Catégorie : Retro-2024

  • SENEGAL-SOCIETE-RETRO / Kédougou : 2024, une année marquée par le programme de modernisation des villes et des braquages

    SENEGAL-SOCIETE-RETRO / Kédougou : 2024, une année marquée par le programme de modernisation des villes et des braquages

    Kédougou, 30 déc (APS) – La construction de routes dans la ville de Kédougou et les braquages dans les sites d’orpaillage font partie des faits marquants dans cette région du sud-est du Sénégal durant l’année 2024.

    Le programme de modernisation des villes a réalisé dans la ville de Kédougou des infrastructures routières dont les coûts sont estimés à plus de 6 milliards de francs CFA.

    Au total, le PROMIVILLES a fait état de plus de 6 milliards d’investissements pour 5, 5 km de voiries assainies et éclairées, 3000 m² de pavage, 23 infrastructures scolaires, sans compter la construction de la Maison de la femme.

    L’actualité a été également dominée par plusieurs braquages occasionnant des pertes en vies humaines dans différents sites d’orpaillage des départements de Saraya et Kédougou.

    La dernière attaque de ce type a eu lieu à Faranding, où six assaillants avaient ouvert le feu au hasard, provoquant la mort d’une femme d’une cinquante d’années qui a  reçu une balle à la tête. 

    L’année 2024 a été par ailleurs marquée par l’interdiction des activités minières sur un rayon de 500 mètres autour de la Falémé, en lien avec les opérations d’orpaillage et d’extraction de l’or dans la région de Kédougou.

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’était déplacé dans cette partie du pays en octobre dernier pour s’enquérir de la situation. Il a instruit les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité (FDS) de la région d’appliquer « avec fermeté » la suspension des activités minières sur un rayon de 500 mètres autour de la Falémé.

    Dans cette perspective, un cadre de concertation et de dialogue pour la dépollution de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal, qui tient lieu de frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, a été mis en place, mercredi 17 août 2024, à Kidira, dans la région de Tambacounda.

    De plus, l’actualité a été dominée par la nomination de Moustapha Mamba Guirassy comme ministre de l’Éducation nationale dans le tout nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

    Un retour au premier plan pour cette figure politique locale, fondateur de l’Institut africain de management (IAM), un établissement d’enseignement supérieur privé du pays qui compte des antennes à travers le continent.

    Sous le magistère du président Abdoulaye Wade (2000-2012), Moustapha Mamba Guirassy, 59 ans, avait déjà occupé le poste de ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC, entre 2009 et 2012. Il a même été porte-parole du gouvernement (2010 à 2012).

    L’actualité a en outre été marquée, dans la région de Kédougou, par la montée des eaux du fleuve Gambie, dont les débordements ont touché de nombreux champs de céréales.

    La réception provisoire du terrain synthétique du stade municipal Mamba Guirassy de Kédougou et d’un terrain multifonctionnel de basketball et de handball ont aussi été des faits saillants de l’actualité régionale.

    PID/ABD/OID/BK

  • SENEGAL-MONDE-RÉTRO / La CAN, les JO de Paris, le come-back de Donald Trump, parmi les faits marquants de 2024

    SENEGAL-MONDE-RÉTRO / La CAN, les JO de Paris, le come-back de Donald Trump, parmi les faits marquants de 2024

    Dakar, 30 déc (APS) – La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre dernier, celle de la Côte d’Ivoire à la Coupe d’Afrique des nations, la guerre au Proche-Orient et la décision de retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) ont sur le plan international marqué sans doute les esprits en 2024.

    Présidentielle américaine : le come-back de Trump

    Juste quatre petites années, la durée du seul et unique mandat de Joe Biden, lors duquel il a eu plus de temps pour jouer au golf dans son club privé de Bedminster, et revoilà Donald Trump qui s’apprête à retrouver le Bureau ovale.

    Quarante-cinquième président américain (2017-2021), il sera donc également le 47e à partir du 20 janvier 2025, jour de son investiture.

    Donald Trump a été donné pour mort… politiquement, après avoir été déclaré coupable de 34 chefs d’accusation et qu’il risquait une peine d’emprisonnement de quatre ans pour falsifications de documents comptables. Il a également été victime d’une tentative d’assassinat et blessé à l’oreille par les tirs d’un jeune Américain lors d’un rassemblement politique.

    Mais voilà que le milliardaire de 78 ans, tel le phénix, renaît de ses cendres. Contre toute attente, déjouant les sondages, il remporte haut la main le scrutin présidentiel américain. Son challenger, la vice-présidente Kamala Harris, n’a pu que constater ses espoirs de devenir première femme présidente des Etats-Unis s’évaporer, emportés par le raz-de-marée MAGA (Make America Great Again), cri de ralliement de Donald Trump et ses partisans qui entendent, disent-ils, redonner à leur pays son leadership d’antan.

    Un exemple de sa large victoire : au collège électoral, Donald Trump a obtenu 312 grands électeurs, laissant loin derrière sa rivale démocrate, à 224 grands électeurs. La victoire la plus nette depuis Barack Obama en 2012, et… depuis 36 ans pour un républicain. Le vote populaire n’a pas été différent, non plus.

    Ce come-back de Trump, nommé ‘’Personnalité de l’année’’ par le magazine Time a, à coup sûr, consacré l’élection présidentielle parmi les événements majeurs de l’année 2024.

    Les États de l’AES annoncent leur retrait de la CEDEAO

    En janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger annoncent leur retrait ‘’sans délai’’ de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), après que ces trois États ont mis sur pied la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

    De gauche à droite : général Assimi Goïta (Mali), le général de brigade Abdourahmane Tiani (Niger) et Ie capitaine brahim Traoré (Burkina Faso) ont annoncé le retrait de leur pays de la CEDEAO et mis sur pied la confédération de l’AES.

    Ils reprochent à l’organisation sous régionale ouest-africaine de ne leur avoir apporté aucune assistance dans leur lutte contre le terrorisme. Pire, la CEDEAO leur a même imposé des « mesures [d’embargo] illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables, en violation de ses propres textes », les menaçant d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel dans ces pays.

    Bien qu’ayant acté ce retrait des États de l’AES, la CEDEAO a annoncé, lors de son dernier sommet, le 15 décembre dernier, à Abuja, au Nigéria, la mise en place d’une « période de transition » de six mois, à partir du mois de janvier 2025, pour négocier les modalités de départ du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’organisation.

    La Côte d’Ivoire remporte sa CAN

    En Afrique, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui s’est jouée du 13 janvier au 11 février, en Côte d’Ivoire, a fait partie des faits marquants de l’année 2024. Alors qu’on la voyait éliminée dès le premier tour, la Côte d’Ivoire finit par créer la surprise en remportant la compétition, évitant ainsi une grande désillusion pour le pays hôte de cette compétition internationale de football parmi les plus prestigieuses au monde.

    Ce couronnement a connu des péripéties. Deux défaites en phase de groupe, suivies de la démission de l’entraîneur Jean-Louis Grasset sous la pression de tout un peuple qui ne pouvait concevoir une élimination dans ‘’sa’’ compétition, dès le premier tour.

    En remportant la 34e édition de la CAN chez elle, la Côte d’Ivoire a accroché une troisième étoile à son maillot.

    Il sera remplacé par l’ancien international Emerse Faé, qui réussira, avec ses joueurs, à accrocher une troisième étoile sur le maillot frappé de la tête d’éléphant, après 1992 et 2015, en s’imposant face au Nigéria deux buts à un.

    JO de Paris 2024 : ce fut grandiose !

    Dans un contexte politique clivé, marqué par la victoire de l’opposition aux législatives anticipées initialement prévues en 2027, suivie de la dissolution du parlement, les Jeux olympiques (JO) de Paris ont constitué un moment de répit pour les Français et le président Macron, mal en point sur le plan politique.

    Durant 19 jours de compétition, ces 33e olympiades de l’ère moderne, qui se sont déroulées du 26 juillet au 11 août 2024, ont marqué les esprits par une cérémonie d’ouverture fabuleuse, jamais vue dans l’histoire de ces jeux, malgré les polémiques qu’elle a suscitées.

    Pour autant, les compétitions ont tenu leurs promesses, avec des exploits et des records de champions attendus, à l’instar du judoka français Teddy Riner, qui a décroché sa quatrième et cinquième médaille olympique lors de ces Jeux devant son public.

    Avec sa cérémonie d’ouverture époustouflante et des exploits sportifs retentissants, les 33e JO, à Paris ont également été un moment de répit politique pour le président Macron.

    Son compatriote, Léon Marchand, nageur de 22 ans, détenteur du record du monde du 400 m 4 nages, a marqué l’histoire des JO avec cinq médailles dont quatre en or.

    L’Américaine Simone Biles, légende de la gymnastique a, elle, remporté quatre médailles, dont trois en or, reprenant ainsi la couronne qu’elle avait perdue par abandon, en 2020, à Tokyo, huit ans après les Jeux de Rio.

    Que dire du Cubain Mijain Lopez, qui a remporté, à Paris, sa … cinquième médaille d’or consécutive en lutte ! Devenant le premier athlète de l’Histoire à réussir ce tour de force, toutes disciplines confondues !

    Une semaine après la fin des JO, les Jeux Paralympiques ont pris le relais, du 28 août au 8 septembre.

    La guerre d’Israël dans les territoires palestiniens occupés 

    Comment revenir sur les faits marquants de l’année 2024 sans évoquer la situation au Proche-Orient avec la guerre que mène Israël en terre palestinienne occupée. Débuté en octobre 2023, après l’attaque du Hamas, ce conflit s’est transformé en génocide contre les Palestiniens, selon l’organisation de défense des droits humains, Amnesty international.

    Plus d’un an après le déclenchement de l’intervention de l’armée israélienne dans le territoire palestinien de Gaza, des dizaines de milliers de personnes, dont près de 70% de femmes et d’enfants, ont été tuées dans l’enclave palestinien, selon les Nations unies.

    Avec la poursuite des bombardements à Gaza et leur extension au Liban, ce conflit se poursuit dans l’espoir d’un cessez-le-feu.

    Toutes les infrastructures vitales de la Palestine détruites par l’armée israélienne dans une guerre contre le Hamas qui a causé des dizaines de milliers de morts, dont près de 70% de femmes et d’enfants.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-RETRO / Matam : accidents mortels, chavirement et inondations, les faits marquants de 2024

    SENEGAL-SOCIETE-RETRO / Matam : accidents mortels, chavirement et inondations, les faits marquants de 2024

    Matam, 30 déc (APS) – Les accidents de la route ayant entraîné la mort d’une dizaine de personnes, le chavirement mortel d’une pirogue à Thioubalel Nabadji ou encore la montée des eaux du fleuve Sénégal ont été, entre autres, les faits marquants de l’année 2024 dans la région de Matam (nord).

    L’accident de la route le plus meurtrier s’est produit à la sortie du croisement de Ndouloumadji en avril 2024, causant la mort de six personnes sur le coup, dont le chauffeur du mini car qui venait de Gaol. Une collision entre ce véhicule de transport et un camion roulant dans le sens Ourossogui-Thilogne est à l’origine de cet accident.

    Non loin de cet axe, à la sortie de Bokisaboundou, trois personnes avaient péri dans un accident impliquant un camion et un véhicule particulier.

    Deux autres accidents avaient été recensés en septembre et novembre sur la route Ranérou-Ourossogui, à la sortie de Danthialy, entraînant au total la mort de sept personnes.

    Tout récemment à Séno Palel, trois personnes ont perdu la vie dans une collision entre un mini car et un bus assurant le transport entre Bakel et Dakar.

    Toujours dans le domaine des transports, le chavirement d’une pirogue à Thioubalel Nabadji, dans la commune de Nabadji Civol, a causé la mort de cinq personnes, dont deux enfants âgés entre 8 et 11 ans.

    Les victimes devaient se rendre dans leurs champs de riz situés de l’autre côté du bras du fleuve Diamel, séparant Nabadji Civol et Thioubalel Nabadji.

    Pendant deux mois, les populations de plusieurs localités des départements de Kanel et de Matam ont vécu les inondations causées par la crue du fleuve Sénégal et des lâchers d’eau en provenance de Manantali.

    Ce phénomène a entraîné la destruction de plus de 1000 hectares de périmètres rizicoles engloutis par les eaux.

    Plusieurs habitations ont aussi été détruites comme à Belli Dialo, dans la commune de Ogo, où les populations ont été sorties de leurs maisons par les eaux.

    Les localités comme Matam, Nguidjilone, Sinthiou Diam Dioro, Lobali, Dembacané, Goumal et beaucoup de villages situés le long du fleuve ont été impactés.

    AT/OID/ABB

  • SENEGAL-CULTURE-RETROSPECTIVE / L’Ours d’or de Mati Diop, point de départ d’une année auréolée de prix pour les artistes sénégalais

    SENEGAL-CULTURE-RETROSPECTIVE / L’Ours d’or de Mati Diop, point de départ d’une année auréolée de prix pour les artistes sénégalais

    Dakar, 30 déc (APS) – Les artistes sénégalais ont glané, en 2024, des récompenses un peu partout dans le monde dans plusieurs disciplines dont le cinéma qui a valu au Sénégal l’Ours d’or de la 74e Berlinale (Festival international du film de Berlin en Allemagne) le 26 février avec le long métrage ‘’Dahomey’’ de la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop.

    Le film de Mati Diop, entre fiction et documentaire, retrace le voyage de trésors royaux d’Abomey, pris lors de la colonisation du Bénin et restitués par l’Etat français à leur pays d’origine.

    Le Dahomey, ancien royaume africain, est situé sur l’actuel Bénin, a reçu, dans le cadre de la restitution du patrimoine africain initiée par le président français, Emmanuel Macron, les 26 pièces d’arts sacrés pillés dans des palais royaux lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892.

    En novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey quittent Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, le Bénin.

    Le film de Mati Diop a remporté l’Ours d’or de la 74e Berlinale (Festival international du film de Berlin en Allemagne).

    Après ce sacre, il a été projeté en mai au Sénégal et au Bénin.

    Le 7 art sénégalais a aussi été récompensé le 21 décembre dernier aux 35ème édition des Journées cinématographiques de Carthage où le film ‘’Demba’’ de Mamadou Dia a décroché le tanit de bronze dans la catégorie long métrage fiction.

    Le film explore le deuil, la résilience, la santé mentale et les tabous culturels liés à l’expression des émotions.

    Le documentariste Ousmane William Mbaye a reçu une mention spéciale du jury pour son film ‘’Ndar saga Waalo’’, une production sortie en février et et qui dresse un portrait ‘’riche et complexe’’ de Ndar, le nom originel de la ville de Saint-Louis (nord), la première capitale du Sénégal bercée entre un riche passé colonial et un présent plein de questionnements sur l’avenir et la meilleure manière de préserver un héritage qui se veut universel..

    Côté musique, le chanteur et compositeur sénégalais Youssou Ndour a été élevé le 8 juillet au rang de docteur honoris causa par l’université Berklee Valencia en Espagne.

    Réagissant à cette distinction, il a déclaré:  »Recevoir un titre de docteur Honoris Causa dans cette prestigieuse institution est une reconnaissance qui me touche profondément. C’est un symbole fort qui me rappelle que la musique, au-delà des frontières, est une langue universelle capable de changer le monde ».

    FKS/SKS/SBS/OID/AKS

  • SENEGAL-ACTUALITE-RETRO / Nomination de Sidiki Kaba, crue du fleuve Gambie : faits saillants de l’année 2024 à Tambacounda

    SENEGAL-ACTUALITE-RETRO / Nomination de Sidiki Kaba, crue du fleuve Gambie : faits saillants de l’année 2024 à Tambacounda

    Tambacounda, 26 déc (APS) – La nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre du Sénégal, les impacts de la crue du fleuve Gambie sur la production de banane et  le procès de l’opposant, Bougane Gueye Dany, ont été, entre autres, les sujets les brûlants dans la région de Tambacounda, durant l’année 2024.

     Le 6 mars 2024,  Sidiki Kaba est nommé chef du gouvernement, par l’ancien président Macky,  en remplacement d’Amadou Ba, désigné candidat de la coalition  »Benno Bokk Yaakaar » à l’élection présidentielle du 24 mars.

    Né le 21 août 1950, à Tambacounda (sud-est), Sidiki Kaba occupait jusqu’à cette date les fonctions de ministre de l’Intérieur. Bien qu’éphémère, son passage à la primature du Sénégal a été un fait qui a marqué les esprits dans cette région du Sénégal oriental.

    L’année 2024 a été marquée également par  la crue du fleuve Gambie, qui a dévasté plusieurs hectares de plantations de banane à Gouloumbou, une commune située à environ 25 kilomètres de la ville de Tambacounda.

    L’actualité a été dominée aussi par le procès du leader du mouvement “Guem Sa Bopp”, Bougane Guèye Dany. Il avait été placé en garde à vue le samedi 19 octobre 2024, à Bakel (est), pour refus d’obtempérer, alors qu’il se rendait auprès des populations victimes de la crue du fleuve Sénégal.

    Placé sous mandat de dépôt le 21 octobre après son audition par le procureur de Tambacounda, Bougane Guèye Dany a été condamné, mercredi 30 octobre, à un mois de prison avec sursis et à payer une amende de 100 mille francs CFA.

    Cette affaire avait défrayé la chronique dans le Sénégal oriental, où plusieurs acteurs politiques s’étaient donné rendez-vous  pour soutenir le leader de Guem Sa Bopp. Ce dernier avait été investi sur la liste nationale de la coalition   »Samm Sa Kaddu » (opposition) aux élections législatives anticipées du 17 novembre.

    L’année 2024 a par ailleurs été marquée  par la victoire de la coalition  »Takku Wallu » Sénégal dans le département de Goudiry lors de ces législatives. 

    Ce département est la seule circonscription administrative du Sénégal oriental à échapper au Pastef (parti au pouvoir) dont la liste était dirigée par le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ABD/SKS/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-RETROSPECTIVE / Bakel : 2024, année de crue record et de dégâts agricoles

    SENEGAL-COLLECTIVITES-RETROSPECTIVE / Bakel : 2024, année de crue record et de dégâts agricoles

    Bakel, 29 déc (APS) – En 2024, le fleuve Sénégal et son affluent principal, la Falémé, ont connu un niveau record de débordement  de leurs eaux, causant des inondations ayant impacté 55.600 personnes dans le département de Bakel, dont 1500 producteurs.

    Ces inondations survenues en août et septembre ont affecté considérablement les cultures dans les villages de Ballou, d’Aroundou, de  Koughany, de Golmy et de Yaféra.

    Au total, 55.600 personnes, dont 1500 producteurs, ont été impactés, pour un total de 1002 ha de terres agricoles submergés.

    Cette situation a poussé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, et son homologue de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, à effectuer un déplacement dans la zone pour constater l’étendue des dégâts.

    Cinq jours après cette visite, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu sur les lieux pour secourir les populations touchées.

    « Je veux dire aux victimes de cette situation assez difficile que nous sommes à leurs côtés. Nous pensons à eux, nous agissons pour leur apporter le réconfort nécessaire sur tous les plans », avait déclaré le Chef de l’Etat.

    Au mois d’août, le conseil départemental de Bakel a été honoré d’un prix international. L’Observatoire international de la démocratie participative (OIDP) a décerné son Prix d’excellence de leadership local (PELL) à cette collectivité territoriale, en récompense de son ‘’efficacité [et de son] efficience budgétaire’’.

    L’année 2024 est aussi marquée par l’arrivée d’un nouveau préfet dans le département de Bakel.

    En effet, Daouda Sène, ancien adjoint du gouverneur de Tambacounda, chargé des affaires administratives, est devenu le 31ème préfet de cette circonscription administrative.

    Il a succédé ainsi à Amadou Salmone Fall, devenu directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

     

    AND/ABD/FKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Souveraineté pharmaceutique, Mpox, grèves… : 2024, une année d’espoir et d’inquiétude

    SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Souveraineté pharmaceutique, Mpox, grèves… : 2024, une année d’espoir et d’inquiétude

    Dakar, 28 déc (APS) – L’actualité sanitaire a été marquée en 2024 par le débat sur la souveraineté pharmaceutique, la menace de l’épidémie de Mpox, la nouvelle enquête STEPS sur les maladies non transmissibles et les grèves à répétition dans le secteur de la santé.

    Le Sénégal s’est fixé pour objectif d’atteindre la souveraineté pharmaceutique d’ici à 2035, par la production de 50% de ses besoins en la matière.

    Dans ce sillage, le ministère de la Santé a mis en place la Delivery Unit (DU), chargée de la relance de l’industrie pharmaceutique

    La volonté du gouvernement sénégalais et des promoteurs du secteur consiste à atteindre une production couvrant 20% de la demande nationale en 2025 et 25% d’ici à 2030.

    En ce qui concerne toujours le médicament, le Sénégal est devenu le 7e pays à atteindre le niveau de maturité 3 (NM3 ) de l’OMS. Ce niveau de maturité présente des enjeux économiques eu égard au fait qu’il entrainera une augmentation de la production locale grâce à un environnement réglementaire favorable, ainsi que la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations de médicaments.

    L’arrivée d’un nouveau ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, le 5 avril 2024, a coïncidé avec des remous dans le secteur. Les médecins en spécialisation, les internes sont plusieurs fois allés en grève en 2024.

    En 2024, le Sénégal a décidé de reprendre une enquête dite Steps. L’enquête Steps sur les maladies non transmissibles, deuxième du genre après celle de 2015, a eu lieu du 4 au 24 août. Il s’agit d’un outil de surveillance des facteurs de risque qui va permettre au pays de suivre et d’évaluer les politiques et programmes mis en place, les tendances des facteurs de risque dans le temps et de déterminer les populations les plus exposées à ces facteurs de risque.

     »STEP wise » est un outil standardisé, élaboré et recommandé par l’OMS pour la surveillance des facteurs de risques des maladies non transmissibles, ainsi que leur morbi-mortalité.

    A l’instar de nombreux pays, le Sénégal a vécu l’année 2024 sous la hantise de l’épidémie de la variole du singe, anciennement appelée Mpox. Déclarée depuis le 14 août 2024, comme une urgence par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le Sénégal a notifié 53 cas suspects, qui ont été testés au laboratoire et revenus tous négatifs, selon les autorités.

    Les cas suspects ont été relevés dans 27 districts sanitaires du pays depuis le 14 août. Depuis cette date, l’Organisation mondiale de la santé a élevé le Mpox au rang d’‘’urgence de santé publique de portée internationale’’.

    Face à cette menace, le ministère de la Santé a placé le système sanitaire sénégalais en alerte en renforçant la surveillance et la communication.

    L’année 2024 a été également marquée par les grèves du Collectif des médecins en spécialisation (COMES) et de l’Association des internes des hôpitaux. 

    Au coeur des revendications du collectif, la prise en charge  effective des DES (diplômés d’État de spécialité) et de leurs familles et la revalorisation de la prime de garde, entre autres.

    Le 14 novembre dernier, le ministère de la Santé et de l’Action, après des négociations, s’est engagé à assurer la prise en charge effective des DES et de leurs familles et à revaloriser la prime de garde à 15 000 FCFA pour les jours ouvrables et 20 000 FCFA pour les weekend et jours fériés par médecin de garde.

    De même, le ministère a promis de poursuivre les travaux du comité de suivi pour l’élaboration d’un statut dédié aux DES, avec la participation active de toutes les parties prenantes, notamment concernant la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de Dakar.

    L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (AIAIHS) est allée en grève pour alerter sur ‘’les difficultés persistantes de l’internat’’. 

    Du 2 au 11 décembre, le Sénégal a organisé une campagne nationale de vaccination préventive contre la rougeole et la rubéole avec comme cible plus de 7 millions d’enfants âgés de 9 mois à 14 ans.

    Après trois greffes de reins avec donneur vivant réalisées en novembre 2023, une quatrième intervention avec donneur vivant apparenté a été réalisée  le 27 juillet 2024, à l’hôpital militaire de Ouakam, à Dakar.

    L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) qui a découvert le virus de la fièvre jaune en 1927 et produit le vaccin anti-amaril dans les années 1930, a célébré ses 100 ans en 2024.

    L’IPD a mis à profit cette célébration pour inaugurer le Vaccinopôle  »Madiba » de Diamniadio, en présence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    SKS/ADL/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-RETROSPECTIVE / Rémunération pour copie privée, Dak’Art, musée-mémorial « Le Joola » : le panorama de l’année culturelle 2024

    SENEGAL-CULTURE-RETROSPECTIVE / Rémunération pour copie privée, Dak’Art, musée-mémorial « Le Joola » : le panorama de l’année culturelle 2024

    Dakar, 28 déc (APS) – Après plusieurs années d’attente, les artistes ont vu, en 2024, une de leurs vieilles revendications satisfaite par le gouvernement avec l’adoption du décret portant collecte sur la rémunération pour copie privée.

    La décision prise par le gouvernement en Conseil des ministres le 16 octobre 2024 a marqué la fin d’un combat de près de seize ans, mené par les artistes sénégalais depuis l’adoption en 2008 de la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins et la signature des décrets d’application en 2017.

    L’année 2024 a été aussi marquée par l’organisation de la 15ème Biennale de l’art africain contemporain de Dakar du 7 novembre au 7 décembre dernier. Initialement prévu du 16 mai au 16 juin et reporté par les nouvelles autorités le 25 avril à moins d’un mois de la date de sa tenue, l’évènement a connu un cachet populaire.

    ‘’Ce report, par-delà les contraintes et les aléas induits par le contexte national et international, tient à la volonté des nouvelles autorités en charge du secteur, d’organiser la Biennale dans des conditions optimales à la hauteur de son envergure et de sa réputation de rendez-vous historique des amateurs d’art du monde’’, avait déclaré Khady Diène Gaye. La biennale faisait partie des premiers dossiers qu’elle a eu à traiter dès sa prise de fonction, le 12 avril dernier.

    Le 26 septembre 2024 marque la mise en service du musée mémorial national ‘’Le Joola’’, construit à Ziguinchor (sud) sur les berges du fleuve Casamance. La date a coïncidé avec le 22-ème anniversaire du naufrage du bateau Le Joola.

    Les travaux du musée-mémorial national ‘’Le Joola’’ avaient été lancés le 20 décembre 2019, à Ziguinchor. Le coût de cette infrastructure est évalué à trois milliards de francs CFA. Au total, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du bateau ‘’Le Joola’’, survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Seuls 63 rescapés ont été dénombrés, selon un bilan officiel.

    La 12ème édition du Festival national des arts et des cultures organisé à Fatick en hommage au président Macky Sall le 8 janvier avait ouvert l’année culturel, sous le thème ‘’Macky Sall, les arts et le patrimoine’’.

    Les décès du danseur Aziz Dabala, tué à Pikine en août, et du chanteur, réalisateur et producteur sénégalais, Samba Mballo alias  »Bathie » du groupe Gelongal en novembre dernier, ont assombri cette année culturelle.

    FKS/SKS/SBS/OID/ASG