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  • SENEGAL-PROTECTION-SITUATION / Thiès : 151 entreprises n’adhèrent pas aux IPM (directrice ICAMO)

    SENEGAL-PROTECTION-SITUATION / Thiès : 151 entreprises n’adhèrent pas aux IPM (directrice ICAMO)

    Thiès, 1 er juin (APS) – La région de Thiès compte 151 entreprises qui n’adhèrent pas aux institutions de prévoyance maladie (IPM), a révélé jeudi, dans la cité du rail, la directrice de l’Institution de coordination de l’assurance maladie obligatoire du Sénégal (ICAMO).

    Selon Marie Rosalie Ngom Coly, qui prenait part à un atelier, première étape d’une caravane de l’assurance maladie obligatoire des travailleurs, il y a ‘’151 entreprises affiliées à l’IPRES et non-adhérentes aux IPM’’.

    Selon les derniers chiffres, 266 entreprises de la région de Thiès adhèrent aux IPM, pour 8.676 travailleurs couverts et 14.876 ayants-droit, à savoir les époux et enfants.  Soit au total 23.552 personnes couvertes par une IPM dans la région, a expliqué Mme Coly.

    La région de Thiès  compte huit IPM, a dit Marie Rosalie Ngom, selon qui, c’est grâce à la base de données de l’IPRES qu’un ciblage des entreprises qui n’ont pas d’IPM a été fait.

    ‘’La couverture maladie est le risque social le plus urgent à couvrir’’, a-t-elle dit, relevant qu’ ‘’en l’absence de couverture maladie, un travailleur quel que soit son revenu, peut s’appauvrir très vite ‘’.

    L’ICAMO a proposé un programme quinquennal pour relever le taux de couverture maladie des travailleurs. L’objectif de ce programme est qu’au moins 500 nouvelles entreprises adhérent à l’IPM chaque année, soit 10.000 nouveaux travailleurs par an. A terme, tous les travailleurs devront être couverts par une IPM, a-t-il dit.

    ’’Quand on parle d’extension de la couverture maladie des travailleurs, c’est parce que quelque part on a constaté qu’il y a vraiment une évasion sociale en termes d’assurance maladie’’, a dit à l’APS en marge de cette rencontre, l’inspecteur du travail Toumani Diakhaté, chef de la division des IPM au ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions.

    Environ 150.000 travailleurs régis par le Code du travail et de la marine marchande sont affiliés à une IPM, sur toute la population active qui, en principe, doit être déclarée dans une IPM, a noté M. Diakhaté.

    ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Fatick: le maire de Mbam veut assurer la santé de proximité aux populations

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Fatick: le maire de Mbam veut assurer la santé de proximité aux populations

    Fatick, 1 er juin (APS) – Le maire de Mbam, une collectivité territoriale du département de Foundiougne, dit vouloir assurer une santé de proximité aux populations à travers l’organisation de consultations médicales gratuites.

     »La santé coûte chère et celle de proximité vaut de l’or. C’est pour cela, chaque année une grosse équipe vient pour nous aider en consultant gratuitement les populations », a expliqué Ngor Dione.

    La mairie de Mbam a organisé sa sixième édition de consultation médicale gratuite. Elle a offert du matériel de consultation et des médicaments destinés aux patients.

    Selon M. Dione, la commune reçoit très rarement autant de médecins et d’infirmiers en une journée de consultation. « Ce qui explique la présence massive des personnes âgées pour une consultation en gériatrie et ophtalmologie », a-t-il dit.

    Pour cette sixième édition, 20 médecins et infirmiers sont venus de Dakar et de Fatick pour des consultations en cardiologie, ophtalmologie, gynécologie, pédiatrie, entres autres.

    Abdourahmane Basse, biologiste au Centre de santé Mamadou Diop de liberté 6 (Dakar) s’est dit satisfait de l’organisation de cette journée et de la présence massive des populations venues de toute part.

     »La population est souvent confrontée à des maladies et les moyens ne sont pas suffisants pour pouvoir respecter les conditions de consultation et de prévention », a-t-il souligné.

    SDI/OID/ASB

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Kaffrine fixe ses nouveaux prix de l’huile raffinée et du sucre cristallisé

    SENEGAL-CONSOMMATION / Kaffrine fixe ses nouveaux prix de l’huile raffinée et du sucre cristallisé

    Kaffrine, 1er juin (APS) – Le Conseil régional de la consommation de  Kaffrine ( centre- ouest)  a homologué mercredi  à l’unanimité les  nouveaux prix du sucre cristallisé  et de  l’huile raffinée en présence des autorités administratives de la région, a constaté l’APS.

    Au cours  d’un Comité régional de développement( CRD), présidé par le gouverneur de la région de Kaffrine William Manel et les adjoints des préfets de Malem-Hodar, Birkelane et de Kaffrine, les acteurs de la consommation ont statué sur les nouveaux prix du sucre cristalisé et de l’huile raffinée, deux denrées de consommation courante.

    « Pour le sucre cristallisé, il y avait  quelques  tensions  sur le marché, il fallait d’où la nécessité de prendre une mesure  tendant à réguler  le marché »,  a expliqué El Hadji Yoro Fall, chef de service du commerce de Kaffrine.

    M. Fall a indiqué que « le prix du sucre chez le grossiste  est fixé désormais  à  629. 000  Francs CFA la tonne ».

    « Chez le demi grossiste, la tonne est cédée  à 635 000 de francs CFA. Ce qui correspond à 31 750 de francs CFA  le sac. Chez le détaillant, le kilogramme du sucre  est vendu à  660 fr de francs CFA au niveau des départements de Malem-Hodar, Birkelane et Kaffrine). Dans le département de Koungheul, le prix du  kilogramme est fixé à 665 francs CFA », a précisé El Hadji Yoro Fall.

    En ce qui concerne l’huile raffinée, le commissaire aux enquêtes économiques  soutient que, les cours mondiaux  sont favorables à une baisse. « Ce que l’Etat a pris  en compte  et mis en œuvre pour protéger les consommateurs », fait-il valoir.

    « Le bidon  d’huile de 20 litres  s’échange  à 20 900 FCFA chez le grossiste, tandis que chez le demi-grossiste, il est fixé  à 21 400 FCFA. Le litre d’huile est vendu  à 1 110 FCFA  dans toute la région », a poursuivi le chef de service régional du commerce.

    Le gouverneur de la région de Kaffrine William Manel  a invité  les acteurs, notamment les commerçants, au respect des prix homologués. L’exécutif régional a aussi engagé ses services à « veiller à l’application des nouvelles mesures ».

    CTS/ASB/MTN

     

     

     

     

  • SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / L’agriculture a les potentialités pour être « rentable » et « attrayante », selon un expert

    SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / L’agriculture a les potentialités pour être « rentable » et « attrayante », selon un expert

    Kaolack, 31 mai (APS) – L’agriculture sénégalaise a les potentialités lui permettant d’être « rentable » et « attrayante », a affirmé, mercredi, à Kaolack (centre), Fabio Ricci, expert en développement de services aux filières agroalimentaires du Team Europe initiative agropole centre (TEIAC).

    ‘’Les crises actuelles dans le monde, surtout la crise russo-ukrainienne, rendent les choses plus compliquées, mais le Sénégal dispose de potentialités agricoles, des opportunités à saisir pour que l’agriculture sénégalaise soit rentable et attrayante’’, a-t-il notamment dit.

    Il a souligné que c’est fort de ce constat que l’Union européenne (UE), à travers son partenaire d’exécution, l’Agence belge de développement (ENABEL), a voulu accompagner la République du Sénégal dans le cadre du ‘’programme phare’’ du Plan Sénégal émergent (PSE) que constituent les agropoles.

    ‘’Pour nous, l’agriculture sénégalaise a les potentialités d’être le moteur de développement et de donner des rendements et des bénéfices aux producteurs agricoles, mais seulement si on arrive à avoir une agriculture productive et professionnalisée’’, a-t-il insisté.

    Il s’exprimait au cours d’un atelier de restitution et de validation du portefeuille de projets de services agricoles des organisations professionnelles agricoles cibles du projet ‘’Gunge Mbay’’ (Accompagner l’agriculture, en wolof).

    Cet atelier est organisé à l’initiative du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) logé au ministère sénégalais de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    Ce projet est déroulé au niveau des départements de Foundiougne (Fatick), Koungheul (Kaffrine) et Nioro du Rip (Kaolack), dans le cadre du projet ‘’Gunge Mbay’’ du Team Europe initiative agropole centre).

    ‘’Nous voulons accompagner toute la phase, en amont, du programme des agropoles, notamment dans le renforcement de la production à travers un appui fort aux organisations de producteurs’’, a indiqué Fabio Ricci. Il a ajouté que l’UE veut accompagner également la rationalisation des services agricoles en appui aux producteurs par le biais du FNDASP.

    Estimant que les producteurs agricoles doivent recevoir du FNDASP des appuis selon leurs besoins, il a soutenu que l’agriculture sénégalaise peut conquérir les marchés national, régional et international et procurer plus de valeur ajoutée aux producteurs agricoles.

    ‘’Cela ne peut être possible que si on arrive à créer le lien entre les producteurs et les agro-entreprises qui vont s’installer dans les agropoles. Donc, dans cette situation malheureuse avec les crises, il y a des possibilités de faire l’agriculture sénégalaise une source de revenus pour les acteurs du secteur », a-t-il estimé.

    ADE/ASB/ASG

  • SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / Le projet ‘’Gunge Mbay’’ pour favoriser la croissance de la valeur ajoutée de l’agroalimentaire au Sine-Saloum

    SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / Le projet ‘’Gunge Mbay’’ pour favoriser la croissance de la valeur ajoutée de l’agroalimentaire au Sine-Saloum

    Kaolack, 31 mai (APS) – Le projet ‘’Gunge Mbay’’ (Accompagner l’agriculture, en wolof), du Team Europe Initiative Agropole Centre, a l’ambition de contribuer à lever les principales contraintes à la croissance de la valeur ajoutée du secteur agroalimentaire de la région naturelle du Sine-Saloum, a appris l’APS du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP).

    Ce projet d’une durée de quatre ans est financé par l’Union européenne (UE) pour un coût de 15 millions d’euros. Il compte s’appuyer sur la performance attendue de l’Agropole Centre comme ‘’élément central’’ d’un système alimentaire durable du territoire.

    Ce mercredi s’est tenu à Kaolack un atelier de restitution et de validation du portefeuille de projets de services agricoles des organisations professionnelles agricoles cibles du projet des départements de Foundiougne (Fatick), Koungheul (Kaffrine) et Nioro du Rip (Kaolack).

    ‘’L’atelier rentre dans un cadre beaucoup plus global, notamment l’accompagnement aux agropoles qui sont mis en place dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE) par l’Etat du Sénégal (…)’’, a expliqué Jean-Charles Faye, directeur exécutif du FNDASP. Cet accompagnement devrait permettre de ‘’pouvoir disposer de suffisamment de matières premières pour les unités agroalimentaires qui sont dans les différents agropoles comme celui du centre du pays’’, a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que le projet ‘’Gunge Mbay’’ vise à promouvoir une dynamique favorisant la participation des petits producteurs ruraux à la dynamique de transformation structurelle de l’économie agroalimentaire du Sine-Saloum (…)’’. L’enjeu est de ‘’rendre la base productive de ce pôle de développement ‘’plus durable et résiliente’’ vis-à-vis du changement climatique.

    Selon Jean-Charles Faye, ce financement exécuté par l’Agence belge de développement (ENABEL) vient conforter le schéma institutionnel mis en place à travers la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP).

    Pour l’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack chargé des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf, qui a présidé les travaux de cet atelier au nom du ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, ce projet va dans le sens d’améliorer l’agriculture au Sénégal.

    ‘’Nous saluons l’initiative de ce projet à sa juste valeur et l’un des aspects importants que nous retenons à travers cet atelier, c’est qu’il s’agit d’une co-construction où les acteurs sont invités à dire leurs besoins. Avec leurs besoins, il y a des prestataires qui les accompagnent pour pouvoir mettre en œuvre des projets qui pourront être financés’’, a-t-il expliqué.

    Il a insisté sur la redevabilité, un point essentiel projet. ‘’Aujourd’hui, nous sommes dans une logique de performance, dans une logique de résultats. Il n’est plus normal de dérouler un programme alors que derrière, il n’y a pas une obligation de reddition de comptes’’, a-t-il lancé.

    Il estime qu’’’il n’est plus question de dérouler un projet et que, in fine, [ses] acquis ne soient pas pérennisés’’. ‘’Il faut que les acteurs qui étaient ciblés à travers les projets puissent assurer une certaine pérennité’’, a-t-il insisté.

    ADE/ASG/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE / L’Etat va octroyer 500 millions de francs CFA pour la réalisation du plan d’assainissement du CCAK-EF de Touba (officiel)

    SENEGAL-UNIVERSITE / L’Etat va octroyer 500 millions de francs CFA pour la réalisation du plan d’assainissement du CCAK-EF de Touba (officiel)

    Touba, 31 mai (APS) – L’Etat va octroyer un montant de 500 millions de francs CFA au Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) de Touba (centre) pour la réalisation de son plan d’assainissement, a annoncé le Premier ministre.

     »Cet engagement de l’Etat du Sénégal pour ce plan d’assainissement du CCAK-EF sera piloté par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) », a dit Amadou Bâ lors d’une récente visite au CCAK-EF de Touba et sur les chantiers des ouvrages d’assainissement, de Nguiranène, et du bassin de keur Kab, en cours dans la cité religieuse.

    Le président Macky Sall avait annoncé, le 6 février 2023, à l’ouverture officielle du CCAK-EF, la décision de l’Etat d’appuyer le plan d’assainissement de cette importante infrastructure éducative.

    La construction du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF), est financée à hauteur de 37 milliards de francs CFA, grâce aux contributions des fidèles mourides et des bonnes volontés.

    CGD/AB/OID

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Matam : les maires invités à contribuer à la lutte contre les inondations  

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Matam : les maires invités à contribuer à la lutte contre les inondations  

    Matam, 31 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Matam (nord) Mouhamadou Moctar Watt a invité, mercredi, les municipalités à contribuer à la lutte contre les inondations à travers diverses actions.

    ‘’Nous demandons aux municipalités de venir en complément des actions déjà engagées au niveau central. L’Etat n’est pas là pour exécuter toutes les attentes au niveau des collectivités territoriales. Il appartient donc aux maires de faire face à leurs responsabilités et de participer avec des moyens et des ressources’’, a-t-il dit.

    Il s’exprimait au terme d’un Comité régional de développement (CRD) sur la prévention et la gestion des inondations, en présence des préfets de Matam, Kanel et Ranérou, ainsi que plusieurs chefs de service.

    Selon l’autorité administrative, il est attendu des maires qu’ils puissent ‘’constituer au moins une banque de carburant pour pouvoir agir rapidement lors des inondations’’.

    ‘’On leur demande aussi de faire preuve de diligence dans le cadre du curage des réseaux de drainage des eaux pluviales. Je crois que s’ils agissent à ces deux niveaux, ce sera quelque chose que nous allons bien apprécier’’, a-t-il salué.

    M. Watt a ajouté qu’en plus de ces actions, les maires pourront aussi acquérir des moyens de pompage qui seront très utiles pour les populations, mais aussi pour tous les acteurs qui vont œuvrer dans la prévention et la gestion des inondations.

    Le chef de l’exécutif régional a également décliné des actions envisagées pour lutter contre les inondations.

    ‘’Présentement, nous sommes en train d’effectuer le recensement de l’ensemble des moyens de pompage au niveau de la région. Sur ce plan, il y aura un déploiement préventif de ces moyens de pompage, notamment dans la commune de Sinthiou Bamambé’’, a-t-il annoncé.

    Selon le gouverneur, il faudra assurer le curage des réseaux de drainage des eaux pluviales.

    Il a indiqué que sur ce plan, l’autorité va profiter de l’assistance et de l’accompagnement de l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (ONAS).

    AT/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Bambey : Sit-in des étudiants de l’ISFAR pour dénoncer la fermeture de leur restaurant

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Bambey : Sit-in des étudiants de l’ISFAR pour dénoncer la fermeture de leur restaurant

    Bambey, 31 mai (APS) – Les étudiants de l’institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey (centre-ouest), ont organisé ce mercredi, un sit-in pour dénoncer la fermeture de leur restaurant par la direction du Centre régionale des œuvres universitaires sociales (CROUS), a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, nous avons décidé d’organiser un sit-in devant le CROUS pour discuter directement avec le directeur général afin  d’avoir des explications sur la fermeture ce matin de notre restaurant », a déclaré le président de l’Amicale des étudiants de l’ISFAR,  El Hadji Ahmadou Ba

    Selon lui, les étudiants ont décidé mardi de décréter trois jours de journée sans ticket pour dénoncer les difficultés auxquelles ils sont confrontées. Tous les services du CROUS ont été avisés, a-t-il précisé.

    En plus de la vétusté des bâtiments, les étudiants de l’institut supérieur de formation agricole et rurale déplorent la capacité d’accueil de leur restaurant.

    « Sur un effectif de 400 étudiants, l’ISFAR dispose d’un seul restaurant de moins de 50 tables à manger », a fait savoir Ba, ajoutant que certains étudiants se mettent debout pour prendre leur repas faute de tables disponibles.

    L’Amicale des étudiants de l’ISFAR réclame l’installation de fontaines et la livraison des lits superposés promis par les autorités pour améliorer les conditions d’hébergement des étudiants.

    Les étudiants menacent de poursuivre leur mot d’ordre de grève si leur restaurant n’est pas ouvert dans les plus brefs délais.

    Le restaurant du campus de l’ISFAR n’a pas été fermé, a réagi le chef de service administratif  du CROUS de Bambey, Alioune Fall, contacté par l’APS.

    M. Fall a souligné que les étudiants avaient décrété une journée sans tickets. Les contrôleurs du restaurant leur ont refusé l’accès au restaurant sans leurs tickets, a-t-il expliqué.

    Le responsable du CROUS de Bambey dit avoir reçu les représentants des étudiants de l’ISFAR qui ont décidé de sursoir à leur mot d’ordre de trois journées sans tickets.

    MS/ASB/OID

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSONNEL / Fonction publique locale : 200 agents certifiés provisoirement à Thiès (DG CNFPLF)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSONNEL / Fonction publique locale : 200 agents certifiés provisoirement à Thiès (DG CNFPLF)

    Thiès, 30 mai (APS) – La région de Thiès compte 1.600 agents des collectivités territoriales, dont 200 certifiés comme étant des agents de la fonction publique locale, selon les résultats provisoires d’un recensement, a indiqué mardi à Thiès, le directeur général du centre national de la fonction publique locale et de la formation(CNFPLF).

    ‘’Pour la région de Thiès, sur les chiffres provisoires qui ont été publiés (…) il y a à peu près, 1600 agents recensés sur (lesquels) nous avons certifié plus de 200’’, a dit Abdou Khadre Ndiaye.

    Il prenait part, dans les locaux de la gouvernance de Thiès, à un comité régional de développement sur la fonction publique locale, l’avant-dernier du genre dans le cadre d’une tournée visant les 14 régions du pays.

    Une mission de consolidation séjourne actuellement dans l’axe Nord du pays et à Thiès, pour stabiliser ces chiffres, a renseigné M. Ndiaye.

    Il en a profité pour inviter les exécutifs locaux à diligenter la mise à disposition des enquêteurs, des actes d’intégration de leurs agents, ainsi que les fonds de dossier pour qu’ils soient certifiés et transmis entre autres, aux services impliqués dans la revalorisation, comme le trésor et les autorités administratives. Ce qui aidera à la prise en charge, dans les budgets des collectivités territoriales, de l’impact financier de la revalorisation salariale.

    La hausse des salaires des agents de la fonction publique locale, à l’origine d’un mouvement d’humeur des travailleurs des collectivités territoriales, les missions du CNFPLF, etc., étaient au menu de cette rencontre.

    Les articles 29 et 30 de la loi 2011 stipulent que toute revalorisation du point indiciaire ou du traitement salarial des agents de l’Etat central, doit être répercutée au niveau des agents des collectivités territoriales, en application du principe de parité, a rappelé le directeur du CNFPLF.

    Depuis l’augmentation de salaires au niveau de l’Etat central en août 2022, une lettre circulaire a rappelé ce principe de parité, à la demande des syndicats des collectivités territoriales. Certaines collectivités n’ont pas appliqué la mesure, invoquant un problème de disponibilité de ressources.

    Selon Abdou Khadre Ndiaye, le ministre des Collectivités, sur instruction du chef de l’Etat, a mis en place un comité de collecte coordonné par le centre, qui devra recueillir l’ensemble des données sur les effectifs des collectivités territoriales, pour déterminer l’impact financier de cette revalorisation.

    Les collectivités qui ont des difficultés pour mettre en application ces augmentations salariales, pourront alors se tourner vers l’Etat pour bénéficier d’un accompagnement, a-t-il assuré.

    Selon le DG du CNFPLF, la revalorisation ne concerne que les agents de la fonction publique locale. Il a précisé que ‘’tous les travailleurs des collectivités territoriales ne sont pas des agents de la fonction publique locale’’.

    La réforme de la fonction publique locale vise à arriver à une ‘’fonction publique locale attractive et performante’’, avec des agents de vocation et non des ‘’travailleurs par défaut’’, a-t-il expliqué.

    Elle cherche aussi à garantir la ‘’mobilité intra et inter-fonction publique’’, avec la possibilité de voir des agents de la fonction publique locale suivre une carrière dans la fonction publique centrale, après avoir rempli les conditions particulières requises et en respectant la procédure indiquée.

    Cette réforme permet aussi de garantir la couverture médicale à l’agent de la fonction publique locale.

    L’adjointe du gouverneur, Téning Faye Bâ qui présidait la rencontre, a insisté sur la nécessité de mettre l’accent sur l’information, pour permettre aux agents des collectivités territoriales de décider, en connaissance de cause, d’intégrer ou non la fonction publique locale.

     

    Cela permettra aussi aux autorités administratives de suivre la carrière du personnel de la fonction publique locale, a-t-elle dit.

    Créée en 2021, le Centre qui est fonctionnel depuis mai 2022, a des missions d’assistance des collectivités territoriales, de mutualisation des bonnes pratiques, de coordination de l’organisation de concours, pour que l’accès à un emploi fonctionnaire ne soit pas du ‘’bon vouloir d’une personne isolée’’, a-t-elle relevé.

    ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-ENERGIE / Installation à Matam d’une cellule du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies

    SENEGAL-ENERGIE / Installation à Matam d’une cellule du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies

    Matam, 30 mai (APS) – Une cellule du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies (REGEP) a été installée, mardi, à Matam, avec pour objectif principal  »de permettre aux femmes et aux jeunes de trouver dans les secteurs des énergies des dérivées structurelles ».

     »Nous sommes venus à Matam pour installer une cellule du Réseau des femmes et jeunes dans les secteurs des énergies au niveau communal avec l’accompagnement des autorités administratives et des élus locaux de la région », a déclaré la présidente du REGEP, Rokhaya Daba Fall, lors d’une conférence de presse.

    Madame Fall a indiqué que le REGEP compte rencontrer les acteurs des organisations de la société civile dans le but de  »fédérer leurs efforts pour faire représenter les jeunes et les femmes dans les secteurs des énergies à tous les échelons ».

     »Nous sommes partis d’un constat à savoir que la majorité de la population est composée de jeunes et de femmes. Nous avons aussi vu que de façon générale, à chaque fois qu’il y a un projet des Nations Unies, on se rend compte que ce sont les deux couches sociales qui sont toujours laissées en rade », a-t-elle signalé.

    Selon elle, les jeunes et les femmes ne bénéficient pas des projets mis en place par des structures nationales et internationales.

    Elle a souligné que si les énergies sont portées par les jeunes et les femmes, l’usage qu’on en fait sera au bénéfice de la Nation, ajoutant que la femme  »pense toujours à la famille et le jeune pense lui a son avenir ».

    Rokhaya Daba Fall a annoncé que ce même travail sera fait dans le département de Kanel.

    AT/OID/ASB