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  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : des groupements féminins et des partenaires financiers planchent sur des opportunités d’affaires

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : des groupements féminins et des partenaires financiers planchent sur des opportunités d’affaires

    Kaffrine, 26 mai(APS) – Plusieurs femmes productrices et transformatrices de cinq groupements féminins de la région de Kaffrine (centre-ouest) ont participé, vendredi, à une rencontre de mise en relation avec les partenaires techniques et financiers locaux en vue d’obtenir le financement de leurs projets, a constaté l’APS.

    La rencontre, organisée  sur initiative de l’ Agence allemande  de coopération   internationale  pour le développement ( GIZ) à travers le programme Energie verte pour les citoyens d’Afrique , vise à accompagner les coopératives et les groupements  de productrices  et de transformatrices de la région.

    « L’objectif est de les [les femmes] accompagner  pour qu’elles aient des projets bancables », a expliqué Souleymane Mansaly , consultant au projet Energie verte pour les citoyens d’Afrique.

    A travers cette rencontre, les initiateurs veulent présenter  les projets des groupements féminins aux partenaires techniques et financiers en vue d’obtenir des financements, avec la signature d’accords de partenariat  gagnant- gagnant sur la base d’études de business plan ».

    Cette tribune d’échanges,  qui a réuni  soixante-quinze  participantes dont des membres de cinq groupements féminins, a permis aux femmes transformatrices de lister leurs difficultés.

    « Nous nous félicitons de ce forum et remercions la GIZ et les autres partenaires techniques et financiers (…) mais, nous  voulons plus d’accompagnement pour davantage assurer la commercialisation  de nos produits en vue d’atteindre notre autonomisation », a plaidé Binta Diouf, présidente du GIE (Groupement d’intérêt économique) « Daan Sa Dollé ».

    Devant des partenaires techniques et financiers, elle a demandé la construction de routes et pistes praticables , la réalisation d’ouvrages socio-économiques de base (eau et électricité), ainsi que d’unités de transformation et des sessions de formation pour un meilleur encadrement des actrices de développement ».

    CTS/MTN/ASG

  • SENEGAL-SPORTS-PERSPECTIVES / Saint-Louis : Diagna Ndiaye au lycée Ameth Fall pour vulgariser les JOJ 2026

    SENEGAL-SPORTS-PERSPECTIVES / Saint-Louis : Diagna Ndiaye au lycée Ameth Fall pour vulgariser les JOJ 2026

    Saint-Louis, 26 mai (APS) – Le lycée des jeunes filles de Saint-Louis Ameth Fall a reçu, vendredi après-midi, une délégation dirigée par le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), Diagna Ndiaye, dans l’objectif de contribuer à vulgariser auprès des jeunes les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) que le Sénégal va abriter en 2026, a constaté l’APS.

    À l’occasion de cette visite organisée en étroite collaboration avec les autorités académiques, M. Ndiaye a fait part de son souhait de voir des filles issues de sa ville natale de Saint-Louis figurer « parmi celles qui seront sélectionnées et qui vont remporter des médailles à l’issue de ces manifestations en vue ».

    M. Ndiaye, accompagné du coordonnateur du comité d’organisation des JOJ 2026, a remis des équipements à ces sportives en herbe, en vue de les accompagner et de leur inculquer « l’idéal olympique et l’esprit sportif ».

    « Organiser, c’est bien, mais le mieux c’est de remporter des médailles et pour cela, nous avons un programme pour amener nos sportifs un peu partout en France et aux Etats-Unis pour se parfaire », a-t-il dit.

    Dans cette perspective, les fédérations sportives ont également mis en place des programmes qui se recoupent avec ceux du Comité national olympique et sportif sénégalais.

    AMD/BK/MTN

  • SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURES  / Inauguration officielle de la grande mosquée de Darou Salam, site symbole du Mouridisme

    SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURES / Inauguration officielle de la grande mosquée de Darou Salam, site symbole du Mouridisme

    Darou Salam, 26 mai (APS) – La grande mosquée de Darou Salam (Mbacké, centre), a été officiellement inaugurée  vendredi, en présence du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, des autorités étatiques et plusieurs fidèles musulmans, a constaté un reporter de l’APS.

    La prière inaugurale de cette mosquée a été précédée par une cérémonie officielle d’ouverture à laquelle a pris part une délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome. Il était accompagné par ses collègues de la Fonction publique, Gallo Bâ, et de l’Industrie Moustapha Diop par ailleurs Maire de Louga.

    Des milliers de musulmans notamment des fidèles mourides, ont assisté à cette prière inaugurale de la grande mosquée de Darou Salam.

    Un dispositif sécuritaire composé d’éléments du Groupement mobile d’intervention était visible aux alentours et à l’intérieur de l’édifice.

    Prenant la parole lors de la cérémonie officielle d’ouverture, Antoine Diome a adressé les remerciements du chef de l’État au Khalife de Darou Salam Serigne Abo Mouhamed Mbacké, mais également au bâtisseur de cet imposant édifice Serigne Abdoulaye Dia, opérateur économique et directeur général de la firme Senico.

    Devant le khalife général des Mourides, Antoine Diome a présenté le bienfaiteur Serigne Abdoulaye Dia comme  « un exemple de patriotisme ».

    Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, président du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF), ainsi que d’autres figures religieuses ont pris part à cette prière inaugurale dirigée par l’imam Serigne Fallou Mbacké, fils de Serigne Abdou Khadr Mbacké, sur instruction du Khalife des mourides.

    Considérée comme la première ville fondée par Cheikh Ahmadou Bamba, dans les années 1880, Darou Salam abrite aujourd’hui le mausolée de Mame Cheikh Anta Mbacké (1865-1941) dit « Borom Gawane », qui fut un fidèle compagnon du fondateur du mouridisme.

    Darou Salam (La maison de la paix, en Arabe) fut la première capitale du mouridisme. Elle fut fondée en 1884 par Cheikh Ahmadou Bamba lui-même. Le fondateur du Mouridisme y résida pendant deux années. Ses illustres fils, Serigne Mouhamadou Moustapha et Serigne Fallou Mbacké ont vu le jour à Darou Salam.

    CGD/MD/MTN

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE  / Autoroute Dakar-AIBD : l’excès de vitesse, responsable de 68% des accidents enregistrés

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Autoroute Dakar-AIBD : l’excès de vitesse, responsable de 68% des accidents enregistrés

    Bambey, 26 mai (APS) -68 pour cent des accidents enregistrés sur l’axe autoroute- AIBD (Aéroport international Blaise Diagne) sont causés par un excès de vitesse, a révélé vendredi à Bambey (Diourbel, centre) Ibrahima Senghor, responsable de la sécurité routière au niveau de l’autoroute de l’avenir (Dakar-AIBD).

    « 68% des accidents de la route enregistrés sur l’autoroute Dakar-AIBD sont causés par l’excès de vitesse », a expliqué M. Senghor au cours d’une rencontre de sensibilisation à l’intention des transporteurs et chauffeurs du département de Bambey.

    Ces acteurs ont été sensibilisés sur la sécurité routière et le respect des règles prescrites sur l’autoroute Dakar-AIBD.

    « Aujourd’hui il est important de sensibiliser les usagers de l’autoroute de l’avenir notamment les chauffeurs qui font partie de notre famille pour un changement de comportement afin de limiter les accidents », a expliqué le responsable de la sécurité routière au niveau de l’autoroute de l’avenir (Dakar-AIDB).

    La rencontre qui a regroupé plusieurs acteurs s’inscrit dans le cadre de la politique de sécurité routière de l’autoroute de l’Avenir dont « la sensibilisation occupe une place importante ».

    M. Senghor n’a pas manqué d’appeler de ses voeux pour « une prise de conscience de tous les usagers pour le respect à la lettre du code de la route, notamment les dispositions relatives  »à la distance et à la limitation de vitesse ».

    MS/MK/MD/MTN

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / Birkelane : les travaux du Promovilles exécutés à 40% (Coordonnatrice)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / Birkelane : les travaux du Promovilles exécutés à 40% (Coordonnatrice)

    Birkelane (Kaffrine), 26 mai (APS) – La coordonnatrice nationale du Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), Astou Diokhané Sow, s’est dit satisfaite de l’avancement des travaux de voiries et d’assainissement en cours dans la commune de Birkelane (Kaffrine, centre ouest), avec un taux d’exécution de 40%.

    « Nous constatons avec satisfaction que les travaux sont assez  avancés avec un taux d’exécution de quarante pour cent », a-t-elle dit, à l’occasion d’une visite de chantiers en présence du préfet du département de Birkelane, Abdou Wahab Talla, et du maire de la commune Fallou Fall.

    Elle a ajouté que les travaux de voiries de 1,5 km qui seront réalisés dans un premier temps vont impacter le centre-ville, en améliorant la mobilité des populations

    « (…) les zones traversées vont se développer, du fait de la réalisation de ces voiries « , a-t-elle poursuivi, signalant que le coût des travaux est de six cent millions de francs CFA.

    Mme Sow  a demandé à l’entreprise  d’accélérer  les travaux et que des mesures conservatoires surtout le drainage des eaux pluviales soient prises pendant l’hivernage, pour éviter d’éventuels désagréments.

    Le maire de Birkelane s’est félicité de la réalisation du chantier, qui, selon lui, va embellir le centre-ville  et ses alentours.

    CTS/ASB/OID

  • SENEGAL-EMPLOI-FORMATION / Thiès : les classes école-entreprise ouvrent leurs portes

    SENEGAL-EMPLOI-FORMATION / Thiès : les classes école-entreprise ouvrent leurs portes

    Thiès, 25 mai (APS) – Les classes école-entreprise ont officiellement ouvert leurs portes jeudi à Thiès, pour accueillir quarante apprenants dans les filières d’horticulture et de cuisine, a appris l’APS auprès de responsables du Programme de formation école-entreprise (PF2E).

    Les représentants de quatre entreprises et les sept centres de formation professionnelle choisis pour prendre part à ce programme, ont pris part, dans les locaux de la Manufacture sénégalaise des arts décoratifs (MSAD), à la cérémonie d’ouverture officielle de ces classes.

    La première cohorte d’apprenants, répartis équitablement entre les filières agriculture et restauration, à raison de 20 pour chacune d’entre elles, est composée de bacheliers et d’élèves titulaires de Brevet de fin d’études moyennes (BFEM).

    Ils devront suivre, pendant trois ans, une formation duale dispensée alternativement par une entreprise et un centre de formation professionnelle dénommé centre-ressource, pour en sortir avec un certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

    La formation sera théorique à 20% et pratique à 80%, selon le chef d’antenne du PF2E, Saliou Sène. Ainsi, les élèves iront quatre jours en entreprise et un jour à l’école.

    L’idée est de rompre avec la méthode classique qui voyait l’apprenant courir après un stage, au terme de sa formation.

    Les bénéficiaires ont été sélectionnés sur la base de leurs dossiers, parmi les quelque 400 demandeurs de la région de Thiès.

    Ce programme inspiré des modèles suisse et allemand, résout la problématique de l’inadéquation de la formation par rapport à la demande. Aussi  bien l’entreprise que l’apprenant y trouve son compte. L’une a l’opportunité de participer à la formation de son éventuel employé, l’autre se familiarise déjà avec son potentiel futur milieu de travail.

    Khady Sow Diop qui présidait cette rencontre au nom du gouverneur, a suggéré que les sortants de cette formation soient ‘’en bonne position’’ sur la liste des entreprises formatrices, en cas de recrutement.

    Les ambitions ont ‘’été revues à la baisse’’, suite à la réduction du quota initial de 300 places affecté à Thiès, a renseigné la secrétaire générale de l’Inspection d’académie, qui dirige le comité de suivi. Sur la palette de filières qui avaientt été prévues, seules deux ont été retenues, à savoir la restauration et de l’agroalimentaire, a précisé Mme Diop qui promet  »d’avancer lentement mais sûrement’’.

    Les bénéficiaires recevront une allocation mensuelle de 40.000 FCFA, qui sera entièrement payée par le programme lors la première année, puis supportée à 50% par le programme et l’entreprise la deuxième année, avant d’être prise en charge à 75% par l’entreprise, contre 25% par le PF2Et à partir de la troisième année, a expliqué le chef d’antenne.

    L’objectif du programme de formation duale est d’enrôler dans la formation professionnelle  30% des sortants du cycle fondamental qui s’arrêtent en 3-ème et au moins 10% des bacheliers, selon Mme Diop.

    Depuis le lancement en septembre du PF2E à l’ISEP de Thiès, des formations ont été dispensées aux tuteurs en entreprises et aux formateurs à l’école, tout comme des outils d’évaluation ont été mis au point, pour préparer cette rentrée, a dit Ndèye Khady Sow Diop.

    Le maire de Mont Rolland, Yves Lamine Ciss, a qualifié ce programme de ‘’révolution’’, invitant par la même occasion les bénéficiaires à être assidus à l’école et à l’entreprise, pour augmenter leurs chances au bout du compte de trouver un emploi grâce à la qualification qu’ils auront acquise.

    L’entreprise Quality Fruit, avec ses 2.600 employés, et le Centre de formation professionnelle de Mont Rolland, implantés dans sa commune ont été cooptés pour participer à la mise en œuvre de cette expérience.

    Il a émis le vœu, à travers le responsable local du programme, d’approcher trois autres entreprises agricoles de sa commune et la cimenterie Dangote, afin de les exhorter à enrôler d’autres apprenants.

    Au total 360 jeunes apprenants ont été recrutés à travers le pays dans le cadre de ce programme gouvernemental appuyé par la GIZ et GFA.

    ADI/MD/MTN

  • SENEGAL-AGROFORESTERIE-OPINION / Zone des Niayes : un acteur plaide pour une fédération de toutes les entités présentes

    SENEGAL-AGROFORESTERIE-OPINION / Zone des Niayes : un acteur plaide pour une fédération de toutes les entités présentes

    Mboro, 25 mai (APS) – Le président de l’Union agroforestière de Mboro Mansour Kâ plaide pour la mise sur pied d’une structure fédérant toutes les entités qui interviennent dans la zone des Niayes, afin de mieux prendre en charge les préoccupations des populations actives pour la plupart dans le secteur du maraîchage.

    Arrivé en 2018 à la tête de l’Union forestière de Mboro, qui a élargi son champ d’intervention, pour devenir l’Union agroforestière, une organisation qui compte 37 groupements pour environ 2.000 membres, Mansour Kâ multiplie, depuis lors, les initiatives  de conscientisation de ses membres.

    « J’ai tenu à ce que l’union forestière de Mboro qui n’avait qu’une seule activité, c’est-à-dire vendre du bois, migre vers la principale activité qui motive les gens d’ici’’, à savoir le maraîchage, a dit ce responsable à l’APS.

    Il note plusieurs contraintes dans cette activité que sa structure a embrassée depuis bientôt quatre ans.

    « Je distribuais au début plus de sept containers de semences de pomme de terre, mais actuellement, je reçois à peine quatre containers’’, dit-il, déplorant en plus du retard accusé dans la livraison des commandes, la ‘’piètre qualité’’ qu’il reçoit.

    Kâ impute ces difficultés au ‘’manque d’organisation’’ de la filière.

    L’activité originelle de l’Union n’est pas non plus épargnée par les difficultés. La structure vend jusqu’à 5.000 stères à raison de 8.000 FCFA l’unité à une clientèle qui se retrouve jusqu’au Lac rose (Dakar) ou Potou (Louga). Un stère correspond à 500 kg de bois ou 1.500 Kwh en moyenne, soit un mètre-cube de bois, avec des bûches d’un mètre.

    Il a évoqué les divers frais supportés par l’union, parmi lesquels le fonds d’aménagement, la taxe forestière, le transport ou encore le taux de réussite fixé à 85% pour le repiquage.

    « Finalement, l’organisation se retrouve comme si elle avait vendu à 2.000F (le stère) et non à 8.000FCFA’’, a poursuivi le président de l’Union agroforestière de Mboro, qui n’a pas manqué de rappeler les manquements qui plombent l’envol de cette structure.

    « Nous attendons l’appui de l’État car notre organisation est devenue majeure et draine des membres pluridisciplinaires. Ce qui constitue une richesse à ne pas négliger. Il y va de la quiétude écologique et nutritive de la commune de Mboro’’.
    MKB/ADI/MTN

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / Foundiougne : environ 1,6 milliard de PROMOVILLES pour la réalisation d’ouvrages d’assainissement et de voirie

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / Foundiougne : environ 1,6 milliard de PROMOVILLES pour la réalisation d’ouvrages d’assainissement et de voirie

    Sokone, 25 mai (APS) – La coordonnatrice nationale du Programme de modernisation des villes du Sénégal (PROMOVILLES), Aïssatou Diokhané Sow, a effectué, jeudi, une visite des chantiers de voirie et d’assainissement dans les communes de Foundiougne et Sokone, dans la région de Fatick (ouest), pour constater l’état d’avancement des travaux d’un coût global de plus d’un milliard six-cents millions de francs CFA entrepris dans ces deux villes par le programme, a constaté l’APS.

     Cette visite entre dans le cadre de l’extension des interventions de PROMOVILLES qui, sur instruction du chef de l’Etat, Macky Sall, intervient dans l’assainissement des eaux pluviales, notamment dans des localités qui sont confrontées à des problèmes d’inondations, comme à Sokone et Foundiougne.

     À Foundiougne, les travaux de voirie en cours portent essentiellement sur un linéaire de 1,7 km divisé en trois tranches, pour un coût global de huit-cent-dix-sept millions de francs CFA. Ils vont se terminer au mois de septembre prochain.

    À Sokone, où les travaux ont effectivement démarré sur deux tronçons, la difficulté majeure est liée aux inondations. Il s’agit de réaliser un linéaire de 1,5 km, ainsi que des travaux d’assainissement d’un coût global de près de neuf-cent millions de francs CFA.

     

    « Sur les 1,5 km que nous réalisons, nous avons mis en place des conduites pour pouvoir drainer les eaux pluviales sur des points bas endémiques, notamment au niveau du poste de santé et de l’une des écoles élémentaires, avec un système de drainage qui va pouvoir collecter les eaux de pluie, pour les emmener vers le bras de mer », a expliqué Mme Sow.

    Elle a annoncé que les travaux de chaussée vont suivre, espérant que « d’ici au démarrage de l’hivernage, le volet assainissement pourra au moins être réalisé pour soulager les populations ».

    La première adjointe au maire de la commune de Sokone, Rokhaya Ndiaye Mané, parle à ce propos d’une vieille doléance en passe d’être satisfaite. Elle espère que ces travaux vont aider à éradiquer les inondations devenues récurrentes dans cette commune.

     Elle signale que plusieurs quartiers de Sokone étaient impactés par les eaux de pluies pendant l’hivernage, notamment Diamaguène-centre, Ndangane, Diamaguène-nord, Diamaguène-sud, Léona. Ce sont autant de quartiers qui vont être soulagés par ces travaux qui vont être achevés vers la fin du mois de novembre prochain, s’est-elle réjouie.

    Ousmane Seynabou Dione, deuxième adjoint au maire de Foundiougne, affirme que PROMOVILES a fini de marquer son empreinte sur l’ensemble du territoire national de par ses nombreuses réalisations « très positives ».

     « Ces réalisations sont très bien attendues par les populations de Foundiougne qui est une localité assez particulière avec son sable argileux qui fait que nous sommes constamment confrontés à des problèmes d’inondations. Les travaux d’assainissement et les routes vont soulager les populations dans leurs déplacements », a-t-il dit.

     Le préfet du département de Foundiougne, Ousseynou Mbaye, indique que les entreprises contractantes sont en « étroite collaboration » avec les autorités territoriales.

    Il a fait état d’une « appréciation positive » des populations locales qui ont adhéré à ce projet pour avoir été impliquées dès le début des travaux, à travers des activités de sensibilisation destinées à leur permettre de s’approprier cette « pertinente intervention » de PROMOVILLES.

     « Ce que nous avons vu sur le terrain nous rassure parce qu’à Foundiougne, par exemple, nous avons un taux d’exécution technique de 45%, alors qu’ici à Sokone où les travaux sont beaucoup plus compliqués et corsés, nous dépassons les 10% pour le projet global. Mais, pour ce qui est des travaux d’assainissement, le taux d’exécution de la pose des conduites, qui est assez confortable, est de 90% », a relevé le chef de l’exécutif départemental.

    ADE/ASG/BK

  • SENEGAL-DEMOGRAPHIE / Mbacké : plus de 1700 agents recenseurs déployés sur le terrain (coordonnateur)

    SENEGAL-DEMOGRAPHIE / Mbacké : plus de 1700 agents recenseurs déployés sur le terrain (coordonnateur)

    Mbacké, 25 mai (APS) – Au total, 1769 agents recenseurs ont été déployés à travers le département de Mbacké (centre), dans le cadre du cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5), a-t-on appris jeudi de Mouhamed Sidy Ndao, coordonnateur administratif départemental de cette opération.

    « Actuellement, nous sommes à 1769 agents recenseurs sur le terrain, pour vous donner un peu un aperçu de l’ampleur en tout cas des agents recenseurs déployés sur le terrain. Il faut voir que nous avons 58 superviseurs, 58 zones de supervisons. Et chaque zone de supervision a au moins 25 districts de recensement », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Il renseigne que chaque superviseur a en charge 25 districts de recensement dont chacun « au minimum tourne autour de mille à mille deux-cent ménages. Donc, vous voyez l’ampleur en tout cas du recensement au niveau du département de Mbacké d’une manière générale et particulièrement dans la commune de Touba mosquée ».

    « Nous avons déjà terminé la phase de concrétisation depuis les cinq premiers jours. Nous sommes maintenant dans la phase de collecte et aujourd’hui, je peux vous assurer quand même que tous les superviseurs, tous les contrôleurs, tous les agents recenseurs sont sur le terrain actuellement en train de faire la collecte, le dénombrement », a indiqué le coordonnateur administratif du cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) dans le département de Mbacké.

    Selon M. Ndao, par ailleurs chef de service départemental de la jeunesse, « les choses commencent à bouger dans cette zone réputée être une grande agglomération », et tout se passe comme prévu, toute une logistique étant mobilisée « pour un bon déroulement de ce cinquième Recensement général de la population et de l’habitat ».

    « Pour la logistique, c’est d’abord des équipements, c’est-à-dire un gilet, une casquette et également un sac avec une tablette qu’on met à la disposition de chaque agent recenseur. C’est également des puces de connexion parce qu’à chaque fois, il faut faire des mises à jour, parce que comme vous le savez, ce recensement est un recensement zéro papier, donc tout se fait au niveau de la tablette. Donc c’est également des véhicules que nous mettons à la disposition des superviseurs pour aller chaque jour sur le terrain voir ce que les agents font et les accompagner », a-t-il ajouté.

    La première statistique, c’est la population

    Aussi invite-t-il les populations à surtout accompagner les agents recenseurs.

    « Pour moi, c’est important que les populations puissent comprendre les enjeux de ce recensement. Donc c’est très important également que les populations puissent faciliter ce recensement aux agents recenseurs. C’est vrai que parfois, il y a des questions qui peuvent être difficiles, mais qui comprennent les enjeux de ce recensement parce que tout ce que nous voulons faire au niveau du département de Mbacké, c’est à partir des statistiques. Donc toutes les politiques que l’État va mener dans le département seront basées sur les statistiques et la première statistique, c’est la population », a-t-il assené.

    Il signale que des difficultés sont notées pour le transport des agents recenseurs, mais également sur le plan sécuritaire.

    « On a quelques difficultés, il faut le noter. Les difficultés, c’est surtout au niveau du transport. Parfois les districts de recensement sont assez grands donc certains agents recenseurs trouvent vraiment de réels problèmes à rallier ces [lieux] et surtout les ménages parfois sont éparpillés dans une zone », a-t-il expliqué.

    « Nous notons aussi un problème de sécurité qui se pose actuellement », a-t-il poursuivi, avant de déplorer que des agressions d’agents recenseurs et vols de tablettes ont été enregistrés. Ce qui le conduit à lancer un appel aux autorités administratives, particulièrement aux forces de défense et de sécurité (FDS) en leur demandant d’accompagner le cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) pour qu’il se dérouler correctement.

    Le cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5), démarré le 15 mai dernier, va se poursuivre jusqu’au 14 juin prochain.

    CGD/BK/MD

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE / Fatick : une ONG s’intéresse aux impacts de l’exploitation pétrolière dans le secteur de la pêche

    SÉNÉGAL-ECONOMIE / Fatick : une ONG s’intéresse aux impacts de l’exploitation pétrolière dans le secteur de la pêche

    Fatick, 25 mai (APS) – L’ONG Action Solidaire International a entamé, jeudi, à Foundiougne, des consultations publiques avec les acteurs de la pêche pour assoir un dialogue sur les impacts de leur activité en lien avec l’exploitation du pétrole et du gaz, a indiqué son directeur exécutif, Mamadou Barry.

    « Des pêcheurs sont venus très souvent vers notre ONG, pour se plaindre de la menace qui pèse sur leur activité », en raison de l’exploitation du pétrole et du gaz au large des côtes sénégalaises. « Ainsi, nous avons entamé des consultations publiques pour trouver des solutions », a-t-il expliqué.

    Le directeur exécutif de l’ONG Action Solidaire International animait un atelier à l’intention des acteurs de la pêche de la région de Fatick (ouest), sur le thème de l’impact de l’exploitation du pétrole et du gaz sur les populations.

    Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une consultation entamée en octobre 2022, avec les pêcheurs de la région de Saint Louis.

    « Nous allons regrouper les pêcheurs et assoir un cadre de dialogue autour de la problématique, qui à l’arrivée permettra de traiter de tous ces problèmes évoqués », a fait savoir Mamadou Barry.

    Selon M. Barry, depuis le démarrage des discussions avec les pêcheurs, « aucune preuve ou évidence n’a montré que le secteur de la pêche est impacté par l’exploitation du pétrole et du gaz. »

    Toutefois, ajoute-t-il, il demeure légitime que les communautés sachent ce qui est prévu, en cas d’exploitation effective, pour qu’elles puissent faire face à d’éventuelles perturbations ou remise en question de leurs activités.

    Le Sénégal a fait sa première découverte de pétrole offshore, en octobre 2014, avant la mise à jour de gisements de gaz révélés en mai 2017, ce qui permet au pays d’envisager de figurer à court terme parmi les pays africains producteurs et exportateurs de pétrole.

    SDI/BK/ASG