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  • SENEGAL-NUMERIQUE / Ziguinchor : l’université numérique Cheikh Hamidou Kane présente son programme FORCE-N

    SENEGAL-NUMERIQUE / Ziguinchor : l’université numérique Cheikh Hamidou Kane présente son programme FORCE-N

    Ziguinchor, 30 mai (APS) – La région de Ziguinchor (sud) a abrité, mardi, un comité régional de développement (CRD) consacré au partage d’informations sur l’université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK) à travers la présentation de ses différents projets et programmes, notamment le programme de formation dans le numérique ( FORCE-N ), a constaté l’APS.

    « Cette réunion a pour objectif de partager avec les acteurs le modèle de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, ses acquis, ses défis et ses projets pour une meilleure appropriation des acteurs », a expliqué son recteur, le professeur Moussa Lo.

    Cette rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur de Ziguinchor chargée des affaires administratives, Safiétou Joséphine Dieng en présence des acteurs de l’éducation et des autorités administratives.

    « Nous voulons que ces acteurs puissent mieux s’approprier nos projets et pouvoir bénéficier et exploiter les opportunités offertes par notre université », a dit le recteur de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane.

    Il a rappelé que la « formation ouverte pour le renforcement des compétences pour l’emploi et l’entrepreneuriat dans le numérique (FORCE-N) a été lancée par la Fondation Mastercard, en partenariat avec l’Université Cheikh Hamidou Kane, ex-Université virtuelle du Sénégal (UVS). Ce programme « cible 80.000 jeunes à l’horizon 2027 », a-t-il précisé.

    « Le programme FORCE-N vise l’employabilité dans le domaine du numérique. Il vise à former 80.000 jeunes à l’horizon 2027 dans le domaine du numérique et aussi à insérer 70.000 jeunes », a ajouté le professeur Lo.

    Selon lui, « dix ans après sa création, l’université Cheikh Hamidou Kane a fait beaucoup de progrès avec ses 60.000 étudiants répartis au niveau des 17 localités du pays, avec des résultats probants sur le plan de l’insertion professionnelle et sur le plan de la réussite des étudiants ».

    Le professeur Lo a par ailleurs fait observer que l’université Cheikh Hamidou Kane a aujourd’hui une offre de formation qui est repartie en trois pôles de formation : un pôle sciences technologies et numériques, un pôle lettres et sciences humaines et de l’éducation et un pôle sciences économiques juridiques.

    ‘’Le programme FORCE-N est un mécanisme innovant basé sur les technologies de l’information et de la communication », a pour sa part expliqué l’adjointe au gouverneur de Ziguinchor chargée des affaires administratives, Safiétou Joséphine Dieng, invitant les apprenants et la communauté à utiliser ce mécanisme et à en profiter en terme de professionnalisation à l’ère du numérique.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kaffrine attend un quota de 15 465 tonnes de semences d’arachide certifiées (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kaffrine attend un quota de 15 465 tonnes de semences d’arachide certifiées (DRDR)

    Kaffrine, 30 mai (APS) – La région de Kaffrine (centre-ouest), attend un quota de 15 465 tonnes d’arachide certifiées dans le cadre de la prochaine campagne agricole, a indiqué mardi le directeur régional du développement rural (DRDR), Mamadou Badiane.

    M. Badiane s’entretenait avec des journalistes au terme d’un comité régional de développement (CRD) sur la campagne agricole 2022-2023 et les préparatifs de la prochaine campagne agricole. La rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur en charge des affaires administratives, Tiguida Wague.

    « Côté matériel agricole, tout est déjà sur place. Pour les semoirs, on est à 1300 unités. Pour les houes Sine, on est à 330, les charrettes équines à 70 et les charrettes asines à 25 », a- t-il listé. Il a ajouté que pour le matériel lourd, la région attend 221 unités, dont des tracteurs.

    Pour la campagne agricole précédente, le DRDR a fait savoir que la région de Kaffrine a obtenu de belles performances.

    « La région de Kaffrine a occupé la première place en terme de production de mil, avec 248. 648 tonnes. Pour le sorgho, la région de Kaffrine dame le pion également avec 109.267 tonnes et pour l’arachide et le sésame, la région devance respectivement les autres régions avec 304 .185 tonnes et 21.450 tonnes », a-t-il salué.

    Selon lui, ces résultats obtenus par la région de Kaffrine peuvent aider le gouvernement à réussir sa politique de souveraineté alimentaire.

    CTS/ASB/ASG

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Sucre et huile de palme raffiné: de nouveaux prix homologués à Kédougou

    SENEGAL-CONSOMMATION / Sucre et huile de palme raffiné: de nouveaux prix homologués à Kédougou

    Kédougou, 30 mai (APS) – Le conseil régional de la consommation de Kédougou a procédé ce mardi à l’homologation des prix du sucre cristallisé et de l’huile de palme raffiné, lors d’une réunion présidée par la gouverneure de la région, Mariama Traoré, a constaté APS.

     »Suite à l’évolution du marché international, il était question de revoir les prix qui se pratiquaient dans les marchés de Kédougou pour soulager les populations », a expliqué Abdoulaye Sarr, chef de service régional du commerce.

    Le prix du sucre cristallisé a connu une hausse légère tandis que celui de l’huile de palme raffiné a enregistré une baisse à Kédougou suite à l’évolution du marché international.

     »Dans le département de Kédougou, le prix du sucre en gros est fixé à 33 000 francs CFA tandis que le demi-gros est fixé à 33 500 FCFA. Le prix au détail est fixé à 750 francs CFA le Kg », a dit Abdoulaye Sarr.

    Il a ajouté qu’à Saraya et Salémata, le prix en gros est fixé à 34 000 FCFA tandis que le demi-gros est de 35 500 francs. Le Kg est cédé à 775 francs CFA.

    Pour l’huile de palme raffiné, le prix du bidon de 20 litres est fixé à 21 500 FCFA tandis que le demi-gros est vendu à 22 000 francs. Le litre revient à 1250 FCFA.

    A Salémata et Saraya, le prix du gros est fixé à 22 000 FCFA tandis que le demi-gros est fixé à 22 500 FCFA. Le litre est vendu à 1275 francs CFA.

    Le chef de service régional du commerce a demandé aux commerçants de respecter les prix homologués qu’ils doivent afficher de façon visible et lisible dans les lieux de vente, conformément à la réglementation.

    PID/OID/ASB

  • SENEGAL-SOCIAL / Kédougou : 3158 ménages vulnérables vont bénéficier chacun de 200 mille francs de cash transfert (ministre)

    SENEGAL-SOCIAL / Kédougou : 3158 ménages vulnérables vont bénéficier chacun de 200 mille francs de cash transfert (ministre)

    Kédougou 30 mai (APS) – Trois mille cent cinquante-huit (3158) ménages agricoles de la région de Kédougou vont bénéficier chacun d’un cash transfert de deux cent mille francs CFA (200.000), dans le cadre de la troisième phase du projet de résilience agricole, a annoncé le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Ka.

     »C’est un programme qui consiste à accompagner les différents ménages du registre national unique (Rnu) dans le cadre de leurs activités de production agricole et animale à travers des cash de deux cent mille francs par ménage », a expliqué le ministre Samba Ndiobène Ka.

    Il présidait, ce mardi, l’atelier de lancement de la mise en œuvre du projet de résilience agricole des ménages agrosylvopastoraux et halieutiques du Rnu en présence de la gouverneure de la région de Kédougou, Mariama Traoré.

    Le ministre Samba Ndiobène Ka a rappelé le démarrage des différentes phases de ce projet en 2018 par les régions de Kaolack et Kaffrine où plus de quatre mille ménages agricoles du registre national unique ont bénéficié d’un accompagnement de 200 mille francs de cash transfert.

    Le ministère a visé plus de trente mille ménages vulnérables dans le cadre de cette troisième phase, selon Samba Ndiobène Ka.

     »La particularité de cette troisième phase, c’est l’intégration du secteur de l’élevage et de la pèche », a-t-il précisé.

    PID/OID/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / L’Agropole sud va créer 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects (coordonnateur)

    SENEGAL-AGRICULTURE / L’Agropole sud va créer 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects (coordonnateur)

    Kolda 30 mai (APS) – Le projet Agropole sud mis en place par l’Etat du Sénégal  prévoit la création de 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects dans la région naturelle de Casamance formée des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (Sud), a annoncé mardi, son coordonnateur, Ousseynou Konaté.

    ‘’Avec ce projet,  il est prévu la création de 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects dans la région naturelle de la Casamance’’, a dit M. Konaté, en marge de la rencontre de partage et de concertation avec les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet, tenue dans la capitale du Fouladou.

    Il a fait savoir que ce projet mis en place par l’Etat du Sénégal compte valoriser les produits agricoles,  notamment l’anacarde, le maïs et la mangue. L’objectif est de mettre en place des unités de transformation pour plus de valeur ajoutée et permettre aux producteurs de bénéficier de tous les avantages de la production, a expliqué le coordonnateur du projet Agropole sud.

    « Il a évoqué des difficultés rencontrées par les producteurs de la zone sud dans la valorisation de l’anacarde, le maïs  et la mangue. ‘’Ces produits souvent ne profitent pas directement aux producteurs’’, a-t-il déploré. Il a cité à ce propos l’anacarde dont le  kilogramme coûte 200 francs CFA contre plus de 500 FCFA l’année dernière.

    Cette situation est également valable pour la mangue les producteurs enregistrent beaucoup de pertes du fait de la non valorisation de leurs productions.

    Le projet vient donc pour accompagner les producteurs afin de leur permettre d’avoir de la valeur ajoutée dans la production, a ouligné M. Konaté.

    Dans le cadre de la valorisation des produits agricoles dans la partie méridionale du Sénégal, le projet compte mettre en place des unités de transformation. Il prévoit aussi d’accompagner ces dernières dans la production, l’exploitation et la commercialisation des filières ciblées (maïs, anacarde et mangue).

    MG/ASB/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / Louga : Le prix du kilogramme de sucre cristallisé fixé à 675 FCFA (Service du commerce)

    SENEGAL-COMMERCE / Louga : Le prix du kilogramme de sucre cristallisé fixé à 675 FCFA (Service du commerce)

    Louga, 30 mai (APS) – Le prix du kilogramme de sucre cristallisé est fixé à 675 FCFA dans les départements de Louga et de Kébémer, a indiqué Mamadou Camara, commissaire aux enquêtes économiques et chef de service régional du commerce.

    « Au niveau des départements de Louga et de Kébémer, le prix en gros du sac de sucre cristallisé est fixé à 31 450 FCFA  tandis que le prix en demi-gros est fixé à 31 750 FCFA. Le kilogramme est vendu à 675 FCFA », a-t-il déclaré, à l’issue d’une réunion du Conseil régional de la consommation.

    A Linguère, le prix en gros est fixé à 31 800 FCFA tandis que le prix en demi-gros  à 31500 et à 6 75 FCFA au détail, a-t-il ajouté.

    Concernant l’huile,  »il y a une légère baisse qui a été observée tandis que pour le sucre il y a une légère hausse à cause des tensions au niveau international », a-t-il souligné.

    « L’huile est un produit qui ne pose pas actuellement de problème dans son approvisionnement, alors que le prix du sucre sur le plan international a connu une hausse et on l’a répercuté sur le plan national », a-t-il expliqué.

    Il a insisté « sur la nécessité de sensibiliser les consommateurs, mais aussi les commerçants parce qu’ils sont les premiers en contact avec les détaillants ».

    « Il faut alors faire une bonne campagne de sensibilisation, en partenariat avec les associations de consommateurs, des grossistes et des détaillants et les services concernés parce que l’enjeu est d’avoir une application stricte des nouveaux prix », a-t-il suggéré.

    « Nous allons nous y atteler au niveau du service régional du commerce pour que chaque service puisse nous appuyer afin qu’on puisse atteindre cet objectif », a-t-il promis.

    DS/OID/ASB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ASSAINISSEMENT / Touba : les travaux de gestion des eaux pluviales avancent à un rythme « très satisfaisant »(PM)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ASSAINISSEMENT / Touba : les travaux de gestion des eaux pluviales avancent à un rythme « très satisfaisant »(PM)

    Touba, 30 mai (APS) – Les travaux engagés pour lutter contre les inondations dans la ville de Touba avancent à un  »rythme très satisfaisant », a indiqué le Premier ministre Amadou Bâ.

    ‘’Les travaux pilotés par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (…) avancent vraiment à un rythme satisfaisant et c’est lié à l’importance que le chef de l’État accorde au bien-être des populations, notamment dans une localité comme Touba », a-t-il déclaré à la presse.

    Il en a donné l’assurance lors d’une visite de chantiers qu’il a effectuée lundi dans la cité religieuse, notamment sur les sites de Nguiranène, un quartier de la commune de Touba mais également sur le bassin de Keur Kabe.

    Il a signalé que l’entreprise chargée des travaux a déjà reçu une partie des paiements’’. Le gouvernement a déjà injecté 45 milliards de francs CFA au niveau de la localité de Touba, dont 12 milliards de francs CFA pour les eaux usées pour lesquelles les travaux sont achevés à 75 pour cent.

    Amadou Bâ relève qu’ »’il y a encore un déficit sur le financement’’, soulignant qu’avec le ministère en charge des Finances et du Budget, ‘’les dispositions seront prises, pour que les travaux liés à l’assainissement, particulièrement sur le volet eaux usées, puissent redémarrer dans les meilleurs délais’’.

    Il a assuré que  »toutes les dispositions seront prises par le gouvernement pour pouvoir atténuer d’une manière très sensible les effets d’éventuelles inondations ».

    Amadou Ba, qui est aussi le ministre des Sports, a visité le chantier du nouveau stade de Mbacké en construction, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, rassurant ainsi la jeunesse sur la livraison de cette infrastructure dans les  »meilleurs délais ».

    Le Premier ministre a effectué sa visite en compagnie d’une forte délégation composée, entre autres, du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, du ministre en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, du ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public, Gallo Bâ, par ailleurs maire de Mbacké.

    Le ministre de la Femme et de la Protection des enfants, Fatou Diané, et le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamour Diallo ont aussi pris part à cette visite. Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, le préfet du département de Mbacké, Khadim Hann, le maire de la commune de Touba, Abdoul Ahad Kâ, étaient également au côté du Premier ministre.

    Amadou Ba a rendu une visite de courtoisie aux autorités et dignitaires religieux de Touba, avant de se rendre au Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation. Lors de cette dernière étape, il a échangé avec le président de ce complexe, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké.

    CGD/ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-ENERGIE / Missirah Wadène : des travaux lancés pour l’électrification de 223 villages

    SENEGAL-ENERGIE / Missirah Wadène : des travaux lancés pour l’électrification de 223 villages

     

    Missirah Wadene( Kaffrine), 30 mai ( APS) – Le directeur général de la  Société nationale d’électricité (Senelec), Papa Mademba Bitèye, a lancé, lundi, à Missirah Wadène, dans la région de Kaffrine (centre ouest), des travaux  d’électrification et d’extension du réseau électrique dans 223 villages cibles, a constaté l’APS.

     ‘’Nous sommes aujourd’hui, à Missirah Wadène, pour le lancement officiel des travaux d’électrification et d’extension dans 223 villages cibles au Sénégal’’, a expliqué M. Bitèye, lors de la cérémonie.

    Le Plan Sénégal émergent (PSE), sous l’impulsion du président de la République Macky  Sall, a consacré l’accès  universel  à l’énergie  comme une priorité, afin de réduire  les inégalités  entre zones rurales et urbaines , a-t-il expliqué, en présence du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, et d’autres personnalités  de la région.

    Selon M. Bitèye, c’est dans cette optique que le Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité dans les zones périurbaines et rurales (PAMACEL) a été mis en place.

    ‘’C’est un programme d’accès universel à l’électricité, démarré en 2017 et financé à hauteur  de 50 milliards de francs Cfa en partenariat  avec la Banque africaine de développement  (BAD)’’, a-t-il indiqué.

    Le directeur général de la Société nationale d’électricité a précisé que la finalité du projet consiste à réhabiliter et étendre les réseaux de distribution basse et moyenne tension, dans les zones reparties dans toutes les régions du pays, en particulier le centre-est et le sud.

    Le projet aura un réel impact social pour les populations, avec l’extension du réseau électrique à 786 localités, dont 424 dans les zones centre-est et sud, en plus de la création d’emplois directs pour de 1000 jeunes, a-t-il souligné.

     Le maire de la commune de Missirah Wadène, Moustapha Ndong, a félicité vivement le gouvernement pour cette action hautement symbolique, avant d’insister sur la nécessité  d’accélérer la réalisation de ces infrastructures sociales de base au grand bonheur des populations qui éprouvaient d’énormes difficultés pour avoir accès à l’électricité.

    CTS/ASG/ADL

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-EDUCATION / Mont-Rolland : les résultats scolaires boostés grâce au maire (acteurs)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-EDUCATION / Mont-Rolland : les résultats scolaires boostés grâce au maire (acteurs)

    Mont-Rolland, 30 mai (APS) – Les cent pour cent obtenus aux derniers examens scolaires sonnent comme une prime à l’engagement sans faille de la commune de Mont Rolland pour l’éducation, à travers des initiatives comme l’Ecole privée actions sociales (EPAS), une structure accueillant les élèves exclus du lycée pour leur donner une seconde chance.

     »Vous voyez cette classe en construction, c’est la 6-ème. Elle porte l’empreinte de la commune de Mont-Rolland. Aujourd’hui, nous avons un mur de clôture et l ‘eau courante soulage tous les pensionnaires de l’école », lance Assane Camara, directeur de l’école élémentaire Pakhamkhouye.

    ‘’Yves Lamine Ciss donne à tous les maîtres de CM1 et CM2 une somme symbolique à chaque fin de mois, pour le renforcement des capacités des élèves. Avec des fournitures scolaires suffisantes, la commune de Mont Rolland prend en charge tout ce qui est restauration et reprographie lors des essais périodiques, examens blancs’’, poursuit le chef d’établissement.  Cela est valable aussi bien pour les structures publiques que privées.

    L’ École privée actions sociales (EPAS), la seule structure du département de Tivaouane à accueillir les exclus du lycée, pour leur donner une seconde chance, bénéficie aussi du dispositif d’appui de la municipalité.  »En tant que maire, mon devoir est de satisfaire tout fils de Mont Rolland qui veut poursuivre ses études et Dieu merci, nous n’avons pas regretté de mettre en place une telle trouvaille, puisque nous enregistrons des succès depuis sa mise en place », témoigne le maire Yves Lamine Ciss, qui a battu le record de longévité à la tête de la commune de Mont Rolland, aujourd’hui plus de trois mandats consécutifs.

    A Mont-Rolland, une localité qui concentre une forte communauté chrétienne, le travail abattu par la commune est bien apprécié par les foyers d’éducation.  »J’en suis à ma 5-ème année mais je n’ai jamais vu un maire aussi disponible  que Yves Lamine Ciss’’, témoigne la sœur Claire Ndiaye,  qui gère les filles en rupture scolaire au centre de formation des sœurs. Le maire a équipé l’atelier de formation et l’atelier de confection coupe couture, de broderie et de teinture. ‘’Il nous a trouvé une machine de broderie qui coûte 6 millions de francs CFA. Chaque année la commune nous appuie à hauteur de 1 million de francs », témoigne Sœur Claire Ndiaye, qui totalise 25 années de vie religieuse.

    Elle se rappelle les incessants allers et retours entre Mbour et Mont-Rolland, pour des commandes d’uniformes avant l’achat par le maire de la machine de broderie, dont les retombées sont déjà visibles. Elle ne tarit pas d’éloge à l’endroit de l’édile de la commune de Mont-Rolland. ‘’Ma modeste personne ne suffit plus pour remercier le maire et son équipe. Aujourd’hui, je pense qu’il faudra un déplacement spécial de la mère provinciale ou la secrétaire provinciale pour remercier le maire de la commune de Mont Rolland. Ses nombreuses actions pour le triomphe de l’éducation méritent d’être connues partout dans les collectivités locales du  Sénégal’’, dit-elle.

    La particularité de ce centre de formation des sœurs est qu’il dispense des apprentissages d’un niveau relevé.  Marie Lucienne Emiliane Ciss en est la preuve vivante. Elle s’est  d’abord formée sur place avant de bénéficier d’un appui pour aller décrocher son certificat d’aptitude professionnel (CAP) et son brevet technique (BT). ‘’Je partage toute l’expérience acquise dans cet établissement et celle obtenue à Dakar avec les filles de Mont Rolland’’, confie-t-elle, se disant très fière de transmettre à ses sœurs de la commune, une partie de ce qu’elle avait appris sur place des années auparavant.

    Le centre de formation professionnelle de Mont Rolland reçoit aussi le soutien de l’équipe municipale. Son directeur  Saliou Sène considère  que ‘’s’il  y a quelqu’un qui (est conscient) que l’éducation et la formation sont des compétences transférées, c’est bien le maire de Mont-Rolland’’.

    Il raconte qu’après avoir pris service en octobre 2013, il avait constaté que le maire allouait un million de FCFA en fonds de dotation au centre spécialisé dans l’agriculture et la restauration. ‘’Quand nous avons eu notre premier projet financé par  le 3 FPT en  2017,  à hauteur de  85 millions pour une ferme intégrée d’application pour permettre aux sortants d’être opérationnels, le maire nous a donnés 15 millions pour un forage’’, se rappelle Saliou Sène. Il s’agissait d’un projet d’appui  à la filière agri-élevage. En plus de financer une bonne partie des activités du centre de formation professionnelle de Mont Rolland, le maire prend en charge les 30 premiers inscrits de chaque année scolaire.

    L’insertion des sortants de ce centre dont les enseignements sont théoriques à 20 pour cent et à 80 pour cent  pratiques, préoccupe l’édile de la commune de Mont Rolland, qui met la main à la pâte, pour trouver un emploi aux apprenants qui en sortent.

    Quand les élèves vont passer leurs examens professionnels à Thiès, ‘’c’est le maire qui prend tout en charge, le déplacement, la restauration et l’hébergement des élèves’’, témoigne-t-il.

    Juste après les examens professionnels, ceux qui veulent poursuivre leurs études peuvent prétendre à des bourses de la part de la commune, pour aller décrocher un BEP. C’est ainsi que des cohortes d’élèves de Mont-Rolland se retrouvent au CFA de Dakar, à  Cambérène et à Saint-Louis, renseigne le chef d’établissement.

     »’Le 3 FPT finance les 90 pour cent et la mairie, les 10 pour cent’’, explique-t-il, notant à titre d’illustration que le centre avait quatre cohortes en agriculture, soit  160 élèves et quatre autres en transformation de fruits et légumes. Sur un montant de 80 millions, le maire  avait donné les 4 millions 800 mille francs, informe Saliou Sène.

    S’y ajoute le financement de la formation de deux filières en hôtellerie.

    Avec  une enveloppe de 243 millions de FCFA, le centre de formation professionnelle, dont le développement fulgurant se confond au nom de son vaillant directeur Saliou Sène, se dotera de deux cuisines modernes, de salles de service, d’un grand restaurant et de salles de réunion. Il dispose déjà  d’un complexe pour l’hébergement avec cinq chambres bien équipées.

    Le centre de formation professionnelle de Mont Rolland, qui est en chantier, bénéficie pour sa filière couture  de 143 millions de FCFA. Avec ce montant, deux salles de coupe, deux salles de couture, une salle d’incubation et une  buanderie sont réalisées. Les frais d’équipement du bloc administratif à hauteur de 6 millions et les émoluments de l’architecte – 4 millions – ont été supportés par le maire. Le centre s’active dans la confection de blouses pour la commune.

    Même s’il relève du ressort du conseil départemental, selon l’Acte 3 de la décentralisation, le lycée Brave Hyppolite de Mont-Rolland n’est pas laissé en rade par la commune, dont le maire considère que ce sont aussi des fils de la localité qu’il accueille. Il donne des récompenses aux meilleurs élèves de cet établissement.

    Il offre des vélos aux lauréats afin de permettre à ceux d’entre eux qui viennent des villages voisins de venir très tôt au lycée ou de bien rentrer chez eux après les cours, détaille Barthélémy Mbengue.

    En plus de la construction d’un terrain de basket fonctionnel et de deux salles de classe, sans oublier la prise en charge de la restauration durant les examens, le maire soutient aussi la Plateforme de renforcement et d’amélioration du niveau des élèves de Mont-Rolland (PRANEM).

    Par l’octroi d’un appui mensuel à tous membres de cette plateforme, l’élu veut relever le niveau des élèves dans toutes les matières. Après avoir suspendu cette subvention durant la pandémie de Covid-19, le processus a été relancé pour redémarrer cette  trouvaille de la commune de Mont-Rolland.

    MKB/ADI/ASB/OID/ADL

  • SENEGAL-EDUCATION  / Matam: des enseignants invitent le gouvernement à sécuriser les écoles

    SENEGAL-EDUCATION / Matam: des enseignants invitent le gouvernement à sécuriser les écoles

    Matam, 29 mai (APS) – Le coordonnateur de la section du Mouvement national des enseignants républicains (MNER) de Matam, Ciré Mamoudou Dia, a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour sécuriser les écoles.

     »Nous invitons le gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour sécuriser les écoles. Nous en appelons à la responsabilité de tous et de chacun dans un contexte politique tendu », a-t-il dit.

    M Dia intervenait, dimanche, au cours d’une conférence de presse tenue à Ourossogui par le Mouvement national des enseignants républicains de la région de Matam (MNER).

    Selon lui, l’Etat et les parents doivent prendre leurs responsabilités vis-à-vis des enseignants qui appellent les élèves à participer à des manifestations politiques.

    Le conseiller municipal dans la commune de Ourossogui a invité les enseignants engagés en politique à laisser les élèves en dehors de toute activité politique.

    AT/OID