Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-SPORT / Kaffrine : des subventions de près de 3 millions aux structures sportives

    SENEGAL-SPORT / Kaffrine : des subventions de près de 3 millions aux structures sportives

    Kaffrine, 11 mai (APS) – Le conseil départemental de Kaffrine (centre ouest) a remis, jeudi, des subventions d’un montant estimé à trois millions de francs CFA aux structures sportives et ligues,a constaté l’APS.

    « Nous avons réuni la communauté sportive à travers la ligue de football, de handball, d’athlétisme, le comité régional de gestion de la lutte et les différents clubs du département, pour procéder comme à l’accoutumée à la remise des subventions, d’un montant de 3 millions FCFA », a expliqué Daouda Wilane, vice-président du conseil départemental de Kaffrine.

    S’exprimant lors de la cérémonie de remise de ces enveloppes, il a précisé que sur le montant des trois millions prévus, un million 900 mille FCFA est destiné aux ligues régionales et 900 mille aux autres structures sportives.

    « L’objectif vise à davantage appuyer ces différents clubs, comme les autres associations sportives, conformément à notre mission de promouvoir le développement économique du département. Et on sait que le sport est un facteur de développement », a-t-il fait valoir.

    Le conseil départemental a offert des blousons ainsi que des subventions au Comité régional de gestion de lutte de Kaffrine, en prélude du tournoi national de lutte sans frappe, appelé aussi drapeau du chef de l’Etat.

    Moussa Ndao, le président du CRG de Kaffrine, a salué le geste du conseil départemental, surtout en cette période, avant de proposer quelques  solutions pour davantage accompagner les structures sportives de la région.

    CTS/ASG/ASB

  • SÉNÉGAL - SOCIÉTÉ  / Fatick :15 millions FCFA de l’Etat pour rénover l’église de Diohine

    SÉNÉGAL – SOCIÉTÉ / Fatick :15 millions FCFA de l’Etat pour rénover l’église de Diohine

    Fatick, 11 mai (APS) – Le président de la République a remis une enveloppe de 15 millions de francs CFA pour appuyer les travaux de rénovation de l’église saint Esprit de Diohine dans la région de Fatick (centre), a annoncé, jeudi, l’ancien secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr.

    « Nous avions sollicité l’appui du chef de l’État pour la rénovation de notre lieu de culte. Il a répondu favorablement en octroyant 15 millions de francs CFA que nous venons de remettre au curé en présence du conseil paroissial », a-t-il dit.

    Moïse Sarr participait à l’assemblée générale de l’église pour la célébration des centenaires de ce lieu de culte fondé en 1928 à Diohine. Elle est la plus vieille église de la région de Fatick.

    L’ancien secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur s’est félicité de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’église.

    « Je me félicite de l’état d’avancement des travaux et nous saluons la détermination des ouvriers. Nous prions pour que les travaux finissent dans la paix », a souligné M. Sarr, remerciant le curé pour le travail fait à Diohine.

    L’abbé Alphonse Katim Faye, curé de l’église saint Esprit de Diohine a invité les paroissiens et les natifs du village  » à s’approprier l’événement prévu en 2028″.

     » Nous, Sénégalais, attendons toujours les derniers moments pour faire dans la précipitation. Nous sollicitons l’apport de tout le monde, y compris le gouvernement, car je le rappelle, Diohine est le premier bastion du catholicisme au Sine », a-t-il fait savoir.

    Le curé a également remercié le président Macky Sall pour son appui financier. « Depuis que je suis abbé en 2000, c’est la première fois que j’assiste à un tel acte », a-t-il ajouté.

    SDI/ASB/AKS

  • SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION-SECURITE / Un projet veut faire reculer la criminalité transfrontalière au sud du Sénégal

    SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION-SECURITE / Un projet veut faire reculer la criminalité transfrontalière au sud du Sénégal

    Kaolack, 11 mai (APS) – Le projet ‘’Soutenir la coopération transfrontalière pour une résilience communautaire et une cohésion sociale accrues en Gambie et au Sénégal’’, actuellement en cours d’exécution, va permettre de « faire reculer, au sud du Sénégal, les effets de la criminalité transfrontalière centrée autour de la déforestation sauvage et la culture du chanvre indien », a estimé le vice-amiral Oumar Wade, chef d’état-major particulier du président de la République du Sénégal.

    ‘’Suite aux opérations de sécurisation menées, il y a quelques mois par l’Etat du Sénégal, au nord du département de Bignona, la mise en œuvre du projet dans cette partie participera, nous l’espérons, à faire reculer, au sein des communautés locales, les effets de la criminalité transfrontalière centrée autour de la déforestation sauvage et la culture du chanvre indien au détriment de l’agriculture et de l’élevage’’, a-t-il notamment dit.

    L’officier supérieur des Armées sénégalaises s’exprimait mercredi, à Kaolack (centre), à l’ouverture du deuxième comité de pilotage transfrontalier, mis en œuvre sous l’égide du Fonds pour la consolidation de la paix des Nations unies et des agences de mise en œuvre : l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

    ‘’Il me plait de souligner que ce projet vient consolider des actions déjà entreprises au niveau de notre frontière commune dont l’une des plus marquantes demeure l’implantation des cases culturelles de citoyenneté et de bon voisinage, à l’instar de celle de Karang que nous avons eu l’occasion de visiter hier [mardi]’’, a-t-il indiqué.

    Le vice-amiral Oumar Wade a magnifié  »l’excellente qualité’’ dans l’élaboration de ce projet et la ‘’démarche inclusive’’ adoptée par ses acteurs principaux, que sont l’OIM et la FAO, réitérant sa ‘’profonde gratitude à ces deux précieux partenaires pour leur franche et fructueuse collaboration ».

    ‘’J’invite, par ailleurs, les membres du comité de pilotage à ne ménager aucun effort dans la supervision du projet, en vue de l’atteinte des objectifs au bénéfice des communautés de part et d’autre de notre frontière commune’’, a-t-il lancé.

    Selon M. Wade, cette rencontre de Kaolack doit être le prélude d’une série d’activités visant la réalisation des résultats 2 et 3 et la prise en compte de nouveaux paramètres pour garantir des axes de coopération pérenne entre la Gambie et le Sénégal. Une coopération qui pourra servir d’exemple achevé de gestion intégrée transfrontalière en Afrique.

    Salimata E. Touray, secrétaire générale et cheffe de la fonction publique de la République de Gambie, estime que la mise en œuvre de certaines composantes de ce projet, qui pourrait rassembler les communautés transfrontalières, facilitera la circulation des personnes, des biens et des services et contribuera à revitaliser les activités économiques et prévenir les conflits.

    ‘’La mise en œuvre réussie de ce projet améliorera la collaboration des deux gouvernements pour aborder les questions de développement et consolider cette relation qui date de très longtemps entre le Sénégal et la Gambie’’, a-t-elle assuré.

    ADE/MD/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Inondations : la mairie de Kaolack à pied d’œuvre pour éviter des dégâts (adjoint au maire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Inondations : la mairie de Kaolack à pied d’œuvre pour éviter des dégâts (adjoint au maire)

    Kaolack, 11 mai (APS) – Le conseil municipal de Kaolack est à pied d’œuvre pour éviter que  d’éventuelles inondations ne posent pas dégâts dans cette ville du centre du pays, a indiqué l’adjoint au maire en charge de la logistique, de la maintenance, de l’éclairage, des grands travaux et de la voirie, Mbaye Ngom.

    « Cette année, nous voulons avoir moins de flaques d’eau que l’année dernière et ne pas avoir de sinistrés et autres dégâts causés par les eaux de pluie’’, a-t-il rassuré. Le ministre chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, a pris des engagements pour accompagner les efforts des autorités municipales de Kaolack, a-t-il ajouté, lors d’un point de presse au terme d’une réunion du conseil municipal qui, pour l’exercice 2022-2023, a voté un budget de sept milliards de francs CFA.

    « L’année dernière, nous avons connu une réussite sur la gestion des inondations, puisqu’il n’y avait pas eu de dégâts causés par les eaux de pluie, même s’il y avait quelques flaques d’eau. Cette année, nous avons anticipé avec un programme qui nous a permis de pouvoir décanter certaines situations en cas de pluies’’, a-t-il assuré.

    Les travaux sur l’axe Sara Ndiougary-Parcelles-Koundam et le curage des canaux à ciel ouvert ont démarré depuis deux mois, a indiqué l’élu local. La municipalité a également mis en place un programme quinquennal pour corriger l’occupation anarchique de la voie publique.

    « On ne peut pas commencer avec ce programme, [sur] tous les axes concernés au même moment. Mais on a essayé de prioriser au maximum. Il y a un mois et demi, nous avons lancé la deuxième phase de la campagne de l’éclairage public. Il y a deux semaines, on a lancé la campagne d’assainissement, mais après l’hivernage, on va lancer la campagne de désencombrement de la ville’’, a promis l’adjoint au maire.

    Selon lui, une ‘’cartographie claire’’ sera faite pour lancer une campagne ciblée, qui devrait permettre de réussir cette opération de désencombrement de la ville.

     »Et d’ici la fin de nos mandats, on aura toujours des axes prioritaires. Et pour cette première année, la priorité, c’est d’améliorer l’assainissement, l’éclairage mais aussi la santé’’, a insisté M. Ngom.

    Le maire de Kaolack et ses équipes comptent réfectionner dix postes de santé. Le centre de santé de Médina Baye est aussi concerné par ce programme.

    ADE/ASB/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / A Ourossogui, l’eau recommence à couler des robinets

    SENEGAL-SOCIETE / A Ourossogui, l’eau recommence à couler des robinets

    Ourossogui, 11 mai (APS) – L’eau courante est de nouveau disponible en continue à Ourossogui depuis la mise en œuvre en mars de la réforme du service publique de l’eau, à la grande satisfaction des usagers confrontés dans un passé récent à la récurrence des ruptures dans la distribution de ce liquide vital dans cette localité de la région de Matam.

    Lors d’un Comité régional de développement (CRD) sur la réforme du service public de l’eau organisé dernièrement à la gouvernance de Matam, plusieurs participants ont fait part de leur satisfaction suite à l’application de la réforme du service public de l’eau dans la région de Matam, notamment à Ourossogui.

    Depuis mars, la gestion de l’eau est confiée à la Sénégalaise des eaux rurales (SDER). Elle est chargée de gérer l’eau dans plus de 730 villages et villes de la région de Matam.

    La société a remplacé le Comité de pilotage des forages (COPIFOR) qui avait en charge la gestion et la distribution de l’eau, après la rupture du contrat des Associations des usagers des forages de la région de Matam (ASUFORM).

    Cette réforme du service public de l’eau n’est jusque-là effective que dans la ville de Ourossogui. Des travaux de construction de forages, la modernisation du réseau et le transfert des employés sous contrat avec l’Office des forages ruraux (OFOR) au sein de la SDER sont en cours.

    ‘’Beaucoup de quartiers de Ourossogui ont de l’eau 24h/24, ce qui qui n’était pas le cas avant’’, avait rappelé Hamad Ndiaye, le Directeur général de l’Office des forages ruraux. Evoquant la situation au quartier Aïnoumady 2, il avait souligné que l’eau n’y était disponible que de 16 à 10 heures. Il avait assuré que des actions allaient être mises en place afin d’améliorer la distribution de l’eau avant le mois de Ramadan dernier.

    A Ourossogui, les populations étaient confrontées pendant plusieurs années au problème d’approvisionnement en eau potable. Les populations éprouvaient beaucoup de difficultés à disposer en quantité de ce liquide précieux.

    ‘’Aujourd’hui, j’ai de l’eau chez moi tous les jours. Avant, je pouvais rester des mois sans en avoir à la maison, car, l’eau ne coulait presque jamais’’, témoigne Mamadou Adama Bâ, un habitant du quartier Ouro Mango.

    Il achetait des bouteilles d’eau pour la consommation. Avec des voisins, ils se cotisaient pour payer des camions citernes afin d’approvisionner le quartier en eau. Il rappelle avoir même commis un huissier pour constater la situation qu’il vivait avec sa famille.

    Le chef de village de Garly, dans la commune de Ogo, Aboubakry Ndao, qui vit à Ourossogui depuis plus de dix ans, a fait le même constat.

    ‘’C’est seulement au courant du mois de mars que j’ai commencé à avoir de l’eau en tournant le robinet. J’avais des dizaines de bidons à la maison, j’étais obligé de procéder ainsi parce qu’on n’avait presque pas d’eau. Il fallait aussi prévoir la rupture qui pouvait arriver à tout moment’’, a dit le président de l’Association régionale des chefs de village.

    Selon lui, l’eau n’était pas servie à tout moment, mais ‘’à des heures fixes qu’il ne fallait pas rater, alors qu’aujourd’hui, c’est 24 heures sur 24’’. Pour un début, c’est ‘’assez encourageant et motivant’’, estime le notable.

    Mamadou Sow, un habitant de Ourossogui, indique que le problème d’approvisionnement en eau est ‘’devenu un vieux souvenir avec un réseau qui a été refait pour permettre aux populations de disposer du liquide précieux à tout moment’’.

    Il rappelle que le réseau hydraulique était vétuste, parce que la ville a été l’un des premiers villages, à l’époque à avoir de l’eau, en 1976 dont la gestion était assurée par l’Union des ressortissants de Ourossogui (URO).

    ‘’Il y a eu de très fortes améliorations depuis deux mois concernant la distribution de l’eau. Avant, à chaque fois que je revenais du Gabon, je constatais que l’eau ne coulait pas chez moi, ainsi que dans tout le quartier de Windé. Aujourd’hui, même au bout de la nuit, tu as de l’eau en abondance’’, se félicite Cherif Diallo.

    AT/ASB/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    Baba Garage, 11 mai (APS) – Des habitants de l’arrondissement de Baba Garage, situé à 120 km à l’est de Dakar, dans le département de Diourbel (région centre), ont plaidé, mercredi, pour la réalisation de plusieurs infrastructures sociales de base, en vue d’améliorer leurs conditions de vie, a constaté l’APS.

    Ces habitants ont entre autres, réclamé l’érection d’un poste de santé dans chaque commune, un lycée à Keur Samba Kane, des mini forages dans les périmètres maraichers communaux, ainsi que l’achèvement des travaux de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane.

    Ils s’exprimaient à l’occasion de la tournée économique, entamée mercredi, à Bambey, par le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    L’objectif, a-t-il dit, est d’aller rencontrer les communautés et les populations de l’ensemble des communes de la région pour vérifier, visiter les réalisations de l’État, des communes, mais aussi des initiatives communautaires.

    Il s’agira, selon Ibrahima Fall, de ’’recueillir les préoccupations et doléances des populations et voir au niveau national quelles sont les solutions qui pourront être apportées, et le cas échéant, rédiger un rapport qui sera transmis aux autorités centrales.

    La finalité, précise-t-il, c’est avoir un tableau de bord qui doit également guider notre gouvernance et nous permettre d’évaluer notre action à la tête de la région de Diourbel.

    Dans l’arrondissement de Baba Garage, M. Fall s’est d’abord recueilli au mausolée de Cheikh Anta Diop, à Thieytou, avant d’aller au domicile du khalife de Dinguiraye.

    Après cette visite de courtoisie, il s’est ensuite rendu successivement aux périmètres maraichers de Ndiégué et Keur Ousmane Kane, villages situés dans la commune de Baba Garage, puis à Keur Samba Kane où s’est tenue une audience populaire organisée devant la mairie.

    L’accès des femmes aux financements, l’enrôlement des jeunes de la localité dans le programme Xeyou Ndaw Yi, l’élargissement de la carte sanitaire et la construction d’un lycée ont été principalement au menu des besoins exprimés par les habitants.

    Selon le chef de l’exécutif régional, ‘’’les services concernés vont prendre en compte toutes ces préoccupations qui seront étudiées et remontées à l’autorité pour une meilleure prise en charge.

    ’’Les travaux de réalisation de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane seront également diligentés et achevés dans les délais impartis’’, -t-il rassuré.

    Ibrahima Fall a par ailleurs invité les populations à investir davantage dans l’agriculture et l’élevage, en collaboration avec les collectivités territoriales et les différents programmes sectoriels déployés dans la région, tel que le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur.

    MS/MK/AKS

  • SENEGAL-TRANSPORTS-TENDANCE / A Tivaouane, les  »War gaïndé » en passe de supplanter les moyens de transport en commun traditionnels

    SENEGAL-TRANSPORTS-TENDANCE / A Tivaouane, les  »War gaïndé » en passe de supplanter les moyens de transport en commun traditionnels

    Tivaouane, 11 mai (APS) – Le silence observé à la gare routière de Tivaouane située juste à l’entrée de la cité religieuse, renseigne sur le  fonctionnement au ralenti de cette structure naguère  incontournable dans les flux sortants et entrants de voyageurs dans la ville de Seydi El hadji Malick Sy.

    Découragés par les longues attentes auxquelles ils sont soumis, les passagers commencent à déserter cette gare routière où, passées 17 heures, l’espoir de trouver un véhicule pour Dakar, ou même parfois Thiès, s’amoindrit. Les rares voitures qui font le plein ont pour destinations Mbour, Mboro et Thiès.

    Ce qui frappe le plus le visiteur à la gare routière de Tivaouane, c’est la vétusté des lieux. Une situation de désespoir que trahissent les propos des principaux acteurs de l’infrastructure. « Nous travaillons ici pour gagner notre pain quotidien. Il y a des jours où nous rentrons à la maison sans aucun billet de banque », confie Moussa Diop, un ‘’coxeur’’ (rabatteur), qui fréquente cette gare routière.

    Pour lui, la multiplication des ‘’garages sauvages’’ visibles particulièrement entre le célèbre carrefour et la route menant à l’esplanade des mosquées, est la cause des misères de la gare routière de Tivaouane.

    A toutes les heures, des  »War Gaïndé », ces voitures de transport irrégulier, sillonnent la ville à la recherche de clients. Aux abords du fameux  Carrefour, un coxeur   »war Gaïndé »,  nous interpelle discrètement en ces termes  »Où vas-tu ? À Dakar ? », une question que l’on entend souvent près de ces gares routières sauvages qui pullulent dans la cité religieuse.

    Les clients en arrivent même à perdre le réflexe de se rendre à la gare routière formelle.  »Je ne vais plus au garage chercher un véhicule quand je vais à Dakar. Un jour, je suis resté là-bas  de 16h à 20h et le véhicule de transport en commun en partance pour Dakar n’était pas plein’’, témoigne ce client qui ne veut plus entendre parler de la gare routière de Tivaouane.

    ‘’Quand j’ai découvert le site des « War Gaïndé », je viens au Carrefour, chaque fois que je me rends à Dakar », ajoute cet ancien habitué, aujourd’hui désabusé, de la gare routière de Tivaouane.

    Il est loin d’être le seul d’ailleurs à miser désormais sur les « War Gaïndé ». Fatoumata Zahra Fall, une entrepreneure accoutumée à la navette entre Tivaouane et Dakar, a pris la même résolution :  »Je ne vais plus à la gare routière, le matin si je rate les bus Dakar Dem Dikk, je viens ici me rattraper, car je préfère payer  3.500 ou 4.000 F, sans attendre de 15heures à minuit », affirme-t-elle.

    Le constat est que ces gares routières illégales survivent, malgré les fréquentes actions musclées des forces de l’ordre, l’instinct de survie, semblant prendre le dessus sur la peur du policier.

     » C’est dans l’illégalité la plus totale que nous opérons dans les taxis  War Gaïndé. Nous nous débrouillons ici pour gagner notre pain  », reconnaît Amadou Seck,  un coxeur officiant non loin du carrefour qui mène à Ngaye et Mboro.

    Serigne D. Fall, un agent de la voirie municipale déplore l’expansion de ces arrêts sauvages, qui sont à ses yeux, doublement désavantageux pour la commune.  »Les propriétaires des véhicules War Gaïndé, ne paient aucune taxe municipale mais participent grandement à écorner le visage de la cité au moment où l’actuel maire Demba Diop Sy se déploie avec ses équipes pour rendre plus attractive la ville de Tivaouane », argue-t-il.

    Le fait que les ‘’War Gaïndé » sont en passe de supplanter les transports en commun des gares routières traditionnelles, est dû, en grande partie, à la gestion de  la gare routière où les conditions de travail demeurent exécrables. Sur place, les toilettes sont presque inexistantes, tout comme les bancs où les passagers peuvent attendre tranquillement un véhicule.

    En attendant la matérialisation du projet de gare routière municipale moderne, qui augure de meilleures  conditions d’attente pour les voyageurs, les  »War Gaïndé » gardent la vedette qu’ils ont volée à la gare traditionnelle,  même si les bus Dakar Dem Dikk, constituent une troisième voie, pour voyager de Tivaouane à Dakar.

    MKB/ADI/ADC/ASB

  • SENEGAL-ELECTIONS-FICHIER / La commune de Mbacké enregistre 2050 nouvelles inscriptions et 507 modifications (officiel)

    SENEGAL-ELECTIONS-FICHIER / La commune de Mbacké enregistre 2050 nouvelles inscriptions et 507 modifications (officiel)

    Mbacké, 10 mai (APS) – Quelque 2050 nouvelles inscriptions et 507 modifications ont été enregistrées dans la commune de Mbacké (centre) à l’issue de la révision exceptionnelle des listes électorales, a indiqué mercredi à l’APS le président de la commission administrative de la commune, Mamadou Kassé.

    La commission administrative de la commune de Mbacké a siégé du 6 avril au 6 mai. Les inscriptions se sont déroulées du 6 avril au 2 mai et la période du 3 au 6 mai a été consacrée à la phase contentieuse. A l’issue de ces opérations, a fait savoir M. Kassé, la commission a enregistré 2050 inscriptions, 507 modifications et un changement de statut. ‘’Maintenant pour les radiations, on n’en a pas eu’’, a-t-il précisé.

    Selon lui, les primo votants représentent un pourcentage élevé des inscriptions lors de cette révision exceptionnelle des listes électorales au niveau de la commune de Mbacké. ‘’L’écrasante majorité des inscrits, c’est des jeunes. Ce qu’on appelle les primo votants, des gosses de 2004, 2005 et 2006 qui sont venus en masse. Même le jour de la clôture, on était assailli par cette bande de jeunes’’, a-t-il souligné.

    Malheureusement la loi c’est la loi, c’est dur mais c’est la loi. Le 2 mai à 18 heures, on était obligé d’arrêter et quel que soit maintenant le mécontentement suscité’’, a-t-il ajouté, soulignant que les jeunes venaient massivement chaque jour pour s’inscrire sur les listes électorales.

    La campagne de sensibilisation menée par les partis et coalitions de partis a joué un rôle déterminant sur le rush des jeunes noté dans certaines commissions, à en croire Mamadou Kassé.

    A propos de cet engouement des jeunes, il signale que certains partis ou coalitions de partis ont donné des consignes à leurs militants et sympathisants, en leur demandant d’aller s’inscrire. ‘’Il y a également le tapage médiatique au niveau des radios, des télévisions, des réseaux sociaux pour pousser les gens à aller s’inscrire sur les listes électorales’’, a-t-il dit.

    Et je trouve que c’est une bonne chose également pour la vitalité de la démocratie sénégalaise, pour la vitalité tout court de la démocratie’’, a-t-il salué.

    Au Sénégal, la révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 a démarré le 6 avril et s’est poursuivie jusqu’au le 2 mai dernier. Elle s’est déroulée sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger.

    CGD/MD/ADC

     

  • SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Lutte contre l’extrémisme violent : un « vaste programme de sensibilisation » annoncé à Kédougou

    SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Lutte contre l’extrémisme violent : un « vaste programme de sensibilisation » annoncé à Kédougou

    Kédougou, 10 mai (APS) – La Fondation Konrad Adenauer, par le biais de son projet dénommé Sen Résilience, compte lancer « un vaste programme de sensibilisation sur les menaces sécuritaires extérieurs et intérieurs dans la région de Kédougou », en misant sur le renforcement de la cohésion sociale, a-t-on appris mercredi d’un des responsables de l’organisation allemande.

    Ce programme sera conduit de concert avec le Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) de Dakar, a précisé Nestor Bianquinch, coordonnateur de Sen Résilience (Renforcement de la résilience des populations et acteurs de la région de Kédougou face aux menaces de l’extrémisme violent).

    Il s’exprimait au cours d’un comité de développement départemental qui s’est tenu à Kédougou, sous la présidence de Papa Abdoulaye Mbaye, un des adjoints du préfet de Kédougou, en présence de représentants des forces de défense et de sécurité, d’autorités religieuses et de membres de la société civile.

    La Fondation Konrad Adenauer va également s’appuyer sur le Mouvement contre les armées légères en Afrique de l’Ouest (MALAO) pour la mise en œuvre de ce projet, ainsi que sur l’Union nationale des initiatives kédovines et solidaires (UNIKS).

    Le comité de développement départemental organisé à ce sujet vise à « partager les objectifs généraux du projet et les activités de sensibilisation prévues dans les dix-neuf communes, selon Nestor Bianquinch.

    Il a rappelé que le projet Sen Sécurité ambitionne de contribuer à la prévention de l’insécurité « par le renforcement d’un climat de confiance entre les institutions étatiques et la population locale, mais aussi par la formation professionnelle et l’implication des habitants de la région dans le développement local ».

    Pour ce faire, le projet compte tirer profit des connaissances des acteurs des collectivités territoriales, de l’administration publique, des associations religieuses, mais aussi des médias, en matière de formation et de sensibilisation.

    Le projet Sen Résilience va dans le même temps « proposer des initiatives économiques aux jeunes et aux femmes de la région de Kédougou ».

    « Nous allons développer des actions et outils nécessaires aux communautés dans les domaines social, culturel et économique, en vue d’un développement individuel et communautaire », a précisé Nestor Bianquinch.

    Il a invité les jeunes et les femmes de la région de Kédougou à « un changement de comportement social pour lutter contre l’extrémisme violent, l’usage des explosifs dans les sites d’orpaillage et d’exploitation de l’or et le trafic d’êtres humains ».

    L’adjoint au préfet Papa Abdoulaye Mbaye a salué cette initiative qui devrait selon lui faciliter « une meilleure sécurisation de la zone frontalière » avec le Mali et la Guinée Conakry.

    Il a demandé aux collectivités territoriales, aux jeunes et aux femmes, ainsi qu’aux autorités religieuses et aux notables de « bien collaborer avec les forces de défense et de sécurité pour mieux dénoncer les menaces sécuritaires dans la région de Kédougou ».

    PID/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Les 267 logements du site de Diougob seront livrés « d’ici la fin de l’année », selon le DG de l’ADM

    SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Les 267 logements du site de Diougob seront livrés « d’ici la fin de l’année », selon le DG de l’ADM

    Saint-Louis, 10 mai (APS) – Le directeur général de l’Agence de développement municipal (ADM), Cheikh Issa Sall, a assuré mercredi à Saint-Louis que les 267 logements sociaux en construction à Diougob seront livrés d’ici à la fin de l’année aux bénéficiaires, essentiellement des sinistrés de la Langue de Barbarie.

    « Les villas-témoin seront disponibles à la fin du mois de juin 2023 et seront montrées aux populations’’, a-t-il annoncé à des journalistes, lors d’une visite sur le site de construction de ces logements, ajoutant qu’à la fin de l’année, « nous aurons [sur ces lieux] une nouvelle ville, une cité très moderne, assainie, éclairée, aérée, avec toutes les commodités ».

    Les bénéficiaires de ces logements, victimes de l’avancée de la mer et des inondations de ces dernières années, sont estimées à environ 15000 habitants. Ils seront relogés dans le cadre du projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP, en anglais).

    Dans ce cadre, il est prévu de construire sur le site de Diougob, 500 logements dont les 267 qui seront réceptionnés dans le cadre de ce projet financé par la Banque mondiale à hauteur de 16 milliards de francs CFA pour la période 2018-2023, a précisé le directeur de l’Agence de développement municipal.

    Les logements seront réalisés avec en amont toute la viabilisation, a assuré M. Sall. Il a également donné des garanties relatives à « la présence effective » des services de l’eau et de l’électricité ainsi que d’un réseau de drainage des eaux pluviales, d’une station de pompage et de voiries.

    Les sinistrés qui seront relogés à Diougob disposeront aussi d’un poste de santé, d’un grand marché, d’un centre socio-éducatif, a-t-il dit, en signalant que sur le site en question, les 267 maisons sortent déjà de terre pour trois types d’habitat : RDC, R+1 et R+2.

    Le site de Diougob va accueillir « 15.000 personnes sinistrées, venues de la Langue de Barbarie, dont 3278 sinistrés recasés actuellement provisoirement dans des unités d’habitation mobiles, recouvertes de bâches ».

    « Des infrastructures sociales de grande envergure y seront érigées », a promis le DG de l’Agence de développement municipal, citant des infrastructures scolaires, des équipements sportifs et marchands. Il a par ailleurs évoqué un programme vert visant à améliorer l’environnement du site et son cadre de vie.

    Sur place, il dit avoir instruit les entrepreneurs pour l’accélération des travaux, notant que selon les prévisions des services météorologiques, l’hivernage sera cette année « précoce et pluvieux ».

    AMD/BK/ASG