Catégorie : Tech

The retiring Ohio police officer whose desire to keep his K9 partner sparked a wave of Internet support has a (very) happy ending.

  • SENEGAL-SOCIETE-NUMERIQUE / La directrice de TDS SA dit constater « une évasion foncière » au centre émetteur de Mbacke

    SENEGAL-SOCIETE-NUMERIQUE / La directrice de TDS SA dit constater « une évasion foncière » au centre émetteur de Mbacke

    Mbacké, 12 déc (APS) – La directrice générale de la société de Télédiffusion du Sénégal (TDS SA), Aminata Sarr a déclaré, jeudi, avoir constaté  »une évasion foncière » sur le site affecté au centre émetteur de Mbacké (centre), une des entités de ce service public.

    « Nous avons constaté une certaine évasion foncière du centre émetteur de Mbacké. C’est pourquoi, nous allons voir avec les autorités comment faire pour sécuriser le bâtiment et les équipements de la TDS au niveau de ce site », a-t-elle notamment déclaré, lors d’une visite.

    Elle a indiqué que la commission de régularisation foncière mise en place va travailler dans ce sens pour préserver le patrimoine foncier de la société de télédiffusion du Sénégal.

    « Ce n’est pas normal qu’à côté d’un pylône que des gens puissent s’installer avec les risques que cela engendrent », a déploré la directrice générale de la société TDS SA.

    Aminata Sarr a rappelé que ses services travaillent pour la modernisation de l’infrastructure de diffusion afin d’offrir des services innovants et accessibles à tous.  »La société TDS, bras technique de l’État, travaille aussi pour la valorisation et la monétisation de ses infrastructures numériques », a-t-elle ajouté.

    Cela, a-t-elle indiqué, passe par la valorisation d’un certain nombre d’outils, notamment le canal 99 de la télévision numérique terrestre (TNT) pour les évènements en live (direct).

    La directrice générale de la société TDS SA a également décliné son ambition de renforcer le positionnement de la société qu’elle dirige dans l’écosystème médiatique.

    MS/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-NUMERIQUE / Lancement du concours Challenge App Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-NUMERIQUE / Lancement du concours Challenge App Afrique

    Dakar, 9 déc (APS) – Radio France internationale et France 24 ont annoncé le lancement de la 9e édition du concours ‘’Challenge App Afrique’’, lequel récompense depuis 1996 les innovations numériques au service de l’intérêt général et des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’RFI et France 24 lancent la 9ème édition du concours +Challenge App Afrique+, qui vise cette année à promouvoir l’intégration des nouvelles technologies dans le secteur de l’eau en Afrique francophone. Ouvert à tous les Africains, Africaines et jeunes entreprises du continent, cette compétition récompense les innovations numériques favorisant l’accès à l’eau et à l’assainissement, et la conservation des mers et océans en Afrique’’, lit-on dans un communiqué parvenu, lundi, à l’APS.

    Le texte ajoute que les candidatures sont ouvertes jusqu’au 26 janvier 2025 sur le site internet dédié au concours.

    ‘’Le ou la lauréat.e, désigné par un jury d’experts, se verra financer le développement de son projet à hauteur de 15 000 euros’’, soit près de 10 millions de francs CFA, poursuit le communiqué.

    D’après ses organisateurs, le concours ‘’Challenge App Afrique’’ souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entreprises et développeurs africains.

    Les huit premières éditions ont porté sur la santé, l’éducation des enfants, le développement durable, le développement urbain et des villes intelligentes, la lutte contre les pandémies, l’éducation des enfants, l’agriculture et enfin l’énergie verte.

    Cette année, la compétition est axée sur les innovations numériques et l’accès à l’eau et l’assainissement, et la conservation des mers et océans sur le continent.

    ABB/ASG

  • SENEGAL-MAROC –SANTE-TIC / Abdou Fall souligne l’importance du numérique dans les politiques publiques de santé

    SENEGAL-MAROC –SANTE-TIC / Abdou Fall souligne l’importance du numérique dans les politiques publiques de santé

    De l’envoyé spécial : Amadou Sarra Ba

    Dakhla, 24 nov (APS) – L’ancien ministre sénégalais de la Santé, Abdou Fall a évoqué samedi à Dakhla (Maroc), les enjeux du numérique dans les politiques publiques de développement de la santé en Afrique.

    « Aujourd’hui, on en est au stade où la santé digitale, l’intelligence artificielle occupent une position de centralité dans les politiques publiques de santé. Ce sujet va naturellement constituer un champ majeur de recherche, d’innovation et de vulgarisation des technologies (…) », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Abdou Fall faisait partie des panélistes sur le thème  »Coopération Sud-Sud pour la souveraineté sanitaire », à l’occasion du lancement de l’Académie africaine des sciences de la santé à Dakhla, dans le sud du Maroc

     »L’OMS indique de façon très claire  que les politiques de santé de demain vont être structurées autour du numérique », a rappelé l’ancien ministre de la Santé. C’est ce qui démontre, a-t-il poursuivi, « la place centrale que la santé digitale va occuper dans les problématiques de recherche, d’innovation et d’accompagnement des politiques publiques de santé va être essentielle.’’

    Evoquant la dernière pandémie de Covid-19, l’ancien ministre de la Santé estime que  »comme on vit dans un monde dominé par la science et la technique, l’Afrique n’a aucune chance de s’en sortir si elle ne marchait pas dans le temps historique des autres ».

     »Or marcher dans le temps des autres, c’est marcher dans le temps de la science et de la technique. Et de ce point de vue, et tout le monde sait la place que le numérique va occuper de plus en plus dans les politiques publiques de santé », a-t-il expliqué.

    Et de ce point de vue, il a souligné que le  lancement de l’Académie africaine des sciences de la santé à Dakhla avec  »une vocation africaine », à travers  »toutes les possibilités de mobilisation de la communauté scientifique dans les différentes filières » qu’elle offre, constitue  »une initiative de portée extrêmement importante pour le devenir de nos nations et du continent africain en général ».

    L ‘Académie Africaine des sciences et de la santé de Dakhla va être un puissant levier de développement des sciences de la santé,  de la recherche et de  l’innovation au service de la souveraineté sanitaire du continent, a-t-il salué.

    Abdou Fall estime que le choix d’installer cette Académie à Dakhla  »conforte l’option résolument panafricaniste de sa Majesté Mohammed VI, qui à partir de ce territoire symbolique, consolide les bases d’une coopération interafricaine ambitieuse et résolument tournée vers la prise en charge des problèmes de développement du continent dans son ensemble ».

    L’Afrique industrialisée devra s’associer avec l’Afrique moins industrialisée pour réaliser ensemble des investissements intra-africains pour le développement de  l’industrie pharmaceutique dans une perspective de souveraineté  en médicaments du continent, a plaidé l’ancien ministre sénégalais de la Santé.

    Face à l’avenir d’une santé mondiale structurée autour du numérique,  Abdou Fall a profité de la tribune de la rencontre de Dakhla pour appeler le Souverain chérifien à remette à l’ordre du jour, l’agenda Africain  de la relance du fonds pour la solidarité numérique afin que soient vaincues les fractures numériques entre les nations et à l’intérieur des nations.

    Ce fonds pour la solidarité numérique et l’agence qui lui était dédiée avaient été le résultat d’un plaidoyer lancé par le Président Abdoulaye Wade à son arrivée au pouvoir en 2000, a-t-il rappelé.

    M. Fall a enfin fortement plaidé pour que ce chantier de l’économie numérique soit parmi les priorités des investissements à réaliser le moment venu dans le cadre de l’initiative Atlantique du Roi Mohammed VI.

    ASB/MK/SMD

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    Dakar, 14 oct (APS) – Le programme de développement ‘’Sénégal 2050’’ est une initiative collective qui va ‘’au-delà des clivages politiques’’, a souligné le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en le présentant comme ‘’notre boussole’’ et ‘’le fruit d’une réflexion […] ancrée dans nos réalités’’.

    ‘’Il s’agit d’un projet collectif, qui, au-delà des clivages politiques, appelle l’engagement de chacun d’entre nous’’, a déclaré M. Faye dans une note introductive du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’ et présenté au public ce lundi 14 octobre.

    La ‘’souveraineté’’ attendue de ce programme ‘’ne pourra être complète que si nous avons les moyens de notre autonomie économique, énergétique, alimentaire, mais aussi sociale et culturelle’’, a souligné le chef de l’État.

    Il affirme que ce programme de développement ‘’s’adresse autant aux Sénégalais d’aujourd’hui qu’aux générations futures’’.

    ‘’Une industrialisation ambitieuse’’

    Avec cet outil, a poursuivi le président de la République, le gouvernement veut faire du pays ‘’un acteur incontournable’’ de la région ouest-africaine et ‘’un modèle de développement pour l’Afrique’’.

    ‘’Ce document est notre boussole. Il est le fruit d’une réflexion collective, ancrée dans nos réalités et ouverte sur l’avenir. Il traduit notre ambition de rompre avec les schémas du passé, de dépasser les défis auxquels nous avons trop longtemps été confrontés, pour faire émerger une nation résolument ancrée dans le futur’’, a-t-il écrit.

    Bassirou Diomaye Faye estime que le pays qu’il dirige a ‘’hérité d’une situation complexe, marquée par des décennies de dépendance économique, une gouvernance aux fondations fragiles et un tissu social fragilisé’’.

    ‘’Pendant trop longtemps, notre économie a été prisonnière d’un modèle d’exploitation de matières premières brutes, sans valorisation ni transformation locale. Cette trajectoire a non seulement limité notre potentiel, mais elle nous a aussi dépossédé de notre destin.’’

    Les politiques publiques menées au cours des précédentes années ou décennies ont ‘’créé une dépendance vis-à-vis de quelques industries en laissant notre secteur privé national trop faible, nos jeunes […] en quête d’opportunités [étant] souvent poussés à chercher un avenir ailleurs’’.

    ‘’Le programme Sénégal 2050 se dresse comme la réponse structurée à ces défis […] Nous avons pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser et, surtout, de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur’’, a souligné M. Faye.

    Il précise que la nouvelle politique ‘’est notre feuille de route pour les vingt-cinq prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales, qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser nos efforts en temps réel’’.

    Le premier des ‘’quatre grands axes stratégiques’’ du nouveau programme consiste à asseoir une économie compétitive, avec un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, le développement de pôles économiques viables, etc.

    ‘’Corriger les déséquilibres historiques’’

    Le Sénégal va mener ‘’une industrialisation ambitieuse, intégrant nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales’’, a assuré le chef de l’État.

    ‘’Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance, créateur de valeur ajoutée et d’emplois’’, a-t-il promis.

    Le deuxième axe va consister à préserver l’environnement et à ‘’léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, où l’économie circulaire est intégrée, où les énergies renouvelables joueront un rôle central’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Le troisième axe, relatif au capital humain et à l’équité sociale, va consister à ‘’corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales’’.

    ‘’Nous nous engageons à offrir une éducation de qualité pour tous, à garantir l’accès universel à des services de santé performants, et à réformer le foncier pour une meilleure répartition des terres’’, a promis M. Faye en parlant du troisième volet du nouveau programme national de développement.

    Il s’agira en même temps de ‘’renforcer l’offre de soins et [de] garantir un accès équitable à des services modernes, tant en milieu urbain qu’en zone rurale, pour que nul ne soit laissé pour compte’’. ‘’Nous mettrons également en place un système national d’assurance maladie pour protéger chaque citoyen et réduire ainsi les inégalités sociales et économiques.’’

    Le quatrième axe du programme ‘’Sénégal 2050’’ est celui de la gouvernance et de l’‘’engagement africain’’. ‘’Nous devons refonder nos institutions, pour qu’elles servent au mieux les aspirations de notre peuple. Nous devons éradiquer la corruption et réformer l’administration, pour qu’elle devienne un levier puissant au service du développement’’, a poursuivi le président de la République.

    Il promet que ‘’cette gouvernance sera garante d’une gestion rigoureuse de nos ressources’’.

    ‘’Notre engagement panafricain sera réaffirmé avec force. Nous renforcerons notre coopération avec nos frères africains, convaincus que l’avenir de notre continent repose sur la solidarité, l’intégration régionale et la défense de nos intérêts communs’’, a mentionné M. Faye dans la note introductive du document.

    ESF/AKS/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La nouvelle politique nationale de développement présentée lundi par le gouvernement repose sur ‘’une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a soutenu le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Cette nouvelle stratégie nationale de développement est une réponse innovante aux défis de la transformation systémique du Sénégal. Elle repose sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a dit M. Faye en intervenant à la cérémonie officielle de présentation du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous partageons avec le peuple sénégalais et la communauté internationale ce document stratégique, qui pose les fondements d’une nouvelle ère pour notre pays’’, a souligné le chef de l’État.

    Cette nouvelle politique nationale de développement est ‘’inédite’’, a-t-il souligné, précisant qu’elle comprend quatre ‘’axes prioritaires’’ : une ‘’économie compétitive’’, un capital humain de qualité et une équité sociale, un ‘’aménagement et un développement durable’’, une bonne gouvernance et ‘’un engagement africain’’. 

    ‘’C’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre nation’’, a poursuivi Bassirou Diomaye Faye.

    Le programme de développement élaboré par le gouvernement et le cabinet Performances ‘’consacre une volonté collective de rompre […] avec des pratiques d’un autre temps’’, a dit M. Faye.

    Avec ce nouvel outil, le Sénégal sort ‘’totalement des schémas classiques du passé, qui entraînent la stagnation’’, a-t-il poursuivi, assurant les Sénégalais de sa volonté de ‘’consolider une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être’’.

    Le président de la République exhorte les Sénégalais à ‘’faire notre introspection individuelle et collective pour reprendre notre destin en main et mettre notre Sénégal sur une trajectoire […] d’espérance, de performance et de progrès’’.

    La réforme des institutions du pays est ‘’indispensable’’, a-t-il souligné en promettant de combattre la corruption.

    MFD/SMD/ESF/ASB

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Les autorités sénégalaises ont besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer leur plan quinquennal de développement 2025-2029 basé sur quatre axes, l’‘’économie compétitive’’, le capital humain et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’‘’engagement africain’’, a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.

    ‘’Le plan quinquennal 2025-2029 va s’articuler autour de quatre axes stratégiques définis dans le nouveau référentiel : l’économie compétitive, le capital humain de qualité et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’engagement africain’’, a dit M. Diallo.

    Il intervenait à la cérémonie de présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Ce plan à mettre en œuvre à partir de l’année prochaine, à l’aide du nouveau document de politique publique, doit être financé avec 18.496 milliards 83 mille francs CFA, a indiqué le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Concernant le capital humain, le gouvernement veut faire en sorte que la population soit ‘’bien éduquée et bien nourrie’’, a-t-il dit.

    Les pouvoirs publics vont promouvoir un modèle de développement endogène, à partir des pôles territoires, lesquels vont reposer sur les potentialités de chaque partie du pays, selon Souleymane Diallo.

    Il signale que la stabilité du pays et l’intégration régionale font partie des priorités définies par les autorités sénégalaises en vertu de ‘’l’engagement africain’’ qu’elles prônent en matière de politique étrangère.

    La bonne gouvernance, le renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions et la promotion de l’innovation scientifique et technologique figurent parmi les priorités, selon M. Diallo.

    Il ajoute que la promotion d’une ‘’économie compétitive’’ va consister à développer des moteurs de croissance dans les pôles territoires et à doter le Sénégal d’un cadre économique soutenable.

    Un ‘’reprofilage’’ de la dette publique

    Le pays va recourir au ‘’financement domestique’’ pour construire ses infrastructures, a poursuivi le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, assurant que l’attractivité de l’environnement des affaires et le développement du secteur privé restent des priorités.

    M. Diallo affirme que la contribution des Sénégalais vivant à l’étranger à ‘’l’agenda national de transformation’’ du pays est l’une des priorités des nouvelles autorités.

    Le plan quinquennal prévoit la construction d’un système de santé performant et accessible à tous, a-t-il ajouté, considérant qu’il est urgent d’ériger un système de protection sociale inclusif et efficient au cours des prochaines années.

    Concernant l’aménagement et le développement durable, le troisième axe du plan quinquennal, le gouvernement s’engage à promouvoir ‘’une urbanisation organisée’’ et une gestion durable des écosystèmes naturels.

    De même va-t-il conduire une transition énergétique juste et équitable, selon le directeur général de la planification et des réformes économiques.

    La consolidation de l’État de droit est l’une des priorités de l’État, de même que la réforme des institutions nationales et de l’Administration publique, concernant le quatrième axe du plan 2025-2029.

    Selon Souleymane Diallo, les autorités misent sur une croissance économique moyenne de 6,5 à 7 %, entre 2025 et 2029.

    Durant la même période, l’inflation doit rester autour de 2 %, en dessous du seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il dit.

    Selon M. Diallo, le plan 2025-2029 prévoit en même temps un ‘’reprofilage’’ de la dette publique, dans le but de la réduire de 84 % à 70 % du PIB.

    La décentralisation, la réforme des finances publiques, de la gestion des terres et de la justice font partie des chantiers de l’État, a-t-il poursuivi.

    MFD/SMD/ESF/OID/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement sera utilisé par les pouvoirs publics pour promouvoir un ‘’État stratège’’, qui planifie son développement en faisant appel en même temps à un secteur privé fort, a assuré Victor Ndiaye, le président-fondateur du cabinet Performances Group, lequel a contribué à son élaboration.

    Le Sénégal va, avec ce document, partir d’une ‘’économie désarticulée et à faible valeur ajoutée, pour bâtir une économie intégrée et à forte valeur ajoutée’’, a assuré M. Ndiaye.

    Les ‘’atouts’’ dont dispose le pays en matière de capital humain, matériel et immatériel pour bâtir son développement seront valorisés, a-t-il dit en intervenant à la présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, à Diamniadio (ouest), en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    La nouvelle politique de développement va promouvoir un ‘’Etat stratège, qui planifie son développement’’, a souligné Victor Ndiaye.

    Cette politique va renforcer l’industrialisation, a-t-il assuré, affirmant que le document de politique nationale ‘’Sénégal 2050’’ servira à ‘’mettre de l’ordre’’ dans plusieurs secteurs d’activité et à ‘’maîtriser les importations’’ sénégalaises.

    Le nouveau programme de développement du pays sera utilisé en même temps pour ‘’sécuriser, bancariser et connecter l’agriculteur sénégalais de demain au marché’’ mondial, a poursuivi M. Ndiaye.

    Les pouvoirs publics vont recourir au numérique pour ‘’améliorer la vie quotidienne des Sénégalais et la bonne gouvernance, par la digitalisation des services’’, a-t-il dit.

    Selon Victor Ndiaye, la promotion des industries culturelles et créatives est également prise en compte dans la conception du document.

    Huit pôles économiques régionaux seront promus en vue d’un ‘’développement territorial équilibré’’ du pays, par la mise en valeur des potentialités agricoles, minières et touristiques de chaque partie du pays, a-t-il ajouté.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    Diamniadio, 14 oct (APS) –Le gouvernement a procédé à ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant d’élaborer le document de politique nationale de développement, a signalé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.

    ‘’Il fallait un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays, a-t-il dit en intervenant à la présentation du document de politique nationale de développement.

    Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme ‘’Sénégal 2050’’, a souligné M. Thiam.

    Au cours des précédentes années ou décennies, le Sénégal a développé un modèle économique ‘’peu créateur de valeur’’, avec une hausse de 0,4 % seulement du produit intérieur brut par habitant, a-t-il signalé.

    Depuis son indépendance, le pays se trouve dans un cercle vicieux d’endettement, a-t-il dit en relevant une faible évolution de la structure économique sénégalaise.

    Les entreprises sont pour la plupart de petite taille, avec un chiffre d’affaires ne dépassant pas 20 millions de francs CFA, selon Cheikh Modou Thiam.

    Les emplois créés sont ‘’informels’’ pour la plupart, a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale. 

    Fortement dépendant de l’étranger, le Sénégal ne dispose pas de véritables moteurs de croissance, a fait remarquer M. Thiam.

    Le pays a pourtant des opportunités en matière de démographie, estime le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Quatre Sénégalais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, a-t-il indiqué en préconisant le renforcement  de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.

    MFD/ESF/MTN/ASG

     

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ fera du numérique un moteur de l’économie nationale

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ fera du numérique un moteur de l’économie nationale

    Dakar, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, présenté au public par le gouvernement ce lundi 14 octobre, permettra de faire du numérique un moteur de l’économie sénégalaise, a assuré le cabinet Performances Group, après avoir pris part à son élaboration.

    ‘’D’abord le numérique. Aujourd’hui, c’est le moteur de l’économie mondiale. L’ambition du [programme] est aussi d’en faire demain le moteur de l’économie sénégalaise, à travers une large adoption qui permettra d’améliorer aussi bien la vie quotidienne que la gouvernance’’, a dit Victor Ndiaye, le président dudit cabinet.

    ‘’Le Sénégal commencera à mettre en place, dès ce mandat [du président de la République], les fondements solides d’une société numérique’’, a affirmé M. Ndiaye en intervenant à la présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, à Diamniadio (ouest).

    ‘’Chaque citoyen disposera d’une identité numérique fiable. Le foncier et les biens immobiliers seront digitalisés en vue de l’équité en matière d’accès à la terre et d’une meilleure justice fiscale. Les citoyens bénéficieront d’un accès généralisé et abordable à l’Internet haut débit’’, a-t-il ajouté.

    Les services publics aussi ‘’seront entièrement numérisés, de même que de nombreux secteurs de l’économie’’, a assuré Victor Ndiaye.

    ‘’L’État encouragera l’émergence de champions nationaux, pour que les Google et les Facebook de demain soient sénégalais’’, a-t-il poursuivi.

    ‘’Le numérique est une opportunité que le Sénégal doit saisir fondamentalement pour en faire un levier de notre développement économique et social’’, a souligné le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.

    M. Diallo soutient que ‘’si nous ne mettons pas en avant les innovations scientifiques et technologiques, nous ne pourrons pas être totalement souverains à terme’’.

    ‘’C’est fondamental. Tous les pays en voie de développement doivent faire l’effort de renforcer les innovations scientifiques et technologiques’’, a insisté M. Diallo, assurant que ‘’le Sénégal se fixe [pour objectif] de relever ces défis’’.

    Pour y arriver, l’État va ‘’renforcer la révolution numérique déjà enclenchée, renforcer les […] services qui font de la recherche, de l’innovation et de la vulgarisation’’, a promis le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Les pouvoirs publics sénégalais vont fournir de l’aide à ‘’tous ces jeunes pétris de talent’’, qui évoluent dans ce secteur d’activité, a assuré Souleymane Diallo.

    MK/FKS/MTN/ESF

  • SENEGAL-TELECOMS / La Poste invitée à jouer un rôle clé dans la transformation numérique (ministre)

    SENEGAL-TELECOMS / La Poste invitée à jouer un rôle clé dans la transformation numérique (ministre)

    Dakar, 9 oct (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécoms et du Numérique, Alioune Sall a appelé, mercredi, la Poste sénégalaise,  »pilier historique de notre économie », à jouer un rôle clé dans la transformation numérique du pays, estimant que le secteur postal  »doit se réinventer ».

     »Ce secteur, pilier historique de notre économie, est appelé à jouer un rôle clé dans la transformation numérique du Sénégal et à devenir le bras armé de l’administration publique’’, a-t-il indiqué dans un message publié sur le réseau social X du ministère, à l’occasion de la journée mondiale de la Poste, célébrée ce mercredi.

    Selon Alioune Sall, le secteur postal,  »pilier historique de notre économie’’, est appelé aujourd’hui à ‘’jouer un rôle clé dans la transformation numérique du Sénégal et à devenir le bras armé de l’administration publique’’.

    Cette transformation numérique, a-t-il souligné, ’’repose sur un partenariat public et privé, qui appelle une nouvelle gouvernance et valorise l’innovation’’.

    ‘’En œuvrant de concert avec nos partenaires publics et privés, en renouvelant notre gouvernance et en valorisant l’innovation, nous nous donnons les moyens de réussir cette transformation historique’’, a fait savoir le ministre de la Communication, des Télécoms et du Numérique.

    Pour parvenir à une ’’nouvelle ère de développement postal’’, il a appelé à une ‘’réforme profonde’’ du secteur basée sur ‘’trois principaux axes stratégiques’’ à savoir ’’une gouvernance transparente et une coopération dynamique (…), l’interopérabilité et l’innovation, et le renforcement de la régulation et la modernisation du cadre juridique’’.

    Le ministre a en outre estimé que ’’les erreurs du passé, les défis de gouvernance et les retards accumulés dans la modernisation ont parfois freiné la capacité des acteurs du secteur à pleinement exploiter le potentiel de la Poste’’.

    ‘’Mais aujourd’hui, je m’engage solennellement en ma qualité de tutelle technique à faire en sorte que ces erreurs ne se reproduisent plus’’, a assuré le Alioune Sall

    La Journée mondiale de la poste est célébrée chaque année le 9 octobre. Cet événement a été institué lors du Congrès postal universel de Tokyo en 1969 pour marquer la date anniversaire de la fondation de l’Union postale universelle (UPU) en 1874.

    L’objectif de la Journée mondiale de la poste est de sensibiliser les particuliers et les entreprises au rôle de la poste dans leur vie quotidienne et à sa contribution au développement socio-économique mondial.

    Les Pays-membres de l’UPU sont donc invités à organiser leurs propres activités nationales pour fêter cet événement, à lancer ou à promouvoir de nouveaux produits et services postaux, à organiser une journée portes ouvertes dans des bureaux de poste, des centres de traitement du courrier et des musées postaux, entre autres choses.

     »Cent cinquante ans d’engagement pour la communication et le développement des peuples à travers le monde’’ est le thème de cette année.

    ABB/MK/OID