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  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : 2000 tonnes de noix de cajou de l’année passée en souffrrance dans les magasins (acteur)

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : 2000 tonnes de noix de cajou de l’année passée en souffrrance dans les magasins (acteur)

    Ziguinchor, 8 mai (APS) – Près de deux mille tonnes de noix d’acajou de l’année passée sont à ce jour, stockées dans des magasins à Ziguinchor (sud), faute de moiyens d’évacuation,  a déploré dimanche, le président de l’interprofessionnelle cajou du Sénégal, Boubacar Konta.

    ‘’L’année dernière, il y avait une quantité de 5000 tonnes non exportées. Et nous avons pu exporter récemment les 3000 tonnes. Il reste donc 2000 tonnes de cajou non exportées. Il n y a pas encore de mesures très claires sur l’exportation de l’anacarde au Sénégal’’, a regretté M. Konta.

    ‘’Il faut la révision de cette mesure d’interdiction de l’exportation par voie terrestre de l’anacarde. Il faut libérer la circulation pour le convoyage de ce tonnage de noix en soffrance dans les magasins », a plaidé Boubacar Konta.

    Pour lui  »l’exportation des noix de cajou n’est rien d’autre que l’évacuation des noix d’un pays à un autre’’.

    ‘’Faire prendre la noix à Ziguinchor pour l’amener à Dakar par la route ne doit pas constituer un blocage. On ne peut pas invoquer, le fait de traverser la Gambie comme un motif pour imposer cette mesure préjudiciable aux acteurs de la filière dans les régions du Sud du Sénégal’’, a soutenu M. Konta.

    Il a fait état d’inquiétudes par rapport à la présente campagne,  »si ce blocus de faire quitter les noix de Ziguinchor à Dakar par la voie terrestre reste maintenu’’.

    ‘’Cette année, nous avons eu beaucoup de ratages par rapport à la présente campagne. Jusqu’à aujourd’hui il y a des noix de cajou de l’année dernière qui sont là. Surtout le tonnage qui a été  financé dans le cadre du système de récépissé d’entrepôt. Ces noix se trouvent toujours entre les mains de certaines coopératives et certains acheteurs’’, a insisté le président de l’interprofessionnelle cajou du Sénégal.

    Il a invité l’Etat à encore à se pencher sur la question de la commercialisation de l’anacarde qui, selon lui, ‘’pose un énorme problème malgré le rôle que ce secteur jour dans l’atteinte à la souveraineté alimentaire de la région naturelle de la Casamance’’.

    Boubacar Konta a aussi dénoncé l’absence de la question de l’anacarde lors du dernier conseil interministériel sur la campagne agricole au Sénégal.  »Nous n’avions pas compris pourquoi le cajou n’était pas pris en charge dans ce cadre interministériel », a-t-il regretté.

    Il a rappelé que le Sénégal a exporté l’année dernière près de 102.000 tonnes d’anacarde avec un chiffre d’affaires de 60 milliards de francs CFA.

    La campagne d’anacarde 2023 sera officiellement lancée à Ziguinchor entre le 25 et 26 mai prochain.

    MNFMTN

  • SENEGAL-SANTE-DON / Du matériel médical d’une valeur de 18 millions CFA au poste de santé de Madina Wandifa

    SENEGAL-SANTE-DON / Du matériel médical d’une valeur de 18 millions CFA au poste de santé de Madina Wandifa

    Sédhiou, 7 mai (APS) – Le poste de santé de Madina Wandifa, dans la région de Sédhiou (sud), a reçu du ministère de la Santé et de l’Action sociale du matériel médical d’une valeur de 18 millions de francs CFA.

    La cérémonie de remise de ce don, ce week-end, a coïncidé avec les 15 ans de la commune de Madina Wandifa, une collectivité du département de Bounkiling.

    Cette manifestation a été marquée par des consultations gratuites, un don de sang et une concertation pour l’organisation d’une campagne de prise en charge des cas de cataracte.

    Ce don comprend des lits d’hospitalisation, des appareils de consultation et autres outils nécessaires au travail des sages-femmes et des médecins, a détaillé le maitre de Madina Wandifa, Sény Faty, lors de la cérémonie de remise de cet équipement.

    Il devrait contribuer à renforcer le plateau médical du département de Bounkiling, a ajouté l’édile, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    M. Faty a par ailleurs plaidé l’érection du poste de santé de Madina Wandifa en district sanitaire, compte tenu de sa capacité d’accueil et de l’importance des nouveaux équipements reçus de la tutelle.

    Au total, au cours de cette journée, 650 patients ont été consultés gratuitement ont bénéficié de médicaments pour la prise en charge de différentes pathologies.

    De même, 27 poches de sang ont été également collectées au cours de cette opération.

    OB/BK

     

  • SENEGAL-ECONOMIE  / Matam: lancement d’un mouvement qui vise à  »booster le développement économique » de la région

    SENEGAL-ECONOMIE / Matam: lancement d’un mouvement qui vise à  »booster le développement économique » de la région

    Matam, 8 mai (APS) – Le Mouvement Agir ensemble pour Matam (AEM) a été lancé officiellement par ses membres en vue d’entamer une série d’activités politiques et sociales pour contribuer au développemnt économique de cette reégion du nord, a constaté l’APS.

     »L’AEM) sera un espace qui nous permettra de poursuivre nos actions politiques et sociales au profit du développement de notre chère région (…) », a dit Seydou Bâ, un des responsables du Mouvement Agir ensemble pour Matam.

    Il intervenait lors d’une assemblée générale tenue au Centre culturel régional de Matam en présence de plusieurs membres et sympatisants de cette strcuture.

    Le président de l’AEM Dickel Nguébane a déclaré que la strcuture a pour ambition de relancer et de  »continuer les activités menées depuis plusieurs années dans le domaine de l’emploi des jeunes, de la formation et du plaidoyer pour la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base ».

    Il a rappelé que les initiateurs ont toujours multiplié les initiatives et activités (…) pour  »participer au développement économique de la région ».

     »Les activités d’AEM ne se limiteront pas uniquement au niveau communal ou départemental, mais elles vont polariser toute la région de Matam », a promis Dickel Nguébane.

    AT/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : les partisans d’Ousmane Sonko se disent  « prêts à résister » après la condamnation de leur leader

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : les partisans d’Ousmane Sonko se disent « prêts à résister » après la condamnation de leur leader

    Ziguinchor, 8 mai (APS) –Les partisans du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) de Ziguinchor (sud) disent être « prêts à résister et à se battre » pour que leur candidat soit éligible à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Pour ce qui est du procès en tant tel concernant Ousmane Sonko, nous déciderons de la suite à donner. L’heure a sonné pour résister et  se battre pour que la justice soit correctement rendue au Sénégal’’, a déclaré le coordonnateur départemental du parti Pastef de Ziguinchor.

    L’opposant Ousmane Sonko a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    Le leader du parti Pastef était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang.

    La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a de même ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, Walfquotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    Réagissant au cours d’un point de presse, le représentant départemental du parti Pastef à Ziguinchor  »n’est pas surpris de ce verdict ».

    « Nous allons résister pour la vérité afin qu’Ousmane Sonko ne soit pas sacrifié. Il sera candidat en 2024 . Nous n’allons pas accepter ce qui s’est passé. C’est une parodie de justice qui avait pour objectif de rendre Ousmane Sonko inéligible’’, a-t-il martelé devant des militants et sympathisants du maire de Ziguinchor.

    Le verdict du procès en appel d’Ousmane Sonko est tombé au moment où les militants de Pastef tenaient une marche pacifique.

    ‘’C’est avec beaucoup de peines que nous avons appris ce verdict qui rend inéligible Ousmane Sonko. Nous ne sommes pas surpris’’, a déploré Djibril Sonko.

    Un important dispositif sécuritaire a été mis en place dans certains coins de la ville de Ziguinchor, dès les premières heures de la matinée, par les forces de défense et de sécurité pour parer à tout débordement.
    Un dispositif qui n’a toutefois pas empêché certains militants de manifester leur mécontentement notamment dans les quartiers  de Lyndiane, Grand Dakar et Yamatogne.

    Le bureau du poste finance du quartier Yamatogne a été  incendié par des manifestants. Le caleme est revenuè quelques heures après dans la principale ville du sud du pays.

    MNF/MTN

  • SENEGAL-ELEVAGE-EPIZOOTIE / Tivaouane : le chef du service départemental de l’élevage relativise l’ampleur de la maladie de Newcastle

    SENEGAL-ELEVAGE-EPIZOOTIE / Tivaouane : le chef du service départemental de l’élevage relativise l’ampleur de la maladie de Newcastle

    Tivaouane, 8 mai (APS) – Le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Tivaouane (ouest), Ndary Diop, a relativisé, lundi, l’ampleur de la maladie de Newcastle qui sévit depuis quelque temps dans la zone des Niayes, dans le département de Tivaouane.

     

     »Nous avons connu quelques cas de maladies de Newcastle. L’envergure n’est pas très grande, même si des pertes importantes sont notées », a-t-il indiqué à l’APS.

    Selon lui, plusieurs localités comme Ndiassane, Taïba Ndiaye, Mboro sont concernées par cette maladie qui touche la volaille.

     

    Les pertes enregistrées s’expliquent par la rupture du vaccin HB1 au moment où les propriétaires démarraient les bandes. Ce qui fait que les sujets n’étaient pas vaccinés, a souligné le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Thiès.

     

    A l’en croire, la gestion des cadavres de poulets a aussi impacté le développement de foyers et aggravé la situation.  »Les cadavres des poulets jetés non loin de certaines fermes ont fait exploser la mortalité dans les poulaillers environnants. Avec le vent, les microbes se sont dispersés et ont atteint certaines fermes », a-t-il dit.

     

    Il s’y ajoute que de nombreux aviculteurs du département de Tivaouane n’ont pas l’expérience qu’il faut pour gérer une telle crise sanitaire, selon Ndary Diop.

     

     »Actuellement, les gens qui s’affairent dans le milieu des poulaillers ne connaissent pas les notions techniques nécessaires à la gestion des fermes. Les visites sanitaires ne sont pas souvent respectées, sans oublier la vaccination et les récurrents problèmes de densité pendant ces moments de canicule », a-t-il fait valoir.

     

    Pour le technicien, la forte demande en poulets de chair à l’approche de la Korité n’est pas étrangère à la présence de la maladie de Newcastle dans les fermes.

     

    Le service départemental de l’élevage entend bientôt outiller les aviculteurs, à travers des sessions de formation régulières, afin d’ »éviter certaines pertes bien évitables », a poursuivi son responsable.

     

     »C’est un besoin très réel et j’ai fait l’expression des besoins au niveau régional pour la formation des propriétaires de poulailler dans la zone », renseigne Ndary Diop.

     

     

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES-REPORTAGE / A Kaffrine, le lycée d’intégration nationale sort de terre

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES-REPORTAGE / A Kaffrine, le lycée d’intégration nationale sort de terre

    Kaffrine, 8 mai (APS) – Le chantier du lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité (INEQ) de Kaffrine (centre) commence à prendre forme, sur la route menant à Nganda, localité située à une trentaine de kilomètres de la capitale du Ndoucoumane.

    Sur le site du projet, des ouvriers travaillent d’arrache-pied avec l’ambition de terminer à temps les tâches qui leur ont été confiées et livrer l’infrastructure dans les délais convenus.

    Une fois franchies les limites du chantier franchies, le visiteur est accueilli par un vigile qui veille au grain et oriente vers le chef de chantier, seul habilité à autoriser l’accès au site.

    L’ingénieur Pape Sène, responsable du chantier, se montre au bout de quelques minutes, pour faire visiter le chantier.  »S’il vous plait, ne filmez pas. On l’interdit », dit-il au reporter de l’APS, avant d’engager le moindre échange.

    « C’est un chantier de quatre lots, avec une capacité d’accueil de 600 élèves », avance l’ingénieur, le ton sérieux, en tenue de chantier et portant des chaussures de sécurité, en précisant que l’infrastructure en construction va comporter des bâtiments administratifs, une bibliothèque numérique, un réfectoire, une infirmerie et un foyer pour les élèves.

    Le projet prévoit par ailleurs quatre blocs pédagogiques composés de 25 salles de classes et de laboratoires, ainsi que deux quartiers pour les garçons et les filles, dans le cadre d’un système d’internat, ainsi que des logements administratifs, a indiqué l’ingénieur.

    L’ouvrage sorti de terre occupe déjà cinq des dix hectares réservés au lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité, en attendant la construction d’autres bâtiments pour le reste des filières.

    Les bruits de chantier qui enveloppent le décor témoignent de la grande activité qui s’est emparée du site, avec à la manœuvre plus de 200 ouvriers, dont la plupart sont issus des villages environnants. Certains sont en train de poser les dalles, d’autres s’emploient à d’autres tâches moins compliquées. Le résultat parle de lui-même, avec des bâtiments sous forme de banco, qui témoignent de toute l’ingéniosité des personnes en charge de la conduite du chantier.

    « Des rampes d’accès même sont prévues pour faciliter l’accès aux personnes vivant avec un handicap », signale l’ingénieur en charge du projet, ajoutant : « Les aspects d’efficacité énergétique et la dimension inclusive et des aménagements adaptés seront aussi pris en compte ».

    Construit à partir de briques de terre compressée, l’infrastructure va aussi être dotée de charpentes pour apporter un confort thermique et gagner jusqu’à 7 degrés, a-t-il fait savoir

    « Le lycée sera bientôt livré au grand bonheur des populations », a-t-il assuré, sans donner de date de livraison définitive.

     

    CTS/BK/MTN

     

     

     

     

  • SENEGAL-RELIGION  / Louga : les services de l’Etat appelés à prendre des mesures pour le bon déroulement du gamou d’Andoulaye

    SENEGAL-RELIGION / Louga : les services de l’Etat appelés à prendre des mesures pour le bon déroulement du gamou d’Andoulaye

    Louga, 8 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Louga (nord-ouest), El Hadj Bouya Amar, a demandé, lundi, aux services de l’Etat concernés  de prendre  »toutes les dispositions utiles » pour un bon déroulement du gamou d’Andoulaye dans le département de Kébémer (Louga, nord), le 20 mai prochain.

    « Je demande à tous les chefs de service de l’État concernés de prendre toutes les dispositions utiles pour le bon déroulement du gamou d’Andoulaye qui est prévu le 20 mai prochain », a-t-il déclaré.

    S’exprimant lors d’un comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de la 102e édition du gamou d’Andoulaye, dans le département de Kébémer, il a souligné que « sur le plan de l’affluence religieuse ou de l’affluence des pèlerins, la cité d’Andoulaye est une grande cité religieuse ».

    « C’est pourquoi l’Etat, chaque année, prend toutes les dispositions nécessaires pour le bon déroulement du gamou qui est prévu le 20 mai prochain », a-t-il expliqué.

    Selon lui, les dispositions attendues des services de l’Etat concernent la sécurité, l’approvisionnement en eau potable, la fourniture de l’électricité, mais aussi divers autres services se rapportant à l’hygiène, l’assainissement, le nettoiement, etc.

    Il a insisté sur « la nécessité du suivi des engagements pris par les différents services de l’Etat concernés pour que l’ensemble des pèlerins, qui quittent les autres localités, puissent arriver en paix, faire leur gamou en paix et répartir en paix ».

    « Nous sommes optimistes parce que non seulement tous les services de l’Etat concernés ont répondu présent, [mais ils ont aussi pris] des engagements fermes [chacun dans le secteur qui le concerne], pour le bon déroulement de l’évènement », a-t-il dit.

    Le porte-parole du khalife d’Andoulaye, Serigne Moustapha Dramé, a fait part de sa satisfaction relative aux dispositions prises l’année dernière par les services de l’Etat pour le bon déroulement du gamou.

    Au nom du khalife, Mame Abdou Dramé, il est revenu sur certaines doléances de la cité religieuse d’Andoulaye, lesquelles concernent l’amélioration de l’éclairage public, l’extension du réseau électrique, l’augmentation des « branchements sociaux » pour l’approvisionnement en eau potable. Il y a aussi l’installation de points d’eau gratuits le jour du gamou et l’augmentation de la pression du débit de la connexion Internet.

    Selon lui, « la cité religieuse d’Andoulaye a une particularité » résidant dans le fait que « c’est l’unique foyer où presque tous les grands guides religieux du pays – notamment Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadj Malick Sy, Ass Malick Camara, Mame Abdou Cissé Borom Djamal – ont passé ensemble trois jours ».

    « Nous voulons que cet aspect soit mieux pris en compte par l’Etat pour que la cité religieuse d’Andoulaye puisse bénéficier de tous ces avantages à l’image des autres cités religieuses », a-t-il fait savoir

    DS/BKMTN

     

     

  • SENEGAL-CULTURE / Kaolack : le gamou traditionnel du Saloum prévu du 12 au 13 mai à Kahone

    SENEGAL-CULTURE / Kaolack : le gamou traditionnel du Saloum prévu du 12 au 13 mai à Kahone

    Kahone (Kaolack), 8 mai (APS) – Le gamou (retrouvailles en sereer) traditionnel du Saloum se tiendra vendredi et samedi prochains, dans la commune de Kahone (Kaolack, centre), a appris l’APS des organisateurs, lundi.

    L’édition 2023 de cette manifestation religieuse est axée sur le thème : « L’histoire traditionnelle du Saloum : les origines des Ndao du Saloum et comment ont-ils intégré le royaume du Saloum ? »

    Cette manifestation religieuse a été initiée en 1520 par le troisième Buur Saloum (Roi du Saloum, en wolof), Latmingué Diélèn Ndiaye.

    Ce roi, qui régna pendant 23 ans, de 1520 à 1543, fut le premier à l’organiser, a rappelé Mame Sémou Diouf, coordonnateur de « Pencum Saloum », une association qui regroupe les dignitaires, chefs de province et princes de l’ancien royaume du Saloum.

    « Mbégan Ndour, premier Buur Saloum et son successeur, Guiranokhap Ndong, n’ont jamais organisé ce gamou. C’est Latmingué Diélèn Ndiaye qui en est l’initiateur », a-t-il précisé dans un entretien exclusif avec l’APS. Le terme « gamou » en sereer signifie « retrouvailles » ou « revisiter l’histoire », a-t-il indiqué.

     Plusieurs activités sont prévues durant les quarante-huit heures que va durer cet évènement culturel.

    Des consultations médicales gratuites seront organisées au profit des populations, particulièrement de celles qui sont défavorisées. Il est aussi prévu un don de sang pour approvisionner les structures sanitaires de la région de Kaolack, une zone réputée accidentogène.

    Le programme prévoit également des visites de sites historiques avec la participation des élèves de certains établissements scolaires. Il a rappelé la place qu’occupe  »gouye ndiouly » (baobab des circoncis, en wolof) dans l’histoire, la culture et la tradition du Saloum, soulignant que c’est sous cet arbre que l’on initiait les jeunes princes.

     D’ailleurs, soutient Mame Sémou Diouf, tous les rois du Saloum qui se sont succédé au trône ont été intronisés autour de ce grand arbre mythique.

     « Aujourd’hui, nous constatons que nos valeurs traditionnelles commencent à s’effriter et la jeune génération ne comprend pas le sens de cet évènement ni la valeur de l’éducation et le rôle que jouaient nos ancêtres dans l’histoire traditionnelle du Saloum », a fait valoir Mame Sémou Diouf, pour justifier la pertinence d’un tel évènement.

     Le coordonnateur de « Pencum Saloum » a magnifié l’appui du chef de l’Etat, Macky Sall. Il a aussi loué ceux des ministères de la Culture et de l’Education pour accompagner l’organisation de ce gamou, qui a été classé « patrimoine immatériel de l’humanité ».

     ADE/ASG/BK

  • SENEGAL-MUSIQUE-RAP / Elzo Jamdong annonce un nouvel album qui va ‘’sonner sénégalais’’

    SENEGAL-MUSIQUE-RAP / Elzo Jamdong annonce un nouvel album qui va ‘’sonner sénégalais’’

    Diourbel, 8 mai (APS) – Le rappeur Elzo Jamdong, a annoncé dimanche à Diourbel que son prochain album qui va sortir au mois de juillet, sera principalement marqué par des sonorités puisées du patrimoine musical sénégalais.

    ‘’C’est un album qui est en train d’être produit à travers les voyages que nous faisons dans le Sénégal, en recueillant les sonorités régionales. Il va sortir en juillet. Et ce sera un album qui va sonner sénégalais, pour ne pas dire très sénégalais et africain aussi (…), et que nous avons hâte de partager avec le public’’, a-t-il déclaré

    Elzo Jamdong, de son vrai nom Elhadj Diallo, s’exprimait ainsi lors d’un entretien accordé à l’APS, en marge du concert qu’il a donné ce week-end, à Diourbel, dans le cadre de sa tournée nationale  »Mën na nekk » (c’est bien possible, en wolof). Un projet qu’il a mis en place en collaboration avec la coopération allemande Giz, en vue de renforcer l’employabilité des jeunes.

    ‘’C’est un projet qui réunit à la fois, ‘’une émission de télé, des podcasts, des concerts, et un album (…), dans lequel, nous voulons utiliser ma modeste notoriété pour attirer les jeunes et leur donner des informations dont ils n’ont pas souvent accès, notamment les formations disponibles dans les centres de formations professionnels, les offres d’emploi, les pôles emploi’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Ils (ces jeunes) pensent également que le Sénégal est un pays pauvre.  Et moi je veux aller en contre-sens de ça, pour leur dire que dans un pays où on a du soleil 365 jours l’année, l’océan sur toute sa partie ouest, de l’or, du zircon, du gaz, du pétrole, un sol fertile, on peut y réussir à condition de le croire et de se donner les moyens d’y arriver.’’

    Pour ce natif de Dakar-Plateau,  »Mën na nekk » résume toute son ‘’idéologie’’ en tant ‘’qu’artiste patriote qui a eu l’occasion de vivre à l’étranger, de travailler avec des professionnels de la musique internationaux, mais avec un pied à terre, dans son pays d’origine le Sénégal.’’

    ‘’D’ailleurs c’est pour cette raison-là que j’ai toujours accordé une grande importance à l’écriture de mes textes en wolof, car je tenais à cette appartenance là parce que je suis un grand fan de rap sénégalais, le rap wolof, cette empreinte-là qui m’a fait aimer la musique et que je tiens à garder’’, a-t-il laissé entendre.

    Toutefois, ajoute-il ‘’afin d’avoir un meilleur ancrage et impacter positivement le pays qui m’a donné l’opportunité de me faire connaître en tant qu’artiste reconnu à travers le monde, j’ai pris la résolution de revenir au bercail pour mieux concrétiser cet engagement que j’ai souvent parlé dans ma musique.’’

    ‘’Ainsi, après beaucoup d’aller et de retour entre l’Europe et le Sénégal, j’ai en 2021, pris la décision de rentrer définitivement au Sénégal et de mener mon activité d’entrepreneur culturel en temps plein ici au Sénégal’’, a-t-il souligné.

    Revenant sur sa première expérience à Diourbel, Elzo Jamdong dit avoir été ‘’agréablement surpris’’ par la présence massive de ces jeunes venus communier avec lui, au terrain des sapeurs-pompiers. ‘’Je sais que j’avais des fans à Diourbel via les réseaux sociaux. Donc je savais qu’il y’avait de l’attente. Mais pas autant que je l’ai vu en live and direct. Le public était vraiment chaud et c’était l’un des plus chaud’’, a-t-il salué.

    Aux jeunes talents qui qui s’étaient relayés sur scènes pour assurer sa première, il les a invités à ‘’ne pas se sous-estimer’’ et à ‘’batailler tous les jours pour’’ pour ainsi ‘’creuser et challenger leur créativité.’’

    ‘’On est dans un monde où personne d’autre ne peut œuvrer plus que toi pour ta propre réussite. Et dans lequel également des jeunes se sont fait connaître avec juste un téléphone portable en faisant une vidéo. Donc ils doivent croire en eux-mêmes, se donner les moyens, même en étant au fin fond d’une zone rurale dépourvue d’infrastructures’’, a-t-il lancé à leur endroit.

    MK/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Saisie de produits prohibés d’un coût total estimé à plus de 138 millions CFA (Douane)

    SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Saisie de produits prohibés d’un coût total estimé à plus de 138 millions CFA (Douane)

    Kaolack, 7 mai (APS)-La Division de la communication et des relations publiques de la direction générale des Douanes annonce la saisie par ses éléments de différents produits prohibés d’une valeur estimée à plus de 138 millions de FCFA.

    Selon un communiqué transmis à l’APS, il s’agit de plusieurs opérations combinées dites de  »Bouclage » des couloirs et réseaux de trafics illicites (…) qui ont permis aux unités douanières de  »mettre la main sur différents produits prohibés d’une valeur de plus de 138 millions CFA ».

    A Keur Ayib (Nioro), l’opération a permis l’interception d’un véhicule de type  »minicar’’ contenant 53 cartons de différents produits pharmaceutiques d’une valeur de 37 millions de francs CFA (marchandises et moyen de transport y compris).  »La saisie a eu lieu précisément à l’entrée de Kaolack (centre) à la suite d’une course poursuite engagée depuis la frontière avec la Gambie », indique-t-on.

    La même source parle également de la saisie de 320 kg  »d’ailerons de requin » réalisée par la Brigade fluviale de Saint Louis (nord) , faisant suite à l’exploitation d’un renseignement. La valeur totale du produit saisi est estimée à 83, 5 millions de FCFA, constatent les services des Douanes.

    Les éléments de la Brigade maritime des Douanes de Mbour (ouest) engagés dans la même opération de  »Bouclage »,  ont procédé à une saisie de 4 colis de chanvre indien d’un poids total de 154 kg pour une valeur de 15 millions de FCFA, peut-on lire dans le document qui précise que la drogue a été intercepté entre Rufisque et Sandiara.

    ADE/SMD