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  • SENEGAL-EDUCATION / Université de Bambey: Le CROUS annonce la réouverture des restaurants du campus

    SENEGAL-EDUCATION / Université de Bambey: Le CROUS annonce la réouverture des restaurants du campus

    Bambey, 29 mai (APS) – Le centre régional des œuvres universitaires sociales de l’université Alioune Diop de Bambey (CROUS-UADB) annonce la réouverture des restaurants des campus de Bambey, Diourbel et Ngoundiane, fermés au lendemain de dernières manifestations estudiantines.

    Selon le communiqué du CROUS-UADB parvenu à l’APS, dimanche, tous les restaurants seront fonctionnels à partir de 19h, suite notamment à la levée du mot d’ordre de grève de l’amicale des étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey qui réclamaient  »une amélioration de leurs conditions de vie dans les campus ».

    Les responsables du campus social annoncent également l’installation d’un réfectoire provisoire au campus 1, des abris pour se protéger du soleil et un réaménagement des horaires dans tous les restaurants, pour soulager davantage les étudiants, obligés, parfois, de faire la queue plusieurs heures.

    MS/MK/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Vers une convention de partenariat entre l’UASZ et l’UCAK de Touba

    SENEGAL-UNIVERSITE / Vers une convention de partenariat entre l’UASZ et l’UCAK de Touba

    Touba, 29 mai (APS) – L’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) entend nouer une convention de partenariat avec l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (centre), a indiqué, dimanche, son recteur, Pr Mamadou Badji.

    ‘’En venant ici, nous voulons aussi nouer un partenariat pour voir dans quelles mesures nous pouvons développer des domaines de collaboration qui peuvent être aussi bien l’agriculture, en ce qui nous concerne. Il y a l’agroforesterie et tout ce qui touche à la santé. Pourquoi la convention, c’est pour que nous puissions avoir un cadre formel de collaboration. Cadre dans lequel nous allons essayer de voir quels sont les axes prioritaires et comment nous allons les développer au cours des cinq prochaines années’’, a t-l déclaré.

    Le Professeur Mamadou Badji, recteur de l’UASZ, en visite dimanche après-midi au Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF), s’entretenait avec  l’APS, en marge d’une séance de travail, qui s’est déroulée à la salle de réunion dudit complexe. Il était accompagné d’une forte délégation de l’UASZ.

    ‘’Mes impressions sont celles d’un enseignant-chercheur qui découvre une institution qui se met en place, qui a vocation à assurer la formation et la recherche mais en axant ses priorités sur les métiers du moment et donc la formation professionnelle. Cela me paraît une excellente chose puisque les universités classiques n’ont pas suivi le même cheminement que ceux qui inspirent cette université. Et par conséquent, je pense que ça va être une source d’inspiration pour nous’’, a-t-il ajouté soulignant que cette convention va permettre aux deux institutions de pouvoir bâtir un partenariat sur la base d’un certain nombre d’actions.

    La séance de travail a été précédée d’une série de présentations des deux institutions.

                                                                         Un partenariat  »solide et fécond »  

    Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, président du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF), s’est réjoui de voir les deux institutions nouer un partenariat  »fécond ».

    ‘’Je me réjouis de l’intérêt particulier que vous portez à notre institution et vous affirmez toute ma disponibilité à nouer un partenariat solide et fécond bénéfique pour tous entre le CCAK et l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ)’’, a t-il déclaré.

    Selon le président du CCAK-EF, par ailleurs fils du deuxième Khalife général des mourides, l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) est  »une source d’inspiration ».

    ‘’En effet, l’Université Assane Seck que vous dirigez et qui a ouvert ses portes en 2007, a fait ses preuves dans le giron universitaire et s’impose comme une université de référence. L’Université Assane Seck s’est inscrite dans les traditions académiques et constitue à n’en point douter une source d’inspiration de la quête de l’excellence’’, a t-il assuré, rappelant aussi la vocation universelle du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

    Le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) – abritant l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK)- a été ouvert officiellement le 6 février 2023 par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en présence du chef de l’État, Macky Sall.

    CGD/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Notto Gouye Diama souffre d’un manque de terres pour ses infrastructures de base (maire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Notto Gouye Diama souffre d’un manque de terres pour ses infrastructures de base (maire)

    Notto Gouye Diama, 28 mai (APS) – La commune de Notto Gouye Diama (ouest) est confrontée à un manque criant d’assiettes foncières pour les infrastructures socioéconomiques de base dont a besoin sa population, a-t-on appris de son maire, Maguette Mbaye.

    Située dans l’arrondissement de Pambal, à 23 kilomètres de Tivaouane, son chef-lieu de département, cette commune faisant partie des Niayes est une importante zone de maraîchage. Elle approvisionne en légumes frais les marchés de la zone.

    L’élevage, le commerce et l’artisanat font partie des principales activités économiques des Peuls et des Wolofs qui y cohabitent paisiblement.

    ‘’Si les populations parviennent à s’en sortir, ce n’est pas encore le cas pour les autorités municipales’’, relève Maguette Mbaye, inquiété par l’insuffisance des terres de la commune.

    ‘’Quand je suis arrivé à la tête de la mairie, j’étais obligé de faire une opposition de bail de plus 200 hectares [destinés] à une entreprise présente dans notre commune’’, a-t-il dit.

    M. Mbaye précise avoir pris cette mesure parce que ‘’la municipalité n’a plus de terre pour le moindre équipement’’.

    Il dit compter sur l’aide du ministre des Collectivités territoriales pour ‘’récupérer des surfaces injustement octroyées’’ à des opérateurs privés, pour doter Notto Gouye Diama d’infrastructures socioéconomiques de base.

    Il n’existe pas d’espace où construire une école primaire pour la commune.

    Les effectifs des classes du lycée de la municipalité sont pléthoriques, et la mairie est obligée de venir en aide à l’enseignement secondaire, un rôle qui revient au conseil départemental, relève Maguette Mbaye.

    Il n’existe qu’une seule école élémentaire dans la commune, selon Mbaye.

    Confronté à un manque criant d’espace pour construire de nouvelles écoles primaires, la mairie se contente d’ajouter des salles de classe à cette unique école élémentaire.

    Keur Mbir Ndao, un village de près de 17.000 habitants, a besoin d’une école primaire. Les populations se cotisent pour construire des salles de classe, selon le maire.

    Maguette Mbaye veut, avec l’aide du ministère des Collectivités territoriales, inciter les nombreuses entreprises opérant dans la commune à lui venir en aide.

    Il déplore l’absence d’initiatives de ces entreprises au profit de la municipalité.

    Maguette Mbaye est obligé de recourir à plusieurs oppositions de bail pour récupérer certaines terres déjà octroyées à de grandes entreprises, pour doter la commune d’infrastructures socioéconomiques de base.

    MKB/ADI/ESF

  • SENEGAL-MEDIAS / Daouda Mine rappelle les motifs de retrait de la carte de presse

    SENEGAL-MEDIAS / Daouda Mine rappelle les motifs de retrait de la carte de presse

    Ourossogui, 28 mai (APS) – Le journaliste Daouda Mine, président de la Commission nationale de la carte de presse (CNP), a rappelé, dimanche, à Ourossogui (nord), les trois conditions dans lesquelles la carte de presse doit être retirée aux journalistes.

    ‘’Pour qu’il y ait un retrait de la carte de presse à un journaliste, il y a trois conditions. Lorsque le CORED (Conseil pour l’observation des règles d’ethnique et de déontologie dans les médias) demande à la Commission nationale de retirer la carte à un journaliste en raison d’un manquement aux règles d’éthique et de déontologie et que cet organe considère que le journaliste est fautif, nous allons lui retirer la carte’’, a dit Mine.

    Il intervenait à un séminaire destiné aux journalistes des régions de Louga, Matam et Saint-Louis (nord), à l’initiative de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

    Lorsque le journaliste donne des informations biaisées pour obtenir la carte de presse, et que la Commission nationale se rend compte que les informations fournies ne sont pas exactes, elle doit lui retirer cette carte d’identité professionnelle, a rappelé Daouda Mine.

    La troisième condition est requise en cas de condamnation du journaliste détenteur de la carte nationale de presse par une juridiction sénégalaise.

    ‘’Lorsque la personne est condamnée par les juridictions compétentes, la carte lui est […] retirée. Il peut arriver qu’un journaliste soit poursuivi pour diffamation et qu’il soit condamné pour cette infraction’’, a expliqué Mine.

    Il a demandé aux journalistes ne disposant pas encore de la carte de presse d’en faire la demande auprès de la Commission nationale.

    ‘’Je pense que nous sommes des légalistes […] Nous avons embrassé un métier qui obéit à un certain nombre de normes. La norme qui nous lie et nous concerne, c’est le Code de la presse, qui édicte un certain nombre de conditions pour l’obtention de la carte nationale de presse’’, a souligné Daouda Mine.

    AT/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le ‘’Buur Saalum’’ appelle à la paix et à l’apaisement

    SENEGAL-POLITIQUE / Le ‘’Buur Saalum’’ appelle à la paix et à l’apaisement

    Kahone, 27 mai (APS) – Le ‘’Buur Saalum’’, Guédel Mbodj, a lancé un appel à l’apaisement et à la paix, en même temps qu’il a mis les populations en garde contre les ‘’affrontements’’, samedi, à Kahone (centre).

    ‘’La situation sociopolitique du pays nous interpelle tous. Nous en appelons à l’apaisement et à la paix. Dans les tiraillements […] et la confrontation, on ne peut rien faire avec succès’’, a déclaré Moustapha Ndiaye, le porte-parole du chef coutumier.

    Le ‘’Buur Saalum’’ a lancé cet appel à l’occasion du ‘’gamou’’ annuel de Kahone, un village situé près de Kaolack.

    ‘’On donne le mauvais exemple à la jeunesse du pays, qui doit avoir des références et des exemples pour développer ce pays-là’’, a commenté Guédel Mbodj.

    ‘’Ce n’est pas l’affrontement, encore moins le tribalisme et l’ethnicisme qui vont nous conduire au développement de notre pays’’, a prévenu le ‘’Buur Saalum’’, invitant les jeunes notamment au respect des institutions.

    ADE/ESF

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Sécurité routière : un expert insiste sur la formation des acteurs

    SENEGAL-TRANSPORTS / Sécurité routière : un expert insiste sur la formation des acteurs

    Kaffrine, 27 mai (APS) – Le consultant en sécurité routière Ousmane Bienvenue Dione a insisté, samedi, à Kaffrine (centre), sur la nécessaire formation des acteurs des transports aux dangers de la circulation routière, la seule solution aux nombreux accidents.

    ‘’Nous devons former tous les acteurs des transports […] Tous ces acteurs ont un rôle fondamental à jouer dans la prévention des accidents. C’est une responsabilité partagée’’, a dit M. Dione en marge d’une réunion de sensibilisation des acteurs des transports.

    Les usagers de la route, les forces de défense et de sécurité, ainsi que les autres acteurs concernés doivent être formés et sensibilisés aux dangers routiers, selon l’expert.

    Il prenait part à une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, à Kaffrine.

    Cette rencontre était une initiative du Programme d’appui à la gouvernance dans le secteur des transports terrestres, selon Moustapha Dia, le président de ladite structure.

    Le secrétaire général de la gare routière de Kaffrine, Omar Wilane, s’est réjoui de cette sensibilisation à la sécurité routière.

    Il a pris l’engagement de démultiplier les initiatives d’information et de sensibilisation des chauffeurs à la sécurité routière, pour les inciter à un respect rigoureux du Code de la route.

    CTS/ESF

  • SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES  / L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye est prêt à l’exploitation, selon Abdoulaye Dièye

    SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye est prêt à l’exploitation, selon Abdoulaye Dièye

    Dakar, 27 mai (APS) – L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis (ouest) est ‘’prêt à l’exploitation’’, a déclaré vendredi le directeur général de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, affirmant attendre l’autorisation de l’agence sénégalaise de l’aviation civile pour la mettre en service.

    Venu visiter cette infrastructure aéroportuaire, M. Dièye a estimé qu’elle était déjà ‘’prête à l’exploitation’’.

    ‘’Nous attendons que l’ANACIM (Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie) nous fixe une date’’ pour sa mise en service, a-t-il ajouté.

    Le directeur général de l’AIBD dit être ‘’très satisfait’’ de l’exécution des travaux qui, selon lui, sont conformes à la réglementation de l’Organisation de l’aviation civile internationale.

    ‘’Nous avons constaté que les travaux sont presque terminés, cet aéroport international sera bientôt exploité dans de très bonnes conditions de sécurité’’, a assuré M. Dièye.

    Fruit de la coopération sénégalo-tchèque, l’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye a coûté 23 milliards de francs CFA, selon les autorités sénégalaises.

    Le président de la République, Macky Sall, a procédé à son inauguration, le 14 juillet 2022.

    La société tchèque Transcon Electronic Systems est chargée des travaux de reconstruction de cet aéroport.

    Ousmane Masseck Ndiaye, dont Macky Sall a donné le nom à cette infrastructure aéroportuaire, fut ministre, maire de Saint-Louis (nord) et président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, une ancienne institution consultative sénégalaise.

    Il est décédé le 9 janvier 2013 à l’âge de 57 ans.

    AMD/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Sur son chemin de retour à Dakar, Ousmane Sonko s’offre un bain de foule à Goudomp

    SENEGAL-POLITIQUE / Sur son chemin de retour à Dakar, Ousmane Sonko s’offre un bain de foule à Goudomp

    Sédhiou, 26 mai (APS) – Le leader du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF, opposition) Ousmane Sonko, escorté par la ‘’caravane de la liberté, a été accueilli par de nombreux militants à son arrivée ce vendredi vers 17 heures à Goudomp, dans la région de Sédhiou, a constaté l’APS.

    Du village de Kaour en passant par les quartiers populaires de Goudomp, une foule nombreuse composée de jeunes et de femmes, est sortie pour acclamer le maire de la ville de Ziguinchor.

    L’opposant Ousmane Sonko, qui séjournait dans cette métropole du sud dont il est maire, depuis le 2 mai, avait annoncé mercredi son retour à Dakar, dans le but de mener ‘’l’ultime combat’’.

    Il en avait fait l’annonce en présence d’un public nombreux et acquis à sa cause, rassemblé devant son domicile au quartier Néma Kadior. L’opposant poursuivi pour viol présumé par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage dakarois, était revenu sur son ‘’repli stratégique’’ dans la ville dont il est le maire.

    ‘’Je vais rentrer à Dakar. Je vais partir par la route en faisant un Némékou tour que je vais nommer +Caravane de la Liberté+. Je vais partir en sillonnant toutes les villes sur mon passage et je [re]viendrai ici sans aucune égratignure’’, avait lancé M. Sonko à ses militants.

    Au milieu d’une foule en liesse, la caravane du chef de file de PASTEF s’est frayé un chemin pour prendre la direction de Kolda, l’une des régions administratives de la Casamance naturelle avec Sédhiou et Ziguinchor.

    « La marche pour la liberté et la libération du Sénégal commence ici à Sédhiou, plus particulièrement dans le département de Goudomp », a martelé Ousmane Sonko.

    Mardi, la chambre criminelle du tribunal de Dakar a mis en délibéré au 1er juin le verdict du procès de Ousmane Sonko, poursuivi pour viol par Adji, une ex-employée d’un salon de massage dakarois.

    Le parquet a requis dix ans de réclusion criminelle à son encontre à la suite l’audience spéciale qui s’est tenue au tribunal de Dakar.
    Cette audience spéciale s’était ouverte en l’absence du leader de Pastef/les Patriotes, qui est accusé de viol et de menaces de mort par l’ex-masseuse Adji Sarr.

    M. Sonko, après avoir refusé de coopérer avec la justice sénégalaise dans cette affaire, s’était retiré depuis plusieurs jours dans sa ville natale de Ziguinchor.

    OB/MTN/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / FACC de Matam : Une centaine de projets culturels toujours en attente d’être produits faute de moyens (Président)

    SENEGAL-CULTURE / FACC de Matam : Une centaine de projets culturels toujours en attente d’être produits faute de moyens (Président)

    Thilogne (Matam), 26 mai (APS) – Le président de la Fabrique artistique culturelle et citoyenne (FACC), El Hadji Kane, a déclaré vendredi qu’une centaine de projets culturels soumis à sa structure tardent à être mis en œuvre, « faute de moyens’’.

    « Nous avions lancé en 2022 un nouvel appel à candidatures. Nous avons jusque-là recueilli une centaine de candidatures qui n’ont toujours pas été produits, car nous n’avons pas de moyens financiers pour le faire. La première fois, c’est l’Institut français de Dakar qui avait mis les moyens nécessaires pour produire les projets », a-t-il dit.

    S’entretenant avec l’APS, le président de cette structure culturelle installée à Thilogne, dans le département de Matam, a soutenu que lors du premier appel à candidatures, la FACC avait reçu 80 projets culturels initiés par des jeunes venus de toute la région.

    Après audition, dix jeunes avaient été choisis et ont été par la suite produits. Ils avaient par la suite bénéficié d’une production audiovisuelle, selon lui.

    « Après avoir produit l’artiste, nous lui trouvons des prestations scéniques pour lui permettre de se former, de découvrir d’autres aspects et réalités de la musique », a fait savoir M Kane.

    Il signale que depuis la création de la Fabrique artistique culturelle et citoyenne de Matam, la structure fonctionne avec les moyens du bord « pour financer certains projets ».

    El Hadji Kane a laissé entendre que la FACC attend toujours de bénéficier d’un financement du conseil départemental de Matam, qui a signé avec la structure culturelle une convention, « mais le financement n’est toujours pas disponible ».

    De même, il indique que la FACC est toujours en attente d’un soutien de l’Etat pour dérouler des projets et financer des productions artistiques, de même qu’un appui du ministère de la Culture.

    Le jeune El Hadji Kane souligne que la FACC a d’énormes perspectives, dont la mise en place d’un restaurant dénommé FACC Food.

    « Nous sommes en train de chercher des financements pour nous lancer dans la restauration avec FACC Food. Nous comptons aussi explorer d’autres secteurs comme l’évènementiel et le sport », a fait savoir le président.

    Il explique que la Fabrique artistique culturelle et citoyenne a eu un impact positif sur les jeunes artistes, qui ont trouvé un cadre d’épanouissement, de rencontres, de création et d’échanges artistiques.

    El Hadji Kane estime que « la FACC a redonné de l’espoir à des jeunes qui étaient découragés de la vie artistique ».

    « La FACC, c’est aussi un outil de création d’emplois, d’insertion, de formation professionnelle et d’employabilité des jeunes. Notre objectif, c’est aussi d’aider des jeunes qui ont du talent à se produire », a lancé le président de cette structure culturelle.

    En plus de Matam, il existe également les FACC Strasbourg et Marseille, en France, et FACC Dakar. La structure a été créée en 2018 en partenariat avec la Compagnie Mémoires Vives.

    La FACC Matam a été mise en place en 2021 avec l’aide de l’équipe municipale sortante qui avait mis à la disposition de l’association le centre culturel de Thilogne, entièrement réfectionné par les jeunes.

    « Nous avons bénéficié d’un appui financier s’élevant à 10 000 euros (6 500 000 francs CFA) pour acheter du matériel comme un studio d’enregistrement professionnel, du matériel audiovisuel, des vidéos-projecteurs et des écrans », a dit El Hadji Kane.

    AT//MD/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL-REFORMES / FSF : le CA de la ligue de football amateur cherche à harmoniser sa position

    SENEGAL-FOOTBALL-REFORMES / FSF : le CA de la ligue de football amateur cherche à harmoniser sa position

    Kaolack, 26 mai (APS) – Les membres du Conseil d’administration de la ligue sénégalaise de football amateur, réunis pendant deux jours à Kaolack, ont échangé entre eux dans le but d’harmoniser leur position en perspective des réformes envisagées par la Fédération sénégalaise de football (FSF), a appris l’APS d’Amadou Ndoye Ndiaye, le premier vice-président de cette instance.

     ‘’Aujourd’hui, la Fédération sénégalaise de football est en train de travailler pour la révision des textes et nous avons échangé entre membre du Conseil d’administration de la ligue sénégalaise de football amateur, pour pouvoir harmoniser nos positions’’, a expliqué M. Ndiaye.

     Il s’exprimait lors d’un point de presse organisé au sortir d’une réunion du conseil d’administration organisée jeudi et vendredi à Kaolack (centre). Il a signalé qu’au cours de la rencontre, le CA a reçu une délégation de la FSF relativement à la demande du chef de l’Etat, Macky Sall, de lui soumettre un dossier en vue d’appuyer le football sénégalais.

     ‘’Au niveau de la ligue sénégalaise de football amateur, nous ne faisons pas la dissociation entre le football professionnel et celui dit amateur, même si on sait qu’aujourd’hui le football amateur est le socle sur lequel le football professionnel s’appuie’’, a souligné Amadou Ndoye Ndiaye.

    Pour lui, tous les acteurs du football forment une seule et même famille et doivent, par conséquent, parler le même langage pour aller défendre leurs intérêts devant les autorités étatiques.

     

     

    ‘’On s’est rendu compte que depuis l’avènement du football professionnel en 2009, sans la volonté politique de l’Etat, on ne peut pas avancer. Mais, on avait constaté que jusqu’ici, il n’y avait pas un appui financier de l’Etat, même si on reconnaît qu’aujourd’hui, si le football marche avec les résultats enregistrés, c’est parce que le président de la République, Macky Sall, a eu à mettre énormément de moyens’’, a-t-il dit.

    Il a rappelé que  »l’innovation majeure’’ pour la finale de la Nationale 1, prévue le 10 juin prochain, réside dans le fait que cette compétition se tiendra au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio. Cette finale mettra aux prises l’équipe de Niary-Tally-Grand-Dakar-Biscuiterie (NGB) à celle de la Renaissance de Yoff.

     ‘’C’est parce qu’au niveau de la ligue sénégalaise de football amateur nous osons et avec la Coupe dotée du trophée du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), on avait augmenté les primes jusqu’à dix millions de francs CFA pour le vainqueur. Ce qui est une première’’, a salué le premier vice-président de la ligue de football amateur.

    Pour la prochaine finale du 10 juin prochain, le vainqueur empochera une prime de dix millions de francs CFA contre cinq millions de francs CFA pour le perdant, a-t-il précisé, saluant ‘’une grande avancée pour le football amateur’’.

    ADE/ASG/MD