Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : vers la construction de 18 châteaux d’eau et de 27 forages (DG OFOR)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : vers la construction de 18 châteaux d’eau et de 27 forages (DG OFOR)

    Louga, 18 mai (APS) – Le directeur général de l’Office des forages ruraux, Hamade Ndiaye, a annoncé que dix-huit châteaux d’eau et vingt-sept forages vont être construits dans les zones de la région de Louga dans le  cadre de la mise en œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale, afin d’assurer à chaque foyer l’accès à l’eau potable.

    « Il y aura dix-huit châteaux d’eau qui seront construits pour accompagner l’unité de stockage, plus vingt-sept forages qui seront également construits et un programme d’extension du réseau d’eau pour accompagner la distribution de l’eau, pour que, dans chaque foyer, il puisse avoir de l’eau potable », a-t-il déclaré.

    Hamade Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une réunion spéciale du Comité régional de développement (CRD). Cette rencontre a porté sur le lancement de la délégation de service public de l’eau à la Société des eaux rurales (SDER) pour la gestion des systèmes d’alimentation en eau de la région de Louga.

    Il a souligné que « la réforme veut apporter une solution globale dans la gestion de l’alimentation en eau en milieu rural’’. Il a indiqué que le choix a été porté sur un professionnel, la SDER, qui ‘’va nous permettre d’améliorer la gestion ».

    « La mise œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale apportera de l’équité dans la distribution de l’eau, car cette eau potable qui est distribuée dans les grandes villes, sera également disponible au niveau des villages », a-t-il insisté.

    Il la considère comme ‘’importante’’, car devant ‘’nous permettre également d’atteindre les ODD 6 [objectifs de développement durable] et mettra en œuvre l’emploi local parce qu’il va prioriser le recrutement des agents locaux au niveau des différentes communes ».

    « Cette réforme a été évaluée, et elle est pertinente quoi qu’il advienne. Alors, il fallait la poursuivre pour que cette réforme soit une réalité au niveau de la région de Louga, pour que l’eau soit disponible en qualité et en quantité et d’une manière pertinente’’, a-t-il lancé.

    Il a promis qu’ »avec cette réforme, le code du travail sera respecté à la lettre pour permettre à ceux qui travaillent au niveau des forages, d’avoir un salaire décent, une prise en charge médicale et une pension de retraite à la fin de leur période active ».

    DS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une délégation de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches en visite à Matam

    SENEGAL-ECONOMIE / Une délégation de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches en visite à Matam

    Matam, 18 mai (APS) – Une délégation de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches a entamé mercredi une visite dans la région de Matam, en vue, selon  le chef du service régional des pêches et de la surveillance, Toumani Macky Mané, d’ »évaluer et renforcer la sécurité des pêcheurs » locaux.

    ‘’La Direction de la protection et de la surveillance des pêches a démarré sa tournée par la région de Matam dans le but d’évaluer et de renforcer la sécurité des pêcheurs de la région de Matam et de faire des propositions correctives et préventives’’, a-t-il déclaré à Matam, première étape de cette visite.

    Il a précisé que celle-ci  »se fera à deux niveaux, en s’intéressant d’abord  à la sécurité des embarcations et des équipements, ensuite aux accidents avant de terminer par les conflits de pêche et de transport au niveau de la région’’. Il a signé que des rencontres sont prévues sur les sites et centres de production.

     »Nous allons aussi organiser des visites auprès de autorités administratives et rencontrer tous les délégués du secteur de la pêche de la région de Matam, en présence des forces de défense et de sécurité’’, a-t-il ajouté.

    Au cours de cette visite, la délégation de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches a rencontré les pêcheurs établis à Nawel et Djamel, deux localités situées dans la commune de Matam.

    AT/AB/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : lancement de la délégation de service public de l’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Louga : lancement de la délégation de service public de l’eau

    Louga, 18 mai (APS) – La délégations de service public (DSP) pour la gestion des systèmes d’alimentation en eau de la région de Louga a été officiellement lancé mercredi, dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale, a constaté l’APS.

    ‘’Aujourd’hui, c’était une cérémonie de lancement, et nous avons tenu à convier toutes les autorités administratives, les élus territoriaux, les services techniques de l’Etat, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les organisations d’éleveurs et d’agriculteurs, pour que toutes les populations concernées s’approprient la réforme », a déclaré le gouverneur de région, El Hadj Bouya Amar.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un Comité régional de développement spécial de lancement, d’information et de mise à niveau, en présence de plus de trente maires de la région.

    « Nous allons entamer l’affermage au niveau des zones rurales où nous avons cinquante-et-une communes qui vont entrer maintenant dans le périmètre affermé qui sera géré par la Société des eaux rurales (SDER) », a expliqué le gouverneur.

    Il a précisé que les communes de Louga, chef-lieu de région, Kébémer et Linguère, chef-lieu de département et celle de Dahra qui, ‘’sont dans la zone urbaine, ne sont pas concernées par cette réforme parce qu’elles sont gérées par la Sen’Eau ».

    « Nous voulons que la réforme se fasse dans une démarche inclusive, pour que l’ensemble des populations concernées puissent se l’approprier parce que la mission de l’Etat, c’est de fournir une eau de très bonne qualité et de manière permanente en milieu rural », a-t-il fait fait savoir.

    Le directeur général de l’Office national des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, souligne que « cette réforme est importante parce qu’elle va nous permettre d’atteindre les ODD 6 [objectifs de développement durable] et mettra en œuvre l’emploi local parce qu’elle va prioriser le recrutement des agents locaux au niveau des différentes communes ». Il a salué « l’organisation parfaite du CRD », soulignant que « la quasi-totalité des intervenants sont des maires qui connaissent très bien les problèmes de leurs communautés en matière d’eau ».

    « Cette réforme apportera de l’équité dans la distribution de l’eau, car cette eau potable qui est distribuée dans les grandes villes sera également disponible au niveau des villages », a-t-il souligné.

    DS/ASG

  • SÉNÉGAL - SOCIÉTÉ  / Fatick : vers un plan d’action local pour réduire les accidents routiers

    SÉNÉGAL – SOCIÉTÉ / Fatick : vers un plan d’action local pour réduire les accidents routiers

    Fatick, 16 mai (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser), Cheikh Ou­mar Gaye, a annoncé, mercredi, un plan local de lutte contre l’insécurité assorti d’un plan d’action chiffré pour une meilleure prise en charge des accidentés de la route.

    « Il faut un bon diagnostic sur le plan des infrastructures routières, des véhicules, aires de repos et des stationnements pour mettre en place un plan local de lutte contre l’insécurité assorti d’un plan d’action chiffré », a-t-il préconisé.

    Il s’entretenait avec des journalistes en marge d’une réunion du comité régional de développement (CRD) sur la présentation des missions et objectifs de l’Ana­ser aux acteurs du transport de la région de Fatick. La rencontre a vu la présence des autorités administratives, des forces de défense et de sécurité et des transporteurs de la région.

    Il a indiqué qu’à la suite du plan d’action local, un comité de suivi sera mis en place pour une prise en charge de toutes les questions liées à la sécurité des usagers.

    Le DG de l’Anaser a indiqué qu’une petite compétition sera de rigueur entre les régions pour les inciter à mettre en œuvre les plans d’actions visant à réduire les accidents de la route.

    L’Anaser, qui a pour mission de concevoir et d’élaborer la politique nationale de sécurité routière, met en œuvre les plans d’actions issus de cette stratégie nationale.

    Le gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye a invité l’ensemble des acteurs de la circulation routière à  » travailler de manière harmonieuse pour une meilleure prise en charge des accidentés et poser des actions pour la prévention. »

    « Nous sommes sur le corridor Dakar-Bamako, donc contraints à un certain nombre d’obligations. Il nous faut un œil différent sur cet axe pour réduire toutes formes d’accidents liés à la circulation », a suggéré Mme Guèye.

    Elle préconise le renforcement de la coordination avec le secteur du transport, principal acteur de la sécurité routière pour une meilleure efficacité.

    SDI/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Macky Sall attendu à Ndiassane pour présenter ses condoléances

    SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Macky Sall attendu à Ndiassane pour présenter ses condoléances

    Ndiassane, 17 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, est attendu cet après-midi à Ndiassane, où il doit présenter ses condoléances à la famille Kountiyou, à la suite du décès du khalife général de cette cité religieuse, survenu mardi à l’hôpital Principal de Dakar, a appris l’APS de la famille.

    A son arrivée, le chef de l’Etat rencontrera le nouveau khalife général de Ndiassane, Cheikh Bou Sidy Makhtar Kounta, qui a été intronisé mardi comme nouveau khalife général de cette cité religieuse, suite au rappel à Dieu de son prédécesseur Cheikh Bécaye Kounta.

    Macky Sall va ensuite s’adresser aux disciples de la famille dans la cour de la résidence du Khalife.

    Né en 1929, le défunt khalife des Kountiyou, devenu le responsable moral de la cité religieuse khadre de Ndiassane depuis 2018, est décédé à l’âge de 92 ans.

    Il était un homme multidimensionnel connu pour son amour du Coran et sa grande discrétion. Un ancrage dans la culture arabo-islamique qui ne contrariait en rien son ouverture au monde.

    Aussi a-t-il travaillé dans l’administration et à l’Agence de presse sénégalaise par exemple.

    Il était depuis 2018 khalife général de Ndiassane, cité religieuse de la région de Thiès (ouest) fondée par la prestigieuse famille des Kountiyou, représentant la khadrya, confrérie se réclamant de la lignée du Prophète Mouhammad (PSL).

    Le nouveau khalife, Cheikh Bouh Sidy Makhtar  Kounta, 92 ans, est un ancien agent de l’Asecna, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

    MKB/ASB/ASG/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Les itinéraires artistiques de Saint-Louis rendent hommage à des pionniers

    SENEGAL-CULTURE / Les itinéraires artistiques de Saint-Louis rendent hommage à des pionniers

    Saint-Louis, 17 mai (APS) – Les Itinéraires artistiques de Saint-Louis (nord) ont décidé de rendre hommage à trois doyens du sous-secteur, qui se sont distingués par la qualité de leur parcours, a déclaré son initiateur Abdou Karim Fall.

     »Pour cette neuvième édition, nous avons décidé de rendre hommage à d’illustres pionniers de l’art, comme Baye Mouké Traoré, Djibril André Diop et Adama Sylla », a-t-il dit récemment à des journalistes, en marge du vernissage d’une exposition dénommée « Les Itinéraires artistiques de Saint-Louis ».

    Cette manifestation a débuté le 6 mai dernier dans la capitale nord du Sénégal où elle se poursuivra jusqu’au 10 juin prochain.

    Abdou Karim Fall a rappelé que Baye Mouké Traoré, grand prix du chef de l’Etat pour les arts en 1996, a été son maître et a guidé ses premiers pas dans l’art. Djibril André Diop, en ce qui le concerne, est connu pour être « le maître du fer ». De même, il se dit séduit par la qualité de la carrière artistique d’Adama Sylla, qui a duré de plus de 60 ans.

    Selon Fall, ces trois artistes  »ont aussi la particularité d’être des Saint-Louisiens qui contribuent au rayonnement » de la « vieille ville », « par leur œuvre et qui méritent d’être cités en exemple pour la jeune génération ».

    Le commissaire de l’exposition, Omar Diack, directeur de Typics Art Gallery, s’est lui appesanti sur la qualité et la pertinence des œuvres sélectionnées.

    Selon lui, les œuvres sont de plus en plus respectueuses et les artistes font beaucoup attention au choix des tableaux et des toiles. Il souligne que seule une des œuvres présentées n’avait pas de châssis et a été éliminée d’office.

    Il se félicite de la présence accrue de photographes utilisant des drones et d’autres innovations aux méthodes travail plus traditionnels. Des choix obéissant simplement aux normes qualitatives, dit-il, avant de saluer le talent des artistes sénégalais.

    La directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS, Ex-IFAN de Saint-Louis), Fatima Fall Niang, dont la structure accueille la manifestation depuis ses débuts, a réaffirmé son attachement aux arts plastiques et aux Itinéraires artistiques initiés par Karim Fall, qu’elle présente comme  »un artiste de renom ».

    Des workshow et des panels ainsi qu’un hommage à Alfosseyni Seydi, artiste sédhiois décédé et qui avait émis le souhait de participer à cette édition, sont prévus durant cette exposition qui a accueilli beaucoup de monde pour son démarrage.

    Trente-trois artistes sénégalais et de la Mauritanie prennent part à cette édition, qui portera sur la peinture, la photographie, la sculpture, la mosaïque, le design et l’art numérique.

    AMD/ASG/BK/OID

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Kaffrine : les membres du conseil municipal formés à l’élaboration du budget d’une commune

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Kaffrine : les membres du conseil municipal formés à l’élaboration du budget d’une commune

    Kaffrine, 17 mai (APS) – Les conseillers municipaux de Kaffrine (centre) ont entamé mercredi matin une session de formation sur l’élaboration du budget d’une commune, a constaté l’APS.

    Cette formation est initiée par la mairie de Kaffrine et Alphadev, une organisation non gouvernementale sénégalaise (ONG) dédiée à la promotion socioéconomique.

    ‘’Nous sommes là dans le cadre d’une formation des élus locaux de Kaffrine sur le processus budgétaire. C’est dans le cadre d’un programme qui a pour finalité une meilleure participation à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques’’, a expliqué le directeur exécutif d’Alphadev, Mor Diakhaté.

    ‘’Les conseillers municipaux en général ne sont pas des spécialistes de l’administration communale. Certains d’entre eux ignorent même les textes. C’est pourquoi nous nous formons à l’élaboration du processus budgétaire, une étape importante dans le fonctionnement d’une collectivité territoriale’’, a expliqué Moustapha Diop, le premier adjoint du maire de Kaffrine.

    CTS/ASG

  • SENEGAL-FORMATION  / Les classes de formation Ecole-Entreprises lancées à Louga (IA)

    SENEGAL-FORMATION / Les classes de formation Ecole-Entreprises lancées à Louga (IA)

    Louga, 17 mai (APS) –  L’inspectrice d’académie de Louga, Penda Bâ  Wone, a lancé mardi les classes de formation École-Entreprise, marquant le démarrage de formation de quarante-un jeunes apprenants dans les métiers de cuisinier et menuiserie métalliques, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, nous sommes venus procéder au lancement des classes de formation École-Entreprise dans lesquelles les apprenants vont faire des cours à la fois dans les centres de formation et dans les entreprises », a-t-elle déclaré à l’issue de la cérémonie de lancement.

     »Nous avons choisi les métiers de cuisinier et de menuiserie métallique pour la première cohorte constituée de quarante-un jeunes apprenants. Le métier de menuiserie métallique sera fait au niveau du CFAM et le métier de cuisinier au niveau du Centre de formation professionnelle (CFP) », a-t-elle souligné.

    Elle insisté sur le fait que « la  formation et l’acquisition pour l’apprenant se déroulent pour 70% à 80% du temps en entreprise et 20 à 30% en centre ressources c’est-à-dire en établissement de formation ». Elle a ajouté :  »Il y a douze entrepreneurs au niveau de la commune et du département de Louga qui ont accepté de nous accompagner dans cette première phase ».

    « L’inspection d’académie se chargera de faire le suivi-supervision d’accompagner les entreprises pour voir si la planification a été faite, et pour voir si les formations sont faites dans les règles de l’art. L’Etat du Sénégal a décidé d’octroyer une bourse symbolique d’un montant de 40000 FCFA  par mois aux apprenants durant toute la période de leur formation qui va durer trois ans », a assuré Mme Wone.

    « C’était aux entreprises de payer ça, mais pour accompagner parce qu’on forme des jeunes pour aller vers des entreprises car,  d’habitude après le recrutement, il arrivait que les entreprises forment à nouveau les jeunes recrutés. C’est ce qu’on appelle l’employabilité, et c’est ce qui manquait pour accompagner ces jeunes pour que la formation liée à l’emploi », a-t-elle dit.

    DS/ADC

     

  • SENEGAL-TRANSPORT / La libération des emprises, priorité pour le démarrage des travaux du chemin de fer

    SENEGAL-TRANSPORT / La libération des emprises, priorité pour le démarrage des travaux du chemin de fer

    Tambacounda, 17 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Tambacounda, Omar Mamadou Baldé, a déclaré que son énergie et celle du Comité régional de développement (CRD) sont orientées à trouver  »les solutions les plus consensuelles, les plus responsables » pour la libération des emprises du chemin de fer et la reprise du trafic.

    ‘‘L’histoire du rail, c’est l’histoire de la région de Tambacounda, mais aussi nous pouvons dire que l’histoire du Sénégal oriental, c’est l’histoire du rail depuis bien avant les indépendances’’, a rappelé M. Baldé lors d’un CRD consacré à la relance du chemin de fer Dakar-Tambacounda.

    Il a dit que  »toutes les synergies, tous les efforts vont être concentrés sur la réussite de la  relance du chemin de fer Dakar/Tambacounda », relevant que des contraintes existent depuis l’arrêt du trafic  »il y a presque 20 ans ».

    ‘’Depuis cette arrêt, nous avons constaté que les emprises ont été occupées, ce n’est pas le lieu de nous focaliser sur les responsabilités passées’’, a précisé Omar M. Baldé, avant d’ajouter que son énergie et celle du CRD son orienté à trouver les solutions pour la libération des emprises. ‘’Car explique-t-il, cela est une condition sine qua non pour le démarrage des travaux’’.

     »Aujourd’hui, que les pouvoirs publics décident de la réhabilitation de la ligne de chemin de fer Dakar/Tambacounda et de la réhabilitation de la gare de Tambacounda, ne peut que constituer un motif de satisfaction, mais également un motif d’espoir pour les populations et pour les acteurs. C’est pour cette raison, que nous avons tenu à demander à la direction générale  des chemins de fer de se déplacer pour venir à la rencontre des acteurs, pour ensemble faire le point de la situation et à la suite de cela voir ensemble quels sont les défis’’, a-t-il poursuivi.

    Ces défis, selon lui, ne paraissent pas insurmontables d’autant plus que d’autres, beaucoup plus importants ont été relevés. Le gouverneur a ensuite souligné que ‘’des projets de cette envergure et ayant une importance capitale pour la relance économique de la région, devraient  conduire chacun d’entre nous, à bien déterminer leurs priorités’’. ‘’Il n’y a qu’une seule priorité, notamment la libération des emprises dans le respect du droit de ceux qui les occupent’’, a insisté M. Baldé.

    Prenant la parole, le directeur général de Chemins de fer Sénégal (CFS), Malick Ndoye a affirmé que ‘’pour la région de Tambacounda le démarrage des travaux est imminent, moyennant quelques contraintes à lever’’.

    ‘’L’exploitation de la voix ferré nécessite d’avoir 15 m de part et d’autres de la voix, pour des raisons sécuritaire, au-delà de ça, au niveau des passages à niveau, il y un espace   de sécurité pour permettre aux conducteurs d’avoir une bonne visibilité, qui s’étend sur 25 mètres de part et d’autre de la voie et les populations ont empiété sur cet espace de sécurité’’, a indiqué M. Ndoye.

    Il a dit qu’à Tambacounda, les travaux vont durer six mois, ajoutant que  »les premiers trains siffleront au plus tard 1er janvier 2024 dans la région’’. M. Ndoye a avancé le montant 17,8 milliard francs, pour la réhabilitation de 418 Km de voies ferrées entre Sébikhotane et Tambacounda, dans la première phase de ce projet avec des gares à réhabilitées.

    BT/ADC

  • SENEGAL-COLLECTIVITES/DEVELOPPEMENT / Kolda : 20 communes vont bénéficier de retombées du PDEC (coordonnateur)

    SENEGAL-COLLECTIVITES/DEVELOPPEMENT / Kolda : 20 communes vont bénéficier de retombées du PDEC (coordonnateur)

    Kolda, 16 mai (APS) – Vingt communes de la région de Kolda (sud) vont bénéficier du Projet de développement économique de la Casamance (PDEC) dans le domaine de la gouvernance locale et des infrastructures résilients aux changements climatiques, a indiqué mardi son coordonnateur, Youssouf Badji.

    M. Badji intervenait lors d’un atelier d’examen et de validation du rapport du consultant sur l’étude pour la sélection des communes de la région de Kolda. La rencontre a été présidée par le gouverneur Saër  Ndaw.

    « Le projet a commis un consultant pour faire de travail d’identification avec des critères. Il a présenté un rapport proposant la sélection de 20 communes bénéficiaires dans la région de Kolda. Ce choix a été validé par un comité régional de suivi », a expliqué le coordonnateur du PDEC.

    Dans la région de Kolda le projet va accompagner vingt collectivités locales dont 10 dans le département de Médina Yéro Foula, 6 dans le département de Vélingara et 4 dans le département de Kolda.

    Le projet se fixe comme objectif « de construire des systèmes de gouvernance locale inclusifs qui fournissent des services et infrastructures locaux résilients au climat dans des communes cibles de la région naturelle de Casamance ».

    Le projet de développement économique de la Casamance sous la tutelle technique du ministère  des Collectivités   territoriales, du Développement  et l’Aménagement  du  territoire compte intervenir dans 60 collectivités sur les 115 que la Casamance compte pour une durée de 5 ans.

    MG/ASB/AKS