Catégorie : REGIONS

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  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Mamadou Talla inaugure le nouveau centre d’état civil de Diourbel

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Mamadou Talla inaugure le nouveau centre d’état civil de Diourbel

    Diourbel, 6 mai (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla, a procédé, samedi, à l’inauguration du nouveau centre d’état civil, un bâtiment érigé dans l’enceinte de la municipalité de Diourbel, a constaté l’APS

     »La construction de ce bâtiment s’inscrit dans le cadre du vaste programme de modernisation et de sécurisation de l’état civil, entamé ces dernières années pour le gouvernement du Sénégal avec un appui financier de l’Union européenne », a expliqué le ministre lors de cette cérémonie d’inauguration jumelée aux activités de lancement de la caravane nationale de sensibilisation sur l’état civil.

    L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, l’adjoint au gouverneur, Oumar Ndiaye et le maire de la ville de Diourbel, Malick Fall, ont pris part cette rencontre, en marge de laquelle 20 motos ont été livrés pour faciliter le déplacement des agents.

    Selon Mamadou Talla, l’Etat du Sénégal, dans le cadre d’un vaste programme de modernisation et de sécurisation de l’état civil, a entamé  »la construction et la réhabilitation de 52 centres d’état civil pour un objectif final de 601, en raison d’un centre par collectivité territoriale ».

    Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires a aussi révélé que quelques  »cinq millions d’actes sont déjà numérisés’’.

    Ce processus d’informatisation s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un  »registre national devant permettre une interaction de toutes les structures utilisatrices d’actes d’état civil », a-t-il poursuivi.

    L’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, Jean-Marc Pisani, a pour sa part insisté sur la pertinence d’une bonne  »campagne de sensibilisation, combinée à la mise en place d’un fichier national unique pour résorber ce gap ».

     »Avec une moyenne nationale de 77%, des efforts importants restent encore à faire pour un enregistrement massif des populations à l’état civil », a relevé le diplomate.

    MK/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Matam: le CEM Mamadou Touré récompense ses meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Matam: le CEM Mamadou Touré récompense ses meilleurs élèves

    Matam, 6 mai (APS) – Une quarantaine d’élèves issus du Collège d’enseignement moyen Mamadou Touré de Matam ont été récompensés, samedi, pour leurs performances scolaires avec des notes variant de 13 à 19 sur 20, a constaté l’APS.

    Il s’agit notamment de Fatoumata Ndiaye, élève en classe de 4ème qui a remporté le prix de la meilleure fille de l’école avec une moyenne de 19/20. Elle a aussi gagné le prix du meilleur élève du Collège, se classant ainsi deuxième au concours Miss Mathématiques au niveau de la région de Matam.

     »C’est une manière de pousser les autres élèves qui n’ont pas obtenu la moyenne à faire des efforts et de travailler encore pour récolter de bonnes notes », a dit Modou Guèye, l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Matam.

    Il estime également que c’est une manière pour les organisateurs de  »magnifier et de saluer » le travail des professeurs et tout le personnel administratif.

    De son côté, le principal du CEM, El Hadji Mbow a  »magnifié » l’engagement du corps professoral dans  »l’accompagnement des  élèves à avoir de bons résultats et ainsi réduire le taux de redoublement ».

    AT/SMD

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Un officiel de l’OMS invite les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Un officiel de l’OMS invite les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme

    Diourbel, 6 mai (APS) – Le représentant résident par intérim d’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Sénégal, Vincent Sodjinou, a invité les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme qui reste malgré les efforts,  »la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans de nombreux pays ».

     

    ’’Le paludisme demeure toujours la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans de nombreux pays (…), j’invite donc chaque Etat membre à redoubler son engagement à mettre en œuvre un plan d’accélération ambitieux et innovant pour réduire rapidement le fardeau du paludisme et sauver les vies de ses populations’’, a-t-il déclaré.

     

    Vincent Sodjinou s’exprimait samedi, à Diourbel (centre)  à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme, axée cette année sur le thème :  »Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover et mettre en œuvre ».

     

    Cette journée, constitue selon lui,  »une opportunité pour les Etats, de renouveler leurs engagements politiques et de renforcer les investissements dans la lutte contre le paludisme, dont l’élimination demeure une urgence pour sauver des vies’’.

     

    A elle seule, fait-t-il savoir, ’’la région africaine de l’OMS a enregistré 234 millions de cas de paludisme et 593 000 décès dus à cette maladie en 2021’’, soit la plus  »lourde charge de morbidité et de mortalité palustres »

    Il s’y ajoute également que près de  »30 % des personnes vivant dans la plupart des pays africains n’ont pas accès aux services de santé essentiels (…) ».

    Le représentant résident par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Sénégal a toutefois indiqué qu’entre 2000 et 2021,  »plus de 1,6 milliard de cas de paludisme et 11 millions de décès dus à cette maladie ont été évités dans la Région africaine de l’OMS ».

     Des progrès  »appréciables » pour le Sénégal

     »Dans l’ensemble, en ce qui concerne la réduction de l’incidence du paludisme, huit pays (…) sont sur la bonne voie pour atteindre la cible fixée pour 2025 », a relaté le fonctionnaire de  l’OMS.

    Il note aussi que 15 pays ont obtenu une  »réduction insuffisante », contre 20 qui ont connu une  »stagnation ou une augmentation du nombre de cas », signalant que  dix autres pays ont enregistré  »une hausse de la mortalité » liée au paludisme.

    Au Sénégal, dit-t-il, des  »progrès appréciables ont été enregistrés dans la lutte contre le paludisme, avec la prévalence parasitaire qui est passée de 1,2 % en 2014 à 0,4% en 2017 ».

    Vincent Sodjinou évoque également une  »réduction appréciable’ » de la mortalité palustre, avec une baisse de 28 % du nombre de décès liés au paludisme dans la population générale.

     »Cependant, malgré la baisse importante du nombre de cas observée sur toute l’étendue du territoire, les régions comme Kolda (sud), Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est) continuent de porter le fardeau du paludisme et méritent une attention particulière », a-t-il fait remarquer.

    Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale,  le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a estimé que  »le défi majeur de notre pays reste, aujourd’hui plus que jamais, l’élimination du paludisme à l’horizon 2030 avec le soutien de nos partenaires ».

    L’atteinte de cet objectif passera nécessairement par  »la combinaison des efforts de toutes les forces vives de notre pays, en vue d’impulser une dynamique nationale qui permettra de nous mettre en route vers l’élimination du paludisme à l’horizon 2030 », a poursuivi l’autorité administrative.’’

    MK/SMD

  • SENEGAL-LUTTE-TOURNOI / Drapeau chef de l’État : les autorités locales de Kaffrine invitées à soutenir l’équipe régionale

    SENEGAL-LUTTE-TOURNOI / Drapeau chef de l’État : les autorités locales de Kaffrine invitées à soutenir l’équipe régionale

    Kaffrine, 6 mai (APS) – Le président du Comité régional de gestion de la lutte de Kaffrine (centre), Moussa Ndao, invite les autorités locales à soutenir les lutteurs de la région devant prendre part au tournoi national de lutte sans frappe, communément appelé drapeau chef de l’Etat prévu du 12 au 14 mai à Saint-Louis.

     »La région de Kaffrine a déjà choisi ses cinq lutteurs dans les différentes catégories engagés dans cette compétition », informe M. Ndao lors d’un entretien avec le correspondant de l’APS, sur place.

    « Nous invitons les autorités de Kaffrine, surtout les élus territoriaux et les personnes de bonnes volontés de la région à soutenir l’équipe « , a notamment insisté le président du Comité régional de gestion de la lutte.

    Moussa Ndao précise que les besoins de l’équipe tournent autour de  »l’hébergement, du transport et de la restauration ».

    Il a toutefois rappelé que ‘’les autorités administratives et l’inspecteur régional du sport ont déjà pris toutes les dispositions pour une bonne participation de l’équipe ».

    La région de Kaffrine a été deux fois finalistes du drapeau du chef de l’Etat.

    CTS/SK/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE  / Diorbivol: plaidoyer pour la construction d’un pont pour désenclaver le Dandé Maayo

    SENEGAL-SOCIETE / Diorbivol: plaidoyer pour la construction d’un pont pour désenclaver le Dandé Maayo

    Diorbivol (Matam), 6 mai (APS) – Ousmane Douguel Gaye, président de l’Association des ressortissants de Diorbivol, dans le Dandé Maayo, invite l’Etat du Sénégal à réfléchir à la construction d’un pont qui devrait contribuer au désenclavement des localités de cette partie nord du pays.

     »Diorbivol est une île où l’on ne peut accéder pendant l’hivernage qu’en empruntant la rivière, le marigot ou le fleuve. Le village est très enclavé. Nous demandons à l’Etat de nous aider à avoir le pont », a dit à l’APS l’ancien émigré en France.

    Selon Ousmane Douguel Gaye,  »le problème de tout le Dandé Maayo reste le pont qui tarde à être construit, alors qu’il a été une promesse du chef de l’Etat Macky Sall ».

    Le président de l’Association des ressortissants de Diorbivol est d’avis que  »la construction de ce pont sera bénéfique à tout le département de Matam ».

    Il a notamment insisté sur les difficultés rencontrées par les populations pour regagner Diorbivol à partir de Oréfondé pendant l’hivernage.

    M. Gaye a aussi évoqué la situation des cultivateurs de Balladji qui ont leurs champs à Diorbivol et qui sont  »confrontés à d’énormes problèmes pour traverser la rivière ».

     »Les habitants de Sinthiou Amadou Mairam et de Dabalel  connaissent eux aussi des difficultés pour aller à Diorbivol, car le fleuve est débordé durant cette période », a encore fait valoir le président de l’Association des ressortissants de Diorbivol.

    AT/SMD

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / L’hôpital régional de Kaolack réceptionne les travaux de modernisation de son réseau informatique

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / L’hôpital régional de Kaolack réceptionne les travaux de modernisation de son réseau informatique

    Kaolack, 6 mai (APS)- Le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack (centre) a réceptionné, vendredi, les travaux de modernisation de son réseau informatique dans une perspective d’arriver à une meilleure performance de ses infrastructures de télécommunications qui vont  »sensiblement » augmenter la satisfaction des usagers et des praticiens, a constaté l’APS.

    Ce projet de digitalisation est une initiative de l’Union européenne qui a été mis en œuvre par l’Agence belge de développement (ENABEL) dans le cadre du projet DIRECCT (Digital Response Connecting Citizens, a-t-on appris lors de la cérémonie de réception.

     »Le projet nous a permis de faire une révolution et les perspectives sont beaucoup plus importantes. Il s’agit surtout d’arriver à une jonction entre les hôpitaux pour que le fardeau économique de la prise en charge sanitaire de l’hôpital régional soit réduit et performant », s’est réjouie la directrice du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN), Khadidiatou Sarr Kébé en présence de l’ambassadeur de l’UE au Sénégal, Jean-Marc Pisani et de Régine Debrabandere, Représentante-résidente d’ENABEL.

    Saluant l’apport des partenaires techniques et financiers, la directrice du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass a indiqué que ce projet a commencé par  »le renforcement et la stabilisation des connaissances du personnel de l’hôpital dans le domaine de l’informatique ».

    Dans cette perspective, elle a relevé que quelque 107 membres du personnel du CHREIN ont bénéficié d’une formation en quatre sessions pour augmenter leurs connaissances en vue d’un meilleur usage de cet outil informatique.

    Khadidiatou Sarr Kébé a aussi insisté sur son ambition de faire du centre hospitalier régional un  »lieu d’accueil et un espace de vie », ajoutant que  »ce projet de digitalisation va sensiblement augmenter la satisfaction des usagers et des praticiens ».

    ADE/AB/SMD

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Macky Sall va mettre en service le nouveau câble sous-marin sénégalais, le 16 mai prochain (ministre)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Macky Sall va mettre en service le nouveau câble sous-marin sénégalais, le 16 mai prochain (ministre)

    Louga, 5 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, va mettre en service le nouveau câble sous-marin sénégalais, le 16 mai prochain, a annoncé, vendredi, à Louga (nord),  le ministre de la Communication, des Télécommunication et l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    « Le 16 mai prochain, le président de la République va mettre en service le nouveau câble sous-marin 100% sénégalais, une première dans l’histoire du pays », a-t-il déclaré lors de l’arrivée officielle de la caravane « Sénégal Connect » dans la capitale du Ndiambour.

    Le ministre a souligné que « le président de la République a beaucoup investi dans le domaine du numérique, pour nous permettre d’avoir plus de 6000 kilomètres de fibre, d’avoir un parc technologique numérique, un data center pour conserver nos données et des espaces Sénégal services, dans les 46 départements du pays ».

    Il a salué « les efforts considérables de l’Etat dans les investissements, en termes d’infrastructures technologiques numériques », soulignant que « plus de 200 milliards FCFA ont été investis dans ce cadre ».

    Selon lui, « avec le numérique, le Sénégal à l’occasion de rattraper le retard considérable que nous avions eu  dans le développement de notre cher pays ». « Aujourd’hui, on sait que le numérique fait 10% du PIB sénégalais, alors que dans tous les pays développés, il est à 40% », a-t-il fait remarquer.

    « Donc, nous avons un gap à atteindre, mais je suis persuadé que, dans les dix prochaines années, le numérique constituera le principal domaine d’activités du pays », a-t-il ajouté. Moussa Bocar Thiam estime que « le défi majeur aujourd’hui  pour les Sénégalais, c’est l’usage du numérique, notamment l’usage des réseaux sociaux ».

    « Les réseaux sociaux doivent être utilisés de bonne foi, car le Sénégal vient de connaître leur essor, mais il ne sera plus permis à personne de se terrer dans sa chambre,  de faire des vidéos pour insulter d’honnêtes citoyens ou ternir l’image du pays, inciter à la haine et à la violence, sans que ça ne soit pas suivi d’effet », a-t-il mis en garde.

    Il assure que « l’Etat prendra toute ses responsabilités, pour qu’on ait une utilisation légale et encadrée selon les règles édictées par la loi ».

    Il a insisté sur « la nécessité » de faire en sorte que « tout le monde le sache, surtout à Louga où il y a une forte population dans la diaspora qui ne s’informe que par les réseaux sociaux ». Selon lui, ceux qui vivent à l’étranger « ont droit à une information juste et vraie ».

    « Donc, je demande aux jeunes surtout de faire un usage responsable des réseaux sociaux, car il y va de l’intérêt de tout le monde », a lancé le ministre de la Communication, des Télécommunication et l’Economie numérique.

    DS/ASB/ASG

  • SENEGAL-SPORT-INFRASTRUCTURE / Stade de Mbacké : les travaux exécutés à 80% (inspecteur)

    SENEGAL-SPORT-INFRASTRUCTURE / Stade de Mbacké : les travaux exécutés à 80% (inspecteur)

    Mbacké, 5 mai (APS) – Les travaux du nouveau stade de Mbacké (centre) ont été exécutés à 80 pour cent, a indiqué vendredi l’inspecteur départemental des sports, Seydina Kâ.

    ‘’Selon mon dernier rapport, l’état d’avancement du stade est à 80 pour cent d’achèvement. Ça veut dire qu’il n’est pas très loin d’être inauguré par le chef de l’Etat. On espère très rapidement que Mbacké va simplement disposer de son stade’’, a-t-il dit dans un entretien exclusif avec l’APS.

    Il estime que les acteurs du sport du département de Mbacké doivent plus que jamais se retrouver autour d’une table pour faire un diagnostic de ce secteur.

    « Il faut, à travers un bon document de la relance du sport, qu’on amène tous les acteurs autour d’une table, pour faire un vrai plaidoyer en faveur du sport dans le département de Mbacké’’, a-t-il lancé.

    Pour y arriver, il faudra ‘’faire tout pour former les cadres techniques et administratifs, asseoir un bon tissu infrastructurel’’ et ‘’aussi parler de la question du financement du sport’’.

    Il salue ainsi la mise en place de terrains mini-foot dans le département de Mbacké.

    Lancés depuis 2000, les travaux de la deuxième phase du nouveau stade de Mbacké ont été relancés en 2020.

    Le stade de Mbacké, situé sur la route de Kael, sera doté d’une tribune de 2500 places ainsi que d’un plateau multifonctionnel pour le basket et le handball. Il sera équipé d’un système d’éclairage à LED, d’un gazon synthétique et d’une piste d’athlétisme.

    CGD/ASG/AB

  • SENEGAL-HANDICAP-PROJET / Lancement d’un projet de renforcement de l’accès aux services socio-sanitaires des personnes handicapées

    SENEGAL-HANDICAP-PROJET / Lancement d’un projet de renforcement de l’accès aux services socio-sanitaires des personnes handicapées

    Thiès, 5 mai (mai) – Le projet de renforcement de l’accès équitable aux services socio-sanitaires intégré des personnes en situation de handicap (RAESS) qui sera mis en œuvre pour trois ans au Mali et au Sénégal, a été lancé vendredi à Thiès.

    Le projet est financé par la Coopération italienne à hauteur de près de 2 milliards de FCFA, et sera mis en œuvre par le FNUAP, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, de 2023 à 2025 au Mali et au Sénégal. La partie sénégalaise aura droit à 881,4 millions sur l’enveloppe globale de 1,9 milliard pour appuyer les efforts du gouvernement en vue d’une prise en charge complète des personnes handicapées.

    ‘’Beaucoup d’efforts ont été faits par le gouvernement du Sénégal aux plans institutionnel, programmatique concernant les personnes handicapées’’, a relevé Saturné Kodio, chargé de projet à l’UNFPA, relevant que malgré tout, des ‘’défis’’ restent à relever.

    Ils ont trait notamment à l’amélioration de l’environnement législatif, à l’accessibilité des édifices publics, des transports, à l’appui des personnes handicapées pour le développement d’activités génératrices de revenus, etc. Le projet s’occupera aussi des questions de formation professionnelle, de discriminations, de violences basées sur le genre.

    A propos de la loi d’orientation sociale, il a relevé que l’ensemble des textes ne sont pas encore adoptés. Cet atelier devrait justement se pencher sur la finalisation de certains textes de la loi d’orientation sociale, avant de l’adopter.

    Huit textes seront réactualisés lors de ce séminaire pour porter le total à 15, parmi ceux portant sur l’accès à la terre des personnes handicapées, a relevé Arame Top Sène, directrice générale de l’Action sociale au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    M. Kodio a évoqué aussi des ‘’soucis’’ pour ce qui est de l’allocation budgétaire au profit de l’instance qui coordonne les politiques en matière de handicap.

    Le projet interviendra dans les régions de Ziguinchor, Matam, Kaffrine, Kolda et Dakar, plus précisément dans la commune de Gueule Tapée-Fass-Colobane, où un projet de l’UNFPA sur le dividende démographique est déjà en cours d’exécution.

    La prévalence du handicap et la présence de projets de la coopération italienne ont été déterminantes dans le choix des zones d’intervention.

    Valentina Baraldi, responsable de programme à l’Agence italienne pour la coopération au développement, a salué le caractère multisectoriel du projet. Selon elle, la coopération italienne a décidé d’élargir son domaine d’intervention au-delà de l’éducation inclusive, pour toucher l’accès des personnes handicapées aux services socio-sanitaires et aux services sociaux de base, notamment pour les jeunes et les filles.

    Arame Top Sène, directrice générale de l’Action sociale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a indiqué que des ‘’avancées’’ ont été notées au niveau de la loi. Il s’agit notamment du décret sur la carte d’égalité des chances, du décret sur les organes instituant les cartes d’égalité dans les départements et des commissions spéciales chargées de l’éducation inclusive dans les départements  et régions.

    L’objectif de 50.000 cartes d’égalité des chances en 2015 a été atteint et un objectif de 800.000 cartes a été fixé pour 2026, a-t-elle dit. Actuellement, 70.510 cartes d’égalité ont été distribuées, dont 25.000 enrôlées pour les bourses de sécurité sociale, 24.000 pour la Couverture maladie universelle (CMU) et récemment le chef de l’Etat a donné une instruction pour l’‘’enrôlement intégral’’ des personnes détentrices desdites cartes.

    Elle a expliqué certaines ‘’lenteurs’’ par le caractère transversal et la multiplicité des structures intervenant dans la carte d’égalité des chances et relevant de divers ministères (Justice, Transport, Famille, Développement communautaire, etc.)

    L’inscription à la naissance de certaines personnes handicapées, la certification du handicap par des médecins spécialisés qui ne sont souvent pas accessibles, ou encore les problèmes de suivi sont aussi à l’origine de ces lenteurs dans l’effectivité des services offerts par ces cartes.

    Le conseil présidentiel est ‘’très attendu’’ par les bénéficiaires et  partenaires pour l’effectivité de ces services, a-t-elle dit.

    Moussa Thiaré, président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH), a identifié trois priorités pour l’amélioration de la situation de ses membres. La première priorité est la tenue d’un conseil présidentiel, après celle de deux conseils interministériels pour clarifier certaines instructions en vue de l’effectivité des services proposés par la carte d’égalité des chances, a-t-il dit.

    La deuxième priorité concerne la mise sur pied d’une haute autorité pour coordonner les actions autour du handicap et la création d’un cadre de coordination et de mise en œuvre de la convention sur les droits des personnes handicapées. L’autre préoccupation centrale est relative à l’autonomisation économique des personnes handicapées, à travers la matérialisation de l’article 29, relatif à l’institution d’un quota de recrutement de 15% dans la fonction publique et le secteur privé.

    Le dernier recensement de l’ANSD, qui remonte à 2013, faisait état de 797014 personnes handicapées, tous types confondus. Si cette tendance se maintient, ce chiffre devrait être autour de plus d’1 million de personnes handicapées, selon Saturné Kodio, qui précise toutefois que le recensement général prévu à partir du 15 mai devrait édifier sur leur nombre exact.

    ADI/ASB/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Diourbel : plaidoyer pour la réalisation d’un nouveau forage à Touré Mbonde

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Diourbel : plaidoyer pour la réalisation d’un nouveau forage à Touré Mbonde

    Touré Mbonde, 5 mai (APS) –Ibra Kane, le maire de Touré Mbonde, une commune située dans le département de Ndoulo,  a plaidé, vendredi, pour la réalisation d’un deuxième forage dans cette localité, afin de pallier le manque d’eau auquel sont confrontées, au quotidien, ses populations.

    ‘’Nous sollicitons de l’Etat la construction d’un deuxième forage au niveau de la commune qui, depuis plusieurs années, est confronté à un manque criard d’eau’’, a-t-il dit, en marge de la tournée économique du gouverneur de la région de Diourbel.

    ‘’Le seul forage dont dispose la commune aujourd’hui, en état de vétusté avancé, date de 1988 et n’est plus en mesure de satisfaire entièrement la demandé face notamment à l’augmentation importante de la population enregistrée ces dernières années’’, a-t-il expliqué.

    Il a également réclamé la construction d’un collège d’enseignement moyen (CEM) et d’un lycée, afin de permettre aux élèves de la commune, obligés jusqu’ici d’aller poursuivre leur cursus secondaire à Diourbel, de rester dans la commune pour une meilleure optimisation des résultats scolaires.

    ‘’Toutes ces revendications seront portées aux plus hautes autorités de ce pays et ce dans les meilleurs délais’’, a assuré le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    A Touré Mbonde, M. Fall, accompagné des chefs des services régionaux, s’est d’abord rendu successivement au périmètre maraîcher de Teungue Sérère, ensuite à l’école élémentaire de Dara 2 et au stade municipal, avant de discuter avec les populations lors d’une audience populaire organisée devant la mairie.

    Selon lui, la commune de Touré Mbonde, à cheval entre la sortie de l’autoroute à péage et la bretelle menant vers la commune de Diourbel, pourrait devenir un jour  »le Diamniadio de la région ».

    Il a signalé que ‘’de nombreux projets porteurs à réaliser dans la commune sont en cours d’étude, y compris un grand parc industriel écovillage.’’

    MK/ASG/ASB