeudi, de la drogue et des médicaments contrefaits d’une valeur totale de plus d’un milliard deux cent quatre-vingt millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    ‘’Cette saisie a été effectuée entre mars 2021 et mai 2023 par la subdivision des douanes. Vous savez, la région de Kaffrine est sur le corridor du  Mali et ce trafic affecte notre santé et notre économie’’, a affirmé Saliou Diouf, le directeur régional des douanes de la zone centre, en marge de la cérémonie d’incinération des saisies.

    L’adjointe au gouverneur de la région de Kaffrine, Tiguida Wagué, a invité les populations à davantage de collaboration avec les forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à faire preuve de plus vigilance.

    Les quantités de drogue et de médicaments prohibés comprennent 3, 402 tonnes de chanvre indien, ainsi que 3, 11 tonnes de médicaments contrefaits. Les produits saisis représentent une contrevaleur d’un milliard deux cent quatre-vingt millions quatre cent soixante-sept mille trente francs CFA, a précisé Saliou Diouf.

    ‘’Ces résultats ont été obtenus grâce au dévouement et à la perspicacité des agents de la subdivision de Kaffrine, mais aussi à l’appui constant des autorités douanières’’, a- t-il ajouté.

    La cérémonie d’incinération s’est tenue en présence de l’adjointe au gouverneur chargée des affaires administratives, Tiguida Wagué, de Saliou Diouf, directeur régional des douanes de la zone centre, de Makhmout Fall, directeur de la subdivision régionale des douanes de Kaffrine  et de la présidente du tribunal d’instance de Kaffrine, Fatou Ngom, ainsi que de divers acteurs de la santé.

    CTS/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES  / Matam : rythme satisfaisant à l’hôpital régional, lenteurs à l’aéroport de Ourossogui (gouverneur)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Matam : rythme satisfaisant à l’hôpital régional, lenteurs à l’aéroport de Ourossogui (gouverneur)

    Ourossogui, 8 juin (APS) – Le gouverneur de la région de Matam a visité les chantiers de l’hôpital régional et de l’aéroport de Ouroussogui dont les travaux avancent à des rythmes différents, a constaté l’APS.

    Si le taux d’exécution de l’hôpital régional s’élève à 20%, le rythme pour les travaux de l’aéroport  »n’est pas très satisfaisant », a relevé le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt.

     »C’est un sentiment de satisfaction qui se dégage après les explications des responsables, avec 500 ouvriers qui travaillent sur le site actuellement pour un taux d’exécution de 20% », s’est-il réjoui au sujet du chantier de l’hôpital régional de Matam.

    Il déclare qu’ »au rythme actuel d’avancement des travaux, on a bon espoir que d’ici le mois de mars 2024, il sera possible de procéder à la réception définitive de l’ouvrage ».

    Il assure qu’il n’y a pas de problème sur le chantier du futur hôpital régional de Matam, mais plutôt sur celui de l’aéroport de Ourossogui, où il ya  »un rythme d’avancement pas satisfaisant ».

     »Jusqu’à présent, on peine à apporter les diligences nécessaires relatives à l’exécution de ce chantier  », a déploré le gouverneur.

    AT/ADL/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Diourbel : l’union régionale des associations paysannes engagée dans la valorisation des céréales locales

    SENEGAL-AGRICULTURE / Diourbel : l’union régionale des associations paysannes engagée dans la valorisation des céréales locales

    Bambey, 8 juin (APS) – L’Union régionale des associations paysannes de Diourbel (URAPD) a réaffirmé, jeudi, son engagement à s’inscrire dans la valorisation des céréales locales pour mettre mettre en exergue tout le potentiel dont regorge la chaîne de valeur.

     »A travers l’organisation de cet événement, nous nous engageons à montrer aux populations et producteurs la large gamme de produits céréaliers disponible (…) et tout le potentiel énorme qu’il y a dans la chaîne de valeur », a indiqué le secrétaire général de l’URAPD, Éliane Diouf. Il s’exprimait ainsi à l’occasion de la première édition de la journée dédiée à la valorisation des céréales, organisée à Bambey par l’URAPD.

    L’objectif, a-t-il, dit est de permettre aux ménages de gagner leur vie grâce à l’amélioration de l’exploitation familiale, tout en participant à l’autosuffisance alimentaire qui va forcément passer par la transformation des produits agricoles.

    Selon lui, grâce à cette amélioration,  »beaucoup de boulangeries du département de Bambey utilisent la farine à base de céréales locales ». Forte de ce constat, l’Union régionale des associations paysannes de Diourbel veut se doter d’une  »minoterie pour augmenter sa capacité de transformation des céréales locales », a-t-il indiqué.

    MS/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIAL / Lutte contre l’insécurité alimentaire : 11 687 ménages ciblés à Louga

    SENEGAL-SOCIAL / Lutte contre l’insécurité alimentaire : 11 687 ménages ciblés à Louga

    Louga, 8 mai (APS) – Le programme de lutte contre l’insécurité alimentaire cible 11 687 ménages dans le département de Louga, avec l’objectif d’impacter  93 497 personnes pour un montant global de 1 milliard 402 millions 440 mille FCFA, soit une allocation unique par ménage de 120 mille FCFA, a indiqué, jeudi, le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobéne Kâ.

    M. Kâ s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la cérémonie de lancement du Programme de résilience agricole, mis en œuvre par la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) et le Programme de lutte contre l’insécurité alimentaire, piloté par le Fonds de solidarité nationale (FSN) au profit des ménages agropasteurs et pécheurs inscrits dans le registre national unique (RNU) dans la région de Louga.

    Le ministre a précisé que ‘’le Programme de résilience agricole vise à soutenir les ménages pauvres dans leur accès aux intrants agricoles, pastoraux et halieutiques’’. Quant au projet de lutte contre l’insécurité alimentaire, il cible, pour l’année en cours, ‘’quatre départements, Goudiry, Diourbel, Louga et Ranérou’’ et s’inscrit ‘’dans le cadre des mécanismes de réponse aux chocs initiés’’ par le ministère du Développement communautaire ‘’dans le cadre de la politique de protection sociale de l’Etat du Sénégal’’.

    ‘’Outre l’octroi d’un transfert monétaire d’une valeur maximale estimée à deux cent mille francs FCFA pour aider les ménages à couvrir la part non subventionnée des intrants, les bénéficiaires sont également accompagnés à travers des séances de sensibilisation, de coaching collectif et de suivi de la production’’, a-t-il précisé.

    Il a rappelé que ‘’l’objectif de ces deux programmes est d’utiliser les outils et les systèmes de protection sociale adaptative afin d’améliorer l’accès aux intrants pour les petits acteurs de la pêche et de l’agropastoralisme figurant dans le Registre national unique (RNU)’’. Le but visé est d’’’accroître leur capacité de résilience face aux aléas des conditions de production et le renforcement de la résilience des ménages démunis impactés par les chocs récurrents liés aux effets des changements climatiques, de la crise sanitaire de la pandémie de COVID-19 et de la guerre russo-ukrainienne’’.

    ‘’L’objectif global est d’atteindre environ 30 000 ménages, soit environ 300 000 individus, répartis dans six régions du pays :  Saint-Louis avec 4531ménages, Louga, avec 3069 ménages, Matam, avec 3368 ménages, Kédougou, avec 3158 ménages, Sédhiou, avec 6607 ménages ; Tambacounda, avec 9374 ménages’’, a-t-il précisé.

    Il a indiqué que ‘’le montant total de cette troisième phase s’élève à environ 6 milliards FCFA’’.

    ‘’Le RNU, qui compte plus de 540 mille ménages extensibles à 1 million par décision présidentielle, constitue l’outil institutionnel de ciblage des ménages pauvres et vulnérables dans le cadre de cette politique sociale’’, a-t-il souligné.

    DS/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Tambacounda a reçu 3400 tonnes de semences d’arachide, de maïs et de fonio (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Tambacounda a reçu 3400 tonnes de semences d’arachide, de maïs et de fonio (DRDR)

    Tambacounda, 8 juin (APS) – La région de Tambacounda a reçu du ministère de l’Agriculture 3400 tonnes de semences d’arachide, de maïs et de fonio, auxquelles doit s’ajouter un autre quota de semences de sorgho, de niébé et d’autres spéculations dans le cadre de la campagne agricole 2023-2024, a indiqué mercredi le directeur régional du développement rural (DRDR), Ibrahim Mamadou Ba.

    ‘’Sur le terrain, les producteurs sont en train de s’atteler aux préparatifs, au nettoiement des parcelles. Certains sont en train de faire du semis à sec, notamment dans les départements de Tambacounda et Koumpentoum. Les autres sont en train de nettoyer leurs réserves personnelles de semences’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Les quotas de semences alloués à la région ont été reçues ; 3080 tonnes de semences d’arachide, 280 tonnes pour le maïs et 40 tonnes des semences de fonio en attendant de recevoir les semences des autres spéculations’’, a-t-il informé.

    Il a signalé que pour l’arachide, les mises en place pour la vente des semences ont ‘’démarré au niveau des différents points’’ mis en place à cet effet. Pour le département de Bakel, déclare-t-il, la vente des semences a débuté depuis lundi. Mais en raison de la crise politique actuelle, ‘’on a dû arrêter pour ne pas créer de confusion, afin d’observer la suite’’, a poursuivi M. Ba. Il a signalé que les semences sont subventionnées à hauteur de 50 pour cent.

    Concernant les équipements agricoles, il a déclaré que ‘’15 tracteurs’’ ont été réceptionnés par la gouvernance de région qui attend les accessoires qui ‘’vont arriver incessamment’’. ‘’Présentement, dit-il, on est sur la répartition de ce matériel au niveau des quatre départements de la région’’.

    Il a précisé que la cession s’effectue au niveau des communes, des arrondissements et de certains points de cession regroupant beaucoup de producteurs.

    Il a rappelé qu’il a été mis en place des commissions de sélection, de distribution et de cession qui ‘’sont nommées par les autorités administratives’’ et au sein desquelles ‘’généralement toutes les couches de la population sont représentées’’. ‘’Nous avons aussi bien les représentants des maires, des chefs de village, du ministère de l’Agriculture, des jeunes, des femmes (…)’’, a déclaré le DRDR de Tambacounda,. Selon lui, ‘’les commissions sont présidées par les sous-préfets’’.

    Il a en outre recommandé aux producteurs de suivre les prévisions de la météo et d’être fin prêts pour ne pas être surpris par les pluies, ‘’car nous pouvons considérer qu’on est en saison pluvieuse, même si les pluies tardent à venir’’.

    BT/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Magal Touba 2023 : l’assainissement et l’eau au centre d’une réunion préparatoire

    SENEGAL-RELIGION / Magal Touba 2023 : l’assainissement et l’eau au centre d’une réunion préparatoire

    Touba, 8 juin (APS) – La question de l’assainissement de Touba et celle de son approvisionnement en eau ont été ce mercredi au centre d’une réunion du Comité local de développement (CLD) préparatoire au Grand Magal de Touba (centre), a constaté un correspondant de l’APS.

    ‘’Aujourd’hui que nous avons quelque part vaincu un peu la maladie à coronavirus, le Magal continue à se dérouler en plein hivernage. Et d’aucuns donc disent que la célébration de cette année va se dérouler carrément au milieu de l’hivernage. Ce qui fait que nous avons considéré que pour cette édition-ci, la surpriorité c’est l’assainissement’’, a déclaré le sous-préfet de l’arrondissement de Ndame, Babacar Ibra Mar.

    Il a indiqué que ‘’depuis quelque temps’’, le constat est unanime à Touba que ‘’l’État est en train de faire des efforts extrêmement importants dans le cadre de la prévention et de la lutte contre les inondations’’. Il a signalé que dans le cadre d’un projet d’un coût de 23 milliards de francs CFA, ‘’des travaux importants sont en train d’être déroulés’’. Mais, s’il est vrai que l’assainissement et l’eau sont d’une importance primordiale, il reste qu’’’en matière d’organisation du Grand Magal de Touba, tout est priorité’’, a-t-il reconnu, en s’entretenant avec la presse en marge de la réunion du CLD.

    Le sous-préfet de Ndame, Babacar Ibra Mar, présidant les travaux, s’est appesanti sur la problématique de la distribution de l’eau dans la cité religieuse, surtout pendant les périodes de Grand Magal.

    ‘’Pour ce qui concerne l’eau, effectivement, c’est une réalité ici à Touba que nous faisons face à un déficit, lequel déficit pour nous est plutôt lié à la distribution, mais pas au patrimoine qui est assez vaste. (…) rien que pour cette année-ci donc, l’État a décidé de réaliser trois nouveaux forages dont les deux seront des renouvellements de forage, c’est-à-dire on va les installer dans des forages déjà existants’’, a-t-il signalé. Il a cependant admis qu’il était difficile de satisfaire à 100% les besoins en eau potable de la ville de Touba durant le Grand Magal.

    D’autres secteurs stratégiques comme la santé et le commerce ont également été passés en revue pendant la rencontre. Leurs responsables ont fait part de leurs engagements et exposé leurs doléances aux autorités compétentes.

    L’édition 2023 du Grand Magal de Touba est prévue au début du mois de septembre prochain. Ce grand événement religieux, communément appelé ‘’18 Safar’’, commémore le départ en exil au Gabon du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.

    CGD/ASG

  • SENEGAL-INFRASTCTURES-TRANSPORTS  / Route du Dandé Maayo Sud: le gouverneur de Matam satisfait de l’avancée des travaux

    SENEGAL-INFRASTCTURES-TRANSPORTS / Route du Dandé Maayo Sud: le gouverneur de Matam satisfait de l’avancée des travaux

    Gangel Soulé (Kanel), 8 juin (APS) – Le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, s’est dit satisfait de l’avancée des travaux de la route du Dandé Maayo Sud, reliant Matam-Nawel-Gassambéry-Waoundé et Dembancané dans les départements de Matam et de Kanel.

    ‘’Nous sommes satisfaits de l’avancée des travaux de la construction de la route du Dandé Maayo Sud qui ont officiellement démarré au mois de février dernier. Mais, depuis l’année dernière, l’entreprise en charge des travaux était déjà sur le terrain pour anticiper et gagner du temps sur les délais impartis’’, a-t-il dit.

    L’autorité administrative intervenait au terme d’une visite de chantiers effectuée, mercredi en compagnie de l’Ageroute, la CSE, des élus locaux et des responsables du mouvement Dandé Maayo émergent.

    Selon lui, les craintes concernant un retard sur les délais d’exécution ont été levées, car ‘’sur le terrain, les travaux de terrassement sont bien visibles du fait de l’anticipation de l’entreprise en charge des travaux’’.

    Concernant la qualité des déviations, le gouverneur a soutenu que la CSE a pris les dispositions nécessaires pour parer aux conséquence liées à l’hivernage.

    ‘’Sur ce point, la CSE a donné des assurances avec la présence permanente des ouvriers. Une fois qu’il y aura des problèmes lors de la saison des pluies, ils vont réagir très rapidement et trouver des solutions aux éventuels problèmes. C’est la même réponse que nous donnons pour troisième crainte en cas de coupure de la piste’’, a fait savoir M Watt.

    De son côté, Boubacar Fofana, le chef du projet a laissé entendre que les travaux se poursuivent avec les premiers 50 km, précisant que les ouvrages transversaux d’assainissement sont en train d’être réalisés avec un niveau d’avancement très acceptable.

    Ce tronçon est long de 130 km pour un montant de 115 milliards de francs CFA.

    D’après Boubacar Fofana, les travaux vont durer 36 mois.

    Cette route va traverser plusieurs villages des deux départements dont Ngano, Nawel, Odobéré, Gouriki, Barmathial, Gangel Soulé, Bow, Horndoldé, Thially, Thiempeng entre autres.

    AT/OID